Hello, hello... Alors, moi, je ne suis pas une experte des fanfic harry potter... On me trouve plus dans les manga en général, mais là, j'ai eu envie de... Ben voilà quoi !...

Donc, voici ma première fanfic Barry Topper (réf : le donjon de Naheulbeuk) ! Les persos ne sont pas à moi pour la plupart, sauf Mélina, et peut-être d'autres qui feront leur apparition plus tard.

Sachant que je n'ai pas lu le septième tome, mais que ce sera certainement le cas d'ici la fin de cette fanfic, je vous indiquerais que je vais en fait réécrire ce qui tien(dra)t lieu de tome 7. Donc, certains détails colleront (comme les Hrocruxes, par exemple, je pense) mais l'histoire sera différente. Je me suis bien faite comprendre?? Non? Tant pis !

Secondo, ce chapitre, c'est un chapitre flash back. Donc, ce sont des flash back, exclusivement, qui servent juste à planter le décor et à vous montrer quel genre de personne est mon perso à moa !

Chapitre un : Flash – backs

Dans le cours de Défense contre les forces du mal des sixièmes années, à Poudlard. Professeur Dolores Ombrage, enseignante désignée par le Ministère de la Magie. L'année venait de débuter, c'était son second cours.

« «Madame, vous nous enseignerez quoi cette année? »

« Tout ce qu'il est nécessaire de savoir sur la défense ; ouvrez vos livres page trois et lisez le premier chapitre. »

« Mais, madame, nous ne ferons que de la théorie? »

« Levez votre main et donnez moi votre nom. »

« Cho Chang, professeur. »

« Et bien oui, nous ne ferons que de la théorie. »

« Mais comment ferons-nous pour les sortilèges pratiques requis aux examens? »

« Si vous étudiez suffisament la théorie, il n'y a pas de raison d'échouer. »

« Ah, oui, c'est bien connu cela, lancer des sorts sans les avoir pratiqués, une réussite à tout les coups. »

La voix ne provenait pas de la gorge de Cho Chang, mais du fond de la classe. Une jeune femme y était nonchalemment installée, le bras gauche derrière le dossier de sa chaise, avachie sur son assise. Pour un peu, elle aurait mis les pieds sur la table.

Ombrage sembla perdre un peu de son sang-froid.

« Vous êtes? »

« Mélina Maori. Serpentard. »

La professeure la toisa d'un oeil froid, répliquant.

« Vous n'êtes pas professeur, miss Maori, vous ne pouvez savoir ce qu'il y a de bien ou non pour un élève. »

« Hm... Et c'est sûr qu'en cette période où le Seigneur des Ténèbres est revenu, ne pas apprendre de sortilèges de défense est tout à fait logique. »

La jeune fille semblait avoir la langue bien pendue. Et, également, semblait d'une insolence à toute épreuve. Ombrage ne perdit pas encore contenance.

« Il n'y a aucune preuve de cela, Miss. Vingt points de moins pour Serpentard. Ouvrez votre livres page trois. »

« Le témoignage de Dumbledore devrait être suffisant pour chacun d'entre nous. »

« Encore dix points en moins pour Serpentard. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi entêtée. Ouvrez vos livres à la troisième page. »

« De même pour moi. Maintenant, dites-moi, Dolores... »

La jeune femme s'était penchée en avant, la chaise décalée par rapport à son bureau, les coudes sur les cuisses, le visage impassible, avec l'ombre d'un sourire narquois.

« S'il n'y a aucun danger, pourquoi la Gazette insisterait-elle autant sur la 'folie' de Potter et la 'sénilité' de Dumbledore? Ne serait-ce pas plutôt une preuve pour eux au contraire? Après tout, plus on insiste sur un point, plus cela est une preuve que son contraire est une vérité que l'on veut cacher, vous ne pensez pas? »

Le silence était tombé dans la salle. La jeune femme avait écopé de cinquante points en moins pour sa maison, un mois de colle, et le refus de sa professeure de la voir se représenter à son cours.


Trois jeunes dans un compartiment d'un train bien étrange...

« Même nous, ils nous regardent avec des yeux ronds, dit un jeune garçon au visage lunaire, désignant la jeune fille blonde ainsi que lui, simplement parce qu'on est avec toi ! »

Dans le compartiment, on distinguait trois adolescents. Une jeune fille blonde, de laquelle semblait émaner une aura de folie douce. Elle avait le regard écarquillé, lui donnant sans cesse l'air d'être surprise. Le jeune homme qui venait de parler avait un visage lunaire et un sourire béat. Le second garçon, plutôt maigre, les cheveux en bataille et le regard vert émeraude, avec une fine cicatrice en forme d'éclair sur le front, mit un temps avant de répondre.

Les deux garçons étaient en sixième année à Poudlard, dans la maison Gryffondor. La jeune blonde était en cinquième année, de Serdaigle.

L'année précédente, ils avaient, ensemble et avec un groupe d'autres élèves, formé un cours de défense contre les forces du mal, enseigné par Harry Potter, le garçon à la cicatrice. Ce cours avait été fondé illégalement, pour faire face aux cours plus que médiocre de leur professeur, Dolores Ombrage, qui n'était plus à ce poste depuis qu'elle avait été attaquée par les centaures de la forêt à la fin de l'année.

Le même jour, ils s'étaient enfuis de Poudlard, avec son ami Ron, sa soeur Ginny, et son amie Hermione, ainsi que les deux jeunes assis avec lui dans le compartiment, pour aller sauver son parrain au ministère de la magie. Mais il était advenu qu'il n'y avait personne à sauver, et au final, ledit parrain était mort. Harry avait beaucoup de mal à s'en remettre et n'en parlait jamais, essayant d'évacuer la douleur de ce souvenir de son esprit et de son coeur.

« Ils vous regardent parce que vous aussi, vous étiez au ministère, assura-t-il en hissant sa valise dans le filet à bagages. La Gazette du Sorcier a beaucoup parlé de notre petite aventure là-bas, vous avez du le voir. »

Ils avaient affronté une bande de Mangemorts. Harry s'était même retrouvé spectateur d'un duel entre Dumbledore et Lord Voldemort. La prophétie s'était brisée, mais il la connaissait malgré tout.

La conversation s'enchaîna. Ils furent interrompu par un groupe d'élèves plus jeunes, de jeunes adolescentes, qui gloussaient de l'autre côté de la porte. L'une d'elle finit par entrer, passa une main dans ses longs cheveux noirs, et regarda le jeune homme aux cheveux verts.

« Bonjour, Harry, je m'appelle Romilda, Romilda Vane, dit-elle d'une voix forte et assurée. Tu ne veux pas venir avec nous dans notre compartiment? Tu n'es pas obligé de rester avec eux, », ajouta-t-elle en aparté.

Elle se fit proprement remballée et recula d'un pas dans le couloir, heurtant quelque chose. Quelque chose qui se trouvait être quelqu'un. La personne émit un grognement de mécontentement, et Romilda, dos à ce quelqu'un, dit d'un ton ferme :

« Tu ne peux t'en prendre qu'à toi. N'a-t-on pas idée de passer derrière les gens, comme ça, sans faire atten... » Elle se retourna et aussitôt, sa voix faiblit en rencontrant un regard froid et particulièrement dominateur. « ...tion. »

La personne qu'elle avait bousculée était une jeune femme, aux longs cheveux noirs légèrement ondulés, les yeux bleus, portant un uniforme de l'école aux couleurs vert et argent. Un ras-du-cou en velours noir ornait son cou à la manière d'un serpent. Elle était de petite taille, et l'intensité de son regard donnait toujours à son interlocuteur l'impression d'être faible. Sur sa robe de sorcière était épinglé un insigne de préfet.

« J'ai mal entendu, tu veux bien répéter? » fit-elle.

Sa voix était tellement froide que Harry sentit un frisson lui parcourir l'échine. Romilda pâlit.

« Je... Euh... Je t'ai demandé de faire attention... »

« Mouais... Fais gaffe, gamine, si je te reprends à m'embêter, tu écoperas d'une retenue. »

« Y'a que les profs qui... »

« Et les préfets. Et il se trouve que je suis la préfète en chef de cette année. »fit-elle avec un air dédaigneux, comme si elle trouvait cette tâche indigne d'elle-même.

La jeune fille passa, non sans lancer un regard méfiant au Survivant, et poursuivit sa ronde dans le train. Peu de temps après, alors que la conversation avait repris d'un ton plus léger entre les trois adolescents, un jeune garçon aux cheveux roux et une jeune fille à l'air studieux entrèrent dans le compartiment. Ils s'assirent et soufflèrent un bon coup.

« Oh, Harry... »commença Hermione. « Tu ne devineras jamais qui fait parti des deux préfets en chef de cette année... »

« Une Serpentard. »dit le jeune homme.

« Comment tu...? »hoqueta Ron, surpris, la bouche ouverte comme s'il allait gober un oeuf.

« Elle vient de menacer une fille de notre maison d'une retenue. Vous connaisser son nom? »

Un silence suivit cette demande. Harry jaugea Hermione du regard.

« Quoi? »

« C'est Mélina Maori. La meilleure élève de son année. Elle a eu onze Optimal à ses BUSEs. »

« Et alors? »

« Alors? Harry, tu n'as pas lu la Gazette du Sorcier pendant les vacances? » renchérit son ami Ronald Weasley.

« Non, alors quoi, vous allez me dire? »

« Ma grand-mère m'a raconté. »

Neville Londubat, le garçon au visage lunaire, avait la tête baissée sur ses genoux, l'air mal à l'aise.

« C'est une sang-mêlée. Sa maison a été attaquée pendant l'été. Grand-mère m'a dit que la famille Maori a été décimée. Le père sorcier, la mère Moldue et la fille Cracmol ont été. Seule la jumelle sorcière a survécu. On ignore pourquoi, mais elle s'est éveillée le lendemain, sans blessure ni aucune idée de ce qui avait pu se passer. Elle a trouvé les trois corps des membres de sa famille dès son réveil, en train d'être examiné par des sorciers du ministère, alertés par la Marque des Ténèbres flottant au-dessus de la maison. »

Un silence pesant suivit ce récit. Harry avait les yeux écarquillés et la bouche légèrement entrouverte sous l'effet de la surprise. Il n'avait jamais pensé qu'un Serpentard serait victime de telles agressions. Après tout, n'étaient-ils pas ceux qui étaient le plus susceptibles de devenir Mangemorts? Alors pourquoi s'en prendre à eux? Surtout si cette fille était si talentueuse... Onze Optimals aux BUSEs... C'était plus qu'Hermione n'en avait eu...

Il advint que cette année-là, Harry rata la Répartition, une fois de plus. Il advint qu'il fut auparavant invité dans le compartiment du professeur Slughorn. Il advint que le professeur Rogue avait déjà enlevé soixante-dix points à Gryffondor lorsqu'il entra dans la salle, le visage en sang. Il advint finalement que, comme tous les ans, il dut rejoindre son dortoir avec les autres élèves pour passer la nuit, en raison de cours qui débuteraient le lendemain dès le réveil. Mais ce soir-là, Harry eut beaucoup de mal à s'endormir. La première raison était qu'il était trop intrigué par Slughorn, Dumbledore, Malefoy. La deuxième était cette jeune Serpentard aux cheveux noirs. Qu'avait-elle de si particulier pour que Lord Voldemort l'épargne là où il avait achevé ses parents?

Le jeune garçon se retourna dans son sommeil. Il ne comprenait pas. Pourquoi sa famille avait-elle été attaquée? Pourquoi n'avait-elle pas été tuée? Bien sûr, ils en avaient reparlé dans le compartiment, et Hermione avait dit qu'il ignorait peut-être l'existence de sa soeur jumelle et qu'il avait pensé l'avoir tué. L'espace d'un instant, il y avait cru, mais Neville avait rappelé à Hermione qu'il s'agissait de fausses jumelles, et puis, il paraissait étrange qu'il ait laissé s'échapper un tel détail. Non, ces explications ne satisfaisaient pas le jeune homme qu'était le Survivant. Il y avait forcément autre chose. Quelque chose qui n'avait pas été dit.

Il s'endormit donc avec une pensée pour la jeune brune, ses yeux bleus clairs s'effaçant dans la brume de ses rêves et dans les vapeurs de son sommeil.

Mais les bras de Morphée furent tout sauf réconfortants cette nuit-là. Harry enchaînait les mauvais rêves, lumière verte, cris, sa mère, le rire de Voldemort, le regard de Mélina Maori... Il revoyait les photos de la maison contenant les trois cadavres que lui avait montrée Neville, la Marque des Ténèbres flottant au-dessus. La photo que lui avait montrée Fol Oeil, l'été précédent, avec tous les membres de l'Ordre du Phénix avant la chute de Lord Voldemort, dont ses parents et ceux de Neville...

Au bout d'un moment, il s'éveilla en sursaut, couvert de sueurs froides, légèrement essoufflé. Quels horribles cauchemars... Jamais il n'en avait enchaînés autant en l'espace d'une aussi courte nuit.

Le jeune garçon se leva, et sortit du dortoir, pour se rendre dans la salle commune, dans laquelle, comme il s'y attendait, il n'y avait âme qui vive. Il se laissa tomber dans un fauteuil, poussant un profond soupir. Les bras tombant de chaque côté des accoudoirs, la tête en arrière reposant sur le dossier, les yeux clos, il réfléchissait.

En fait, il cherchait plutôt à comprendre. Pourquoi?

Nouveau soupir. Il demanderait à Hermione si elle ne connaissait pas le nom de Maori. Après tout, si cette fille avait quelque chose d'important, son amie avait probablement lu quelque chose à ce sujet dans la bibliothèque. Ron, en tout cas, ne savait rien de cette famille. Rien de rien. La seule pensée qu'il avait exprimée à ce sujet, c'était qu'à son avis, « ce n'est pas permi d'être Serpentard et d'être aussi jolie à la fois. »


Voilà, la fin de mon chapitre de... hm... présentation

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