Chapitre 1 : I hate you

- Remus?
- Hum? répondit-il encore endormi.
- Remus?
- Hum! protesta-t-il.
- Tu reviens quand?
- Me demande pas ça avec ta voix d'enfant Sirius...
- Ah ça fait partie de mon charme tu ne trouves pas? demanda Sirius la voix redevenue normale.
- Sans doute, sans doute...

Sirius se pelotenna contre lui, remontant la couverture jusqu'au nez.

- Alors tu reviens quand?
- Mais je ne suis pas parti encore.
- Le soleil se lève bientôt, ce n'est qu'une question de minutes, observa Sirius sérieusement.
- Oh non pas déjà! bougonna Remus.

Sirius le regarda étonné.

- Je t'imite bien non? questionna Remus un petit sourire aux lèvres.

Sirius le chatouilla pour le punir.

- Comment oses-tu tenter de m'imiter, moi qui suis si unique?

Remus se tordait de rire sous les assauts du grand brun.

- Ca va, ça ca M. Black, ah ah ah Sirius arrête! Ah ah ah...

Sirius cessa et le corps de Remus se détendit, il se mit sur le dos et regarda le plafond, après un petit moment, il dit:

- Je ne sais pas...
- Hum?
- Quand je reviens... Je ne sais pas quand je vais pouvoir revenir...

Sirius se leva sur son coude et le regarda, il avait l'air soucieux.

- A cause des missions pour l'Ordre, je suis très occupé, enfin...

Remus n'osa pas en dire plus, il savait Sirius frustré de ne pouvoir sortir de cette maison. Celui-ci retomba sur le dos et passa une main dans ses cheveux.

- Ouais, je sais...

Ils restèrent silencieux jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil viennent entrer par la fenêtre sans volets de la chambre. Remus soupira et se leva, il commença à ramasser ses affaires éparpillées un peu partout dans la chambre.

- Je vais prendre ma douche et je descend manher, tu me rejoins?
- Sous ta douche? demanda Sirius avec un sourire malicieux.

Remus eut un sourire triste, le seule sourire qu'il parvenait à avoir depuis la mort de James et Lily, et sortit. Sirius resta un moment allongé dans le lit à regarder les ombres s'étendre peu à peu sous les rayons de ce soleil qui s'annonçait chaud, comme il aurait aimé pouvoir sortir et les sentir dorer sa peau. Mais il était toujours recherché par le Ministère de la Magie, et même sous sa forme de chien, c'était trop risqué. Remus revint quinze minutes plus tard le sortir de son lit.

- Oh et au fait, Severus vient aujourd'hui.

Sirius grogna, la journée commençait mal. Il consentit enfin à sortir de sous ses couvertures, et se dirigea vers la porte de la chambre sous l'oeil critique de son amant.

- Tu comptes descendre comme ça? demanda-t-il.

Sirius était en effet complètement nu.

- Pourquoi pas? Il ne fait jamais froid dans cette maison. Et je t'avouerais que j'ai la flemme de m'habiller...
- Oui tu l'as toujours eue, même à Poudlard, mais Molly était déjà là en train de préparer le petit déjeuner...
- Ok, ça va, je m'habille!

Il ramassa à son tour ses affaires éparpillées par terre, mit de l'ordre dans ses cheveux et suivit Remus jusque dans la cuisine. Molly était en effet affairée à préparer le petit déjeuner, Arthur était quand à lui attablé devant une tasse de café en train de lire la Gazette du sorcier. Quand ils entrèrent tout deux, Molly leur fit un grand sourire, et Arthur leva le nez de son journal.

- Vous voilà de bon matin tous les deux, ça m'étonne de toi Sirius! remarqua Molly.
- Merci Molly! répliqua Sirius. Bonjour à toi aussi!

Puis voyant qu'elle était occupée à préparer un petit déjeuner gargantuesque, il gronda:

- Combien de fois t'ai-je dit de ne pas t'occuper des repas? Il y a Kreattur pour ça!
- Il chercherait surtout à nous empoisonner! fit remarquer Remus.
- Pas si je lui interdit.
- Et puis il te déteste déjà assez comme ça, ne va pas ajouter une raison de plus, ajouta Molly, laisse le dont tranquille 5 minutes...
- C'est un elfe de maison, c'est à ça qu'il sert!
- Au moins lui sert à quelque chose... lança une voix doucereuse derrière eux.

Rogue apparut, le visage cireux et pâle, les cheveux luisants, un petit sourire narquois, et une lueur de méchanceté dans les yeux. Sachant comment Sirius allait réagir et le voyant déjà arborer le masque de la colère, Remus s'interposa entre les deux hommes.

- Sirius, non calme toi. On n'est plus à Poudlard, vos querelles incessantes sont ridicules.

Sirius lui lança un regard noir, le sourire de Rogue s'élargit.

- Cela s'adresse aussi à toi Severus.

La tension resta un moment présente dans la cuisine, Molly la fit s'évanouir en posant bruyamment des bols sur la table.

- Remus a raison, asseyez-vous et mangez quelque chose. Severus, que voulez-vous boire, café, thé, lait?
- Rien merci, j'ai déjà prit mon petit déjeuner.

Il s'assit néanmoins, tout en fixant Sirius du regard, Arthur continuait de lire son journal mais ses yeux restaient fixes, Sirius et Remus mangeaient, tout ceci dans le plus profond silence. Soucieux de détendre l'atmosphère quelque peu électrique de si bon matin, Arthur qui venait de reposer son journal demanda polimment à Rogue:

- Qu'est ce qui vous amène mon cher Rogue?

Celui-ci le regarda avec dégoût, comme ci cela le répugnait de devoir lui parler.

- Dumbledore doit venir, il m'a demandé de l'attendre ici, il a des ordres à me donner.

Il examina la cuisine, puis Sirius avec le même air de dégoût.

- J'aimerais qu'il se dépêche, je n'aime guère venir dans cette maison, surtout depuis que le propriétaire a changé.
- Si cette maison et son propriétaire te déplaisent tant, dit Sirius en le regardant franchement, une lueur narquoise dans les yeux, ce propriétaire te prie de bien vouloir t'en aller, ce qui nous procurerait à tous, et j'en suis certain, un vif plaisir...

Rogue allait répliquer quand quelqu'un fit interruption dans la cuisine en lançant:

- Eh bien vous voilà de bien bonne humeur le matin, fidèles à vos habitudes à ce que je vois...

Dumbledore venait d'arriver, désamorçant à son tour la bombe qui menaçait d'exploser à chaque instant. Tout le monde lui dit bonjour et il leur répondit d'un sourire, il s'assir et demanda une tasse de thé à Molly, elle lui apporta pendant que tout le monde l'observait, au bout d'un moment, Sirius prit la parole:

- Avez-vous réfléchi à ce que je vous ai demandé Dumbledore?
- Oui Sirius, c'est pour ça que je suis là, délicieux votre thé Molly.

Il prit un temps puis reprit.

- Je ne peux te permettre de sortir Sirius, même sous ta forme de chien. Il y a de trop grands risques, pour toi déjà, si jamais on te reconnait que le Ministère met la main sur toi, tu retourneras à Azkaban pour y recevoir le baiser du Détraqueur. De plus, l'Ordre serait en danger, la maison de tes ancêtres ne serait plus un asile sûr pour nous. Imagine un instant, qu'avant qu'on te renvoie à Azkaban, on te garde au Ministère pour je ne sais quelle raison. Tu n'ignores pas qu'il y a des Mangemorts infiltrés parmi les employés du Ministère, ils pourraient chercher à te faire parler. Je sais que tu ne nous trahirais pas de ton propre chef, mais tout homme a ses limites, des faiblesses. Il suffirait pour eux de trouver les tiennes, et alors, ils pourraient tout te faire avouer. L'Ordre serait alos dans un danger encore plus grand. Non Sirius, je regrette, je sais que tu détestes ne rien faire, que tu te sens peut-être inutile à rester ici, mais trop de choses dépendent de toi, et de ta bonne sauvegarde.

Sirius résigné soupira, et acquiesça:

- Moui... Je comprends... J'avais juste espéré pouvoir quitter un peu cette maison dans laquelle j'avais juré ne jamais revenir. Je pourrais peut-être venir à Poudlard, j'y serais aussi en sécurité, et puis je pourrais voir Harry comme ça!
- Et déclencher la terreur parmi mes élèves? remarqua Dumbledore. Tout le monde connaît ton visage, le Ministère aurait tôt fait de venir ton chercher.

Sirius allait protester mais Dumbledore ne le laissa pas s'interposer:

- Utiliser du Polynectar pourrait aussi s'avérer dangereux. Il est de question d'en utiliser. Alors le résultat serait le même, tu serais obligé de te cacher et il y aurait toujours le risque que l'on te découvre. Non c'est ici que tu es le plus en sûreté tant que tu ne seras pas réhabilité. J'en viens donc à votre mission Severus, je veux que vous employiez toutes, absolument toutes vos heures de libre à venir ici, pour surveiller Sirius.

Sirius et Severus se levèrent en même temps en criant:

- Quoi?!
- Vous ne me faites pas confiance? ajouta Sirius.
- Si, mais je crains que tu n'oublies toutes mes considérations quand tu auras lu les nouvelles.

Sirius regarda Arthur et la Gazette du sorcier posée devant lui, il s'en empara et le feuilleta avidement. Il trouva rapidement les nouvelles dont parlait Dumbledore, Bellatrix Lestrange venait d'assassiner une famille entière de sorciers, dont plusieurs membres étaient des amis de Sirius du temps de Poudlard, pas des amis aussi proches que les Maraudeurs, mais des amis tout de même. Elle avait laissé un message sur l'un des murs de la maison.

"Viens cousin, je t'attends, viens avant que je n'extermine tes amis un à un, A moins que tu ne sois qu'un trouillard...
Bella"

La rage envahit Sirius, il serra les poings et se retint de déchirer le journal et de l'envoyer à la tête de Severus. De la provocation, Bellatric cherchait à le provoquer.

- Elle veut me faire sortir de mes gonds, et de ce trou par la même occasion, dit-il furieux.

Les autres, hormis Dumbledore et Arthur, qui ne comprenaient pas, vinrent lire le journal que Sirius avait lâché.

- Et je sais qu'à l'heure actuelle tu meurs d'envie d'aller la retrouver pour la tuer de tes propres mains. Ce n'est pas un manque de confiance en toi, je veux juste m'assurer que tu ne feras pas de bêtises.
- Si vous croyez que c'est ce nigaud de Rogue qui va m'empêcher de sortir de cette maudite maison...
- Ce nigaud de Rogue n'aime pas beaucoup qu'on parle de lui comme s'il n'était pas là quand il se trouve dans cette pièce, fit remarquer Rogue, on sentait à nouveau la colère dans sa voix.

Sirius se tourna brusquement cers lui et cracha:

- Alors tu n'as qu'à t'en aller!
- Crois moi, imbécile de Black, ça ne me fait pas plus plaisir que toi, je n'aime guère le rôle de baby-sitter, surtout quand il faut garder un gamin comme toi. Mais comme tu l'as sans doute comprit, et j'espère pour toi, en ce cas tu serais moins bête que tu n'en as l'air, si tu sors d'ici, tu te mettras en danger, ça à la rigueur, je m'en moque. Mais tu mettrais aussi en danger l'Ordre, alors je sis là pour t'empêcher de jouer les orgueilleux et les égoïstes comme tu en as l'habitude. Et un nigaud comme moi peut tout à fait s'acquitter de cette tâche, ô combien rébarbative mais simple, vu?

Il se tourna ensuite vers Dumbledore:

- Je m'occupe du filleul, voilà que je dois m'occuper du parrain? J'espère que vous savez ce que vous faites Dumbledore.

Il regarda sa montre et ajouta:

- Si vous n'avez rien d'autre à ajouter, je vais retourner à Poudlard, j'ai un cours dans une heure. Je reviendrais ici à la fin de mes cours.

Il allait s'en aller, puis se ravisa et posa une dernière question.

- Je suppose qu'il va me falloir dormir ici aussi non?
Dumbledore acquiesça.
- Magnifique! rétorqua-t-il, et il partit.

Plus personne n'osait parler, Remus, Molly, Arthur et Sirius se demandaient pourquoi Dumbledore avait-il choisit Rogue pour surveiller Sirius alors qu'il savait leur haine l'un envers l'autre.

- Kreattur! appela Sirius d'une grosse voix.

D'un crac, il apparut quelques secondes plus tard.

- Le maître traître à son sang a appelé Kreattur?
Sirius ignora la remarque de l'elfe de maison et ordonna:
- Prépare une chambre qui convienne à Severus Rogue.
- L'ami de la maîtresse, oh pauvre Kreattur, pourquoi Kreattur n'est-il pas le serviteur de M. Severus, lui qui est beaucoup plus dign de ce fils indigne ami des sang-de-bourbes?
- Parce que toi et moi on est condamnés à vivre ensembles jusqu'à la fin de notre vie, et maintenant dépèche toi!

Il lui donna un coup de pied, Kreattur eut un couinement de douleur, regarda Sirius d'un air plus que mauvais et disparut dans un nouveau craquement.

De retour à Poudlard, Rogue s'enferma dans son bureau en claquant la porte. Lui aussi se demandait pourquoi Dumbledore l'avait chargé de surveiller son pire ennemi. Pourquoi lui? Le seul être qui déteste et qui est détesté par Black à un point ultime. La colère l'empêchait de réfléchir avec lucidité, il tenta plusieurs fois de se calmer sans y parvenir. Il se mit à ruminer de sombres pensées, puis à ressasser de vieux souvenirs. Il cherchait à se rappeler à partir de quel moment il avait haït Sirius. Il ne l'avait pas toujours haït, non, il fut un temps où il le détestait simplement, où il n'avait pas encore envie de le tuer à chaque fois qu'il le croisait ou qu'il entendait le son de sa voix.

Il ferma les yeux et se revit adolescent, alors qu'il était en sixième année à Poudlard, il se revit en haut des escaliers du hall du château, regardant le dos de Sirius qui descendait ces escaliers, les mains dans les poches, de son attitude nonchalente qui lui était si propre. Il se revit serrer les poings, ravaler ses larmes et siffler entre ses dents "Sirius, je te hais... Je te hais, je te hais... Black...". Il avait alors tourné les talons et était reparti à son dortoir.

Oui, c'était depuis ce fameux jour que Severus Rogue haïssait de toute la force de son âme Sirius Black, et ça ne changerait sans doute jamais plus. Le Severus d'aujourd'hui sentit couler les même larmes de rage qui avaient coulées sur les joues du Severus de 16 ans. Il les essuya d'un geste de la main et les porta à la bouche savourant ce goût salé qui lui fit reprendre pied dans la réalité.

On toquait à la porte, après avoir vérifié qu'il n'avait plus une larme sur le visage, il aboya:

- Entrez!

La porte s'ouvrit sur Harry Potter qui venait prendre ses cours d'Occlumencie. Severus fut le plus désagréable qu'il put, il passa sa colère sur le pauvre adolescent. Quand le cours particulier fut finit, Rogue se sentait mieux, beaucoup mieux. S'acharner sur ses élèves, et en particulier sur Harry lui avait toujours procuré une vive satisfaction.

Après le dîner au chateau, il partit pour le Square Grimmault, qui était désert. Il avait apporté des affaires et aurait bien aimé qu'on lui montre sa chambre pour qu'il puisse les déposer, il appela:

- Kreattur?

Mais ce ne fut pas l'elfe de maison qui apparut, ce fut Sirius, Severus eut un rictus.

- Tu arrives quand on appelle Krattur? Tu te prends pour un elfe de maison? Au moins tu serais utile...
- Tu me l'as déjà sortie la dernière fois celle-là, innove un peu vieille chauve-souris gateuse.
- Merci pour le compliment, répondit Severus, il eut un sourire carnassier découvrant ses dents jaunes.
- C'était pas un compliment, suis-moi, je te montre ta chambre, je voulais te donner la pire, mais c'est Kreattur qui te l'a préparée... Dommage...

Severus ne releva pas et suivit Sirius à traversla maison. Il l'emmena dans une chambre au mobilier réduit, comme toutes les autres pièces d'ailleurs. Severus posa ses quelques affaires et considéra la pièce d'un oeil critique. Il n'y avait qu'un lit, d'apparence propre mais miteuse, et une cheminée où s'entassait quelques bouts de bois. Sur les murs, des traces témoignaient de la présence d'anciens tableaux, la tapisserie très chargée avait jaunie et portait des traces d'humidité. La température était glaciale, tout comme l'atmosphère qui régnait entre les deux hommes. D'un coup de baguette, Severus alluma un feu, ce qui amena de la lumière à la pièce. Une douce chaleur envahit la pièce d'un seul coup.

- Si tu as faim, va à la cuisine, Molly m'a laissé à manger, bien trop pour une seule personne, dit Sirius.

Si la tournure de phrase était aimable, le ton ne l'était pas.

- Je préfère ne pas gouter, on ne sait ce que cette femme utilise comme aliments, faute de pouvoir les acheter... répliqua Severus.

Le rouge monta aux joues de Sirius, il savait que cette cohabitation allait être difficile, alors, à contre-coeur, et parce que Remus avait insisté, il avait décidé de faire un tout petit effort, mais sa résolution vola en éclats.

- Ne l'insulte pas, surtout si elle n'est pas là Servilo!
- Et toi ne m'appelle pas comme ça, on n'est plus à Poudlard. Mais on dirait que tu fais tout pour qu'on croie que tu as encore 16 ans, tu n'as pas évolué, la preuve, tu ne peux même pas t'occuper de toi-même, il te faut quelqu'un pour te garder, pour t'empêcher de faire des bêtises, toujours les mêmes d'ailleurs.
- Je pourrais très bien me débrouiller tout seul, crois-moi ta présence ne me fait pas plus plaisir qu'à toi. Et c'est faux, je ne fais plus les mêmes bêtises, certaines m'ont servies de leçon.

Sachant de quoi Sirius parlait, Severus perdit de son calme, ses yeux étincelèrent, mais il se ravisa, il fallait à tout prix qu'il garde son calme.

- Je ne parlais pas de ça, mais plutôt de la façon que tu as de toujours foncer tête baissée, ça t'a valu 13 ans à Azkaban d'ailleurs, de te laisser guider par ton orgueil, ton égoïsme, que dis-je, ton nombrilisme, et l'opinion démesurée que tu as de toi-même, de ta petite personne si précieuse.
- Je n'ai jamais eu une haute opinion de moi-même, c'est toi qui me trouvait arrogant, toi qui cherchait toujours à nous coincer James et moi, à vouloir savoir ce qu'on faisant…
- Potter… Qui est mort par ta faute…

C'en était trop pour Sirius, il sentit la haine l'envahir, emplir ses veines et ressortir par son souffle. Son regard se fit lui aussi étincelant, ses yeux gris s'étaient assombris au point d'en être presque noirs. Il ne prit même pas la peine d'utiliser sa baguette, il allait asséner à Severus un coup de poing fulgurant quand celui-ci le devança. Sirius crut que lui aussi allait le frapper de son poing, mais la main de Severus aggripa sa nuque et il colla ses lèvres contre les siennes.