Hi Everybody !

Tout d'abord, pour celles qui liraient mes fanfictions Dr House, je suis désolée, je ne les arrête pas, mais je suis tellement déçue par la saison 7 que je ne sais plus trop comment les faire :s

Sinon, depuis un moment j'aime bien Castle, mais depuis cet été, je suis en totale pamoison devant cette série ! J'adore Nathan Fillion et Stana Katic... Et bien évidemment je suis une grande shipper du couple Castle-Beckett, et j'adore Alexis :) Les autres personnages aussi, sauf : Tom DEMMING, Josh DAVIDSON, Victoria IRON Gates, Gina (dans le cadre relation personnelle).

Voici ma première fanfiction sur le sujet. C'est ma toute première avec une enquête judiciaire aussi alors soyez indulgentes :p

Je tiens à vous dire que je suis dans ma dernière année secondaire et que j'ai énormément de travail et que donc je ne serais pas régulière :s

INFOS :

- Se passe entre la fin du 3x22 et le début de 3x24

- Josh est toujours là malheureusement

- Montgomery est bel et bien en vie

- Malheureusement la série ne m'appartient pas (pauvre de moi)


1)

« Le silence est le remède de tous les maux »

Ce proverbe hébreu était tout à fait juste. Voilà ce que se disait Richard Castle pendant qu'il restait là, assis sur le divan de son bureau, pensif… A vrai dire, il ne pouvait s'arrêter de penser à Katherine Beckett. Le lieutenant Kate Beckett, trente-trois ans, en couple avec ce chirurgien cardiaque nommé Josh Davidson, et, le plus important mais non des moindres, sa muse. Son inspiration, le poumon de son imagination, l'âme de ses romans Nikki Heat ! Oui, Katherine Beckett était indispensable à sa passion, à son écrit. Mais plus que ça, elle lui était devenue indispensable tout court. Richard Castle ne pouvait plus s'imaginer continuer à vivre sans avoir de ses nouvelles, sans la voir, sans lui parler au moins une fois par jour, sans la faire sourire même si elle tentait de lui cacher… Il ne pouvait se faire à l'idée de ne plus lui apporter son grand café au lait sans mousse avec deux doses de sirops vanilles et sans sucres accompagné de temps en temps d'un beignet aux pommes. Et toutes ces choses qui faisaient désormais partie de son quotidien…

Cependant, quand il repensait à tous ce qu'ils avaient traversé tous les deux cette année, il se demandait s'il devrait rester à ses côtés sur les enquêtes. Non pas qu'il voulait arrêter, bien loin de là ! Mais s'il était sincère envers lui-même et envers ses proches, il avouerait qu'il ne la suivait pas, plus, pour faire des recherches pour écrire des romans autour de son personnage Nikki Heat. Il avait commencé dans ce but, réellement, il voulait réussir à résoudre ce mystère que constituait Beckett, et l'ennuyer aussi accessoirement. Après tout, cette femme l'avait provoqué, repoussé et s'était montré à la fois exaspérée et amusée lors de la toute première enquête sur laquelle il s'était retrouvé. Mais au fur et à mesure qu'il la fréquentait, il se disait que jamais il n'arriverait à résoudre ce mystère mais que ce n'était pas plus mal. Il voulait apprendre à la connaître, à connaître cette femme si forte de façade, qui se montrait dur et froide avec les suspect, qui savait se faire respecter dans un monde d'homme, mais qui était si fragile. Oui, Kate Beckett était bien plus fragile qu'elle ne le laissait apercevoir, et ça il l'avait compris dès leur première enquête quand il avait tenté de la cerner pour savoir pourquoi elle faisait ce métier. Au fur et à mesure de ces trois années passées à ses côtés, elle s'était de temps en temps confiée à lui, le rendant fier de cette confiance. L'écrivain avait alors compris que sa muse avait un lourd passer, chargé de souffrance, de malheur et de tristesse et que suite à ça, elle avait forgé une carapace pour se protéger au maximum de toute intrusion dans sa vie.

Mais Castle avait réussir à se faire petite à petit un trou pour apercevoir une partie infime de sa douleur et au fil du jour, ce petit trou était devenue une fenêtre, et maintenant, son objectif était de trouver la clef capable de lui ouvrir la porte cachée non loin de cette fenêtre. C'est en rentrant dans cet engrenage que Rick Castle s'était plus accrochée à Kate plutôt qu'au lieutenant de police sur lequel il s'inspirait pour créer son personnage. Et plus il avançait avec elle, plus il s'accrochait à elle. Il voudrait pouvoir l'aider à souffrir moins, à s'ouvrir aux autres, à ne plus avoir si peur de se confier et de s'attacher à des gens qui l'aimaient sincèrement. Il voulait toujours en savoir un peu plus sur elle sans pour autant la forcer à se dévoiler. Après tout, l'espagnol Baltasar Gracian a dit : « Il n'y a point d'utilité ni de plaisir à jouer à jeu découvert il y en a à user de mystère ». Et c'est tout juste ! Sans mystère, il n'y a plus ni frisson ni surprise. Et c'est justement ce qu'il aimait dans cette relation avec Beckett, après trois en de collaborations, elle le surprenait toujours quand elle dévoilait une toute petite chose à son sujet parce que dans ces cas-là, Castle réalisait que le lieutenant avait de nombreuses facettes et qu'elle arriverait toujours à le prendre de court avec une phrase lancée au bon moment.

Malgré tout, il ne supportait plus de la voir repartir en sachant qu'elle allait sûrement retrouver ce chirurgien… Tout au long de cette année, ils s'étaient rapprochés comme jamais, ils avaient risqués leur vie à maintes reprises, certaines fois de manière extrêmement critique, ils avaient eu des moments de complicité forts en intensité et malgré tout, ils en étaient restés au stade de simples amis. Bon d'accord, ils devaient être de bons amis vu le nombre de fois qu'il s'est confié à elle sans retenue et qu'elle a fait de même, avec plus de retenue. Rick savait qu'elle se retenait encore de se confier à lui sur certains points de peur de trop s'ouvrir et de laisser sa plaie la torturé à nouveau ou même de souffrir encore comme quand il était parti plusieurs mois sans donner ni même demander de nouvelles. Il s'en voulait toujours pour cette erreur monumentale, mais il ne supportait pas de la voir dans les bras de Demming au commissariat alors qu'il venait de comprendre à quel point il s'était attaché à elle ! Il avait préféré prendre ces distances de toutes les manières possibles, et pour ça il s'en voulait parce qu'ils avaient été trois, même quatre à en payer le prix. Gina, avec qui il savait tout avenir impossible mais à qui il a laissé des espoirs vains, ce pour quoi il s'en voulait vraiment. A Beckett qui avait eu l'impression qu'encore une fois une personne qu'elle appréciait l'abandonnait. A Demming, qui avait espéré une histoire avec la détective qui avait vite été écourtée par la rupture due au fait que Beckett se soit enfin avoué ses sentiments à l'égard de son écrivain (même si Castle ignorait tout de cela) et à lui-même. Il se faisait du mal en quittant le commissariat et de fait Kate, mais aussi en restant avec son ex-femme pour qui il n'avait plus de sentiments suffisamment fort pour que ça marche.

Quand il pensait à cette année, il se rendait compte qu'il était tombé bien plus amoureux de cette femme qu'il ne se l'était imaginé et la voir avec Josh le brûlait de l'intérieur. Un feu qui ravageait tout sur son passage, en particulier son cœur, qui, ironiquement, s'était réveillé grâce à elle et qui mourrait à cause d'elle. Pourtant, Castle n'arrivait pas à se persuader de quitter le commissariat définitivement et de garder de simples contacts réguliers à son égard, tout simplement parce que, même s'il souffrait, il ne voulait pas s'éloigner d'elle. L'idée de la perdre était bien plus douloureuse que de la savoir dans les bras d'un autre. C'est sur cette décision finale que Richard Castle se leva pour aller se coucher dans un bon lit.

En montant, il passa rapidement par la chambre de son rayon de soleil, sa fille de dix-sept ans, Alexis. Chaque jour qui passait, il se demandait comment il avait fait pour avoir une fille comme elle. Comment lui, Richard Castle, qui n'avait jamais eu de véritable figure paternelle, qui était un véritable gamin les trois quart du temps, avait-il réussi à élever une jeune fille responsable, mûre, intelligente, sage et d'une gentillesse à faire mourir de jalousie Gandhi lui-même ? Il la vit, endormie profondément, le sourire aux lèvres, dans son lit et cette image lui donna du baume au cœur. Doucement, il referma la porte et se dirigea, enfin, vers sa chambre pour une bonne nuit de sommeil.

- Hey mon bébé, lui glissa-t-il à l'oreille alors qu'il arrivait derrière elle et l'enlaçait tendrement par la taille.

- Salut, répondit simplement la jeune femme, trop absorbée par sa lecture, ou plutôt sa relecture d'un roman.

- Qu'est-ce que tu lis ? demanda doucement l'homme.

- Storm Fall !

Le brun soupira de lassitude avant de lâcher sa compagne pour se rendre dans la cuisine afin de s'hydrater. Sa réaction n'échappa pas à la jeune femme, après tout elle était flic. Elle se raidit et se retourna rapidement avant de lui parler.

- Un problème Josh ?

- Non bien sûr ! répondit-il, sarcastique. Tu passes la plupart de ton temps avec cet écrivain minable, quand tu rentres, que je suis là, tu me parles de ses exploits, de ses conneries, de ses plaisanteries, ou comme maintenant tu lis et relis ses livres ! J'aimerais juste que tu arrêtes de…

- De quoi ? Dis–le Josh ! Tu voudrais que j'arrête de le voir, de le fréquenter ! Mais tu rêves ! Je ne m'étais pas rendue compte que j'en parlais tant que ça et j'en suis navrée, vraiment… Mais il n'empêche que cet écrivain minable comme tu dis, est l'homme grâce auquel, à travers ses romans, j'ai pu surmonter la mort de ma mère ! C'est aussi grâce à lui que je suis toujours en vie ! Je te rappelle quand même qu'en trois ans de collaborations, il m'a sauvé la vie pas loin d'une dizaine de fois, et il a presque à chaque fois risqué la sienne pour ça !

- Mais est-ce que tu t'entends ? Sérieusement Kate, tu penses que s'il n'avait pas été là tu te serais retrouvée dans ces situations ? Mais plus loin que ça, tu devrais t'écouter parler de lui, tu parles de lui avec adoration ! Tu l'admires réellement, ce que j'aimerais savoir c'est, est-ce que tu admires l'homme ou l'écrivain ?

- Les deux ! Beckett s'énervait, mais ne voulant pas avoir cette discussion encore une fois, elle essaya d'abréger la conversation. Ecoute, que tu le veuilles ou non, Castle est mon ami, et ces livres m'ont presque sauvée la vie. Mais je te promets de faire des efforts pour ne plus trop t'en parler si ça te blesse. D'accord ?

- Bien sûr Kate, céda-t-il, comme toujours quand elle lui parlait de cette voix si douce. C'est juste que tu dois comprendre que parfois, quand je rentre d'une garde de quarante-huit heures sans sommeil, ou à peine, je préférerais qu'on regarde un film tranquillement dans le divan, blotti contre l'autre et qu'on oublie le boulot…

Sur ces dernières paroles, Kate répondit au baiser de son compagnon, et lui prenant la main, elle décida que peut-être pour une fois elle pourrait céder. Alors, elle se dirigea vers son armoire télé, sortit un DVD Harry Potter. Elle avait préféré choisir un film fantastique pour être sûr que tout deux oublient leurs tracas du boulot pour se plonger dans un autre monde, un monde qui n'existait pas…


Alors qu'en pensez-vous pour un début ?

Les trois premiers chapitres et je commence le quatrième...

Until tomorrow :)