Hello !

Je suis de retour avec une nouvelle fic, plus longue mais toujours courte (^^), en trois chapitres je pense. Toujours point de vue Sebastian, et Ciel apparaitra dans le 3e chapitre. Je m'essaie à l'humour, vous me direz ce que vous en pensez... :)

Résumé : Le jour, il est le parfait majordome des Phantomhive. La nuit... alors que tout le monde dort et que Sebastian est seul, est-il toujours aussi parfait qu'il aime le prétendre ? Récit d'une nuit mouvementée pour notre cher majordome, alors qu'il essaie de réparer ses inatentions du matin... "De toute façon, c'est de la faute des domestiques !"

(on sait jamais, un démon peut aussi faire quelques bétises, non ? héhé je suis pas sympa avec lui, le pauvre)

Rating : bah... T, faute de mieux ! :P

disclaimer : Sebastian appartient à Yana Toboso, snif...

Enjoy !


«Eh bien, bonne nuit jeune maître ! »

«C'est ça, bonne nuit Sebastian. »

Enfin.

Je laisse la porte de sa chambre légèrement entre-ouverte, et je m'éloigne.

Liberté.

La journée a été remplie de porcelaine cassée et de jardin dévasté, sans parler de la cuisine qui a sauté pour la troisième fois en un mois, les réserves de nourriture dont le foie gras et le caviar avec. Le jeune maître a beau être richissime, la vie devient cher. Ils sont irrécupérables. Mais Ciel n'a pas fait des siennes aujourd'hui. Il a du sentir que j'étais à la limite d'exploser à mon tour et il a été compréhensif.

Pour une fois.

Je fais un piètre majordome, oser penser de mon maître ainsi ! N'empêche que, de temps en temps, c'est agréable. Huhu, hinhin !(1)

Enfin bref, il a été compréhensif.

En tout cas, ce soir, je ne fais rien. Je me suis bien avancé, le ménage est fait, la cuisine de demain est faite, alors ce soir, je ne fais RIEN ! Je m'installe sur mon lit, et je passe la nuit à caresser mes chats clandestins ! Très bon programme !

Décidément, je fais vraiment un bien piètre majordome. Le maître ne serait pas content. Mais ce que je fais de mes soirées ne regarde que moi. Et je suis un diable, après tout ! (hinhin)

Tiens, en pensant au Bocchan… je suis d'une irresponsabilité, en tant que majordome des Phantomhive ! Mon jeune maître, allergique aux poils de chats et en plus asthmatique, m'interdit de ramener ces chères petites merveilles de la nature au manoir. Je lui désobéis. Je lui mens. Je ne respecte pas une des clauses du contrat. S'il venait à faire une crise d'asthme, ce serait de ma faute. Tant pis, mon amour pour ces chers êtres est plus fort que tout.

Plus fort que notre contrat ?

Je ne répondrai pas à cette question, purement idiote, en plus posée par moi-même à moi même. (Oui, Sebastian a des tendances schizophrènes, ce n'est pas de sa faute, les domestiques le rendent fou !)

Bon, ce n'est pas comme si Bocchan rentrait dans ma chambre tous les jours non plus ! Et les chats ne sortent pas de ma chambre. J'enlève toujours les poils qu'ils laissent sur mes habits pour préserver la santé de Ciel. Il n'a rien à craindre ! A part si un des chats sort de mon armoire, puis de ma chambre, et va se glisser sous les couvertures du jeune maître. Mais c'est impossible, de toute façon ! Héhé !

Je cours jusqu'à ma chambre. Est-ce parce que je suis impatient de retrouver ces belles créatures après une journée mortellement (ou pas) horrible ? Surement. Je ne me soucie même plus de mon image de parfait majordome, entachée par ma course dans les couloirs du manoir jusqu'à celui des domestiques. Image que cette chère marquise Frances de Midford qualifierait de « repoussante » ou encore de «répugnante ».

Je n'aime pas cette famille de toute façon. De la mère à la fille !

J'aperçois la porte de ma chambre. Bizarrement, elle est entre-ouverte. Je la laisse toujours fermée, pourtant. J'aurais sans doute oublié de la fermée correctement ce matin, en entendant une énième explosion venant de la cuisine. Oui, ce matin, Bard a eu la brillante idée de m'épater en me devançant dans la préparation du petit-déjeuner du jeune maître. Résultat, j'ai du aller faire les courses à 6h30 pour réveiller mon jeune maître à 7h tapante. Epatant, vraiment.

Je rentre dans ma chambre. Et comprends instantanément que quelque chose ne va pas.

L'armoire. Ouverte.

La chemise où dorment les chats. En chiffon par terre. Vide.

Les chats. Disparus.

« GAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAHHHH ! NOOOOOOOOOOOONN ! »

Soit je n'ai pas réveillé les domestiques et Bocchan, soit ils ont eu trop peur de ce… cri, faute de mieux, pour sortir de leur lit.

Deuxième option.

La main sur ma poitrine, j'essaye de calmer ma fureur. Je croise mon reflet dans le miroir de ma chambre. Je n'y vois qu'une fumée noire et opaque, signe que j'ai pris ma forme originelle sous la fureur. Je souffle, pour me calmer et reprendre forme humaine. Comment ai-je pu être aussi inconscient ? Avoir laissé la porte de ma chambre ouverte et l'armoire mal fermée ne me ressemble absolument pas ! Bard ! Tout est de la faute de Bard ! De dépit, je me cogne la tête contre le mur de ma chambre. Une fois. Deux fois. Trois fois. Mon crâne ouvert et couvert de sang, je le vois dans le miroir, se referme de lui-même presque aussitôt. Je suis plus inquiet pour le mur. Une énorme fissure débute de l'endroit où ma tête a cogné et sillonne jusqu'au plafond. Il faudra que je le répare. Mais plus grave : Je dois faire une croix sur mon emploi du temps si prometteur de ce soir, mais en plus, il va falloir que je les cherche dans TOUT le manoir ! Il y a qu'a moi que ce genre d'ennui arrive ! Pourquoi ? (2)

Et mes chats, mes précieux chats, où sont-ils ? Personne ne rentre dans ma chambre, même pas May-Linn pour faire le ménage. J'ai bien précisé que moi seul le faisait. Je ne peux donc m'en prendre qu'à moi-même si mes boules de poils ont disparues. Mais quel déshonneur de la part du majordome des Phantom… oh merde !

Il faut que je me dépêche. Pour les retrouver, je peux compter sur l'aide de… Personne. Personne ne doit être au courant de la présence de mes chats dans le manoir. Tout le monde ici est au courant de la maladie de Ciel, et personne ne prendrait le risque de les garder ici…

…A part moi.

'Toute façon je ne peux jamais compter sur l'aide de quelqu'un, il faut que je fasse tout dans ce manoir !

Et pour les retrouver, je vais pouvoir me servir de mon flair infailli… Non. Les seuls animaux que je n'arrive pas à cerner, et c'est pour cela que je les adore, ce sont les chats, que ce soit pour leurs réactions ou leurs odeurs ! Donc pour les chercher, je vais devoir agir… comme un simple humain en fouillant le manoir pièce par pièce comme un imbécile. L'aura noire reprend forme autour de moi. Non, il faut que je me calme. Si je suis méthodique, je suis rapide.

Alors… Combien ai-je de chat ? J'ai trois persans, un noir et blanc, deux Bengales… et c'est tout. Six chats donc.

Ah non je n'ai pas compté le siamois que j'ai recueilli la semaine dernière, à Londres. Je ne pouvais décemment pas le laisser dehors, sous cette pluie battante près de la poubelle ! Donc sept chats.

Ah non ! J'ai oublié l'angora que j'ai trouvé hier en allant au marché. Il était dans le fossé le pauvre, tout seul ! Je ne pouvais décemment pas le… Oui, bon, huit chats.

Huit chats dont quatre à poils longs, les poils qui se perdent facilement et qui trainent partout. Panique ! Si je ne les retrouve pas rapidement, le jeune maître va faire une crise (au sens propre comme au sens figuré)… Et par conséquent tous les bannir du manoir, ou les confier à Bard pour qu'il teste sur eux ses nouvelles armes… KYAAAH !

Je sors de ma chambre. Je ne peux pas siffler mes chats, au risque de réveiller les domestiques et le jeune maître. Et de toute façon, je ne les ai pas dressés, alors les siffler pour qu'ils viennent bien gentiment comme des aristo-cats(3), impossible.

Je sens que ça va être compliqué, encore…


(1) Nan, je refuse de dire que je suis folle, juste j'aime m'imaginer Sebby avec le rire d'Undertaker !

(2) Je me suis marrée toute seule en imaginant Sebastian dire le fameux « Pourquoi ? » de Cyprien !

(3) OK, humour de merde !


Voilà, premier chapitre bouclé ! Je publierai le second dimanche prochain :)

Reviews ?

Diaboliquement.