Hey, petite histoire Clexa moderne parce que Lexa me manque terriblement.

J'espère que vous aimerez.

N'hésitez pas à commenter pour me faire savoir ! Ça fait toujours plaisir. Bisous, Lu.


28 juin 2016 – 11h00 - Tours - Du côté des Blake.

-Bon sang Octavia, bouges ton cul ! Cria Bellamy en déposant l'énorme valise de sa sœur dans son coffre, entrainant le regard réprobateur de quelques passants dans la rue.

La jeune Blake grogna en fermant la porte de son appartement à clé, et se mit à courir dans les escaliers de son immeuble avec un sac sur le dos et des petites valises dans chaque main pour rejoindre son frère, 3 étages plus bas, sans ascenseur. Elle faillit même finir le dernier sur les fesses mais arriva, pour son plus grand bonheur, en un seul morceau. Commencer les vacances avec une jambe cassée n'était pas dans ses projets.

-Encore des bagages ?! S'exclama son frère les yeux grands ouverts lorsqu'il la vit arriver.

-Quoi ? Le dévisagea-t-elle en haussant les épaules. Tu t'attendais à quoi ? Je suis une fille. On part pendant deux mois. Et il faut être paré à tout éventualité. De plus, je sais très bien que Clarke ne prendra aucune tenue sexy alors j'ai prévu le coup pour elle.

Le jeune homme leva les yeux aux ciels et dans un grognement pris les valises pour les mettre dans le coffre. Il ne valait mieux pas chercher à argumenter maintenant, ils étaient en retard.

Après s'être mit au volant, ils partirent en direction de l'aéroport. Deux heures trente de route s'ils avaient de la chance, et une petite pause pour manger. L'avion décollant à 14h12, ça allait être serré. Autant dire que sa sœur n'avait pas intérêt à réclamer des pauses toutes les demi-heures.

La brunette s'installa du côté passager après que son frère se soit mis au volant et se mit directement à l'aise. Allumant la musique, retirant ses chaussures et posant ses pieds devant elle.

Elle se prit rapidement un coup dans les jambes.

-Aïe ! Qu'est-ce qu'il te prend ? Tu sais que je fais toujours ça pendant les longs trajets !

-Juste, bouges tes pieds de là, O'. C'est ma nouvelle voiture.

Elle souffla mais retira ses pieds en s'excusant ironiquement auprès de la voiture. Certes, son nouveau petit bijou était une Audi A7, mais quand même, ça restait une voiture. Une voiture à plus de 50 000 euros…

Elle n'avait jamais embêté son frère avec sa passion pour ces gros bolides puisqu'elle-même aimait un autre genre de bolide. Mais il était plutôt clair qu'elle ne pourrait pas transporter ses nombreux bagages avec sa moto, alors elle n'allait pas commencer à critiquer.

-Je vois que ça se passe bien pour toi financièrement ces temps-ci si tu as réussi à t'acheter cette voiture.

-Oui, plutôt bien en fait, sourit Bellamy. Murphy a enfin réussi à faire signer le gros poisson que nous chassions depuis plusieurs mois.

-Attend… tu veux dire… Tu ne me parles quand même pas de ce mec ultra riche qui détient la plus longue liste d'hôtel de la planète que vous chassiez depuis le début d'année ? Qui avait sois disant signé chez vos concurrents directs il y a trois semaines ?!

Bellamy ne put pas retenir son excitation plus longtemps.

-Si ! Dit-il en sautillant sur son siège. Notre nouveau projet d'hôtel « verts et écologiques » l'a emballé au-delà des mots. Il voudrait que nous le mettions sur pied pour la fin d'année. Il veut des hôtels partout dans le monde ! Partout, tu te rends comptes ? C'est l'occasion en or dont nous rêvions…

Bellamy, du haut de ses 25 ans, avait monté avec son meilleur ami et co signataire Murphy l'une des plus grandes entreprises du moment « Murphamy & Co' ». Ils s'occupaient principalement des projets de bâtiments pour des grandes entreprises, mais cette chaine d'hôtel était vraiment l'occasion rêvé pour les faire évoluer au niveau international.

-Mais c'est génial ! S'exclama Octavia. Je suis tellement fière de toi ! Tu le mérites.

-Merci, O'. Tu n'imagines pas à quel point je suis heureux ! Ça tombe parfaitement pour les vacances en plus ! On va pouvoir passer deux mois tranquille avant d'attaquer ce nouveau projet. Même si je pense que nous allons commencer à regarder dès la semaine prochaine. D'ailleurs…

Son excitation retomba légèrement pour laisser place à une certaine inquiétude, mais ses yeux brillaient toujours de sa joie débordante.

-D'ailleurs ? Demanda la brunette.

-J'aimerais payer ta part pour ce voyage… Enfin, te la rembourser comme tu l'as déjà payé.

-Non. Refusa catégoriquement la jeune fille.

-Mais -

-C'est hors de question.

Elle secoua énergiquement la tête en signe de négation.

-Mais laisse –

-J'ai dit non. Tu veux que je te le dise en espagnol ? « NO. » Je refuse. Tu t'es occupé de moi depuis que maman… est partit. Tu as tout sacrifié pour que je puisse faire des études convenables alors que tu sortais juste du lycée ! Grâce à toi, je n'ai pas eu à déménager loin de mes amis ou à être trimbalé en familles d'accueils jusqu'à mes dix-huit ans. J'ai eu des cadeaux à chaque anniversaire et chaque noël. Et même si je n'étais pas habillé à la dernière mode, tu as rendu ma vie plus belle ! Merci. Je ne pourrais jamais remboursée ma dette envers toi pour tout ça. Alors ne commence à rajouter ça à la longue liste de ce que je te dois ! J'ai travaillé toute l'année en plus de la fac pendant 3 ans. J'ai largement de quoi me payer ce voyage.

Bellamy resta sans voix. Choqué. Fixant tout de même la route pour éviter d'avoir un accident mais choqué. Sa sœur n'était pas du genre à s'épancher sur ses sentiments et qu'elle lui fasse ce petit discours lui mettait les larmes aux yeux.

Certes, il avait sacrifié beaucoup de sa personne pour elle. A seulement 18 et 12 ans, les fins de mois n'avaient pas toujours été facile mais ils s'en étaient sortis.

Principalement grâce à la mère d'une des meilleures amies d'Octavia en fait. Elle et son mari les avaient recueillis pendant les premiers temps où ils cherchaient un endroit où vivre. En fait, après ça, Abigaël Griffin ne les avait pas vraiment lâchées, surveillant toujours s'ils avaient de quoi pour manger, et payer le loyer. Mais elle laissait toujours Bellamy prendre les devants jusqu'à ce qu'il soit stable financièrement.

Puis il avait déménagé pour son travail et Octavia l'avait suivi pour sa première année en faculté de biologie. Mais ils faisaient toujours partie de la famille Griffin. Abygaël et Jake furent les parents qu'ils n'avaient jamais eus. La mort de ce dernier avait d'ailleurs été bien difficile à traverser pour tous. Et Clarke se montra l'exemple parfait de la demi-sœur, chiante et attachante à la fois. Ils les aimaient profondément mais Octavia restait une partie de lui, son sang.

Bellamy se gara alors sur la chaussé pour prendre sa passagère dans ses bras.

-Ma sœur, ma responsabilité. Je n'ai jamais vu les choses autrement. Tu n'as aucune dette envers moi et encore moins besoin de me remercier. Ta naissance a rendu chaque jour de ma vie à tes côtés un peu plus beaux. Et pour ça, je te serais éternellement reconnaissant.

Ils restèrent quelques minutes ainsi, puis le jeune homme se racla la gorge et redémarra dans le silence. Ils n'avaient pas l'habitude d'être si démonstratif l'un envers l'autres. Ces moments à cœur ouverts finissaient toujours dans une gêne étrange. Ils s'aimaient et étaient chacun le pilier de la vie de l'autre mais ils le savaient. Ils n'avaient pas besoin de mots.

-J'ai envie de faire pipi… Souffla Octavia cinq minutes plus tard.

-Non O' ! Grogna Bell. Tu n'avais qu'à y aller avant qu'on parte. On a déjà perdu assez de temps avec ton petit discours alors tu attends encore au moins vingt minutes !

-Je vois que le moment tendresse est passé… Souffla Octavia, un léger sourire pointant du bout ses lèvres.


28 juin 2016 – 11h25 - Tours - Du côté de Murphy.

-Comment ça tu n'as pas encore démarré ? Cria Bellamy au téléphone.

-Techniquement, j'ai démarré mais pas ma voiture. Grogna Murphy.

-Si seulement t'avais pu être près plus tôt, je serais venu te chercher après Octavia ! Je ne comprends toujours pas pourquoi t'as pas voulu.

-Et manquer l'occasion de croiser Emori au café pour lui dire qu'on lui a volé Wallace ?! Jamais de la vie ! Je louperais tous les avions du monde pour la voir s'énerver ! Chose qu'elle a fait i peine une demi-heure.

-Et ?

-J'ai dû changer de chemise et me laver les cheveux. Son café était brulant au passage.

Il entendit Bellamy ainsi qu'Octavia rire au bout du fil.

-T'as pas mis le haut-parleur ?!

-Je lui interdit de conduire le téléphone collé à l'oreille. Intervint Octavia. Donc, hm... si.

Murphy roula des yeux. Et pendant ce temps un homme lui donna des nouvelles de sa voiture.

-Le dépanneur m'a dit qu'il y avait un problème avec les freins. Je ne peux pas y croire…mon bolide tous neuf… Si ça se trouve c'est Emori qui les a sectionnés pour se venger ! Non… Impossible ! Je ne crois pas… Elle…

-Bon, appelle un taxi mon pote ! Et arrête de nous rabâcher les oreilles avec ta copine.

-Déjà fait ! Et ce n'est pas ma copine.

-T'as pas intérêt à louper l'avion. Je ne peux pas passer mes vacances entourés d'enfants sans mon meilleur pote et – Aïe Octavia !

-Je ne suis plus une enfant ! J'ai 21 ans ! Et aux dernières nouvelles tu apprécies mes amis sinon tu ne partirais pas avec nous.

-Ouais, ouais… A toute Murphy ! Sois pas en retard, je ne vais pas draguer le pilote pour retarder l'avion.

Et il raccrocha.

Murphy se mit à rire tout seul à ce souvenir lorsqu'il vit son taxi arriver. Il était toujours en retard et Bellamy essayait à chaque fois de lui sauver la mise. Dernière en date : problème avec un client trop exigeant. Procès. Procureure sexy. Bellamy lui a fait gagner une bonne demi-heure. Murphy était arrivé à temps et ils gagnent le procès.

Ils faisaient vraiment la paire.


28 juin 2016 – 11h30 - Lille - Du côté de Wells et Amanda.

-Am' ! Il faut y aller ! Tu sais à quel point Clarke déteste les imprévus. Alors ne pas être là à l'horaire et à l'endroit qu'elle a prévu relève du suicide.

Une petite jeune femme, mince, au teint pâle et aux cheveux presque blanc et très bouclés le rejoint et lui passa devant non sans lui claquer un bisou sur la joue.

-Je suis prête.

Wells admira sa petite amie de haut en bas. Elle portait un short bleu ciel, et un léger débardeur en dentelle blanc. Habillé ainsi avec ses converses blanches on aurait pu croire un ange.

Et il l'avait cru. Lors de sa deuxième année en faculté de droit, alors il s'attendait à bosser comme un fou sans accorder trop d'importances aux personnes l'entourant, comme l'année précédente, il avait dû parrainer une première année. Amanda. Elle l'avait chamboulé dès leur première rencontre. Son naturel timide, ses yeux chocolat, limite noir, tranchant avec toute sa personne, son sourire, son intelligence…. Il était tombé raide dingue amoureux. Physiquement ils étaient aussi différents que le jour et la nuit, mais mentalement ils étaient pareil et se correspondait à merveille. Son père s'amusait souvent à dire qu'on ne pouvait pas trouver plus similaire et différent à la fois.

Ils étaient ensemble depuis maintenant un an et sept mois et Wells ne pouvait être plus heureux.

-Tu as appelé ton père ?

-Oui, c'est fait. Il a même tenu à nous verser un peu d'argent pour les « imprévus ».

-Tu sais que je me sens mal pour ça… Souffla-t-elle. Je n'ai pas les moyens de le rembourser. Il paye déjà une grosse partie de ce voyage pour moi. Mes services en tant que secrétaires du week-end ne valent pas autant.

-Arrête de dire n'importe quoi. Tu as travaillé tous les week-end dans son cabinet pour te faire de l'argent, et sans toi je ne sais pas à quoi ressemblerait son bureau aujourd'hui ! Et puis, ce qui est à moi est à toi. Et si tu n'es pas d'accord avec ce concept, tu n'as qu'à te dire que je te fais des cadeaux !

-Oui… Mais je ne peux pas te rendre la pareille.

-Ta seule présence me comble de bonheur !

-C'est ça Roméo ! Railla-t-elle. En attendant tes amis sont vraiment gentil de m'inviter pour ces vacances. Ça fait tellement longtemps que vous prévoyez ce voyage… Tu es sûre que ça ne les dérange pas ?

Il l'embrassa doucement.

-Non, ça ne les dérange absolument pas. Et puis tu sais, on prépare ce voyage depuis qu'on a huit ans ! On s'est juste dit que comme ça fait presque trois qu'on ne s'est pas vu tous ensemble, il était temps qu'il voit le jour ! Alors entre deux, beaucoup sont partis et sont arrivés, crois-moi. Ils ont même insisté pour que tu viennes. Clarke tient absolument à rencontrer sa nouvelle belle-sœur.

Elle rit.

-Oui vous êtes un peu comme une famille… J'ai peur de faire de trop…

-Ne t'inquiète pas ! Ils vont t'adorer, tu vas voir.

Elle sourit gentiment.

-Enfin, ils ne risquent pas de m'adorer s'ils ne nous voient pas arriver parce qu'on aura louper l'avion.

-Merde ! Jura Wells.

Et il se mit à courir vers sa voiture en trainant les valises et une Amanda morte de rire derrière lui.


28 juin 2016 – 11h35 - Rouen - Du côté de Jasper et Monty.

-Jasper !

-Monty !

-Pourquoi tu cris mon nom ?

-Toi, pourquoi tu cris mon nom ?

Monty passa la tête par la porte de leur chambre.

-Parce qu'il est précisément 11H35, qu'on doit être partit dans 5 minutes et –

Il coupa sa phrase en observant plus attentivement Jasper.

-Tadaaaa ! S'exclama ce dernier.

-Mon pote, c'est quoi ça ?

-ça quoi ?

-Je ne sais pas ce qui m'exaspère le plus entre le masque de ski, le marcel sur ton corps sans muscles, le bermuda démodé ou que tu ais mis des chaussettes polaires.

-Je vois pas du tout ce que tu veux dire…

Monty souffla avant de se retourner et de lui balancer un sac.

-Tu as cinq minutes montre en main pour enfiler des nouveaux vêtements et on y va !

Jasper souffla à son tour mais obtempéra.

Finalement, cinq minutes plus tard il était près, et les deux amis quittèrent leur internat et montèrent dans leur voiture.

Même s'ils étudiaient deux matières bien distinctes, leurs écoles étant très petites, elles possédaient un seul grand internat pour elles deux. Ce qui permet aux deux inséparables de… rester inséparables. En plus, de cela ils avaient réussi à avoir une chambre pour deux, ce qui leur permettait de mettre de côté de l'argent pour leurs vacances avec leurs petits moyens. Presque trois ans qu'ils mettaient de côté, il était temps.

Evidemment, ça aurait été trop demander de Jasper de mettre uniquement les vêtements que Monty lui avait tendus, alors il avait gardé ses lunettes de ski.

-T'es quand même au courant qu'on part en Corse ? Soleil. Pas neige.

-Yep.

L'asiatique ne releva même pas.

-Par moment je me demande comment tu fais pour être si stupide. Ils ne demandent pas un certain niveau pour entrer dans ta secte de botaniste ? Et sans blague, je ne sais toujours pas comment tu fais pour garder ta copine ! J'aurais fuis à sa place.

-Mon pote, pour un informaticien, t'es pas une lumière ! Maya m'aime. Et je l'aime. C'est ça l'amour, tu comprendras quand tu seras grand.

-En attendant, tu ressembles plus à un Hippie qu'à un adulte.

-Roule ma poule ! Allons retrouver l'élue de mon cœur !

-Oh mon dieu je vais vomir…


28 juin 2016 – 11h45 - Rouen - Du côté de Maya.

La jeune Maya courrait partout dans son appartement. Elle avait terriblement peur d'avoir oublié quelque chose. Ça serait la catastrophe. Et en plus Jasper et Monty arrivaient dans cinq minutes !

Au bout de quelques secondes sans se sentir mieux, elle s'assit par terre, souffla un bon coup et ouvrit son carnet.

Check list :

- Trousse de toilette (savons, shampoings, démaquillant, brosse à dent…)

- Serviettes de plages.

- Serviettes de toilettes.

- 8 robes.

- 4 jeans.

- 8 tops.

- 6 chemises.

- Baskets.

- Tongues.

- Pyjamas.

- Sous-vêtements.

- Trousse de premier secours.

- Maillots de bain.

- Papiers (carte d'identité, argents liquide, billet d'avion…)

- Lunette de soleil

[…]

- Et crème solaire !

Elle referma son carnet. Elle n'avait rien oublié.

Sauf si elle avait oubli d'écrire quelque chose dans son carnet…

Impossible. Elle avait passé quatre mois à faire cette liste.

Un klaxon la fit sortir de ses pensées. Jasper et Monty étaient là. Elle enfila une veste légère, claqua la porte de chez elle, pris ses valises (parce que oui, qui dit liste conséquente, dit valises nombreuses) et fila vers la petite voiture jaune.


28 juin 2016 – 12h00 - Valenciennes - Du côté de Lincoln et Lexa

-Rappel moi pourquoi je dois venir ? Grogna Lexa.

-Parce que tu es la meilleure et que tout le monde sait que c'est toi qui met l'ambiance dans le groupe.

Lexa regarda son meilleur et seul ami avec son habituel air blasé.

-Cet air ne marche pas avec moi Lex'. T'auras beau dire ce que tu veux, je sais qu'au fond tu es heureuse de venir avec nous.

-Mais je n'ai revu aucun d'entre eux depuis trois ans Lincoln. Trois ans !

-Je sais. Depuis que…

-Ne prononce pas son nom.

-Évidemment. J'avais presque oublié cette règle. Tu sais que tu vas passer presque deux mois avec elle ? Une discussion sera vraiment obligatoire. Tu ne pourras pas l'esquiver tout l'été, crois-moi.

-Tu m'en crois incapable ?

Nouvel air blasé de la part du jeune homme.

Lincoln posa ses valises et vint se placer devant sa sœur de cœur, les mains sur ses épaules.

Il était bien plus grand qu'elle et elle détestait ce sentiment. D'être inférieur, faible. Habituellement, tout le monde la craignait et donc elle se sentait supérieur à tout le monde. Mais Lincoln la connaissait depuis qu'elle portait des couches et ils avaient tout apprit ensemble, alors avec lui, elle pouvait clairement remballer sa supériorité.

Malgré leurs quatre ans de différences, ils s'étaient tout de suite bien entendu. Enfin, pour Lexa, même à l'époque, ça revenait à accepter la présence du garçon dans son périmètre de sécurité sans vouloir le frapper.

Lincoln était leur voisin, à elle et sa tante. Les parents de la jeune fille ayant littéralement disparus peu de temps après son premier anniversaire, elle avait vécu chez Indra. Le fait qu'elle ait été abandonné et qu'Indra soit elle aussi une personne assez froide n'aida pas la jeune fille à s'ouvrir, mais heureusement ses cousines Anya et Echo étaient là. Elles furent ce qui se rapprochèrent le plus d'amies pour elle. Et pour être extraverties, elles l'étaient, sans pour autant rejeter la légendaire froideur familiale. En fait, dans son entourage, seul Lincoln s'évertuait à sourire. Et, au début ce fut un vrai choc pour elle de voir quelqu'un sourire autant sans raison apparente. Mais elle avait fini par s'y faire.

Ils avaient presque tout fait ensemble et partageaient leur passion pour les arts martiaux. En effet, ils s'étaient inscris tous les deux aux cours donné par Indra dès les quatre de la plus jeune, et puis, tout naturellement, plus ils grandissaient, plus ils s'inscrivaient à des sports de combats violents. Lexa adorait ça. Lincoln la suivait pour lui faire plaisir au début et avait fini par devenir accro lui aussi, si bien qu'il s'engagea dans l'armée de terre dès la fin du lycée. Lexa ne tarda pas à le suivre…

Cela ne l'empêcha de retrouver sa petite sœur de cœur le plus souvent possible. Et une fois, alors qu'elle était en première, il était venu la rechercher au lycée et avait rencontré Octavia. A partir de là tout avait basculé, elle n'était plus le centre de son monde. Certes, Octavia était gentille et Lincoln comme son frère mais elle n'aimait pas le fait de s'être fait remplacé. Dès qu'il venait, il allait la voir puis filer retrouver Octavia et son groupe d'amis. Il s'était tout de suite intégré. Evidemment, Lincoln est d'un naturel très ouvert et sympathique, tout le contraire de Lexa, mais il avait tenu à ce qu'elle s'intègre. Et alors qu'elle aurait pu en profiter pour approcher ce groupe d'amis, elle s'en était éloigné encore plus. Du moins, au début…

La seule chose qui maintenait Lincoln accroché à elle dans ce petit appartement aujourd'hui était qu'il ne sortait toujours pas avec la jeune Blake. Le grand métis tournait autour d'Octavia depuis bientôt cinq ans et le pauvre n'avait réussi à lui voler qu'un pauvre baiser. En même temps, entre les nombreux déplacements de Lincoln et Bellamy qui était toujours dans les parages, c'était très compliqué. Il espérait vraiment pouvoir changer les choses cette été et Lexa lui avait promis de l'aider, même si ça devait l'éloigner d'elle. Enfin, c'est ce qu'elle se bornait à penser. Lui savait qu'il ne la laisserait jamais tombé.

Elle se retrouvait donc embarquer dans ce plan de « vacances de folie pendant deux mois entre amis ». Et même si elle aurait préféré ne pas avoir à la recroiser, c'était toujours mieux que de passer l'été avec Indra et sa chaleur humaine.

-Arrêtes de repousser tout le monde. T'isoler ne va pas t'aider à oublier. Dit-il en tapant sur son front de son doigt.

-Je ne vois pas de quoi tu parles. Grogna-t-elle en tapant sa main.

-Arrêtes Lex' ! Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Tu penses que t'ouvrir aux autres ne va faire que raviver les plaies que Cla-

-J'ai dit, ne prononces pas son nom.

Il souffla.

-Bien. Alors ne commences pas à te fermer à moi. Je sais que tu es heureuse de venir. Personne n'aimerait passer ses vacances d'été seul.

Elle haussa les sourcils.

-Ouais, sauf toi. Mais de toute façon t'as pas le choix. Octavia a insisté pour que tu viennes.

-Parce qu'elle veut que je vienne ou parce qu'elle veut te faire plaisir ?

-Les deux. Allez, on y va ! Où est ta valise ?

-Là. Dit la brunette en montrant un sac de l'armée posé à l'entrée.

-Tu as pris un de mes sacs ?

-Ouais, les miens sont trop petits. C'est un souci ?

-Non pas du tout ! Mais seulement un ?

Lexa émit son premier sourire de la soirée et posa son sac, quand même imposant pour sa petite taille, sur son épaule.

-Oui Lincoln, seulement un…


28 juin 2016 – 13h00 - Créteil - Du côté de Raven.

La jeune mécanicienne se dépêcha de prendre une douche après avoir -encore- bidouillé un des nombreux appareils ménagers de son studio.

Elle ne pouvait pas partir sans avoir tout vérifié. Et après avoir fait un tour au garage, elle éteignit toutes les lumières et monta en voiture. Elle enfila son attelle améliorée et démarra.

Sur le chemin, elle appela Abby pour lui donner des nouvelles.

Habitant à plus de deux heures l'une de l'autre, Raven faisait son possible pour donner le plus de nouvelles possible à sa mère de substitution comme elle aimait l'appeler. A chaque vacance, elle rentrait la voir avec Clarke, mais Abby se plaignait toujours de ne pas les voir assez souvent.

Abigaël Griffin avait toujours voulu une grande famille mais sa santé ne lui permis pas d'avoir d'autres enfants que Clarke. Cependant, la jeune blonde fut bien loin d'être seul pendant son enfance. En fait, sa maison était devenu une sorte de refuge. Et avant l'arrivée des Blake lorsqu'elle avait 12 ans, Raven avait fait son apparition.

Elle n'avait que six ans lorsqu'Abby dû la garder à l'hôpital une semaine durant pour malnutrition. Un procès fut engagé, mais la jeune fille resta sous la tutrice de sa génitrice qui promettait de faire des efforts. Puis ça se reproduisit le mois suivant pour « coups suspects de maltraitance ». Finalement, Raven fut placé en famille d'accueil avant de se retrouver chez les Griffin. Abby s'étant attaché à la jeune fille dont elle s'était occupé seule pendant presqu'un mois décida de devenir sa tutrice officielle. De plus, Clarke, qui l'accompagnait souvent à l'hôpital lorsqu'elle ne trouvait pas de nounou, s'était également beaucoup attaché à l'hispanique avec qui elle passait de nombreuses heures à jouer. C'est ainsi que Raven Reyes devint un membre de la famille Griffin.

Au final, elle et Clarke devinrent inséparables. Et Abby aimait considérer les deux jeunes comme ses filles bien qu'une seule soit de son sang.

Après quelques sonneries, elle décrocha.

-Heureuse de voir qu'une de vous daigne me donner des nouvelles. Railla Abby au bout du fil, bien qu'on puisse entendre la joie dans sa voie d'avoir la jeune fille au téléphone.

-Heureuse de t'entendre aussi Abby. Clarke n'a pas appelé ?

-Non, tu sais comment elle est. La préparation de votre voyage qui, je le reprécise ne me plait pas du tout, la fait stresser au plus haut point.

Raven rit légèrement.

-Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. On va bien tous veiller les uns sur les autres. Et je dirais à Clarke de t'appeler, je passe la prendre dans quinze minutes pour l'aéroport.

-Merci Rav'. Je sais bien que tout va bien se passer mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter, vous n'avez que 21 ans !

-Tu veux dire qu'on a déjà 21 ans ? Et puis n'oublie pas qu'il y aura Bellamy, Murphy et Lincoln qui ont 25 ans. Ça va le faire 'by !

-Hm.

Raven roula des yeux.

-Tu es surtout triste de ne pas nous retrouver pour les vacances cette année.

-Oui…

-Abby…

Raven se sentit mal à l'aise. Habituellement et ce depuis leurs plus jeunes âges, ils passaient leurs vacances d'été tous ensemble dans la résidence près du bord de mer des Griffin. Adultes et enfants. Mais cette année ils voulaient partir entre amis.

-J'ai une idée ! Finit par s'exclamer Raven. Tu pourrais nous rejoindre pendant 1 semaine ? J'en parlerais aux autres ! Je suis sûre qu'ils n'y verront aucun inconvénient. Et puis tu pourras enfin présenter Marcus à Clarke…

-Quelle bonne idée ! S'exclama la femme de l'autre côté du téléphone, déclenchant un rire à l'hispanique. Je vais de suite poser des congés. Mais pour Marcus…

-Il faudra que tu lui dises un jour ! Elle sait très bien que tu ne resteras pas seule toute ta vie.

Raven souffla tristement avant de continuer.

-Elle s'est remise de la mort de Jake, comme nous tous… Et je ne suis pas sûre qu'elle soit heureuse de savoir que nous sommes déjà tous au courant sauf elle.

-Oui, tu as raison. Je lui en parlerais… bientôt.

-Oui bientôt Abby ! Bon, je vais devoir te laisser j'arrive chez ta blonde.

-Fais bien attention à toi ! Tu as mis ton attelle pour conduire ?

-Oui maman ! Bisous ! Cria-t-elle avant de raccrocher.

Raven sourit en déposant son téléphone sur le siège à côté d'elle. Bien qu'elle l'appelle très rarement maman, Abby était une mère pour la jeune fille. Elle ne savait même pas si elle aurait survécu sans ses interventions pour l'enlever à sa génitrice.


28 juin 2016 – 13h10 - Paris - Du côté de Clarke.

Un dernier coup de téléphone pour s'assurer que tout était prêt pour leur arrivé et… c'était bon.

Clarke souffla avant de s'affaler dans son canapé. Ses dernières semaines n'avaient pas été de tout repos. Entre toutes les réservations, les préparations de ce voyage, les résultats de son concours de médecine qui c'était avéré pas si mauvais, et les appels continuels de son petit copain. Elle n'en pouvait plus et se demandait vraiment pourquoi elle s'était porté garante de la mise en place du voyage.

Chacun lui avait donné la somme d'argent demandé et elle s'était occupé de tout, absolument tout. Des billets d'avions, à la location de la villa, en passant par l'achat des courses à distance et de la mise en place du pot commun pour les sorties. Heureusement Bellamy, qui comprenait mieux la finance qu'elle, l'avait épaulé pour lui éviter de tomber dans un piège.

Finalement, ils avaient trouvé une villa absolument magnifique et moderne, avec piscine, situé sur une colline arborée à 5 Km de Porto-Vecchio, en bord de mer et à quelques minutes à pieds de la plage et de tout commerce pour presque rien. Ses propriétaires partaient eux aussi pour deux mois et cherchaient principalement quelqu'un pour garder leur charmante demeure. Bien que récalcitrant à des jeunes de 20 à 25 au début, Clarke avait fourni une somme conséquente qu'ils encaisseraient en cas de dommage. Il était évident que sa mère verrait rouge si elle finissait par être encaissé, alors il valait mieux rendre la villa dans l'état où il l'avait eu.

En regardant la photo de la villa, Clarke sourit. Ils allaient être bien. Tous ensemble pour deux mois de folie. Depuis le temps qu'ils prévoyaient ce voyage, ces années loin les uns des autres les avait motivé à mettre en place le projet. Et ils avaient réussi ! En espérant que les vacances le soient tout autant.

Un coup de klaxon sortit Clarke de ses pensées. Rav' était arrivé. La jeune femme prit ses valises, ferma la porte de son studio et descendit les marches du plus vite qu'elle put, un grand sourire aux lèvres.

Quand elle aperçut Raven appuyé contre le coffre de sa voiture, elle lâcha tout et couru pour lui sauter dans les bras. La brunette la rattrapa du mieux qu'elle put et l'enlaça à son tour.

-Tu m'as manqué ma blonde. Sourit-elle.

-Toi aussi, ces vacances vont nous faire du bien. Dit-elle en se détachant pour ramasser ses valises.

Bien que Raven ait prit un studio près de Paris exprès pour rester près de sa meilleure amie et vivant à quelques minutes l'une de l'autre, les deux jeunes femmes très prises par leurs études respectives avaient eu beaucoup de mal à se voir régulièrement.

-Moi qui m'attendait à te voir descendre avec une dizaine de valise, je suis agréablement surprise ! S'exclama Raven.

-C'est ça, moque toi. J'ai déjà fait envoyer beaucoup d'affaires sur place.

-Je me disais bien aussi. Railla-t-elle.

-Et sans moi, on n'aurait ni à manger, ni de quoi s'alcooliser, ni de serviettes de plages ou savons en tout genre et encore moins de quoi dormir !

-Je sais bien. Allez, montes ! Ce serait un comble qu'on arrive en retard.

Clarke sourit.

-Je te parie hm… la chambre de ton choix que Bellamy et Octavia arriveront les derniers !

Raven s'empressa de lui serrer la main.

-Parie accepté.

Au bout d'une dizaine de minutes de routes, Raven grimaça en frottant sa cuisse.

-Tu veux que je conduise ? Demanda gentiment sa passagère.

-Non, c'est bon. Il ne nous reste qu'une petite vingtaine de minute, étonnamment ça roule bien.

Clarke ne rajouta rien mais souffla tout de même pour montrer son exaspération. Elle savait que la jambe gauche de sa meilleure amie commençait à la faire souffrir.

En effet, il y a de cela quatre ans Raven, accros aux modules de courses avait eu un grave accident et ses jambes ne s'en étaient pas sortie indemne. Avec une fracture ouverte du côté droit et un genou en miette du côté gauche, les médecins avaient tous cru qu'elle ne pourrait jamais remarcher mais c'était sans compté sur la détermination sans faille de la jeune fille. Elle refusait de se faire aider, ce qui lui avait valu plusieurs séjours supplémentaires à l'hôpital pour chute en tout genre mais elle ne lâchait rien.

Alors, avec le soutien inconditionnel d'Abby, elle s'était fait opéré. Trois fois. La dernière opération fut d'ailleurs menée par Abby elle-même l'année précédente. Et elle allait mieux. Son genou qui avait été réduit en miette lors de l'accident avait été entièrement remplacé et il commençait enfin à fonctionner. Elle pouvait maintenant marcher. Pas courir. Mais c'était déjà mieux que rien. Bien qu'aillant besoin d'une attelle en fer pour maintenir son poids lors de moment de fatigue, elle pouvait conduire à nouveau et tout faire par elle-même. La position assise de la voiture en appuyant sa jambe vers l'avant se trouvait étonnamment être la plus gênante avec son genou artificiel et c'était pour cela qu'elle gardait son attelle au volant. Elle imaginait mal son genou se bloquer alors qu'elle devait freiner en urgence. Mais elle ne pouvait pas les garder plus de deux heures, sous peine de voir son pied devenir tout bleu. Alors elle desserra un mécanisme cinq petites minutes dans les bouchons, puis le resserra. Ça allait mieux, elle n'avait plus mal.

Clarke en fut soulagé lorsqu'elle vit Raven émettre un vrai sourire et pas teinté d'un certain gène. Elles parlèrent longuement et la plus âgé en profita également pour appeler sa mère, la rassurant et lui confirmant ce que Raven lui avait proposé une demi-heure plus tôt.

C'est ainsi que vingt minutes plus tard, elles arrivèrent à destination. Raven s'empressa de retirer son engin de torture et d'enfiler une gaine autour de son genou pendant que Clarke sortait les valises du coffre.


28 juin 2016 – 14h05 – Aéroport Paris Charles de Gaulle

-L'embarquement pour le vol n°54678 en direction d'Ajaccio va bientôt se terminer, nous vous prions…

Clarke pesta en entendant la voie dans le micro. Lorsque les jeunes femmes étaient arrivées à la cafétéria de l'aéroport, tout le monde était déjà là à les entendre. Enfin, tout le monde… Il manquait Murphy. Raven avait gagné son pari, à une personne près.

Ils s'étaient tous sauté dans les bras. Trop heureux de se revoir après tout ce temps passé éloigné les uns des autres. Les Skype ça allait un moment mais ça ne valait pas de voir les personnes en face ou de faire un câlin groupé. Câlin groupé sans Murphy, toujours en retard. Et Lexa, mais Lexa ne faisait pas de câlin. Tout le monde savait ça.

Elle était là parce qu'elle faisait partie du groupe … Tous savaient pourquoi elle s'en était éloigné mais Octavia avait insisté pour qu'elle vienne. Et on ne résiste pas à Octavia donc elle était là. Clarke était certaine que sa meilleure amie avait une idée derrière la tête sans pouvoir mettre la main dessus. Elle pouvait se montrer très têtu quand elle le voulait. Une chose était sûr, la blonde n'avait pas sauté au plafond en apprenant qu'elle passerait deux mois avec Lexa. Leur passé n'était pas des plus glorieux. Enfin, il l'avait été… mais c'était du passé. Un passé qu'elles avaient toutes les deux oubliés.

Cependant le fait de revoir la jeune femme provoqua un pincement incontrôlé dans le cœur de Clarke.

En effet, Clarke avait tant bien que mal tenté d'approcher Lexa lorsque Lincoln s'était joint à eux. Pitoyable échec. La brunette s'était montré d'une froideur sans précédents et n'avait pas hésité à envoyer Clarke balader la seconde suivante. S'en était suivie une petite « guerre » qui avait bien fait rire Lincoln. Ce serait à celle qui aurait les meilleures notes ou encore le plus grand taux de popularité, bien qu'elles s'y soient prise différemment pour ce dernier point. Tout le monde connaissait Clarke pour sa sympathie et sa générosité, tout le monde connaissait Lexa pour le respect et la grandeur qu'elle inspirait. De fil en aiguille les deux jeunes femmes s'étaient retrouvés lèvres contre lèvres et avaient débuté une relation passionnée… Seul soucis, elles s'aimaient tellement qu'elles en venaient à faire souffrir l'autre. Et c'était arrivé, le point de non-retour. La rupture qui les avait détruites. La rupture qui avait tout décimé…

Elles auraient très bien pu s'ignorer et faire comme si l'autre n'existait pas pendant les deux mois mais cet été, Clarke voulait que tout le monde s'amuse. Elle y comprit, et le retour de son ex n'allait rien y changer. Elle allait faire des efforts pour sympathiser avec Lexa. Peut-être pouvaient elles être amies… Après tout elle sortait avec quelqu'un depuis deux ans et Lexa faisait partie du passé. Un passé oublié…

-Je suis là ! Je suis là ! Cria une voie à l'autre bout de l'aéroport qui tira Clarke de la contemplation de sa voisine qui la regardait étrangement de ses yeux verts.

Murphy courrait vers eux, trempé de sueur, ce qui fit bien rire tout le monde. Le taxi avait dû le déposer plus loin que prévu. Et alors qu'il arrivait à quelques mètres de son petit groupe, ils commencèrent tous à courir pour embarquer avant que les portes ne se referment.

-Vous n'êtes pas cool les gars… Souffla Murphy qui continuait de courir derrière eux.

Et c'est dispatché dans tout l'avion qu'ils décollèrent pour l'aéroport d'Ajaccio. Trois heures de vol. Aucuns de manqua de faire une sieste bien mérité.


J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre ! :) (PS : Cette histoire sera vraiment très simple donc ne vous attendez pas à de GROS rebondissements, seulement des petits :p et j'ai inventé Amanda mais je trouve que Wells mérite vraiment d'être heureux donc voilà... ^^)

Dites moi ce que vous en pensez dans vos reviews !

Bisouuus