Prologue

Je n'ai jamais vraiment compris cette phrase : « Il n'y a rien d'impossible quand on s'aime ». Certaines choses sont réellement impossibles et ça même l'amour ne peut pas rivaliser.
Je m'appelle Naruto Uzumaki, j'aurai vingt-deux ans dans deux mois et je suis orphelin. Je vis seul dans un petit appartement dans le centre ville. Mon tuteur, Iruka Umino, habite l'appartement au-dessus, c'est lui qui m'a enlevé. Il est un peu comme mon père mais aussi un frère et un ami fidèle. C'était un ami de mes parents, ils sont morts tout les deux dans un accident de voiture quand je n'avais que deux ans, alors Iruka m'a prit sous son ail et m'a adopté en quelque sorte. Malgré tout ça, je vis une vie plutôt tranquille, je subviens à mes besoins en travaillant comme serveur dans un bar appelait l'Ichiraku.
Enfin, je vous raconte tout ça parce qu'en ce moment, j'écoute un type ivre mort me raconter son amour perdu, un amour qu'il n'est pas capable de récupérer d'où cette citation qu'il m'a cité, et je dois dire que je partage son opinion mais bon qui suis-je pour juger ? Je ne suis jamais tombé amoureux, vous pourriez croire que je mens, que j'ai au moins aimé une fois dans ma vie. Et pourtant je dis vrai. Oh bien sûr, je suis déjà sortis avec des filles, de jolies filles d'ailleurs. Mais aucunes d'elles n'a réussi à faire chavirer mon cœur. J'ai même essayé les garçons pour dire, enfin un garçon, une fois. J'étais ivre avec un ami, Shikamaru, il m'a entraîné dans un bar gay et c'est là que je l'ai rencontré. Je ne me souviens même pas de son prénom, apparemment nous avons beaucoup discuté puis il m'a embrassé et il est partit. Cela ne m'a pas dégoûté, au contraire, j'ai adoré ! Ce gars était si habile de ses lèvres et de sa langue. Enfin tout ça pour dire que...

- Eh Naruto, on ferme ! Me coupe Jiraya, le patron du bar.
Je hoche la tête vers lui et regarde à nouveau l'ivrogne devant moi. Affalait sur son tabouret de bar, les yeux rouges mi-clos, une respiration qui empeste le Whisky, il me regarde en souriant.
- J'ai compris, je vais m'en aller. T'es sympa p'tit gars, tiens voilà pour toi ! Dit-il en déposant un billet sur le comptoir en bois.
- Bonne nuit les gars ! Crie-t-il aux autres employés.
- Merci Gai, lui répond alors le patron.

Je prends le billet et le fourre dans ma poche en souriant. J'aime ces gens un peu alcoolisés qui me racontent leur vie sans même savoir comment je m'appelle ou même qui je suis. C'est pour cela que j'aime mon boulot, jamais routinier ou lassant. Non, car tout ces gens qui passent deux, trois, quatre heures dans ce bar font ma connaissance, et moi la leur. C'est le métier idéal pour rencontrer des gens, leurs donner le sourire rien que cinq minutes dans leur vie. Je vis pour ça, pour ces moments. Bon bien sûr il m'arrive d'en avoir marre car certains nous traitent comme des moins-que-rien, mais il faut de tout pour faire un monde, à commencé par les cons.