Titre : Sans voix.
Auteur : Thesewarmstars
Traductrice : Bliblou
Rating : M
Résume : Neuf mois après la bataille finale, Harry découvre Snape à Ste Mangouste, souffrant toujours des effets d'un mauvais sort. Constatant que les médicomages ne font rien pour l'aider, Harry décide de s'occuper lui-même de l'homme qu'il a appris à respecter.
Warnings : SS/HP slash, mention d'abus passés (viol, tentative de suicide, maltraitance)
Disclaimer : « Je ne me fais aucun sous avec cette histoire » ( NdBlibl' : Et moi non plus en la traduisant.)
Note de la traductrice : Coucou, ceci est IMPORTANT, je n'ai pas encore l'autorisation de l'auteur pour publier cette fic, mais comme cela fait déjà cinq jours que je lui ai demandé l'autorisation, je me permets de mettre le premier chapitre en ligne. Cependant, si, lorsque j'aurais obtenu sa réponse, celle-ci s'avérait négative, je retirerais immédiatemment cette fic d'HP. Merci.
SANS VOIX
1.
« Oh Hermione, elle est magnifique, » roucoula Harry, fixant le nouveau-né bercé par Molly Weasley.
« N'est-ce pas ? » répondit Hermione, rayonnante. Harry était totalement ahuri de sa capacité à être tout à la fois complètement épuisée, relativement droguée, gênée et suante et gonflée, et malgré cela encore capable de rayonner. Il supposa que la naissance d'un enfant devait causer cet effet-là et il eut un pincement au cœur en pensant qu'il n'aurait jamais vraiment de famille à lui. Il éloigna malgré tout ces idées rapidement. Ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur son sort.
Brusquement, des larmes se mirent à couler le long des joues d'Hermione et Harry suspecta que cela avait encore à voir avec la naissance de sa fille. Lorsqu'il pensa à Ron et au fait qu'il ne pourrait jamais rencontré son enfant – qu'il ignorait même jusqu'à sa conception – ses yeux furent également envahis de larmes.
« La vie est injuste, » murmura-t-il à personne en particuliers.
Peu de temps après, les parents d'Hermione revinrent après avoir été prendre le thé, et le reste de la famille Weasley – ou ce qu'il en restait – les suivirent ensuite.
« Superbes gencives, » observa Mr. Granger tandis que sa femme approuvait d'un hochement de tête.
Harry décida qu'il était temps pour lui de faire une pause lorsque le niveau sonore et le tourbillon de gens autour de lui furent de trop. Il les aimait tous profondément mais la chambre était petite et il commençait à se sentir claustrophobe. Il s'excusa donc et sortit.
Il n'avait ni faim ni soif, alors il ne fit qu'errer dans le hall. Il ne portait aucune attention particulière à sa destination et après un moment, il réalisa qu'il n'avait aucune idée du service dans lequel il se trouvait maintenant.
Le bruit des cris de bébés s'étaient évanouis depuis longtemps, donc il ne devait certainement plus être dans la maternité. Il regarda autour de lui afin de trouver un signe qui lui permettrait de savoir l'endroit où il se trouvait. Le première chose qu'il vit était situé juste à côté d'une porte, écrit à la main sur un parchemin.
Il lut, « SNAPE, S. »
Harry souhaita alors vraiment savoir dans quel service il avait atterri. Que faisait Snape ici ? Qu'est-ce qui n'allait pas avec lui ? Il savait qu'il avait été ensorcelé pendant la bataille finale – sincèrement, qui ne l'avait pas été ? – mais c'était il y a neuf mois. Harry ne parvenait pas à se rappeler quel sort c'était, mais il était clair pour lui, que Snape aurait déjà dû être guéri.
XXXXXXXX
Lorsque la tête d'Harry apparut dans la cheminée de son amie, il put entendre une sonnerie annonçant sa venu. Il appela quand même.
« Hermione, tu es là ? C'est Harry ! »
Au moment où il commençait à penser qu'elle avait soit été dévoré par une peste fanatique du rangement soit qu'elle n'était vraiment pas à la maison, sa vision fut obstruée par une fille au cheveux touffus agenouillés sur le sol.
« Harry ! Je me demandais combien de temps tu allais prendre pour m'appeler. Viens, »Dit-elle d'une seule traite.
Quelques secondes et un atterrissage tout sauf gracieux plus tard, Harry était enlacé de toutes ses forces par Hermione.
« Je suis contente de te voir, » lui dit-il avec ce qui lui restait d'air dans les poumons. Finalement, il fut libéré de l'étreinte et la jeune femme le prit par les épaules, à bout de bras.
« Je suis tellement heureuse que tu sois venu. Mais si j'entends n'importe quel mot à propos de mes habitudes culinaires ou de la meilleur façon de changer les couches ou à quel point je devrais juste emménager avec toi, je te jette un sort qui durera jusqu'à la semaine prochaine, c'est clair ? »
Harry sourit. « Pas un mot. Je suppose qu'elles ont été ici un moment alors ? »
« Tu ne peux même pas imaginer, » grogna Hermione. « Entre maman et Molly, je pense que je vais étouffer. Je veux dire, j'apprécie vraiment toute leur aide et sincèrement je serais probablement totalement paumée sans elles mais il doit bien y avoir un meilleur moyen. »
« Et bien, je te promets que je ne jouerais pas les mères-poules moi-aussi, d'accord ? Je peux dire par tes paroles que tu récupères très bien de ton accouchement donc je ne poserais pas la question. Maintenant, quelles nouvelles à propos de cette petit filleule qui est la mienne ? Est-ce que j'ai le droit de la voir ? Je te promets de ne pas gagatiser…trop. »
Hermione lui sourit, puis dit « Elle dort pour le moment, mais on peut aller la voir, » avant d'attraper sa main pour le conduire jusqu'à la nurserie.
La chambre était relativement sombre, mais Harry put apercevoir sans problème le minuscule bébé endormi vêtu d'un pyjama violet. Ses quelques cheveux étaient roux, mais pas de cette couleur choquante qu'avaient ceux de son père. Il soupira, « Dors bien, petite Rosie, » et ils quittèrent la chambre. Quand ils furent revenus dans le salon, et confortablement installés dans des fauteuils, Harry ouvrit la bouche.
« Je la préfères comme ça. »
« Comment, endormie ? Moi aussi. »
Harry rit. « Non, je veux dire…Pas toute rouge et mouillée et marbrée. »
« Ah oui, ça aussi. C'est ahurissant les changements qu'il peut y avoir en deux semaines. »
« Ouaip. Hmmm…je supposes que tu es devenu assez hermétique aux discussion concernant les bébés, n'est-ce pas ? »
«Où veux-tu en venir, Harry ? » Faite confiance à Hermione pour en venir directement au fait.
« C'est à propos de Snape, crois-le ou non. »
« Professeur Snape, » Corrigea-t-elle automatiquement.
« Actuellement, il n'est plus professeur. Après la naissance de Rose, je me suis promené dans l'hôpital et me suis retrouvé devant sa chambre. Il est là depuis la bataille finale. Est-ce que tu savais qu'il avait été blessé ? »
« Un tas de gens a été blessé un bon nombre de fois, » dit-elle. Et Harry espéra qu'elle ne pensait pas à Ron. Elle semblait aller bien, cependant. « Je ne savais pas que c'était aussi sérieux. Comment va-t-il ? Est-ce que tu lui a parlé ? »
« C'est ça le problème – je n'ai pas pu parlé avec lui parce qu'il est plongé dans un coma magique depuis qu'il a été admis. Apparemment quelqu'un lui a lancé un sort qui a fait disparaître sa langue. Aucun médicomage ne connaissant le contre-sort, et lui n'étant plus capable ni de se nourrir ni même d'avaler, ils l'ont simplement plongé dans le coma pour qu'il ne soit pas un fardeau. »
Il plongea son visage dans ses mains et continua. « C'était horrible. Ses lèvres étaient tellement sèche qu'elles étaient craquelées et ensanglantées, et sa peau était toute marbrée et presque transparente. Et il est tellement maigre. Et l'odeur ! C'est flagrant qu'ils l'ont juste laissé dans cette chambre pendant ces neuf mois sans le laver ni même changer ses robes ou ses draps ou simplement lui lancer un putain de charme de propreté ! Les guérisseurs n'ont même pas pu me dire qui était en charge de son cas – personne ne veut rien avoir à faire avec lui. »
Il releva sa tête pour regarder son amie dans les yeux et sentit la triste brûlure des larmes.
Hermione répondit doucement, prudemment. « Tu as raison Harry, ça a l'air horrible. Et tu as raison d'être en colère et énervé. Mais je pensais – je veux dire, tu n'as jamais particulièrement…Est-ce que tu ne le hais pas ? »
« Je le haïssais. Vraiment. Quand j'ai vu son nom sur la porte j'ai pensé 'Cool, il mérite d'être là peu importe de quoi il souffre'. Mais après, je l'ai vu et je ne pouvais simplement plus le haïr. Je l'ai vraiment vu pour la première fois et je me suis rendu compte qu'il était un homme bon, un homme honorable. Je me suis rendu compte de tout ce qu'il a dû sacrifier pour l'ordre et que personne ne mérite un tel traitement – surtout pas lui ! C'est un foutu héro, bon sang ! »
« Je suis d'accord Harry, mais il n'y a aucune raison pour que tu élèves la voix, » dit Hermione, jetant un œil rempli de sous-entendu vers la chambre du bébé. « La question est, qu'est-ce que tu vas faire à propos de ça ? »
« Et bien, j'ai fait quelques recherches dans les livres que j'ai gardé à Grimmauld Place. Je n'ai pas trouvé d'anti-sort – je n'ai même pas trouvé le sort original, en fait – mais j'ai trouvé un sort de guérison qui peut faire repousser sa langue. »
« C'est génial ! »
Harry acquiesça. « Je sais, mais il va quand même devoir passer par une longue et difficile convalescence et je ne peux pas le laisser comme ça. Tu ne l'as pas vu, Hermione. Je ne peux pas le laisser là-bas. »
« Peut-être que tu devrais essayer de le faire transférer dans un autre hôpital, » proposa-t-elle, pensive. « Je ne sais pas. Est-ce que tu as déjà une idée de ce que tu vas faire ? »
Harry se tortilla légèrement. « Ben, j'ai une chambre d'ami, tu sais. Et Alfonso peut travailler à temps plein pendant quelques semaines jusqu'à ce que j'ai un peu plus de temps pour la boutique. J'ai lu quelques manuels d'infirmier et d'autres trucs pour ne pas que je me trompe et…Je pense que je peux l'aider. »
Il se prépara mentalement à la tempête qui ne manquerait pas de venir. Comment pouvait-il simplement le faire, et à quoi pensait-il, et c'était tellement de responsabilités…Il fut donc profondément choqué lorsqu'Hermione ne fit qu'acquiescer.
« Oui, je parie que tu peux l'aider. » Il y eut un moment de silence avant qu'elle ne prenne une inspiration, prête à dire quelque chose, et il fut certain que c'était maintenant qu'allait venir le 'mais'.
« Et sinon, comment marche le magasin ? »
Il aurait pu l'embrasser.
XXXXXXX
Il reprit conscience et c'était comme si il était dans de l'eau épaisse. Son esprit était confus et son corps semblait ne pas vouloir lui répondre du tout. Il finit par réussir à ouvrir ses paupières.
Ses yeux firent le tour de la pièce frénétiquement – il ne reconnaissait rien du tout. Cela ne ressemblait pas vraiment à une chambre de torture mais on ne pouvait jamais être sûr de rien. Il commençait à vraiment paniquer quand une voix transperça sa panique. Il ne parvint pas vraiment à comprendre les mots mais il fut capable de tourner légèrement la tête dans la direction de la voix.
Son propriétaire était assis dans un fauteuil à côté du lit, affalé derrière un livre. L'homme devait lire à voix haute.
Il avait une voix familière, mais son visage était caché.
Il tenta d'ouvrir la bouche et de demander quelque chose du genre 'Que se passe-t-il, par l'enfer ? ou 'Qui, pour l'amour du ciel, êtes-vous et pourquoi ne puis-je pas bouger ?' mais sa bouche, qui semblait quelque peu trop large, refusa de coopérer et tout ce qui passa ses lèvres fut un faible gémissement.
La voix s'arrêta instantanément de lire et la tête aux cheveux familiers bougea pour révéler un visage bien connu. Il se demanda ce qu'il avait bien pu faire pour mériter une telle torture.
Et quel était précisément le nom de ce gamin ?
« Vous êtes réveillé ! »
Severus voulait rouler des yeux et lâcher une remarque sarcastique sur le fait de constater l'évidence, ou peut être simplement poser un milliard de questions – où suis-je ? Que m'est-il arrivé ? Où est ma baguette ? Quelle heure est-il ?
Une nouvelle fois, il tenta d'ouvir la bouche sans aucun succès.
« Vous ne devriez pas essayer de parler. Ça ne marchera pas. Je suis Harry. Potter. Vous vous souvenez de moi, n'est-ce pas ? »
Bien sûr. Harry foutu Potter.
« Je sais que vous devez avoir beaucoup de questions alors je vais faire mon possible pour y répondre sans que vous ayez à les poser. Tout d'abord, sachez que vous êtes en sécurité ici. Je sais que c'est dur, mais s'il vous plaît, essayez juste de me croire. Je ne vous veux aucun mal. Oh, et 'ici' c'est ma chambre d'ami. Ce n'est pas beaucoup mais c'est toujours mieux que…Peu importe. Hmmm…Nous sommes le dix-sept Mars 1999, si vous voulez savoir. La bataille finale a eu lieu il y a neuf mois - Et on l'a gagnée, au fait. Voldemort est mort. »
Severus tenta de comprendre toutes ces informations – Neuf mois étaient passés ? Le Mage Noir était mort ? – tentant de savoir si c'était la vérité ou non, mais visiblement il y avait encore plus.
« Il semble que vous ayez été ensorcelé pendant la bataille finale – quelqu'un vous a jeté un sort qui a fait disparaitre votre langue. Par je ne sais quel moyen, vous vous êtes retrouvé à Sainte Mangouste…pas que cela vous ait servi à quelque chose. Les médicomages ne savaient pas comment vous guérir, et, et bien…c'était des guérisseurs pourris. Je suis vraiment désolé pour la façon dont ils vous ont traités et de ne pas vous avoir trouvé plus tôt. Je suis tombé sur votre chambre il y a un mois. J'ai réussi à trouver un sort pour faire repousser votre langue et vous ai emmené avec moi. »
Quelques parties firent sens. Il se souvenait avoir été heurté par un sort qu'il ne connaissait pas. Mais comment perdre sa langue pouvait-il expliquer le fait qu'il n'avait aucun souvenirs des dix derniers mois ? Que s'était-il réellement passé à Sainte Mangouste ?
Potter se remit à parler, un peu comme si il le faisait pour lui-même et pas vraiment à l'aise. « Il vous ont plongé dans un coma magique. Pendant neuf mois, ils vous ont fait dormir pour ne pas avoir à prendre soin de vous. Je n'arrive pas à croire ce qu'ils vous ont fait – c'est de la barbarie. Comme si vous étiez une espèce d'animal. »
Sa voix était basse, mais elle semblait outragée. Severus ne comprenait pas pourquoi.
Potter leva son regard vers lui. « Mais vous êtes en sécurité maintenant, et je vais faire tout mon possible pour être sûr que vous guérissiez parfaitement.
Il était toujours aussi confus et il y avait toujours autant de questions flottant dans son esprit, mais il ne pouvait même pas réfléchir à ce qu'elles étaient. Au bout d'un moment, il ne put rien faire d'autre que de se rendormir.
XXXXXX
Lorsque Severus se réveilla de nouveau, Harry était encore en train de lire. Il s'arrêta quand il s'aperçut que les yeux de Snape scannaient la pièce avec terreur, et fut rassuré après un moment quand l'homme se fut sans doute remémoré leur conversation et que la terreur disparut.
« Bonjour, » Dit Harry, tentant de paraître chaleureux, sans pour autant être agaçant. « Je sais que votre langue vous gêne toujours et qu'elle vous semble totalement étrangère mais vous allez rapidement vous y habituer. Pourriez-vous me faire une faveur et déglutir pour moi ? »
Le brun était inquiet que Snape se contente de rester allongé là et l'ignore – sincèrement, quand Snape avait-il fait quoique ce soit qu'Harry voulait ? – mais il avait vraiment besoin de savoir si l'homme avait un quelconque contrôle sur sa nouvelle langue. Finalement, il vit la pomme d'Adam de Snape bouger dans un lent mouvement de déglutition délibérée sans aucun choc ni toux ni un quelconque inconfort.
« C'est fantastique. Vous n'avez pas été capable de faire cela depuis presqu'un an, vous savez? Voudriez-vous un verre d'eau ? »
Snape ne pouvait pas répondre, bien sûr, mais Harry s'aperçut qu'il tentait de bouger son bras droit, probablement pour attraper le verre que tenait Harry. Et le regard dans les yeux de l'homme disait 'oui'.
« Vous ne pouvez sûrement pas bouger énormément. Je suis désolé pour ça, mais vous avez été dans le coma pendant un bon moment. On va vous remettre sur pied aussi vite que possible mais en attendant, je vais devoir tenir le verre, d'accord ? »
Il releva doucement la tête de Snape et la supporta de sa main droite tandis qu'il guidait le verre d'eau à ses lèvres de la gauche. Il se dit que Snape avait l'air plus reposé, ou du moins soulagé quand il eut terminé le verre entièrement. Mais cela pouvait très bien être que son imagination.
« C'est mieux, n'est-ce pas ? Hmmm, est-ce que vous avez faim ? Vous ne pourrez probablement pas manger quelque chose de consistant pour le moment, mais comme vous avez démontré que vous pouviez très convenablement avaler, je pourrais vous apporter quelque chose de léger. »
Snape eut l'air intéressé par la proposition et Harry fixa son visage avec attention quant il se mit à nommer tous les aliments légers qu'il pouvait proposer. « Voyons voir, il y a de la purée de pomme de terre, de la soupe de tomate, du porridge, de la Jelly, de la glace, des céréales, du yaourt, et…C'est tout ce à quoi je peux penser. Je vais vous asseoir et ensuite je vous apporte quelque chose, ok ? »
Harry vint s'asseoir sur le bord du lit et redressa Snape en position assise. L'homme n'était pas vraiment assez fort pour se tenir lui-même alors Harry l'entoura d'un bras et le cala contre lui tandis qu'il arrangeait rapidement les oreillers. Snape fut capable de tenir sa tête un moment, mais il dut finalement la laisser reposer sur l'épaule d'Harry.
Harry ne laissa aucune pitié traverser son visage et réinstalla Snape contre les oreillers. Il ignora la gêne évidente sur le visage de son ancien professeur et quitta la pièce pour se rendre à la cuisine. Il revint quelques minutes plus tard avec un plateau.
Il plaça un bol sur la table de nuit, faisant attention à ce que Snape ne puisse voir ce qu'il y avait à l'intérieur puis enchanta le plateau pour qu'il puisse tenir sur les genoux de Snape.
« Je vous ai apporté du thé et de la soupe, » et plusieurs serviettes, ajouta-t-il mentalement. « Aimeriez-vous un peu de thé d'abord ? »
Snape fixait la tasse de thé comme si c'était là la réponse à tous ses problèmes et Harry prit cela pour un oui. Lorsque la tasse fut à moitié vide, il la reposa sur le plateau et se concentra sur la soupe.
Il amena une cuillère à soupe – pas trop pleine – à la bouche de Snape et la mit dans sa bouche. Quand l'homme tenta d'avaler, un petit peu de liquide s'échappa d'un des coins de ses lèvres et coula le long de son menton. Il eut l'air mortifié.
« Oh désolé pour ça, » Dit Harry, essuyant rapidement la goutte avec une serviette. « Vous savez comme je suis maladroit – je vais essayer de faire mieux, promis. » Il regardait tout droit dans les yeux de Snape pour que ses paroles ne soient pas mal interprétées. « Je vais m'améliorer pour ça, mais vous devez juste faire avec pour l'instant, d'accord ? »
Il vit quelque chose comme de la gratitude passer sur le visage de Snape et s'attela à lui faire manger le reste de la soupe. Après qu'ils eurent terminés, et que quelques serviettes encore eurent servis, il attrapa le second bol et ôta le charme de conservation.
« Vous voulez de la glace ? » L'interrogea-t-il ? « Vanille avec de la sauce chocolat…Impossible de dire non à ça, n'est-ce pas ? »
Les yeux de Snape furent traversés par l'incertitude, l'étonnement et l'excitation, avec à côté de cela une bonne dose de suspicion, et là, de nouveau, de la gratitude. C'était vraiment incroyable de voir combien d'expressions pouvaient parcourir son visage maintenant qu'il ne pouvait plus parler. Ou peut-être Harry y faisait juste bien plus attention.
Hello.
J'ai découvert cet auteur jeudi et je suis tombée follement amoureuse de ses écrits. Je compte les traduire tous - tous les Harry Potter - et j'espère que cela vous plaira.
En revanche, pardonnez-moi si la correction n'est pas fantastique parce que - lol - je suis un peu...Comment dire? Bourrée - repas de famille avec vin et champagne oblige (je suis la seule avec mon popa a bien picoler) - et j'avouerais que je suis un peu dans la brume pour le moment. Mais j'ai fait mon possible. C'est surtout point de vue de la syntaxe pour la traduction que je n'ai pas fait trop attention, parce que tout me paraît bien pour le moment, mais je relirais quand j'aurais le temps - et sobre - et corrigerais si des phrases m'apparaissent un peu étrange.
En tout cas, j'espère que ce premier chapitre vous plaira, ça me fait terriblement penser aux sentiments - le reste de la fic du moins - de BE HAPPY! (d'ailleurs,c 'est l'une des phrases de Harry dans cette fic, il veut rendre Snape heureux) et j'avais vraiment envie de vous la traduire alors j'espère vraiment que cela vous plaira.
C'est un HAPPY END - super choux avec - SPOILER - Teddy avec eux et tout - et comme TEDDY n'est jamais vraiment pris en compte, j'ai juste encore plus adoré cette histoire.
A bientôt pour la suite et motivez-moi avec des gentilles reviews. Gros bisous.
Blibl'
