Je dédie cette fic à Eiliss qui est elle aussi une fan des couples Harry ( au féminin) et Sirius. je vous conseille d'ailleurs d'aller rapidement lire ses fics qui sont terribles ( moi etre fan de forbidden relationship)
Bonne lecture!!
les paroles comme ca sont les pensées d'Aria!!
Prologue :
Roumanie, Carpates, an 2480.
500 ans. Elle avait 500 ans aujourd'hui. On aurait pu penser qu'au bout de 5 siècle, elle aurait pu oublier ce genre de futilité mais non. Elle n'avait rien oublié et elle se languissait désespérément. 500 ans à voir l'humanité sombrer. A voir le soleil disparaître derrière une épaisse couche de pollution, à voir certaines îles disparaître, à voir des animaux s'éteindre et voir le monde magique se rétrécir à vue d'œil. Pourquoi avait il voulu devenir immortel pour voir un truc pareille ? S'était à n'y rien comprendre. Qui de sain d'esprit pourrait vouloir d'une telle chose ? Elle avait été maudite, s'était différent. Jamais elle n'avait voulu de cette vie. Voir ses amis mourir et vivre avec le regret éternel de ne pas leur avoir dit ce qu'elle ressentait. Mais ça allait changer. Ce n'était pas pour rien qu'elle était venue ici. Elle avait besoin de ce grimoire. Celui qui lui donnerait le pouvoir de retourner dans le passé et d'avoir enfin la vie dont elle avait toujours rêvé. Elle sauverait ses parents, Sirius n'irait jamais en prison et avec ses pouvoirs, elle détruirait Voldemort. Un sourire fleurit ses lèvres rouges. Voilà un plan magnifique. Elle serra le livre sur sa poitrine et trensplana pour l'Angleterre avant de rejoindre Godric's Hollow. Heureusement qu'elle y avait habité un petit temps parce que ça ne se ressemblait plus du tout. Entre les hauts buildings et les voitures volantes, ce n'était pas la vision la plus agréable pour quelqu'un issu du 21ème siècle ! Heureusement, la maison de ses parents qu'elle avait fait restauré était toujours là. Elle n'avait pas changé. Elle monta rapidement dans ce qui avait été sa nurseries. Puisque s'était là qu'avait eu lieu le drame, s'était là qu'elle allait retourner. Ne parlant absolument pas le Bulgare du 15ème siècle, elle déchiffra difficilement les mots les plus importants et s'assit en tailleur sur le tapis pelucheux rose. Elle ferma les yeux, laissant les incantations la pénétrer et souffla en se détendant. Elle ne devait pas commettre la moindre erreur même si sa vie n'était pas en danger.
« Ecoutez mes chants et mes rimes
Afin que l'espoir vive en moi
Ramenez moi au temps d'autrefois
Avant que soit commis l'ultime crime. » Répéta t elle lentement.
S'était comme prendre un portoloin constata t elle proche de la nausée. Les couleurs se bousculaient devant ses yeux plissés. Elle avait l'impression qu'on tentait de séparer son corps et son esprit. Ce n'était pas vraiment douloureux. Plutôt bizarre. Dérangeant quelque part mais pas douloureux. Elle ferma les yeux pour essayer de garder son estomac intact. Quand tout s'arrêta, elle avait l'impression que quelqu'un lui avait mis un mouchoir sur la bouche. Elle ne parvenait plus à respirer. Elle aurait pu penser que sa tête était prise dans un entonnoir. Elle ne voyait rien, tout était sombre. Elle entendait des voix mais s'était tellement inaudible et loin qu'ils devaient être derrière un mur. Mais ou diable était elle ? Ses mains voyagèrent sur la boite dans laquelle elle était. Ça avait malgré tout quelque chose de rassurant. S'était doux, chaud et un peu mou. Tout se rétrécit d'un coup. Elle essaya de crier mais aucun son ne sortait de sa gorge. Sa tête sortit de la caisse et elle ne put s'empêcher de crier avant de se taire et presque se figer. S'était un cri de nouveau né. Elle était en train d'assister à sa propre naissance. Ou simplement en train de naître. Non mais qu'elle horreur ! Jamais rien ne pourrait lui faire oublier ce traumatisme. Elle aurait presque été heureuse d'être aussi aveugle qu'une taupe, rien que pour ne pas voir ce qui l'entourait. Quelqu'un la saisit par les épaules et la tira délicatement. Il avait beau y aller tout en douceur, ça n'empêchait pas le froid et la douleur. Jamais elle ne s'était senti aussi vulnérable qu'en ce moment et s'était vraiment vexant. Le cordon ombilical fut coupé puis elle fut examinée sous toutes les coutures ce qui ne fit qu'augmenter un peu plus sa honte et sa rage. Elle hurla son mécontentement et fut presque ravie en entendant ce qui était cassable se briser dans la pièce.
« C'est elle qui a fait ça ? » Lui parvint une voix qu'elle supposait être celle de son père.
« Oui monsieur Potter ! » Couina l'infirmière qui le tenait. « Je crois qu'elle n'aime pas trop qu'on la touche ! »
Elle se sentit changée de bras et le visage de son père lui apparut très flou mais pas totalement méconnaissable.
« Tu sais que tu as beaucoup fatigué ta maman petit monstre ? » Souffla t il doucement en écartant quelques mèches humides de son front. « Et si nous la laissions se reposer et que nous allions voir nos amis impatients hein ? »
Vas y papa ! Je te suis.
Elle se trouvait étrangement bien serrée dans les bras de son père qui la portait fièrement.
« Hey Corny ! Ça y est ? La petite maraudeuse est née ? » S'exclama Sirius en foutant son visage à quelques centimètres du siens. « Salut microbe ! Je suis ton parrain ! »
« Je vous ferais remarquer à tous que le microbe ici présent vient de faire son premier acte de magie accidentelle ! » Sourit fièrement James.
« Vraiment ? » Demanda Albus en s'approchant. « Puis je la prendre ? »
« Bien sur papa ! C'est ta petite fille après tout ! »
Papa ? Mais… Il ne m'a jamais dit ce vieux cinglé ! Attend un peu que je sois en âge de parler et il en verra de toutes les couleurs.
Il la prit doucement dans ses bras et la regarda avec beaucoup d'attention.
« Vous avez décidez de son prénom ? »
« Lily avait décidé de l'appeler Aria. »
« C'est très joli. Mais pour moi, tu seras Niniane. » Murmura t il pour elle seule.
Il la fila ensuite à Sirius. Elle pouvait sentir sa nervosité. Le fameux séducteur de Poudlard avait peur de tenir une petite fille dans ses bras. Dommage que ses muscles faciaux ne lui permettent pas de rire aux éclats. Il la passa rapidement à Remus qui semblait beaucoup plus à l'aise et qui la renifla généreusement. Elle savait que le loup faisait ça pour l'inclure dans sa meute. Une espèce de gloussement sortit de sa gorge et elle enroula ses minuscules doigts autour de l'index de Remus. Quand il essaya de la tendre à Peter elle poussa les plus fort hurlements dont ses poumons étaient capables et détruisit tous les vases et fenêtre du couloir. Hors de question que ce traître la touche.
« Elle doit être fatiguée ! » S'excusa James. « Je vais la ramener près de Lily. Merci d'être venus les gars ! »
« On repassera demain ! » Promit albus. « A demain Niniane. »
Il sourit en glissant un doigt le long du visage parfait du bébé et elle lui attrapa le doigt en essayant de sourire ce qui ressemblait plus à une grimace édentée. Albus sentit sa magie lui hérisser les poils de la nuque et la regarda partir songeur. Pourquoi avait elle réagit de cette manière avec Peter ? Voilà une question qui restait à creuser.
James sourit en voyant que sa femme luttait pour rester éveillée.
« J'ai enfin le droit de voir ma fille ? » Murmura t elle faiblement.
« Désolé ! » Marmonna James. « Voilà notre petite Aria. »
« Elle est magnifique ! » Souffla Lily en regardant sa fille posée sur sa poitrine et serrée chaleureusement dans ses bras. « Bonjour Aria. Je suis ta maman. »
Ouais je sais ! Je veux pas être chiante, mais je dirais pas non à un bon steak là !
Comme repas, elle n'eut le droit qu'a un biberon de lait infecte et trop tiède. Elle tenta bien de le remettre mais elle dut se faire une raison. Pas de bon repas tant qu'elle n'aurait pas de dents. Que Merlin lui vienne en aide.
A suivre…
Alors? Vous en avez pensé quoi pour un prologue?? GOOO!!!
