Auteur : Vive les Unas

Genre: Humour/Aventure, SLASH McBeck, très léger ShWeir, Kidfic et Teenfic si jamais le terme existe.

Saison : Allez, on va dire troisième.

Résumé : Pas très original, mais enfin bon. Carson, Rodney, Radek et Ronon se retrouvent rajeunis grâce à un appareil ancien, respectivement à l'age de 17 ans pour les deux premiers et de 5 et 8 ans pour les seconds. Ca va hurler dans Atlantis, les dirigeants vont apprendre qu'il y a pire qu'un McKay en colére : un McKay ado intello et complexé, un Carson ado nympho et punk, un petit Radek qui parle pas anglais et un mini Ronon passé maître dans l'art d'en faire voir de toutes les couleurs au pauvre Shepp, coincé chez les adultes.

Disclaimer : Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Pourquoi ils ne sont pas à moi ? (Et pourquoi les scénaristes ne font pas en sorte que la série soit diffusée sur Pink Tv ?)

Notes de l'auteur : Inspiré of course des fics de Rieval ! Et merci pour les traductions en tchèque !

Inspiré aussi d'une fic (de deux en fait) d'eudyptulaminor que j'étais censée traduire (Atlantis High) …j'essaie depuis le mois de novembre, c'est horrible, je savais pas que c'était aussi dur ! Ecrire et lire en anglais, pas de problème, mais traduire…olala !

Dd, je réutilise le mot « sétidien », je parle de Ronon, pas la peine de chercher encore une fois dans le dico

Estel, soutiens moi, si j'écris des lemons il faut absolument que je m'ôte la scène de massage Thaïlandais dans Joe's Wedding de l'esprit, agaaaaaaa ! (Houba, houbi ? Ah, faut aussi que j'arrête de penser à certains animaux, genre Marsupilami, Girafe, Ecureuil…)

En parlant d'Estel, c'est son anniversaire (enfin ça l'était, parce que au moment où je publierais cette fic, ça le seras plus… )Bon anniversaire belle maman ! Et merci pour le soutient téléphonique en vacances

La F.F.F.D.H., mon état mental est partiellement de votre faute ! (En même temps…la F.F.F.D.H. est là par ma faute alors…grrrr)

Oh, et puisque c'est une fic humour, j'ai décidé de tester la « Cypher attitude » (ou l'art du lavage de cerveau, « you're not Morgan Sullivan, you're Jack Thursby ! », franchement, faut le voir ce film de Natali, il est génial !) ! Explications : au lieu d'incorporer une jolie forme pour marquer la transition entre deux chapitres (genre ça °0OooO0° ou ça °°°° ou ça °oO°Oo°), j'ai mis des « O°David Hewlett est un génie°O » ! En espérant que cela contribuera à la Hewlettisation du monde…

O°David Hewlett est un génie°O

Le colonel Sheppard était inquiet. Si, si. Très inquiet. Il était en train de garder un troupeau de scientifiques (ethnologues, anthropologues, archéologues…bref, il ne manquait plus qu'un astrologue) depuis plus de deux heures et avait laissé un petit groupe, composé de Rodney, Carson, Radek et Ronon partir pour explorer les alentours. Et même s'il avait confiance en la force physique du sétidien et en la force « piqûre mit calmants » de Carson, tenir deux scientifiques tranquilles à proximité de technologies anciennes était une mission périlleuse, presque impossible. Et l'absence de communications radios depuis plus de trente trois minutes n'arrangeait pas les choses.

Il jeta un regard circulaire pour constater l'effervescence des scientifiques soporifiques évoluant autours de lui, prenant une pierre, un fossile, s'extasiant dessus pour la reposer trente secondes plus tard, attirés par un autre bibelot tout aussi vide de sens pour le commun des mortels. Le scientifique atlante était définitivement une espèce à part, qui rendait le militaire atlante à la fois nerveux et somnolant.

John poussa un soupir qui aurait pu, sur une planète non habitée par des êtres en ascension, réveiller les morts, tout en se disant que si le club des quatre ne se décidait pas à le contacter d'ici 10 minutes, il irait lui même les chercher et leur montrer très peu délicatement que pour qu'une radio marche, il faut tourner l'interrupteur marqué « on ». Il s'assit sur un gros rocher en forme de banane et rajusta ses lunettes, trop peu habituées aux quatre soleils de cette planète délicieusement appelée R2D2-C3PO. Le pire, c'était que ce nom était du au fruit du hasard, et non pas au fanatisme du McKay…

O°David Hewlett est un génie°O

Pendant ce temps, à environ deux kilomètres de là, dans une jolie clairière verdissante dominée par une sorte de temple de pierre, caractéristique de la technologie ancienne, un jeune homme à l'élégante chevelure blonde et aux yeux azur se faisait broyer les épaules par un autre jeune homme aux cheveux rouges hérissés sur son crâne et aux yeux bleu ciel. Ce délicat traitement eut pour effet quasi immédiat de le réveiller, avec en prime un terrible mal de tête.

-Euh…qu'est ce que je fais là ?

-J'aimerais bien le savoir fiston…

Oh, le jeune esthète qui venait de lui adressait la parole jouissait d'un accent écossais à couper au couteau, il ne manquait plus que ça ! Il n'aimait pas l'accent écossais, il était canadien mais lorsqu'il avait passé des vacances en écosse avec sa famille à l'age de huit ans, la petite expédition s'était terminée à l'hôpital, le maître d'hôtel du restaurant chic traditionnel dans lequel ils étaient descendus ayant eu l'aimable idée d'accompagner son plat de haggis (dégoûtant par ailleurs) d'un verre de limonade…

Le canadien en question détailla son homologue Britannique. Ce qui frappait le plus chez lui était incontestablement ses cheveux : naturellement bruns, avec des pics rouges pétard. Un piercing à l'arcade sourcilière et un anneau à l'oreille droite, les yeux surlignés de crayon khôl noir, un sourire éclatant, un t-shirt rouge rapiécé et…oh mon dieu, un kilt customisé d'épingles à nourrice et de plumes porté sur un jean à moitié en ruine, avec des trous partout, et des rangers peintes en rouge. Ce gars là avait l'air de sortir d'un concert des Sex Pistols, et d'ailleurs le nom du groupe était tagué sur la vielle valise en cuir marron qu'il portait à la main.

L'énergumène sortit tout droit des Highlands lui tendis la main pour l'aider à se relever et son sourire s'élargis.

-Je m'appelle Carson Beckett.

Le canadien épousseta les brins d'herbes collés jetant un regard suspicieux au gars qui portait le même nom que l'auteur préféré de sa mère et serra la main qu'il lui tendait.

-McKay. Rodney McKay.

-Mes amis m'appellent Beck.

-Mes amis m'appellent…McKay.

Rodney eut droit à un ricanement nerveux qui lui confirma que le dénommé « Beck » ne vivait pas du tout sur la même planète que lui. On aurait dit un de ces punks en mal de virilité, de ceux qui lui balançaient des boulettes de papier mâché à la sortie du lycée, ou alors un de ces motards tatoués qui venaient chercher les plus belles filles à la sortie de l'université, ne lui laissant que les plus moches, assez peu fières pour sortir avec un type coincé de trois ou quatre ans de moins qu'elles.

De son coté, l'écossais trouva les habits du petit gars a qui il venait de parler du plus haut ridicule, le genre de fringues qui ravirait sa mère ! Néanmoins, le garçon en lui même était plutôt craquant, un peu trop petit et coincé, mais vraiment mignon. Un américain sûrement. Il avait du oublié d'ôter son uniforme scolaire et de décoiffer ses cheveux blonds foncés, coiffés façon « enfant de cœur », mais ça lui donnait un petit air intello parfaitement adorable.

Puis, son regard s'attarda sur les deux corps plus petits étendus prés d'eux. Un gosse d'une dizaine d'année, métisse, avec des fringues hallucinantes, genre Charles Ingalls chez les apaches, et puis un enfant plus petit, recroquevillé sur lui même, habillé comme n'importe quel petit garçon, un cheval en plastique dans la main, le corps secoué de sanglots. Le paysage était magnifique mais totalement inconnu. Il faisait trop chaud pour être en Grande Bretagne, Carson en conclut donc qu'il avait été expatrié contre son gré et qu'il venait d'être victime d'un kidnapping. Cool.

-Bon, tu consoles le plus petit, je me charge de l'autre, ok ?

McKay acquiesça et se pencha sur le petit corps allongé à quatre mètres de lui. Un t-shirt bleu rayé et un short en jean, des basquets dégriffés et de petits yeux clairs remplis de larmes. Le genre de gosse qui fait perdre la tête aux amies de sa maman quoi. Il sortit ses lunettes cerclées de noir de sa poche intérieure et les essuya sur l'ourlet de sa chemise avant de les mettre et de sourire au gosse en proie à un gros chagrin. Il le releva par les épaules et lui tendis un mouchoir en papier. L'enfant essuya ses larmes et le considéra gravement.

-Ca va mieux ?

Le petit écarquilla les yeux et se mordit la lèvre inférieure.

-Je m'appelle Rodney, et toi ?

-Chci moje matka.

Rodney fronça les sourcils.

-Waw, c'est tout ça ton prénom ?

-Moje matka !

-Okay, à mon avis c'est pas ton prénom, t'es sur que tu parles pas anglais ?

Des larmes emplirent à nouveaux les yeux du petit garçon et le jeune homme, paniqué, le pris faute de mieux dans ses bras pour le calmer, avant de se tourner vers Beckett.

Celui-ci était en pleine discussion avec un jeune garçon à la peau mate et aux habits étranges.

-McKay, je te présente Ronon Dex, 8 ans, un vrai moulin à paroles !

Le gamin lui octroya un sourire édenté tandis que Carson ébouriffait les cheveux du petit étranger qu'il tenait contre lui.

-Je crois qu'il parle Russe, ou Polonais, un truc dans le genre, j'y comprends rien !

Beck fit la grimace et se tourna vers le ciel et les quatre soleils.

-Je pense qu'on est au purgatoire…

-Quoi ?

-Où alors je vois quadruple, lève les yeux Einstein !

L'adolescent s'exécuta et retint une exclamation de surprise. C'était…impossible ! Enfin, la dernière fois qu'il avait regardé le ciel…

-Je crois qu'on s'est fait kidnappés par un réseau de pédophilie ou un truc dans le genre...

- Ah ouais ? Et ils nous ont emmenés où à ton avis ? Je sais pas si t'es au courant, mais sur Terre ce genre de paysage est parfaitement IMPOSSIBLE !

Il fallait qu'il garde son calme, cela n'avancerait à rien de faire une crise d'hystérie, à rien du tout… Pas plus que de passer ses nerfs sur le premier venu, qui ne semblait pas en savoir plus que lui. Rodney passa sa main sur son visage afin de s'éclaircir les idées et pris une longue et profonde inspiration. De son coté, Beck continuait à débiter des hypothèses plus farfelues les unes que les autres tandis que Ronon, l'air de rien, s'amusait à empiler des petits cailloux.

-On a du être envoyés sur une autre planète par des extraterrestres, je ne vois que ça…

L'écossais lui lança un regard étonné.

-Réveilles toi, les histoires d'aliens c'est bon qu'à faire peur aux gosses…

- Et les Wraith, t'en fait quoi ?

Le petit Ronon affichait une mine supérieure et avait visiblement lâché ses cailloux pour écouter la conversation de ses aînés.

-Les quoi ?

Le garçonnet éclata d'un rire clair et se leva.

-Tu vis sur quelle planète ? Tu ne connais pas les Wraith ?

-A vrai dire moi non plus…

Ronon leva les sourcils en signe d'étonnement et commença son récit explicatif sur le pourquoi du comment des Wraith, devant la mine ahurie des deux jeunes hommes qui avait peine à le croire.

-Et tu viens d'où gros malin ?

-Seteda. Et vous ?

-Euh…la planète Terre…

McKay ne faisait pas preuve d'autant de scepticisme que Beck par rapport aux extraterrestres, et franchement l'idée de croire ce que le gamin étrange venait de leur dire le séduisait. Et puis c'était la seule explication possible de la présence des quatre soleils !

En plus, le petit avait l'air de croire dur comme fer à ce qu'il avançait alors…

-Bon, ces histoires ne résoudront pas le problème, on fait quoi ?

-Je propose de marcher tout droit jusqu'à ce qu'on trouve âme qui vive…

Et c'est ainsi que les quatre jeunes (voire très jeunes) hommes se mirent en marche…

O°David Hewlett est un génie°O