Disclamer : Tous les personnages et lieux sont bien-entendu à J.K. Rowling.

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Je ne respecte pas très bien (voire pas du tout) l'histoire de Harry Potter. Je fais des petites modifications personnelles qui me semble utile et je vais juste vous précisez ça : On peut être préfet en chef dès la 6 ème année. L'histoire commence à la rentrée en 6ème année de Hermione Granger. Les jumeaux Weasley et Cedric Diggory sont en 7ème année. Et à oui, grande importance dans l'histoire, Voldemort c'est fait tué par Severus Rogue, un mangemort infiltré, devenu illustre pour son courage, étant donnée qu'il est mort en le tuant. Lily Evans et James Potter sont en vie.

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Nous étions un 5 septembre et le quai 9 ¾ de la gare de King's Cross se remplissait d'enfants. Des centaines d'enfants criaient et riaient, retrouvant les copains disparus de leurs étés. Harry Potter, 6ème année, Gryffondor et garçon canonissimo , retrouvait sa bande de 6 amis et quittait ses deux parents vénérés.

Ron, un roux complétement barré, Draco, un blond aux yeux glaçant, accros aux belles filles, Dean et Seamus, deux inséparables gryffondors blagueurs, et Blaise Zabini, un black craquant, serpentard. Ah oui, et, on aurait presque oublié, Neuville Longdubat, un retardataire invétéré.

« Putain de merde ! Il nous refait le coup, ça le tuerait d'être juste une fois à l'heure ! », s'énerva le jeune blond.

« Allez en réserver un, je vais le chercher ! », décida Harry.

Il délégua sa valise et sa chouette Edwige à Dean et Seamus qui les prirent avec beaucoup de peine. Ses cinq amis disparurent un à un dans le Poudlard Express. Le brun aux yeux verts entreprit ses recherches, il questionna les filles de son âge, Lavande, Padma et Parvati, et pour finir, Ginevra Weasley, petite sœur de Ronald qui lui répondit :

« Hum... Je crois l'avoir vu sur le quai moldu, je ne sais pas ce qu'il faisait ! »

« Merci Ginny ! »

Il ne perdit pas de temps et courut jusqu'au mur de passage sur lequel il se jeta, se retrouvant sur les quais 9 ½ et 10. À peine eut-il posé un pied sur le quai moldu qu'une chose brunâtre lui fonça dessus. Il poussa un cri de surprise mais se reprit vite, attrapa la chose par les pattes et la bloqua. Il caressa la chouette de son ami pour la calmer et lui donna un des petit sucre d'Edwige. Neuville accourut, hors d'haleine et les joues en feux. Le temps de reprendre son souffle, Harry glissa l'animal dans la cage que Neuville tenait sous son bras.

« Merci Harry, j'ai bien cru que j'allais devoir l'abandonner là pour pouvoir ne pas manquer la rentrée ! », dit Neuville.

« T'inquiètes, c'est pas grave mais », il regarda sa montre, « il ne nous reste que cinq minutes avant que le mur de passage se referme et Draco n'était pas absolument enchanté par ton retard. »

Harry passa sa main dans ses cheveux pendant que Neuville rassemblait les affaires tombés de son chariot. Des cliquetis de talons se firent entendre derrière eux, de plus en plus accentuer. Ils se retournèrent tous les deux, posant leurs yeux sur une magnifique jeune femme.

Elle avait de longs cheveux châtains, et le soleil maussade reflétait du blond dans sa chevelure. Elle avait des yeux chocolats pétillants. Elle avait de belles lèvres charnues et appétissantes. Elle avait une chemise légère en mousseline blanche, qui laissait entrevoir faiblement un soutien-gorge noir, et une jupe courte et plissé d'un noir profond, ce qui lui donnait un certain style sage. Elle avait un léger maquillage, du rouge sur les lèvres et sur les pommettes, ainsi que du noir autour des yeux. Elle avait ramené ses cheveux lisses en arrière d'une manière négligé, laissant retomber quelques mèches autour de son visage en cœur. Elle était belle, innocente et élégante. Elle avait l'air légère...

Elle aussi été essoufflée, tout comme Neuville. Ses yeux étaient hagards, puis, ils se posèrent sur les garçons, plus particulièrement sur l'un des deux.

« Neuville ! Oh mon dieu, qu'est-ce que je suis en retard ! Vous avez vu ma tenue, je l'adore, je suis trop contente d'avoir pu faire bannir ses vieilles robes de sorciers moches et inconfortables ! Oh ! Harry Potter, c'est ça ? Enchantée ! Bon Neuville, c'est pas tout, mais cette année, je suis préfète en chef, ajouta-t-elle en arborant fièrement l'insigne sur son chemisier. Oups ! Ce haut est un peu transparent. »

Elle gloussa à ses paroles, embrassa Neuville sur la joue – le faisant rougir au passa – et s'élança vers le mur qui l'amènerait au quai 9 ¾. Elle avait débité ses paroles à une vitesse folle, ne laissant pas aux garçons le temps d'en placer une.

Ils se regardèrent, médusés. Alors, ils allaient se questionner sur cette fille mystérieuse. Mais la montre magique de Harry les rappela à l'ordre.

« Si mon fils n'est pas dans le train Poudlard, maintenant, je l'étripe et je le tue ! »

« Neuville, il ne reste plus qu'une minute ! », s'écria-t-il.

Et c'était repartit ! Ils coururent à en perdre haleine, passèrent à travers le mur et se jetèrent dans le train qui venait de démarrer. Il reprirent leur souffle et repartirent à la recherche de leurs amis. Ils les trouvèrent dans un compartiment de la deuxième moitié du train.

« On a presque faillit vous attendre ! », se moqua Draco qui agrandit le compartiment d'un coup de baguette pour les deux nouveaux arrivants.

Mais Harry ne l'entendait pas, il avait les yeux dans ceux de la belle mystérieuse qui lui sourit, timidement mais tout d'abord gênée. Elle s'approcha de lui doucement, Harry crut en rêver mais elle lui souffla d'une petite voix mielleuse :

« Il n'y a plus de place nulle part ! »

Il ne comprit pas trop ce qui lui arrivait mais il hocha la tête et se poussa pour la laisser entrer. On aurait crut la mort arriver dans le compartiment de ces jeunes garçons.

« Dieu soit loué ! », murmura Blaise Zabini avant de se lever agilement vers la belle et de se présenter.

La brune rit – ce qui eut pour résultat de liquéfier sur la place la moitié du compartiment – et reprit de sa voix mielleuse et envoutante.

« Blaise, je sais que nous n'étions pas très amis mais j'aurai au moins espérée que tu te souviennes de mon nom. Hermione Granger, enchantée messieurs. »

Plusieurs mâchoires tombèrent.

« Hermione, ça va ? Comment vont tes parents et Cameron ? »

« Ils vont très bien, merci Draco-chou, et pour ce qui est de Cameron, il te voue un véritable culte, ça m'étonnerait pas que la prochaine fois que tu viennes à la maison, il te demande un autographe ! Par Merlin ! S'il se teint en blond, je ne te le pardonnerai jamais Malefoy ! »

« J'adore les petits admirateurs ! », rigola celui-ci, animé d'un sourire que très peu de personne lui connaissait.

Les mâchoires se déboîtèrent littéralement. Hermione s'assit à côté du blond et continua à parler avec lui.

« Je rêve où il vient de se faire laisser appeler Draco-chou ? », s'exclama Blaise mais Draco l'ignora plus que royalement.

« C'est trop glauque pour moi, je vais chercher à bouffer ! Qui veux quoi ? », demanda Ron en se relevant sur ses longues jambes.

Personne ne répondit.

« Vous gênait pas surtout, c'est vrai, j'en vaux pas la peine ! », maugréa-t-il en se grattant la tête. « Bande d'enflures ! »

« J'ai ramené des bonbons moldus si ça intéresse quelqu'un ! », dit soudainement Hermione. « Et de l'alcool... », rajouta-t-elle, un octave plus bas.

Neuville hoqueta alors que Draco lança un air conspirateur à la brune.

« Intéressant !... », fit le roux en dévorant du regard la brune.

« Ron ! », le réprima un blond. « C'est pour plus tard ça Herm' ! »

« Je sais... », soupira la seule femme du compartiment d'un air rêveur. « J'ai hâte ! »

« Depuis quand Hermione Granger est une bombe sexuelle ? », dit tout haut Dean Thomas ce que pensait tout bas les autres.

Draco et la principale concernée se retournèrent vivement, laissant leur conversation de côté. Hermione ne cilla pas, on aurait pu la croire morte mais ses joues se pigmentèrent d'un rouge délicieux. Quand à Dean, il éclata de rire, franchement, et recommença à faire des blagues – pas toujours très drôles – avec Seamus, son meilleur ami.

Le reste du trajet se passa sans encombre, calme et serein, ou presque.

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A mi-chemin dans le Poudlard Express avec un point de vue interne de Harry Potter

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Elle avait la peau douce, les mains fines et un sourire magnifique. Mais Draco était toujours dans ses pattes, il ne la laissait jamais seule. Comment n'avais-je pas pu voir cette Hermione là derrière la miss Je-Sais-Tout ? Son corps était envoutant, ses courbes l'étaient tout autant et tout bougeait dans un tel orchestre de grâce... L'amour de la grâce. Ses yeux étaient attrayants, brillants, lumineux, ils ramenaient tout à eux.

« Bon les gars, je vous quitte, cette année, je suis préfète en chef, il faut que j'aille rejoindre le préfet ! Je ne sais même pas qui sais ! Et il va sûrement m'engueuler... », dit-elle en ramassant ses affaires.

« Ça m'étonnerait qu'il t'engueule pour ton retard ! », ricanai-je. « Le préfet en chef de cette année, c'est Moi ! »

6 paires d'yeux se braquèrent automatiquement en ma direction.

« Putain Mec ! T'as géré ! », le félicita Seamus d'une tape amicale dans le dos.

La brune secoua ses cheveux bruns dans un tic nerveux, s'empara d'un immense sourire et sortit du compartiment accompagné de moi-même.

Nous nous retrouvâmes alors tous les deux, seuls, dans un couloir.

« Alors comme ça tu sors avec Draco... », m'enquis-je, peut-être trop amèrement.

« Non, c'est juste mon voisin et ami. Rien de plus. »

Je la regardai, que très peu convaincu. Mais le train fut violemment prit de secousses alarmantes. Nos bagages roulèrent à terre, Hermione poussa un cri strident. Nous nous retrouvâmes à terre, elle sur moi. Mon cœur ne put s'empêcher d'accélérer quand je sentis son souffle chaud dans mon cou. J'essayai de me maîtriser...

« Her... Her... Mione ! », balbutiai-je, la voix rauque.

« Je suis vraiment désolée. Je n'ai pas fais exprès ! », se crut-elle obligée de se justifier.

Elle se releva à demi, restant à califourchon sur mon corps. Elle voulait me rendre fou par Merlin ! Elle remit une de ses mèches de cheveux derrière son oreille et essayait de ralentir son rythme cardiaque, sa main entre sa poitrine. Je suivis des yeux sa main, posée entre sa poitrine. Sa poitrine...

« Hermione ! Pousse toi. », lui ordonnai-je.

« Désolée ! », répondit-elle.

« S'il-te-plait ! Je t'en supplie ! »

Elle ne comprit pas pourquoi je la suppliais mais elle se poussa vivement et remit ses sacs, ainsi que les miens, en ordre.

10 minutes plus tard nous étions dans le compartiment, passablement excités. Notre professeur de métamorphose, McGonagall, nous attendait, sévère.

« Potter et Granger ! », siffla-t-elle. « Cette année, vous êtes préfets en chef, vous avez le devoir de montrer l'exemple à tous les élèves, donc encore plus d'être à l'heure. Vous étiez attendus au départ du train ! Au départ ! »

« Désolé Miss », s'excusa Hermione en regardant ses babies noires vernies, sa voix était redevenue celle de Miss-Je-Sais-Tout.

« Et vous Mr. Potter ? »

« Moi ! Je suis désolé mais je n'étais pas vraiment sûr de vouloir de ce « job ». donc, je ne me suis pas senti obligé de venir, vous voyez ce que je veux dire. »

« Être préfet, qui plus est, en chef, est un honneur. Et il n'est pas donné à tout le monde. Alors vous me ferez le plaisir Mr Potter de ne pas faillir à votre devoir ! »

« Bien entendu Miss McGonagall. », dis-je avec le sourire le plus hypocrite qu'il m'est était donné de faire.

« Bien. Maintenant que tout à était mis au clair, 25 points en moins chacun. Cela vous apprendra, maintenant je vous laisse, des gobelins ont trafiqué les rails.

Elle sortit du compartiment en coup de vent, nous laissant de nouveau seuls.

« Super ! Je vais passer l'année avec une Miss-Je-Sais-Tout alors que j'aurais pu être avec mes potes et des meufs !

« Moi qui croyez que tu étais un gentil garçon ! », se moqua Hermione d'une voix qui m'était inconnue.

Impossible de la caractériser, mais elle semblait bien réelle, ça voix avait changé. Mes deux prunelles vertes se plantèrent sur elle.

« Je te croyais aussi plus intelligent Potter. Moi, une Miss-Je-Sais-Tout ! », s'indigna-t-elle, ses traits magnifiques de son visage se crispèrent. Peut-être avant, mais plus maintenant. Et une autre remarque de ce genre, je te pourris la vie jusqu'à ta sortie de Poudlard.

Son ton était agressif, hargneux, dédaigneux mais résonnait délicieusement à mes oreilles. Alors c'était elle, la vraie Hermione Granger.

« Je préfère Granger, je préfère cette Granger. »

Elle reprit son visage enfantin et me regarda comme si elle ne comprenait pas.

« Tu es le seul, et tu le restera, compris ? », dit sa voix mielleuse pour elle.

Elle faisait peur, véritablement peur. Vous savez, comme dans ces films moldus d'horreur que je regarde avec Ron où les gens vous font un grand sourire, tellement grand que ça en devient effrayant, on dirait qu'ils sont tous psychopathes.

« Dean l'a dit, tu es horriblement sexy ! », lâchai-je.

La vraie est beaucoup plus intéressant.

« Toi aussi. », dit-elle sans même me regarder, le nez dans un livre de potions apparut sans que je m'en rende compte.

Je changeai alors de place et me mit à côté d'elle. Ma main alla se poser sur sa cuisse et remonta sous sa jupe.

~~ Même moment, dans le compartiment des préfets en chef avec le point de vue d'Hermione Granger ~~

Avant qu'il ne monte trop loin, je stoppai sa main. Je relevai alors la tête de mon livre en soupirant et poussa celui-ci sur un coin de la banquette. Il affronta mon regard qui se voulait froid.

Ne me dites pas que je vais devoir passer l'année avec un prétentieux populaire totalement craquant. Qui plus est s'il remet sa main sur ma cuisse – ou plus haut.

« Qu'est-ce que tu fais ? », persifflai-je.

« Rien que ne te fasses pas plaisir ! », sussura-t-il à mon oreille.

Pitoyable.

« T'as pas trouvé mieux ? »

« Tu me prends pour qui ! », répliqua-t-il, un sourire aux lèvres.

Je me levais avant qui puisse effectuer ne serait-ce qu'un seul mouvement sur ma personne.

Terrible erreur.

Il se releva lui aussi et me bloqua contre la fenêtre du fond de compartiment.

« Harry... », soufflai-je.

Il posa son doigt sur mes lèvres en les regardant avec appétit. J'essayai de le repousser mais il était plus fort que moi. A l'aide, il se rapproche, je vais lui sauter dessus si ça continue. Et cette foutu baguette qui est dans ma valise ! A moins que... Oh et puis Merde !

Il s'attaquait déjà à mon cou, tout était perdu, son souffle chaud, ses baisers, mon corps frissonna à son contact. On oublie tout et on dé-stresse, il va juste t'embrasser et ce genre de truc, c'est pas comme s'il allait te dépuceler dans le Poudlard Express.

Je relevais sa tête de mon cou et ramener ses lèvres aux miennes. Il fut étonné mais loin de protester. Il approfondit notre baiser et je me laissai faire. Après tout, c'était nouveau pour moi tout ça ! Laissez moi rire ! Vous y avez cru ? Il y a des années de pratique derrière. Heureusement qu'ils ne sont pas tous des crétins, mais étés ont été bien fournis. Il déboutonna les premiers boutons de mon chemisier, malheureusement pour moi, il relâcha mes lèvres pour se reporter à ce chemisier encombrant.

« Laisses. », le stoppai-je, un sourire coquin en coin.

Il ne me fera pas chier longtemps celui-là. Je déchirai mon haut, me retrouvant en soutien-gorge. Emportée dans mon élan, je lui sautais dessus nous faisant tomber à terre.

Ne me jugeais, je sais que je n'aurais jamais dû l'embrasser, mais mon double maléfique accroc au sexe avait pris mon corps.

« Aïeee ! », se plaignit-il entre deux baiser.

« Chut et profite. »

« Qu'est-ce que tu crois que je fais là ! », dit-il en rigolant.

Ses mains, posaient sur le tissu de ma jupe, glissèrent jusqu'à ma peau douce, puis remontèrent, passant inévitablement et à mon plus grand plaisir, dessous. Le petit ne se laissait pas faire. Il roula sur le côté pour me faire basculer, je me retrouvais le dos contre la moquette pourpre, lui sur moi. Il renoua le contact avec mes lèvres férocement et ses mains passèrent sous mon dos à la rencontre des agrafes qui retenait mon soutien-gorge. Mon bas-ventre enflammé contrôlait ma raison. Résiste.

« Harry... », le repoussai-je en essayant de me relever.

« Hermione. », dit-il, aux anges.

Le fameux sourire que je le voyais arborer quand il draguait une des pimbêches de notre école. Il me fit l'effet d'une douche froide.

« Connard. », dis-je dans un sourire moi aussi.

Il se décontenança et j'en profita pour me relever pleinement.

« Connard ! », crachai-je avec beaucoup moins de sympathie.

C'est à ce moment précis que mon beau blond se décida à rentrer. J'étais en soutien-gorge et nous étions tous deux essoufflés.

« Mione !... », m'accusa-t-il.

« Je change juste de t-shirt, l'autre m'énervait. », mentis-je.

« Ça aurait presque put marcher, dommage que j'ai un cerveau ! », dit-il un sourire en coin.

Je lui tournais le dos, pratiquement honteuse. Il arriva par derrière, passa ses bras autour de ma taille et enfouit son menton dans le creux de mon cou. Son souffle chaud me titilla.

« Tu mens. », renchérit Draco.

« Arrête, tu me fais des chatouilles ! », dis-je en rigolant.

Il ne me lâcha pas pour autant.

Enfile un haut et on y va !

Je remuai les affaires de mon énorme valise et en sortit un haut blanc, simple.

« Ça fera l'affaire. », me convainquis-je.

« On y va ? », demanda-t-il presque impatient,changeant de comportement. Il resserra son bras autour de moi.

Je jetais furtivement un regard par dessus mon épaule pour remarquer que les deux garçons s'affrontaient du regard.

« Cette année je vais faire la fête, je VEUX faire la fête. Rien, ni personne ne m'y empêchera, même pas deux petits merdeux baiseurs ! », explosai-je, me surprenant moi-même.

Je me défis de l'emprise de Draco et décidai d'enlever le haut que je venais de mettre ainsi que ma jupe plissée, me laissant en sous-vêtements. A la portée de deux jeunes garçons remplis d'hormones. Je partis fermer les rideaux, me mis dos aux garçons, en profitant pour enlever mon soutien-gorge. Avant de continuer, je jetai un nouveau regard par dessus mon épaule.

« Je ne suis pas un bout de viande. Va falloir en faire pour me baiser... », soupirai-je pour eux, mais ils ne m'écoutaient pas, l'un les yeux vissés sur ma chute de rein et l'autre sur mes appétissantes fesses.

Le spectacle est fini, je renfilai un nouveau soutien-gorge et des portes-jarretelles en hâte puis passa une robe en satin rouge qui m'arrivait à mi-cuisse, à col et manches en dentelle carmin. N'importe qu'elle garçon passant par là me l'aurait arracher.

Parfait !

Un rouge à lèvres pulpeux et je tournai les talons aux garçons pour sortir du compartiment. J'entendis Harry Potter dire d'une voix décontenancée dans mon dos :

« Tu as créé un monstre ! »

Moi ?

~~ Château de Poudlard ~~

Les 1ères années avaient été remis au main du choix-peau magique et avaient été réparti dans les 4 maisons, cette année, il y avait eu beaucoup de nouveaux, l'année s'annonçait difficile pour être préfet. On nous avait montrer nos appartements, à moi et Harry. C'est avec joie que je me retrouvais avec la plus grande chambre, mais avec plus de tristesse que je réalisai sue j'allais devoir faire salle de bain commune avec un espèce de garçon gonflé aux hormones et au sex-appeal.

Pour une raison qui me reste encore inconnue, certaines filles de gryffondors m'ont lancé des regards teigneux. Et je sens que ce n'est que les premiers. Une seule fille c'est montrée sympathique, Ginny, une 4ème éclatante de vie, beaucoup plus manipulatrice que ce qui paraît, seul bémol, c'est une Weasley. Ses cheveux roux et ses taches de rousseurs, bien que ça ne l'handicape dans son charme existant, m'ont tout de suite fait penser à ses frères. Ses frères...

~~ Grande Salle, après le passage du choix-peau, point de vue d'Hermione ~~

Sans les robes de sorciers, la scène semblait dérisoire, mais personne ne s'en plaignait. Les filles adoraient pouvoir arborer leurs vêtements les plus provocateurs pour cette rentrée haute en couleur. Et les garçons ne s'en plaignent naturellement pas, eux aussi. On aurait presque put croire qu'un défilé avait été organisé, et que toutes filles revenaient des coulisses. Des hauts laissant voir le dessous, les skinny jeans élimés, des talons à plate-forme surélevée, les mini-shorts et les mini-robes, les jupes au ras-des-fesses, nous avions tout fait pour exciter nos chers et tendres. Les 5, 6 et 7èmes années particulièrement provocatrices, les 3 et 4èmes années plus preppy, et les 1ères et 2èmes années ne s'en occupait pas.

Enfin quoi qu'il en soit, les jumeaux Weasley arrivaient à notre table, un sourire complice aux lèvres. Qu'est-ce que ces débiles de frères avaient encore inventé ? A mon grand désespoir, leur sourire m'était destiné. Ils fondirent sur moi comme deux rapaces.

« Je hais les Weasley, à part Ginny, ne rendait pas ça encore plus pénible ! », leur dis-je d'un ton lasse.

Ginny, assise à côté de moi, pouffa de rire. Futile.

« Granger ! », dirent-ils d'une même voix.

Toujours égal à eux-même, ils s'étaient habillés pareils et arboraient la même coiffure. Je ne pouvais m'empêcher de remarquer que leur musculature s'était développé, et la chemise qu'ils portaient moulait leurs tablettes de chocolat. Un trip sur des twins, je devrais y réfléchir sérieusement.

« On a remarqué que tu avais... comment dire... changer ! », commença Georges.

« Que tu étais devenue affreusement désirable ! », termina Fred en me dévorant du regard.

« Vous êtes pas mal non plus, dans votre genre... », susurrai-je, indubitablement sexy.

Fred roula des yeux et George s'embrasa.

« Il faudra nous excuser Hermione, c'était trop tentant. », s'excusa George, regrettant presque son futur geste, j'ai dit presque, un jumeau Weasley ne regrette jamais une de ses farces.

Son jumeau éclata de rire. Et il sortit aussi deux fioles de sa poche arrière. Sans que je comprenne trop ce qui se passe, George et Fred avalèrent le liquide bleu électrique et leur visage se distordèrent dans des grimaces infâmes. Du polynectar !

« Non ! », hurlai-je à l'attention des deux jumeaux.

Peut-être avais-je hurlé trop fort, tous les regards de la Grande Salle convergèrent sur moi. Mais les Weasley avaient déjà pris ma forme corporelle. Impuissante, je les voyais enlever enlever leurs vêtements, trop grands pour eux à présent. Je ne sais pas comment ils avaient réussi pour faire apparaître des sous-vêtements féminins après leur transformation mais je me trouvais à présent devant mes deux clones en tenues légères (qui soit disant passant, se trouvait encore dans ma valise il y a quelques minutes), un énorme sourire placé sur les lèvres. Il m'exposait, me rendait sexuelle, sans que j'ai à bouger le petit doigt, mais c'est qu'ils sont attentionnés les Weasley.

Un rictus cruel déforma mon joli visage. Je ne pus l'empêcher.

« Vous savez ce qui est incroyablement érotique ? Couchez avec des jumeaux, et je ne vais pas vous le cachez, ça à toujours été un de mes fantasmes. », leur chuchotai-je à l'oreille.

Je jetai un coup d'œil vers la table des professeurs, ils semblaient tous étonnés de voir deux Hermione Granger en sous vêtements. Et les élèves tout autant. A côté de moi, Ginny Weasley attendait ma réaction, plus tard, elle me dirait quel s'attendait juste à deux grosses baffes. Rêves petite !

Sous les yeux ébahis du réfectoire, je déboutonnai ma robe, la laissant glissait contre mon corps. JE SUIS FOLLE. Mais je continuais mon manège, me retrouvant donc en lingerie et porte-jarretelles carmin Agent Provocateur. Même les deux jumeaux hoquetèrent ensemble.

« Personne ne me surprends ! Je surprends. », ajoutai-je, horriblement convaincante.

« Je viendrais vous voir cette nuit. », murmurai-je aux jumeaux.

Je souris devant leurs airs dubitatifs et m'enfuis comme une voleuse, loin de la populace, mes affaires à la main et mes talons aux pieds.

Une fois sortie de la Grande Salle, j'explosai de rire en m'écroulant contre un mur glacial. Je réprima un haut-le-cœur à ce contact et m'écarta rapidement. Vous devriez vous y essayer vous, dans un vieux château dépourvu du strict chauffage minimum, en sous-vêtements ! Une ombre bougea contre le mur d'en face. Je sursautai en poussant un cri aigu caractéristique à la gente féminine. Harry Potter.

« Oublies ! Je ne baise pas avec des petits 6èmes années. », me moquai-je de ma voix naturellement agressive.

« Je n'oublie rien moi. Mais cette nuit, je te laisse tranquille, je suis juste venu fumer ! », déclara Harry en remuant une cigarette sous mon nez.

Il s'adossa à un mur et j'allai le rejoindre, réprimant l'envie de m'emmitoufler dans une couverture.

« Aucune fille ou garçon après 3h du matin et on s'arrangera pour avoir la salle de bain une demi-heure chacun. On va réussir Mione ! », s'encouragea-t-il.

« Je réussis tout ! », dis-je fermement.

Ses yeux verts luisirent dans la pénombre, gênée, je lui arrachai sa cigarette et la porta à ma bouche.

« Voleuse... », grogna-t-il.

« Je sais ! », affirmai-je dans un demi sourire.

« Tu ne sais rien du tout ! Tu crois juste savoir, moi je sais. »

« Ah oui ! Et qu'est-ce qui te fais avoir cette prétention Potter ? »

« Je ne suis pas aussi con que ce qui paraît tu sais ? Savoir est simple, il suffit de croire. »

« Tais-toi Potter. », pouffai-je. « Tu sors n'importes quoi ! On dirait que t'es bourré ! »

Je fronçai les sourcils et me retournai vivement vers lui.

« Attends ! Tu es bourré là ? », m'offusquai-je

« Je t'aime. », avoua-t-il avant de tomber raide mort à mes côtés, la tête ballante.

« Connard ouais ! », fulminai-je.

Il était bien un mec lui. Encore et toujours, je revêtis ma robe, arrangeais mes cheveux et donnais un coup de baguette sur Harry Potter, qui voguait à présent en apesanteur en direction de nos appartements. Je le couchai mais ne m'attardit pas sur lui. J'avais à présent des responsabilités, j'étais préfête en chef, j'étais belle, intelligente et j'avais des tas de garçons à mes pieds. La vie était devant moi, le destin se courbait devant moi, me faisait une révérence respectueuse. J'avais la vie devant moi... La vie a toujours été devant moi.

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