Bonsoir tout le monde !

Vous ne rêvez pas, je commence une nouvelle fic ! C'est PBG, entre autre, qui m'a poussée à poster ! Je tenais aussi à la remercier car elle a corrigé ce prologue !

Je peux d'ores et déjà vous annoncer qu'il y a deux chapitres d'écrits et un troisième bien entamé !

Je posterai chaque dimanche dans la soirée ou dans l'après-midi !

Je tenais à vous dire que cette fic est dans un style totalement différant de tout ce que j'ai pu faire.

J'espère que vous aimerez malgré tout !

Bonne lecture !

Pline.


Prologue

Deux silhouettes vêtues de longs manteaux sombres marchaient d'un pas rapide. Elles paraissaient insensibles à la pluie continue qui tombait sur la région depuis des jours. Enfin, elles virent une lueur et accélérèrent leur marche. Petit à petit se dessinait une maison simple dont la lumière venait des fenêtres.

« C'est ici ? » interrogea une des silhouettes, avec une voix masculine.

L'autre ne répondit que d'un hochement de tête et ils furent bientôt devant la porte d'entrée, protégés par un auvent de bois pittoresque. Les capuches tombèrent. La première silhouette, celle qui avait parlé était un homme d'une quarantaine d'années, quelques cheveux gris striaient sa chevelure châtain, il avait un regard amical mais déterminé. Il était accompagné d'une femme du même âge, ses cheveux noirs lui arrivaient jusqu'aux épaules et elle avait la peau légèrement hâlée qui lui donnait un air exotique.

La femme toqua à la porte de trois petits coups, nets. Un jeune enfant d'environ huit ans vint leur ouvrir et les fixa avec de grands yeux curieux. Un homme apparût derrière lui et posa sa main sur l'épaule du bambin. Il était grand et beau, l'air engageant.

« Entrez, entrez, ne restez pas dehors par un temps pareil! dit-il en souriant. Vous allez attraper la mort. Chiara ! Mets deux couverts de plus ! signala-t-il à une jeune femme rondouillarde et souriante.

- Ne vous dérangez pas, affirma l'homme. Nous sommes venus pour vous parler de votre fils.

- Mon fils ? S'inquiéta Chiara. Onelio, qu'est-ce qu'il se passe ? »

Elle posa son torchon sur son plan de travail et rejoignit son mari, leur fils derrière eux. Comme pour le protéger, pour faire barrage contre ces étrangers.

« Qui êtes-vous ? Que nous voulez-vous ? exigea Onelio.

- Nous ne vous voulons aucun mal, jura l'inconnu. Seulement vous parler, vous faire une proposition. Nous partirons sans rechigner si vous nous le demandez. »

Quelque chose dans sa voix, dans son regard, dans sa façon de bouger firent qu'ils lui accordèrent leur confiance. Le père de famille ordonna à son enfant d'aller se coucher, ce dernier commença par refuser mais finit par obéir.

Il se cacha sous la couette, serrant très fort un bout de tissu qui avait encore l'odeur réconfortante de sa mère. Il ferma très fort les yeux, tout lui criait qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. Il ne comprenait pas ce que les adultes se disaient mais il entendit son père crier, sa mère pleurer. Il entendit aussi de longs silences et perçut des chuchotements et même un éclat de rire amer.

Plusieurs heures plus tard, sa mère s'assit sur le lit, elle posa une main tremblante là où elle savait que se trouvait la tête du garçonnet. Quelques minutes passèrent avant qu'elle ne se mit à parler.

« J'espère que tu me comprendras, mon amour. Je t'aime tellement ! Si nous faisons ça c'est pour toi, tu as un avenir si brillant qui s'ouvre devant toi. Tu vivras de belles et grandes choses, je le sens, je l'ai su quand je t'ai mis au monde. Tu étais déjà si beau. Et par la suite tu nous as prouvé que tu étais aussi très intelligent. J'ai toujours su que tu étais spécial, pas parce que tu es mon fils, non ! Mais parce que je sens ce genre de chose... Oh, mon fils, mon ange, mon amour ! Tu vas partir si loin ! »

Le petit garçon sortit la tête de ses protections de laine. Il passa sa petite main sur le visage de sa mère, pour essuyer ses larmes.

« Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Pardonne-nous, c'est pour toi que nous faisons ça ! Promets-moi une chose : quand tu seras ailleurs, n'oublie jamais d'où tu viens. Ne nous oublie jamais. Promets-moi de rester toujours le même ! Promets-moi d'être heureux.

- Je te le promets. » chuchota l'enfant.

Il ne comprenait pas tout ce que sa mère disait mais il savait que quelque chose de grave et d'anormal se passait. Sinon, pourquoi sa mère, pourtant de nature si joyeuse, pleurerait-elle ?

« Si tu changes d'avis, si tu regrettes, la porte sera toujours grande ouverte. »

Et elle murmura doucement son prénom, le serrant fort contre elle, pour s'imprégner à jamais de son odeur, de lui. Puis, elle se décolla, le regarda dans les yeux pour ne jamais oublier son regard, graver son image à jamais dans son cœur et sa mémoire, puis ils se levèrent. Ils retournèrent dans le salon.

Le petit regarda son père, toujours si fort, toujours si droit, qui se tenait la tête entre les mains.

« Papa! »

Il se jeta dans ses bras, le serrant jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Que se passait-il ? Tout allait encore si bien, l'après-midi même ! Ils restèrent longtemps dans cette position.

« Je suis si fier de toi, mon fils, dit Onelio dans un souffle. Je t'aime. »

Le garçonnet ne comprenait pas, il voulait qu'on lui explique. Il voulait revoir sa mère et son père sourire. Mais l'inconnue s'approcha de lui et dit d'une voix douce :

« Dis au revoir à tes parents, tu ne vas pas les revoir avant un moment.

- Pourquoi ?

- Parce que nous devons te montrer beaucoup de paysages, t'apprendre beaucoup de choses. Tu verras, avec nous, tu voyageras à travers le monde entier, tu iras dans des endroits dont tu ne soupçonnes même pas l'existence. »

Elle lui décrivit tout ce qu'ils verraient et toutes ces merveilles firent qu'il n'eut plus peur, il était juste triste de devoir quitter ses parents. Mais la Dame avait promis qu'il reviendrait.

« Au revoir Papa ! Au revoir Maman ! Je vous aime ! »

Le trio s'en alla sous la pluie et ils ne virent plus la maison au bout de seulement quelques pas. Le petit garçon ne se doutait pas que c'était la dernière fois qu'il verrait ses parents. Il ne se doutait pas non plus qu'il était à l'aube d'une existence extraordinaire.

Cette histoire s'est passée il y a plus de cinq cents ans, en 1497 exactement, pourtant Tony DiNozzo se rappelait ce jour comme si c'était la veille.

C'était la première fois qu'il rencontrait les éternels Nicolas et Pernelle Flamel.


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La suite la semaine prochaine !