Bonjour, bonjour !

Je suis heureuse et fière de vous présenter ma seconde histoire longue. Il s'agit ici d'exploiter le merveilleux monde inventé par la non moins merveilleuse JKR. Il y sera question de sorciers, de moldus, de science, d'enlèvement, de conflits, et bien plus encore.

Cette histoire sera canon jusqu'à la fin du tome 7, en excluant l'épilogue. Je ne prendrais pas en compte non plus toutes les informations disséminées sur Pottermore, notamment au sujet de Ron. Cependant, mon but est de faire en sorte qu'aucun personnage soit OOC (même s'ils peuvent évidemment évoluer, et dans ce cas, ils ne seront plus semblables à ceux des romans). Si vous pensez que je prends une mauvaise direction sur le plan de la psychologie des personnages, n'hésitez pas à me faire part de votre avis : je suis tout à fait ouverte à la critique, et tout apport sera le bienvenu.

Je ne sais absolument pas quelle longueur fera cette histoire. Pour le moment, les chapitres font à peu près le double de ceux de "Et Après ?", récemment renommée "Béances". Je pense qu'ils risquent de s'allonger au fur et à mesure de la rédaction, mais je n'en suis pas sûre.

Pour le moment, il y a une alternance relativement régulière entre des chapitres se passant à Poudlard, et d'autres à l'extérieur, mais il se peut aussi que cela change. (Je suis sûre que vous êtes en train de vous demander pourquoi je fais tout ce blabla si, de toute manière, je ne suis sûre de rien... Et vous n'avez pas tort, d'ailleurs !)

Les couples de cette histoire sont Harry/Ginny (ça, c'est sûr), et Drago/Hermione si les personnages sont d'accord. Les auteurs qui me lisent savent aussi bien que moi que ces petits chenapans n'en font souvent qu'à leur tête, et, en tous cas dans les chapitres que j'ai déjà écrit, j'ai eu du mal à les convaincre. Dans tous les cas, la romance ne sera pas le sujet principal de l'intrigue. Ceux qui aiment les dramiones bien mielleuses, passez votre chemin, je ne suis vraiment pas douée pour ce genre de choses.

Le chapitre que je vous offre aujourd'hui n'en est pas vraiment un. C'est plutôt une sorte de "teaser", un prologue très court. On entre dans le vif du sujet la semaine prochaine. Je continuerai à poster les mercredis.

J'en profite également pour vous demander votre aide, à vous, chers lecteurs de fanfictions : si vous aimez cette histoire, ou si vous ne l'aimez pas, si vous la lisez jusqu'à la fin ou si vous l'abandonnez, si cela vous intéresse ou non, s'il vous plait, venez me dire pourquoi ! Vous pouvez le faire en review, ou par MP si vous ne souhaitez pas ajouter des reviews à cette histoire. C'est juste très important, pour quelqu'un qui écrit, de savoir ce que ses lecteurs en ont pensé. Merci d'avance !

Bonne lecture, et à la semaine prochaine.

Disclaimer : rien de tout ça n'est à moi, j'emprunte l'univers créé par l'extraordinaire JKR, et il ne me viendrait pas à l'esprit d'usurper son identité.


Prologue :

- Mes recherches sont soit publiées, soit confidentielles. Je ne sais pas qui vous croyez être, mais je ne vous dirai rien avant de savoir où je suis, qui est à l'origine de tout cela, pourquoi et comment je me suis retrouvée ici. Et, accessoirement, il serait souhaitable de me laisser m'installer plus confortablement. Ce genre de position n'est pas très adapté aux exposés longs et fastidieux...

Une femme était retenue immobile, couchée à même le sol au milieu d'une pièce nue, sans meubles, et dans laquelle on ne percevait aucun bruit de l'extérieur. Ses yeux étaient initialement recouverts d'un bandeau, mais celui-ci avait glissé. A son grand effarement, à ce moment-là, elle avait découvert que ce qui l'empêchait de se mouvoir n'était autre que des liens immatériels, ou du moins invisibles à l'œil nu. Pour un esprit rationnel comme le sien, la chose était difficile à accepter.

L'homme qui la questionnait depuis des heures était grand, avait le visage recouvert d'une cagoule, et sa voix avait l'écho métallique des timbres modifiés artificiellement. Il était vêtu d'une drôle de cape qui semblait sortir tout droit d'un film fantastique.

- Tu finiras bien par parler, sale Sang-de-Bourbe, cracha-t-il.

- J'ai passé l'âge de me faire insulter. Soit dit en passant, ce serait sans doute plus efficace si je comprenais ce que vous baragouinez, répliqua la femme avec toute la dignité que lui permettait sa posture.

- Tu te crois plus intelligente que tu ne l'es vraiment. Tu vas voir ce qui arrive aux vieilles moldues présomptueuses dans ton genre !

La femme n'eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit. L'homme cagoulé sortit un bâton de bois de la poche de sa longue cape, et l'agita.

Durant la seconde qui sépara le mouvement de la baguette et le jaillissement du sort, personne n'aurait eu le temps de penser à quoi que ce soit. Mais la femme qui était ligotée n'était pas n'importe qui. Elle avait le cerveau bien fait, et réfléchissait vite. Elle comprit en un instant que tout ce sur quoi son monde était bâti était faux. Que cet homme n'était pas fou, et que le bâton qu'il tenait dans la main était bien ce qu'elle craignait qu'il fût : une baguette magique, ou tout autre artefact du même acabit. Elle comprit aussi qu'elle ne pourrait pas bouger, et qu'elle ne pourrait pas éviter l'étrange phénomène que cet homme, visiblement mal intentionné, était en train de produire.

- Endoloris, avait-il marmonné d'une voix rauque.

La femme n'eut plus le temps de réfléchir à quoi que ce soit. Elle se mit à hurler comme elle n'avait jamais hurlé, ce qui n'était pas étonnant : elle avait mal. Mal comme elle n'avait jamais eu mal.