Me revoici déjà, parce que je suis de TRES bonne humeur parce qu'aujourd'hui j'ai réussi mon plateau moto! Et que pour moi c'était ps une mince affaire mais je l'ai eu et avec 4 A en plus... Bref vous en avez rien à carrer de ma vie mais voilà moi ej suis extatique! :P :D XD :-DDDDDDDD

Donc bref *se racle le gorge* Revoici une fic, il me manque 2-3 petits chapitres mais sinon elle presque intégralement écrite.

Le genre va être différent puisque là c'est une idée que j'ai eu à cause d'un film. Que je kiffe (la première qui critique Vin Diesel est morte! ) Mais que j'aime pas la fin donc j'ai repris une vague idée de base, ouais vague hein vous attendez pas à ce que tout soi pareil! et ça a donné ça...

Bisous sur vos fesses, vôtre motarde Sam


Je marche dans une vallée herbeuse. L'herbe est verte, tendre et grasse sous mes pieds. J'entends le rire de mes sœurs, qui courent devant moi. Ce son résonne à mes oreilles comme une douce musique. Puis j'entends l'alarme. Les bombes qui explosent. Le crépitement des armes à feu. Les rires cessent et les cris les remplacent. Je me réveille en sursaut. Trempé de sueur. Mon 9mm à la main. Je le repose et souffle longuement. Que le monde a changé vite !

Je me lève et écarte les lattes pare-balle de mon volet. Je regarde la neige tomber. Ça m'étonne toujours. Comment quelque chose de blanc et de pur peut encore tomber sur ce monde pourri ? Une nouvelle guerre mondiale a ravagé le monde. Nous plongeant dans la folie et la guerre civile. Les pays ont chutés. De nouveaux ce sont construits. Plus personne n'a d'identité. Seul la violence et votre aptitude à la survie peuvent vous définir.

J'écoute les déflagrations au loin. Rien qu'à ces faibles sons je suis capable de dire que c'est un UZI semi-automatique, avec des balles à pointe creuse, fabrication russe, contrefaçon américaine. Je laisse retomber les morceaux de titanium et m'habille sommairement. J'enfile un débardeur noir. J'attrape l'accessoire le plus important de ma garde robe, mon gilet en Kevlar. Il m'a coûté l'équivalent de 3 missions. Mais je l'ai eu. Un vrai. Fabrication française. A l'époque il était à la pointe de l'armement. A l'époque… En 20 ans le monde a viré fou. Vraiment… Civilisation en déclin. Population perdue, affamée…

Encore des déflagrations. Elles se rapprochent. Toujours la même arme… Je passe un gilet thermo protecteur et ma doudoune. J'attrape l'objet qui justifie ma sortie et ferme ma porte. Je descends les marches et heurte par mégarde un enfant de l'immeuble. Enfin si on peut considérer un jeune de 11 ans, armé d'un lance-roquette et d'un couteau de chasse, d'enfant.

- Hey Diavel ; il m'interpelle

- Ouaip ?

- Où tu vas ? ; il pose son lance-roquette et s'appuie au mur

- En quoi ça te regarde Boris ?

- Juste pour savoir ; il hausse nonchalamment les épaules et moi je fige mon pas, si ce gosse demande c'est qu'y a une raison

- Boris ? ; j'hausse un sourcil et croise les bras

- Si jamais… Par le plus grand des hasards… Tu trouvais à bouffer… ; il frotte ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer

- J'vais voir boy

Et je reprends ma descente. Ce gosse je le connais depuis 6 ans. Depuis que je vis dans ce tas de béton qu'on peut considérer comme un immeuble. Et il me demande quelque chose que quand ça devient trop ingérable pour lui. Il doit s'occuper de sa petite sœur… A 11 ans… Quelle vie de fou.

Je respire une bouffée d'air glacial et avance d'un bon pas vers le marché. Les gens s'écartent de moi. Ils me craignent. Et ils ont raison. J'avance en m'enfonçant dans la neige. A moi elle m'arrive à mi- mollet. Pour Boris il devait y être jusque sous le genou… Je souffle et un long nuage de vapeur se répand devant moi, me donnant envie de fumer. Je sors le paquet de clope de ma poche arrière et tente d'allumer mon briquet. Comme d'hab cette cochonnerie ne fonctionne pas. Je souffle et reprends ma marche.

Au bout de 10 minutes de crapahutage dans cette poudreuse de merde je vois la tente se profiler. J'entre et traîne le mec sur la route. Toute sa petite famille hurle. Je le mets à genoux au milieu de la route. Les gens ne s'arrêtent pas. Plus personne ne s'arrête juste pour ça. Des mecs qui se font abattre dans la rue comme des chiens y en a des dizaines par jour. Je lui colle mon flingue sur la tempe. Il se met à pleurer.

- Fais tes prières Vlad ; je dis sinistrement

- S'il te plaît ; il ne cesse de répéter, j'appuie sur la gâchette mais rien ne se passe, l'homme rouvre les yeux

- Et ouais… Problème de percuteur ; je grince ; Toi et ta camelote chinoise de merde !

- Il est chargé ? ; il me demande en tentant de se remettre debout

- TU TE FOUS DE MA GUEULE ? ; j'hurle en le poussant d'un doigt sur le front ; Tu sais qui je suis ?

- Un acheteur ; il hausse les épaules et moi je lâche un reniflement amusé

- Diavel ; je souffle tout doucement, il blanchit et ouvre la bouche ; Et ouais ; je répète encore

- Je suis désolé ; il murmure

- Je m'en doute… Mais j'ai été grave dans la merde… Donc je veux être remboursé. De suite ; je lâche l'arme dans la neige devant lui

- J'peux pas ; de nouvelles larmes coulent sur son visage avant de se figer vers sa bouche, gelées par le froid

- Comment ça ?

- J'ai une famille et un petit bébé.

- Ok ; je souffle lourdement et me masse les tempes ; File moi… ; je regarde sur son stand et repère un couteau de jet ; Ça et on est quitte

- Prend le. Et prend aussi ça ; il se relève et se jette sur son étal, il me fourgue un paquet de munition de 9mm, des grenades et des bombes lacrymogène

- C'est bon les balles et la lame me suffisent. Mais fais gaffe à ton cul !

Il hoche frénétiquement la tête. Je range l'arme blanche dans une cache aménagée dans mon dos. Je baisse les yeux se faisant. La neige a fondue devant moi. A cause d'une tache jaune. Je regarde le pantalon du slave. Humide au niveau des cuisses. Il s'est pissé dessus. Mon nom fait toujours de l'effet c'est bien. Je lance un regard à la femme dans la tente, un bébé entre ses bras. Elle sourit. Déjà fatiguée. Pourtant elle doit être plus jeune que moi.

Je m'éloigne de la masse du marché. Je m'enfonce dans la plaine. Je marche une bonne heure. J'ai calé ma cigarette sur mon oreille. J'attends de trouver quelqu'un avec un briquet. La vieille dame aveugle est là. Je souris. Je tapote le banc en bois sur lequel elle est assise.

- Bonjour mon petit ; sa voix est usée

- Bonjour Ariana ; je m'installe à côté d'elle, sa main vient s'enrouler autour de mon poignet sans difficulté

- Tu t'es déjà énervé toi ; elle me tapote ensuite le genou

- Tu sais toujours tout Ariana ; je rigole en entourant ses frêles épaules ; Parfois même avant moi

- J'ai de bonnes oreilles ; elle s'esclaffe et ce son me fait penser à des aboiements de chien ; Du feu ? ; elle extirpe un briquet de la poche de son gilet polaire

- Merci ; je ne m'étonne même plus, j'allume ma cigarette, tire une bouffée et lui rend son bien ; Qu'est ce que tu as ?

- J'ai 3 lapins. Plutôt pas mal. Quelques patates. Et je t'ai gardé… ; elle se penche sous le banc, tire une caissette en bois et me la pose sur les genoux ; Ce petit miracle

- Je vais te prendre un lapin aussi ; elle hoche la tête et se lève, le pas assuré vers sa petite caravane, j'ouvre le petit coffret, 4 oignons et une petite dizaine de champignons ; La meilleure chasseuse de la région dis donc ; je ris

- Privilège de la vieillesse ; elle me pose le lapin sur la caissette

- Combien ?

- 43 ; elle souffle tout bas

- C'est tout ?

- Pour toi mon beau Derek

- Chut ; je sors le billet de 50 de ma poche ; Personne ne doit savoir

- Il est beau pourtant ton prénom ; elle me frictionne la main

- Ariana ; je la gronde, elle bougonne

- Bon… Merci Diavel

- Merci Miss Sharp ; j'embrasse son front ridé et disparaît dans la clairière

A peine je franchis les portes de l'immeuble que Boris me tombe dessus. Il se met à déblatérer à propos d'un groupe qui est venu poser des questions sur moi. Mais qu'il leur a rien dit. Il promet. J'hoche la tête. Des gens qui me cherchent y en a toujours un bon paquet. Je l'éloigne d'un revers de la main. Et lui promet gentiment une partie de mon repas. Il se tait et des étincelles se mettent à briller dans ses yeux. Ils vont manger chaud. Lui et sa petite sœur. Première fois depuis des semaines. Je l'aide quand je le peux. Mais je suis pas l'abbé Pierre non plus.

J'ouvre le cadenas de la porte de mon « appartement » et la referme. Je place le poids sur la poignée. Je mets en route mon écran. Il me diffuse les informations sur les 5 continents. Je parle plusieurs langues mais je ne comprends pas toutes les données. Les images suffisent. Pas besoin de parler indonésien pour savoir que les indépendantistes Peshmerga ont encore fait sauter une ligne de train. Causant le déraillement de 3 trains. Entraînant des centaines de morts. Pas besoin de parler russe pour savoir qu'une fusillade a eut lieu dans un quartier sécurisé par l'ONU. Pas… SUFFIT.

Je coupe mon écran et me concentre sur ma simili cuisine. Je coupe un oignon, épluche les pommes de terres. Je cuisine rarement mais quand je le fais je m'applique. Au bout d'une petite heure mon repas est prêt. Je m'attable. Encore ses déflagrations ! Je respire profondément le fumet de mon plat. Première fourchette. A mi-chemin de ma bouche le poids de ma poignée tombe dans un petit tintement, l'ampoule clignote et mon antenne radio grésille. Je me recroqueville sur ma chaise. Le mur derrière moi explose. Je suis couvert de poussière. Je me rassieds correctement et repose mon assiette que j'ai protégée dans le creux de mon ventre. Intacte. Ouf… Je soupire de soulagement.

Les lasers des fusils me brûlent la peau de la nuque et de l'arrière de ma tête. Des pas lourd s'approchent. Je repose ma fourchette en soupirant. Une voix grave résonne désagréablement à mon oreille. En russe. Je soupire encore plus lourdement. Je veux tourner la tête mais une claque me coupe dans mon mouvement. Elle ne me fait absolument pas mal mais c'est le geste en lui-même qui me hérisse le poil. Je ricane en comprenant.

- Kurk ? Oh bordel… ; je me redresse bien droit sur ma chaise ; T'es pas en train de terroriser la pauvre population mongol ? En train de tuer des gosses des steppes ? ; il me répond quelque chose en russe et j'en suis sûr ; Oh Kurk mon pote !

Il lève la main dans le but de me recoller une gifle. Et moi je souris. Quel branquignole ! Dès que son poignet est à deux centimètres de mon visage je me penche, j'attrape son avant-bras et le tire à moi. J'éloigne mon assiette quelques millisecondes avant que la tronche de cet empafé ne la touche. J'aimerais bien encore bouffer ! Je lui colle la tronche sur la table, je me relève et pousse ma chaise d'un coup de pied en arrière. Je passe au-dessus de son corps, je le maintiens toujours. Je tire le fusil rafale de son dos et lui colle sur la gorge. Enfin je me redresse de tout mon haut. Les gars derrière s'affolent.

- C'est bon dégager ; je leur siffle avec un mouvement de tête la direction de la sortie, mais ils répondent ; J'comprends pas le russe

- Tu es toujours aussi stupide Diavel ; rigole Kurk

- Là mon grand c'est plutôt toi qui as l'air stupide avec TON fusil qui est braqué sur TA gorge ; j'appuie un peu le canon de l'arme pour qu'il me comprenne bien, il se redresse en grimaçant, je lui ôte les lunettes de soleil et les poses sur ma tête

- Arrête ça ; il tente de s'éloigner de moi

- Tttttt, bouge pas Kurkinou ; je souris ; Alors qui t'envoies ?

- Qui te dis que je ne viens pas te tuer par moi-même ?

- Ben t'étais mal barré mon grand. Vous êtes… ; je les compte rapidement ; 8 et j'ai pas une égratignure. Par contre toi… T'es dans la merde ; j'hausse les épaules et pose une fesse sur ma table

- Relâche moi im-mé-di-at-em-ent ; il commence à suer

- Nop. Alors qui t'envois troufion de bas étage ?

- Pavoshko ; il crache ce nom comme du venin et moi je ne peux pas m'empêcher de grimacer

- Karl Pavoshko ?

- Oui

- Bien… Alors Kurk… Tu étais où il y a trois ans ?

- Diavel ; il murmure blanc

- Ethiopie ?

- C'était mon ordre de mission ; il halète et une odeur âcre se répand, je baisse les yeux, mais non il ne s'est pas pissé dessus lui

- Mon cul. Tu as joué au terroriste pas au mercenaire… La preuve encore aujourd'hui ; je me mets à gronder ; Tu fais honte à la profession par ton incompétence

- Bien sûr Monsieur Diavel est meilleur que tout le monde. Mais là c'est moi qui suis en position de force ; il tente de se relever mais le canon du fusil que je braque toujours sur sa gorge l'empêche de redresser convenablement sa tête de minable

- JE suis en position de force. Et moi je tue pas d'enfant et de civil. Je viole pas. Je reste droit. Toi t'es qu'une enflure de la pire espèce. Et tu m'as tiré dans le dos. Tu te souviens de ce que je t'ai dit ?

- Arrête ; il gémit

- Je t'ai dit de m'achever parce que si je me remettais de mes blessures j'allais te tuer. Je t'ai laissé ta chance. Je me suis promis de ne pas te chercher. Et tu viens à moi…

- Arrête. S'il te plaît…

- Les femmes que tu violais aussi te suppliaient. Tu arrêtais ? ; ma voix est glaciale, même ses gars reculent ; NON ; je tonne ; Tu sais ce qui me différencie de toi Kurk ?

- Diavel ; là je sens une odeur de pisse

- Moi j'ai des couilles en plus de mes convictions

Je le fais tourner d'un mètre et appuie sur la gâchette. Je lâche de suite le fusil en levant les mains en signe de paix et de reddition. Les autres me tiennent toujours en joue mais pas de manière… Agressive. Je souris, repousse le cadavre du pied. J'attrape ma veste, glisse quelques armes dans mes poches et verse mon assiette dans ma casserole. Je l'attrape et enjambe le corps pour sortir. Les gars m'entourent mais ne mouftent pas.

Je descends et croise plusieurs habitants. Ils me serrent l'épaule. M'adressent quelques mots. Je les protégeais. Ils avaient la paix… Maintenant que je m'en vais ça va redevenir le chaos. Je grimace en m'excusant. J'attrape Boris par sa capuche et lui pose la casserole dans les bras. Je lui dis d'aller récupérer tout ce qu'il peut dans mon appart. Si ça peut l'aider. Je lui adresse un long regard. J'ai peur pour ces petiots. Elle va finir par devoir vendre son cul et lui tuera ou se fera tuer pour continuer à vivre… Quelle époque de merde !

Un des mercenaires cagoulés me pousse dans le dos. Je me retourne vers lui, furibond. Je l'entends lâcher un petit rire mesquin. Je le tire par le canon du fusil. Je lui assène un coup de genou à la jointure du plastron, c'est toujours là que le plastique est moins épais. Pour faciliter le mouvement. Le plastique explose en plus d'une de ses côtes je crois. Je récupère le fusil, tire la sangle et ramène le fusil dans son dos. L'épaule se démet. Et je finis par un petit coup de talon dans son genou en position de semi-flexion. La rotule explose. Je crache un « clown » et reprends ma descente.