ONE SHOT CONTEST sur Jacob Lemon Fic Forum

thème: Souvenirs de vacances

Mots imposés: jumeau - vaccin - flambeau - cycle menstruel - fil dentaire

Minimum 3500 mots et un lemon ^^ Jacob/Taylor doit faire partie de l'aventure !

Disclaimer : tous les personnages appartiennent à SM et moi je joue avec pour mon propre plaisir

* Comme pour tous les OS de ma mouture, il ressemble plus à une mini-fic qu'à un OS mais que voulez-vous, on ne se refait pas et bavarde je suis, bavarde je reste ! ;)

petit PS: le Flair est une discipline totalement existante et tous les cocktails cités existent bien entendu ! ;)

Enjoy!*


Chapitre 1 Introduction: départ organisé

Bon sang, quelle galère ! Partir en vacances avec ses parents c'est vraiment n'importe quoi ! Je les entends encore…

- Bella, c'est notre dernière chance de partir en famille. Tu auras 18 ans en septembre et tu pars à 3750 km de la maison pour étudier. Fais-ça pour nous s'il te plait. Et puis, c'est pas comme si on allait au Pôle Nord aussi, on va aux Bahamas !

Pfff, c'est la maigre consolation de ces vacances foireuses qui se profilent à l'horizon ! Mais comment vous vouliez que je dise non à celle qui m'a mis au monde et ça surtout si elle vous fait les yeux à la « chat poté » de Shrek ? Maudite télévision !

Je suis donc là, plantée devant cette fichue valise, à me demander ce que je vais bien pouvoir mettre dedans. Je suis tirée de ma mauvaise humeur par quelques coups à ma porte. Pas le temps de répondre que je vois le minois de ma mère tout sourire passer le seuil, me tendant quelque chose emballé dans un joli petit sac. Je prends donc ledit sac et en secoue le contenu, tout en scrutant les expressions de ma mère pouvant me donner une indication sur ce que ça pouvait bien cacher. Pour tenir dans quelque chose de si petit, l'objet ne doit guère être plus grand qu'une boîte à bijoux. Mais pas de bruit et étonnement c'est aussi très léger... Je regarde ma mère qui trépigne d'impatience, elle, et me décide à jeter un œil dans le sac. Je sens mon sang quitter tous les recoins de mon visage pour aller se loger dans mes pieds. En d'autres mots, je suis livide! Elle n'a pas fait ça ? Elle me prend le sac des mains et en sort un, non deux minuscules morceaux de tissu. Elle me les tend et là, tout le sang réfugié dans mes extrémités remonte dans mon visage.

- Tadam ! Qu'est-ce que tu en penses?

Et elle est fière avec ça ! J'attrape les objets du délit et les jette dans le sac.

- Mais ça va pas non ? Qu'est-ce qui t'as pris de m'acheter ce genre de truc ? Jamais je ne le porterais tu m'entends ?

- Bella tu m'exaspère ! Tu es jolie, jeune et tu refuses d'en faire profiter le monde ! On va sur une île je te signale ! Il n'y a pas grand chose d'autre à porter sur une île !

- N'importe quoi ! En tout cas c'est non, tu peux le rapporter ou le porter toi mais moi c'est hors de question !

Ma mère sortit de ma chambre sans plus rien rajouter, laissant sur mon lit le petit paquet.

Au bout de quelques minutes à lui tourner autour, je me décidais à l'observer de manière plus « objective ». Le tissu était très doux et très fluide aussi. Le ton chocolat rappelait celui de mes yeux et les touches turquoises le rendaient moins sévère. Certes, il n'y avait pas beaucoup de matière mais il était plutôt joli ce petit bikini... Je me secouais la tête et le remis dans son sac. Qu'est-ce que je ferais d'un truc pareil ? Et si tu le portais pour voir ? Quoi sur la plage ? Devant tout le monde ? Commence donc par l'essayer ici, pour la plage on verra plus tard... Et hop, en moins de temps qu'il ne le fallait, je me retrouvais devant mon miroir à m'observer sous toutes les coutures. C'est vrai que ce petit maillot m'allait bien au final. Je me surpris à sourire et filais dans ma salle de bain ôter tout cela. J'en sortis rapidement et je jetais l'ensemble dans ma valise sans vraiment réfléchir. En moins de 30 minutes, j'avais enfin bouclé ma corvée et je descendais, ma valise à la main, dans l'entrée de la maison. Ma mère avait dû vider ses armoires à en croire le nombre impressionnant de sacs en tous genre qui s'amoncelait devant la porte vitrée du salon.

- Tu déménages ou quoi ?

Ma mère, Renée, courait dans toutes les pièces comme une poule sans tête. Il faut dire que son coté baba cool ne l'a jamais vraiment quitté et que donc, elle s'y prend toujours à la dernière minute pour tout ! Mon père, Charlie, lui était posé dans son canapé, profitant de ses derniers moments avec son écran plat et ses joueurs de baseball avant des retrouvailles qui seront plus que certainement passionnées dans trois semaines ! Drôle de tableau n'est-ce pas ?

- Pourquoi tu dis ça mon ange ?

Je désignais la pile branlante de l'entrée du doigt et je la regardais avec un air faussement interrogateur.

- Pour ça ! Je croyais qu'on allait sur une île et que donc nous n'avions besoin de presque rien...

Je ne suis pas arrivée à me décider c'est tout !

- Tu sais que tu ne pourras pas tout avoir au moins ? On est limité à 20 kg chacun !

Elle s'arrêtait dans ses fouilles et se braqua sur moi. Son air désespéré me fit limite pitié mais sur le moment, j'avais surtout envie de rire...

- Aides-moi... Sinon nous ne partirons jamais !

Je soupirais et tentais un regard vers mon père qui n'avait toujours d'yeux que pour son match, à mon grand désespoir.

- Bon d'accord. Tu prends la plus grande valise et tu t'en contenteras !

- Mais...

- Pas de « mais »! Tes hauts ?

- Sac de gauche...

- Choisis en 8

- 8 ? Tu n'y penses même pas ! 12 !

- 10 et c'est mon dernier mot !

- Tu es impitoyable

Je riais devant la tête de Renée, fouillant ses affaires et n'arrivant pas à se décider. Mais au final, après avoir répété l'opération avec pantalons et shorts, robes et ensembles, chaussures et tongs, nous y étions arrivé et le tout tenait dans l'unique valise imposée !

Après un rapide coup d'œil à l'horloge du salon, je décrétais qui était maintenant temps d'y aller.

- Je ne veux pas vous bousculer mes très chers parents mais avec les frasques de maman nous allons louper l'avion si nous ne nous dépêchons pas !

Renée tira la langue en guise de rébellion tandis que mon toujours aussi zen papa se contentait de tout éteindre et de ramasser valises et sacs pour les jeter dans le coffre de la voiture.

Quelque chose me disait que je n'étais pas la seule à préférer le confort de notre chez nous plutôt que de partir trois semaines en expédition !