Bonjour à tous, j'ai décidé que j'allais reprendre toutes les fictions que j'avais publié sur mon premier compte, mais pas comme elles étaient sur le dit compte, je suis en train de toutes les retravailler pour les rendre meilleurs, et surtout avec (surement) moins de fautes, puisque depuis que j'en ai publié certaines, j'ai quand même fait pas mal de progrès.
Bien entendu, le but de tout ça, au final, c'est de n'avoir plus qu'un seul compte sur avec des fictions d'une meilleure qualité que celles que j'avais pu écrire quand je me trouvais encore au collège, ce qui remonte à loin, je dois bien l'avouer.
La première à avoir le droit à ce remaniement et ma fiction Bones/Plus Belle La Vie/La Main Blanche, que j'avais écrite quand j'étais encore en 3ème, ce qui remonte à i ans.
Comme toujours, je ne touche rien à écrire cette histoire, puisque Bones, Plus Belle La Vie et La Main Blanche ne m'appartiennent pas.
Tout ce qui se trouvera en italique dans cette histoire sera ce qui est parlé en anglais.
Sur ce, j'espère que ses modifications plairont à ceux qui l'avait déjà lu et plairont également à ceux qui n'avaient pas encore eu ce plaisir.
Bonne lecture !
TB/SB
POV Temperance Brennan :
Aéroport de Marseille, voilà notre terminus, après avoir fait un arrêt à Londres pour changer d'avion, puis un autre à Paris, pour à nouveau en changer, j'étais bien contente d'être enfin arrivée et visiblement Booth, qui se trouvait à mes côtés également, puisqu'il avait cessé de se plaindre.
J'étais fatiguée, habituellement je dormais dans les avions que je prenais afin d'être disponible une fois arrivée, mais avec mon coéquipier qui ne cessait de me poser des questions sur l'aviation toutes plus stupide les unes que les autres, j'avais laissé tomber mon habitude.
Récupérant nos valises, ou tout du moins les deux gros sacs dans lesquels nous avions mis toutes nos affaires, nous commençâmes à chercher la personne qui devait nous récupérer pour nous emmener là où se trouvaient les ossements.
Avisant une jeune femme à la chevelure brune qui s'approchait de nous, je n'eus aucun mal à reconnaitre ma consœur française, le Dr. Marion Ravel, nous nous étions déjà vu une fois ou deux dans des conférences sur l'anthropologie, alors quand elle m'avait appelé à l'aide, je n'avais pas hésité à venir.
- Bonjour Dr. Brennan et bienvenu en France, lança-t-elle en français, elle savait bien entendu que je le parlais parfaitement, ce qui n'était pas le cas de mon partenaire à mes côtés, il avait pris quelques cours au lycée selon ses dires, mais n'avait pas retenu grand-chose, je devrais donc lui servir d'interprète pendant tout le voyage.
- Bonjour Dr. Ravel et merci, je vous présente mon coéquipier, l'Agent Booth, qui malheureusement ne parle pas un mot de français, déplorais-je en levant les yeux au ciel, faisant sourire la française, amusée par mon ton à moitié désespérée.
- Bonjour Agent Booth, répondit la brunette dans un anglais parfait, tout en serrant la main de mon coéquipier, qui semblait apprécier d'enfin comprendre quelque chose à ce qui était dit, au moins quelque chose qui serait pratique, je ne serais pas obligée de traduire tout, tout le temps si mon homologue française parlait parfaitement notre langue.
- Bonjour Dr. Ravel.
- Je vous propose de vous conduire pour commencer à l'hôtel afin que vous puissiez poser vos affaires, ensuite, je vous laisserais vous reposer un peu, je vous montrerais le corps demain, ainsi que le lieu où il a été trouvé si cela vous intéresse.
- Très bien, nous vous suivons, dis-je en reprenant mon sac que j'avais posé au sol, prenant la direction de la sortit de l'aéroport, suivant le Dr. Ravel…
TB/SB
L'hôtel dans lequel nous avions fait réserver des chambres par mon assistante était un petit hôtel de quartier appelé "Le Select Hôtel".
C'était également le seul hôtel du quartier, ce qui ne nous avait laissé que très peu de choix.
Entrant dans le petit hôtel, Booth à ma suite puisqu'il m'avait tenu la porte, je m'empressais de poser mon sac sur le sol une fois que je fus arrivée au comptoir de l'accueil.
- Bonjour, je suis Temperance Brennan et voici Seeley Booth, nous avons réservés deux chambres, dis-je en français, je ne savais pas si la personne en face de moi parlait anglais, alors je préférais utiliser la langue du pays.
- Deux chambres ? Vous êtes sûr ? Je ne vois qu'une seule chambre sur mon registre.
- Co… Comment ça ? Je suis sûr d'avoir demandé à mon assistante de réserver deux chambres.
Sortant le papier sur lequel était marqué notre réservation, je retins un juron en voyant qu'effectivement, il n'y avait qu'une seule chambre de réservée, Daisy allait m'entendre quand nous allions rentrer, et cela ne serait pas en bien.
La prochaine fois je ne ferais pas confiance à la vantarde de service, qui soit disant savait parfaitement parler le français, mon œil, réussirent à se tromper entre les chiffres un et deux, je n'appelais pas ça parler français parfaitement.
Voyant sans aucun doute que quelque chose n'allait pas, Booth me demanda :
- Tout va bien Bones ?
- Non, tout ne va pas bien, Miss Wicks, mon imbécile d'assistante n'est même pas capable de faire la différence entre les chiffres un et deux. Résultat des courses, nous n'avons réservé qu'une seule chambre !
- Ah… Et il n'y a pas moyen d'en avoir une deuxième maintenant ?
Me tournant en direction de la femme en face de moi, je tentais la question, bien que j'aie l'intuition qu'aucune chambre ne sera libre malgré tout.
- Serait-il possible d'avoir une chambre supplémentaire ?
- Je suis désolée, mais c'est les vacances scolaires, alors il y a beaucoup de touristes, il n'est pas possible d'avoir une chambre supplémentaire.
Retenant un soupire, je fis simplement non de la tête en direction de Booth, lui faisant comprendre que nous allions devoir partager une chambre, ce qui ne m'enchantait pas plus que ça.
- Vous prenez tout de même votre chambre ?
- Oui, nous allons la prendre quand même, tant pis, dis-je en prenant la clé qu'elle me tendait.
- Très bien, votre chambre est au deuxième étage, c'est la 122, bon séjour parmi nous.
Séjour qui aurait été bien mieux si je n'avais pas eu à partager ma chambre, songeais-je en saluant rapidement la femme devant moi, reprenant mon sac avant de monter l'escalier à mes côtés, ne prenant plus la peine de retenir mes jurons.
Partager ma chambre avec mon coéquipier, c'était du grand n'importe quoi, j'essayais déjà d'éviter de me retrouver dans la même pièce que lui seule la journée, et voilà maintenant que nous allions devoir partager notre chambre.
Cela faisait des semaines que je luttais contre ses choses que je ressentais pour lui… Et ce séjour à Marseille, à devoir partager une chambre n'allait pas m'aider, heureusement que le reste de l'équipe, c'est-à-dire Angela, Hodgins et Daisy, qui allait d'ailleurs se faire passer un savon une fois qu'elle serait ici, arrivaient demain, cela m'éviterait surement de passer plus d'une nuit dans la même chambre que mon partenaire…
TB/SB
Le reste de l'après-midi avait passé à dormir, comme la nuit qui suivit, j'avais été d'une humeur massacrante jusqu'à ce que je ferme les yeux, tant et si bien que Booth n'avait pas essayé d'engager la conversation, ce dont je lui étais reconnaissante.
Me réveillant, je sentis que quelque chose n'allait pas, mon oreiller n'était pas moue, il était assez dure, et en même temps plutôt chaud et surtout, il avait une odeur masculine.
Comprenant où je me trouvais, je retins un cri de surprise, mais également de faire un geste trop brusque pour me dégager de là où je me trouvais, je ne savais pas si Booth était réveillé et ou cas où ça ne serait pas le cas, je ne tenais pas à être celle qui le réveillerait, en tout cas pas temps que je serais à cette place.
Ouvrant les yeux, je ne pus m'empêcher de lâcher un juron, Booth était déjà réveillé et affichait l'un de ses sourires un peu idiot qui m'énervait toujours.
- Alors Bones, raconte-moi tout, est-ce que je suis un bon oreiller ?
- Pas du tout, je pense que je vais avoir mal au coup toute la journée là…
Bon ok, si j'avais été honnête, j'aurais pu dire qu'il était extrêmement confortable, que cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi, mais ça il ne le saurait jamais, pas même sous la torture.
- Tu peux toujours me dire ça Bones, mais tes soupires de contentement pendant que tu dormais n'aurait trompé personne, rétorqua-t-il du tac au tac, me faisant rougir, tandis que j'enfonçais ma tête dans mon oreiller, le vrai cette fois-ci, déclenchant un léger rire de sa part.
- Fermez-là Booth, ce n'est pas drôle !
- Moi je trouve ça très drôle au contraire Bones, j'ai même trouvé ça mignon.
Sortant ma tête de mon oreiller, je lui envoyais mon meilleur regard noir, lui faisant ainsi comprendre qu'il aurait dû se taire.
- Répétez ça pour voir ?
- Ben…. Hum…. C'est vrai Bones tu étais mignonne à dormir comme ça…, répondit mal à l'aise mon partenaire, provoquant une deuxième vague de rougissement sur mes joues, me refaisant plonger ma tête dans mon oreiller, maudit soit ses réactions de mon corps, pas besoin de te cacher Bones, je sais que tu rougis, trouva t'il bon de rajouter, me faisant sortir la tête de mon oreiller pour lui envoyer un autre de mes regards noir, avant de lui envoyer l'oreiller cité précédemment dans la figure.
Ce qui eut comme conséquence de provoquer une bataille d'oreiller, qu'aucun de nous n'était prêt à perdre, ça non, c'était mon honneur qui était en jeu.
Réussissant à me piéger sans que je ne puisse rien y faire, Booth se retrouva au-dessus de moi, m'entravant les bras pour que je ne puisse pas contre-attaquer.
- Booth, lâchez-moi !
- Non, non, rétorqua-t-il un immense sourire sur les lèvres, me faisant lever les yeux au ciel, enfin aussi au ciel qu'ils pouvaient l'être en étant en position horizontal, je pense que je vais rester comme ça un petit peu.
Oh non, non, non très mauvaise idée, commençais-je à paniquer, je savais que partager une chambre n'était pas une bonne chose, je le savais et pourtant j'avais tout de même accepté de le faire… Et en plus de ça, c'est moi qui avait déclenché cette bataille d'oreiller, alors je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même.
Fermant les yeux, j'essayais de penser à autre chose qu'à la personne se trouvant sur moi, ce qui s'avéra extrêmement difficile, fichu hormone, fichue libido…
- Booth, s'il vous plait, en arrivais-je à plaider, sachant parfaitement que mon corps n'allait plus m'obéir très longtemps s'il ne bougeait pas de là où il se trouvait.
- Non, non, non, je ne vais pas bouger, en tout cas pas avant de savoir ce qui te dérange tant, on a l'impression que tu es à deux doigts de me promettre une grosse somme juste pour que je te laisse tranquille.
- Ce n'est pas drôle Booth ! M'exclamais-je, tout en songeant au faites qu'il n'avait pas tort, je n'allais pas tarder à lui proposer quelque chose en échange, s'il arrêtait de me torturer de la sorte.
- Coupe-moi si j'ai tords, mais je pense que tu craques pour moi.
- Arrêtez de prendre vos délires pour la réalité ! Lançais-je alors, recevant un simple éclat de rire en réponse, me faisant soupirer, si je n'arrivais plus à mentir, je ne savais pas ce que j'allais pouvoir faire.
Il ne devait pas me percer à jour, il ne devait pas se rendre compte que c'était vrai, que je craquais pour lui, que j'avais des sentiments pour lui que j'avais de plus en plus de mal à cacher…
Le voyant approcher son visage du miens, petit à petit, je su que c'était perdu d'avance, j'allais craquer.
Fermant les yeux, mon cœur battant à la chamade, je sentis une paire de lèvre se poser sur ma joue, à la commissure de mes lèvres, un soupir de contentement s'échappant de ma bouche.
- Je ne ferais rien que tu ne veux pas Bones, on attendra que tu sois prêtes, souffla-t-il ensuite au creux de mon oreille, me faisant frissonner.
Entendant un coup retentir à la porte, le moment entre nous deux prit fin, tandis qu'il se levait du lit, me libérant de son étreinte.
- Dr. Brennan, Agent Booth, vous êtes réveillés ?
Visiblement il était plus tard que je le pensais en me réveillant, si le Dr. Ravel était obligée de venir nous chercher.
Attrapant mon téléphone qui se trouvait sur la table de nuit, je vis qu'en effet, il était déjà bientôt 9 heures, et nous avions rendez-vous à 10 heures au commissariat du quartier.
Sortant du lit, je m'empressais d'aller ouvrir la porte au Dr Ravel, tandis que Booth entrait dans la salle de bain, non sans m'avoir jeté un dernier regard et un petit clin d'œil me faisant lever les yeux au ciel, ce séjour n'allait pas être de tout repos, c'est moi qui vous le dit…
TB/SB
Entrant dans le commissariat du quartier du Mistral, je jetais un coup d'œil aux alentours, cherchant ce qui différenciait un commissariat français d'un commissariat américains.
Celui-ci était assez petit, plutôt moderne, tout le monde semblait être équipé d'un matériel informatique de dernier cri.
- Commissaire Madiguan, bonjour, lança alors le Dr. Ravel, tandis qu'une femme d'une quarantaine d'année, aux cheveux blonds foncés s'approchait de nous, un air sérieux sur le visage, je vous présente le Dr. Brennan et l'Agent du FBI Seeley Booth.
- Bonjour Dr. Ravel, Dr Brennan, ravie de faire votre connaissance, répondit-elle en me tendant une main que je m'empressais de serrer, Agent Booth, ajouta-t-elle ensuite, lui tendant une main qu'il serra lui aussi, tandis qu'elle le foudroyait du regard, visiblement, elle n'aimait pas que quelqu'un d'autre empiète sur ses plats de bandes, ce qui était le cas quand une autre juridiction se trouvait à enquêter sur une affaire qui lui revenait de droit, ce que je pouvais comprendre, j'avais moi-même horreur de ça.
- Je les emmène au sous-sol, afin de leur montrer les ossements, l'informa Marion, qui avait décrété quand je lui avais ouvert la porte ce matin, que je devais cesser de l'appeler Dr. Ravel, j'avais fini par accepter, par qu'il me semblait qu'elle était tout aussi têtue que moi, ce qui voulait dire beaucoup.
- Très bien, si vous trouvez la moindre information, n'hésitez pas à me tenir au courant, je serais dans mon bureau.
- D'accord, acquiesça la brune, avant de nous entraîner Booth et moi jusqu'à la morgue, se situant au sous-sol du bâtiment.
- Les ossements ont été découverts par un habitant du Mistral, Benoit Cassagne, il disait chercher des renseignements sur sa mère, qui l'ont mené directement au parc se trouvant derrière le commissariat.
- Il faudra que nous l'interrogions plus tard, vous pensez que ce sont les ossements de sa mère ?
- D'accord, pour les ossements nous l'ignorons encore, c'est pour cela que je vous ai demandé de venir, j'avais besoin d'une spécialiste, de quelqu'un de meilleur que moi. Je me débrouille bien entendu, pour les autopsies et tout ce qui est corps en états de décomposition avancé, mais je ne suis pas encore experte dans les ossements… Voilà, nous y sommes, ajouta-t-elle une fois que nous fûmes arrivés devant une porte en métal, l'ouvrant afin de nous laisser entrer, fermant la porte une fois qu'elle fut elle-même entrée.
M'approchant de la table au centre de la pièce sur laquelle étaient posés les ossements trouvés derrière le commissariat, j'attrapais une paire de gant en latex que je gardais toujours sur moi, l'enfilant rapidement.
- C'est bien une femme, Caucasienne d'après la taille et la forme du crâne, je dirais entre 35 et 40 ans, vu l'état et la couleur des ossements, elle est morte depuis au moins 30 ans, mais je pourrais en dire plus une fois mon équipe arrivée, attrapant le crâne, je repérais bien vite un problème, il y a un éclat sur le crâne, regardez, dis-je en laissant ma collègue s'approcher afin qu'elle puisse jeter un coup d'œil à ce que je venais de voir.
- Je vois, y-a-t-il autre chose ?
- Pour l'instant non, il faut que je fasse une étude poussée des ossements pour ça et ça va me prendre plusieurs heures, voulez-vous m'assister dans cette tâche ?
- J'adorerais, me répondit-elle avec enthousiasme, que faut-il que je fasse ?
- Alors on va commencer par ça…
TB/SB
Après plusieurs heures enfermées dans le sous-sol du commissariat, nous étions ressortis sans vraiment plus de piste, mise à part une blessure défensive aux os de la main droite, qu'elle avait dû se faire en se défendant contre son tueur.
Décidant qu'il était temps de manger un morceau, Booth, qui nous avait attendus pendant tout ce temps, ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre pendant que nous examinions les ossements, Marion et moi-même prirent la direction du bar du Mistral.
Entrant, le Dr. Ravel salua rapidement la serveuse avec le sourire :
- Bonjour Mélanie.
- Bonjour Marion, la salua-t-elle à son tour, avant de demander avec un sourire éclatant, faisant ressentir sa bonne humeur et sa joie de vivre partout autour d'elle, vous nous amenez de nouveaux clients ?
- On peut dire ça, je vous présente le Dr. Temperance Brennan et l'Agent Spécial Seeley Booth du FBI.
- C'est un plaisir de vous rencontrer ! Lança-t-elle alors avec toujours le même sourire avant de le perdre quand elle enchaîna, je suppose que vous êtes là pour les ossements qui ont été trouvés derrière le commissariat.
- Vous supposez bien, répondis-je toujours en français, essayant d'esquisser un léger sourire pour lui paraitre un peu sympathique, après tout, on ne pouvait jamais savoir qui il faudrait interroger un jour et mieux valait être dans les bonnes grâces de tout le monde, tandis que Booth à mes côtés, semblait totalement perdu, bien sûr il ne comprenait pas un traitre mot de ce qui pouvait être dit, je me promis de lui apprendre le français un jour, après tout, on ne savait pas quand l'équipe pourrait avoir besoin de revenir dans ce pays.
- En quoi puis-je vous aider tous les trois ?
- Pour l'instant Mélanie, nous rassasier, nous avons passé la matinée plus la moitié de l'après-midi à travailler et je me demandais s'il restait un peu du bon ragoût que Roland devait servir ce midi.
- Il en reste, acquiesça la jeune femme à la question de ma consœur anthropologue, laissez-moi vous réchauffer ça et vous en emmener ça, où souhaitez-vous manger ?
- La petite table du fond là-bas sera très bien, dit-alors poliment Marion avec un petit sourire, merci Mélanie.
- Pas de quoi, je vous laisse vous installer tous les trois, rétorqua-t-elle avant de partir en cuisine, nous laissant seuls dans la pièce.
Allant nous installer tous les trois à la table du fond que Marion avait indiqué, ce qui nous permettrait de parler sans qu'aucune oreille indiscrète ne puisse nous écouter, bien que le bar soit désert pour le moment.
Enlevant le léger manteau que j'avais mis pour me rendre au commissariat, je le posais sur ma chaise avant de m'asseoir, récupérant mon téléphone dans ma poche, trouvant sans réelle surprise, un message d'Angela.
"Nous décollons, on sera tous là vers 20 heure, n'oublie pas de venir nous chercher Sweetie.
PS : Camille vient finalement avec nous, va savoir pourquoi elle a finalement réussie à se libérer ses obligations."
- Du nouveau ? Demanda Booth en essayant de lire par-dessus mon épaule, ce que je ne lui laissais pas faire, rangeant mon téléphone dans ma poche de jean, avant de me tourner dans sa direction afin de lui répondre.
- Angela me rappelait qu'ils arrivaient vers 20 heures, que nous ne devions pas oublier d'aller les chercher… Oh et Camille vient avec eux finalement, elle a réussi à se libérer.
Alors que Booth allait répondre, un cri d'effroi retentit me glaçant le sang.
Me levant rapidement à la suite de mon partenaire, je m'empressais de le suivre jusqu'à la cuisine, endroit d'où venait sans aucun doute le cri de terreur.
Me stoppant dans l'encadrement de la porte, je vis Mélanie au sol, tétanisé par ce qu'elle venait de trouver dans le réfrigérateur du bar, un cœur humain…
