Dans la salle enfummée où se terrait Dornkirk, le
globe luminescent qui lui dévoilait l'avenir s'était éteint.
La pièce était plongée dans l'ombre et le vieil homme
s'agita.
"Folken?! Que se passe-t-il?"
Ce fut un jeune homme caché dans l'ombre qui répondit.
"Les particules de destin se déstabilisent, nous perdons le lien!"
L'empereur décrépit tendis le cou plus loin, tentant
par la seule force de sa volontée de ramener sa machine à
la vie. Il avait mit toute sa vie dans ce projet et avait tout mit
en oeuvre pour que le dragon soit chassé de sa route. Le projet
qu'il avait soigneusement mit en place avec Folken ne devait pas échouer.
Tout l'avenir de Gaea tenait dans la balance.
"Continuez d'activer les générateurs! Il ne faut
pas que l'accélérateur relâche un seul instant son
influx!" cria presque le vieil homme.
Dans la grande salle des machines, debout sur la passerelle se
tenaient Folken et Naria. Les deux étaient enlaçés,
comme prêts à s'embrasser mais la femme-chat avait eut un
mouvement de recul à l'instant crucial du déclenchement des
rouanges du destin forgés par Dornkirk. Appuyant fermement
sur son bras de sa main valide, Folken força Naria à le regarder.
"Tu dois te concentrer. Dans tes pensées, je DOIS être
Allen Schezar, tout comme tu es Hitomi Kanzaki. Il le faut."
Rougissant jusqu'à la racine des cheveux, Naria se blottis
dans les bras de son seigneur et concentra toutes ses pensées d'amour
sur Folken tout en pensant à Allen Schezar, le très connu
chevalier de l'Ordre de Caeli.
"Bien, les particules se remettent en marche. La machine a repris
son fonctionnement." murmura Folken.
Le sorcier de Zaibach se tourna de nouveau vers la femme-chat
qu'il tenait dans ses bras et n'eut aucun mal à s'imaginer Hitomi,
tremblante sous son emprise. Il pris de sa main valide le visage
de Naria qui rougissait comme une pomme bien mûre et approcha son
nez du sien.
"Hitomi" soupira-t-il.
"Allen" répondis Naria, comme convenu.
L'immense hangar était empli de fumée. Dans
les moindres recoins se terraient des soldats que seule la peur de la colère
de Folken avaient convaincus de poursuivre leur travail. Ils s'activaient
sur les leviers et maintenaient une pression constante sur la machine de
l'empereur. Les rouanges s'accélérèrent et des
sifflements stridents se mirent à jaillir de partout. Sur
la passerrelle, les visages de Folken et de Naria se touchaient presque.
Quelques pas derrière, Eriya rongeait son frein tout en tentant
de détacher son regard de sa soeur jumelle dans les bras de leur
idole.
Ça y est presque, dans quelques instants, ma soeur deviendra
mon ennemie et l'idiote qui nous empêchaient de tuer le dragon sera
hors d'état de nuire. Maudit soit-elle! Notre chance
n'a fait autre que de nous abandonner dès qu'elle apparaissait!
Maudit soit-elle et je lui souhaite tout le malheur possible avec son chevalier!
***
La pluie cessait lentement et les pavés étaient
inondés de flaques menaçantes, n'attendant qu'un pauvre passant
pour remplir ses souliers d'eau boueuse et gelée. Hitomi marchait
sans but aucun, la tête complètement vide. Son altercation
avec Van l'avait remplie d'émotions contradictoires et elle avait
marché sans regarder où elle allait. Son uniforme était
trempé et elle sentait le froid s'insinuer doucement dans ses veines.
Cela n'avait plus d'importance pourtant. Hitomi n'était plus
là. Son esprit s'était envolé avec les dernières
paroles de Van.
Je veux ton pouvoir Hitomi! Je le veux!
"Salaud" murmura-t-elle entre ses dents.
La jeune fille serra les poings et leva son regard. La péninsule
d'Asturia étendait son grand manteau d'océan devant son regard
vide et la vue du soleil qui disparaissait dans une douce lueur dorée
sembla la ramener quelque peu à la réalitée.
Hitomi s'appuya sur la rambarde du petit pont sur lequel elle avait aboutit
et fixa son regard sur l'horizon. Ce ne fut qu'au bout de longs instants
qu'elle finit par remarquer la présence d'Allen Schezar à
ses côtés. Il se tenait immobile lui aussi et son regard
n'exprimait rien. Hitomi le toisa des pieds à la tête.
Ses vêtements étaient trempés. Il ne portait
rien d'autre que son pantalon et sa chemise aux épaules affaisées
par l'humiditée. Pour un chevalier, il était particulièrement
négligé...
Hitomi se tourna complètement vers lui, éprouvant
soudain le besoin de sentir sa présence rassurante près d'elle.
Elle avait froid et le chevalier ne semblait pas vouloir bouger le moins
du monde d'où il se tenait. Les yeux d'Allen avaient repris
un semblant de vie lorsqu'elle s'était tournée vers lui et
il la fixait maintenant avec une lueur qu'Hitomi ne reconnu pas immédiatement.
Le jeune homme sembla sortir de sa transe et se raprocha d'Hitomi.
Tremblante, la jeune fille sentait presque la chaleur du corps d'Allen
s'échapper d'en dessous du fin tissu tellement il était proche
sans toutefois la toucher. Elle voulu s'y blottir et tendis une main
qu'il prit aussitôt.
"Hitomi" murmura-t-il alors qu'il l'attirait près de lui.
"Allen...je" balbutia Hitomi.
Elle eut un instant de recul. Dans sa tête, les images
se bousculaient toutes les unes après les autres. Escaflowne...
le dragon...Van... Van!
Surprise, Hitomi recula franchement et se libéra des bras
d'Allen. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Tout un
tas d'idées traversaient son esprit mais aucunes d'entre elles n'incluaient
le jeune homme qu'Hitomi avait hargneusement laissé dans le hangar
du Gymelef légendaire.
Pourquoi Van vient-il troubler cet instant si je n'ai pour lui aucune
pensée? Je ne comprends pas...
Entre-temps, Allen avait franchi la petite distance qu'Hitomi
avait mit entre elle et lui et la ramena à la réalité
en lui prenant la main. La jeune fille sursauta mais sans se dérober,
tourna son regard vers Allen. Pris de court par ce regard mystérieux
qui l'avait engloutit dès la première fois où il avait
posé les yeux sur elle, Allen ne put résister à l'envie
de serrer cette si jeune fille dans ses bras.
Émue soudain, Hitomi enfouit son visage dans la chemise
encore humide d'Allen et faillit se laisser aller à pleurer.
Elle avait besoin de se vider, de se débarasser de tout le poids
qu'elle avait accumulé depuis qu'elle avait posé les pieds
sur cette terre étrangère. Allen dut sentir son angoisse
car il souleva son visage entre ses doigts et plongea ses yeux dans les
siens. Hitomi perdit pied. Elle se laissa entraîner par
le courant tumultueux de ses émotions et de celles de l'homme qui
lui apportait tant de chaleur. Elle allongea les bras et caressa
la base du cou du chevalier. Ce-dernier tressallit mais ne relâcha
pas la pression de ses mains dans le creux de son dos. Il laissa
son regard flotter jusqu'au sommet de la tête de la jeune fille et
embrassa le sommet ses cheveux.
"Hitomi" lâcha-t-il doucement, "Pourquoi est-il que dès
que je suis en ta présence, tous mes sens sont en paix et que mon
coeur cesse de s'affoller tel un oiseau tombé du nid?"
Incapable de répondre à ce message venu droit du
coeur du chevalier, Hitomi ne put qu'écarter ses doigts dans la
masse des cheveux d'Allen. La soie de sa chevelure chatouilla les
doigts de la jeune fille et Hitomi ne put réprimer un sourire.
Elle se sentait bien, sa place était ici, dans les bras de cet homme
qui pouvait lui apporter tant de bonheur et de sécurité.
Jamais elle ne voulait relâcher cet instant. Si elle avait
pu, Hitomi se serait emparé du temps et aurait savouré le
moment jusqu'à ce qu'elle soit ivre de plénitude. À
l'ouest, le soleil dardait ses derniers rayons majestueux, enveloppant
le couple dans un mateau de chaleur lumineuse. Hitomi soupira et
leva les yeux vers Allen. Ce-dernier n'avait cessé de la regarder
et laissait maintenant ses doigts courir le long de l'uniforme trempé
d'Hitomi. La jeune fille eut un frisson et tenta de se blottir plus
proche encore contre Allen, si cela était encore possible.
La sentant répondre à son appel, Allen attira le visage d'Hitomi
contre le sien et sa respiration s'accéléra.
Hitomi avait perçu le changement avant même qu'Allen
se penche vers elle mais cela ne l'alarmait pas le moins du monde.
Tout était parfait et rien, pour rien au monde Hitomi n'aurait voulu
interrompre la marche du destin. Elle leva son visage vers celui
d'Allen et ferma les yeux. Elle sentit le souffle du chevalier se
coincer un instant et puis reprendre, plus rapide encore. Son coeur
battait la chamade mais au plus profond d'elle-même, Hitomi n'avait
aucune apréhension, l'histoire se déroulait, c'était
le destin...
***
"ACCÉLÉRATEUR À PLEINE PUISSANCE!" hurla un des
hommes par-dessus le boucan des machines à particules.
Dans la salle de l'empereur, la grande roue s'était remise
à tourner et Dornkirk comtemplait avidement son oeuvre.
"Bien, bien! Le destin se replace et un nouveau viendra se loger
dans l'espace vide qu'il aura laissé."
Sur la passerelle, les visages des deux acteurs étaient
sur le point de se toucher. Derrière eux, Eriya retint son
souffle.
On y est!
Folken se pencha une dernière fois vers les visage de Naria
et dans un éclatement de fumée, leurs lèvres se touchèrent
dans un baiser profond. Les machines rugirent et émirent de
sourdes protestations. Sur les plattes-formes, les sorciers observaient
la scène d'un oeil mort, comme si cela leur importait peu.
Les soldats firent un pas en arrière, relâchant leur pression
sur l'accélérateur. Maitenant que la nouvelle destinée
s'était mise en place, elle prenait seule de la vitesse et déjà,
de plus en plus d'ampleur. Sous les yeux de Dornkirk, l'immense boule
de cristal qui lui dévoilait l'avenir avait pris une teinte éclatante,
révélant au vieil homme qu'il avait réussit et que
désormait, les destinées du dragon et de l'élément
inconnu ne se croiseraient plus jamais. Dorénavant, Hitomi
Kanzaki marcherait aux côtés d'Allen Schezar, un vaillant
chevalier et fidèle servant de la couronne d'Asturia. Le destin
se mettait en branle...
***
Dand les bois humides, Van errait à la recherche d'Hitomi,
rougissant de rage devant la gaffe qu'il venait de commettre. Il
n'arrivait pas à croire qu'il n'avait pas eu le courage d'avouer
à Hitomi ses véritable sentiments. Tout avait été
parfait jusqu'à ce qu'il cafouille et lui débite cette remarque
ridicule à propos de son pouvoir.
Quel champion vraiment! Il fallait être complètement
idiot pour dire une chose pareille!
Soupirant de rage, Van poursuivit sa recherche et finit par aboutir
dans la citée. Il marcha longtemps, tentant de remettre de
l'ordre dans ses pensées et d'aboutir à une excuse présentable
pour Hitomi. Il n'avait jamais cru que cela était si difficile
d'avouer à quelqu'un qu'on l'aime mais dans sa situation présente,
il voyait parfaitement. Il avait été un imbécile
et il devait s'amender à tout prix. Hitomi paraissait si en
colère qu'elle refuserait peut-être de lui reparler, si ce
n'était pas pour toujours du moins.
Les ruelles étaient remplies de flaques traîtresses
et Van devait à la fois se concentrer sur ses idées et sur
la direction que prenaient ses pieds. Il n'avait aucune envie de
se retrouver avec des bottes remplies d'une eau aussi peu attirante.
Ses pas finirent par le mener à la grande place et au canal qui
déversait les eaux de la ville dans l'océan. Le soleil
se couchait et tout l'endroit était baigné par ses derniers
rayons. Van fit un pas en avant, désireux de laisser la chaude
lumière le caresser un peu afin de se sécher et de pouvoir
continuer ses recherches avec une chemise relativement sèche et
chaude. Il s'arrêta net. Sur le petit pont qui enjambait
le canal, il avait apperçu Hitomi accompagnée d'Allen Schezar.
Que signifie?!
Van ne put s'empêcher de laisser écapper un grognement
de rage lorsqu'il vit celle à laquelle il tenait le plus au monde
dans les bras du chevalier. Son bras se tendis d'un coup et ses pensées
arrêtèrent complètement. Il aggrippa son épée
et se prépara à bondir. Encore une fois, son élan
fut stoppé net par ce qu'il vit.
Sur le petit pont, Hitomi s'était blottie dans les bras
d'Allen et caressait sa chevelure. Van faillit s'étouffer
et recula dans les ombres de l'allée.
Non...cela...ne...peut pas être...
Écrasé par la vision qui se déroulait devant
lui, Van s'affala sur le sol et attendit, incapable de détacher
son regard de la scène. Il savait ce qui allait se passer.
Ses entrailles n'étaient plus qu'un énorme bloc de glace
au fond de son ventre et ses oreilles bourdonnaient comme s'il avait laissé
sa tête à côté d'une cloche trop longtemps.
Toutes les pensées de Van lui criaient de déguerpir, de laisser
derrière lui un spectacle qui ne pourrait que l'anéantir
mais dans les replis de son esprit, une conscience aux goûts morbides,
une conscience qui ne surgissait qu'au moment des pires désespoirs
s'était emparée de la coquille qu'était Van et l'empêchait
de partir, de se lever et de quitter cette scène qui le tuait.
***
Sur le pont, Allen et Hitomi s'étaient si rapprochés
que pas une seule partie de leur corps n'était en contact avec celui
de l'autre. Doucement, leurs souffles finirent par s'entremêler
et Hitomi sentit une décharge lui traverser le ventre. Elle
trembla quelque peu, ce qui ne fit qu'accentuer la pression d'Allen qu'elle
sentait si chaud contre elle. Elle tendit son visage un peu plus
et fut ravie lorsque les lèvres pleines du chevalier rencontrèrent
les siennes. Leur baiser se prolongea longtemps, chacun prenant le
temps de goûter l'autre avec douceur et tendresse.
Allen serra ses bras autour de la jeune fille et l'envie lui prit
de la soulever de terre mais il se retint, conscient de la fragilité
du moment. Ses sentiments avaient déboulés lorsqu'il
sentit le visage d'Hitomi contre le sien et il n'avait pas pu prolonger
l'instant de suspens plus longtemps. Il l'avait prise toute entière
et maitenant, il savourait la sensation de la tenir contre lui et le goût
de ses lèvres pleines. Elle était comme une bouffée
d'air frais, un ruisseau sauvage qui se dérobait joyeusement parmis
les rochers et le chevalier de Caeli ne put retenir une vague d'émotions
lorsqu'il sentit Hitomi répondre à son désir.
Le couple demeura enlacé un bon moment avant qu'Hitomi
ne brise l'étreinte un peu afin de fixer Allen dans les yeux.
Son regard n'exprimait qu'un immense amour et Hitomi se sentit submergée
par cette vague de sentiments. Elle s'y plongea follement et laissa
son coeur dériver. Elle sourit et Allen répondis à
son geste par un autre sourire, remplis de plénitude et de joie.
Rien n'aurait pu briser cet instant qui se comparait au bonheur d'un artisant
qui contemplait fièrement l'oeuvre qu'il avait mit tant d'efforts
à réaliser. Allen et Hitomi étaient désormais
liés, sans que rien ou personne ne puisse les séparer.
***
Van étouffa un cri. Il se leva et fixa avec une ardeur
désépérée la scène qui se déroulait
sous ses yeux vides. Il s'accrocha aux poutres de la maison qui était
à côté de lui et refoula sa rage et ses larmes.
Il n'arrivait pas à y croire, il ne voulait pas y croire.
Qu'Hitomi ait pu se laisser prendre par Allen alors que quelques instants
plus tôt, elle avait été sur le point de lui avouer...
Avouer quoi au juste sombre idiot? Elle n'a rien dit, rien
fait pour t'encourager lorsque tu as essayé de lui dire...
Peut-être...
Van secoua la tête. Il ne pouvait pas se résigner
à penser qu'Hitomi n'avait jamais eut de sentiments pour lui.
C'était absurde, pourtant... La rage le faisait tembler.
Il avait perdu... il avait manqué sa chance et maintenant, Allen
deviendrait celui pour qui Hitomi pleurerait lorsque la guerre éclaterait
et ce serait pour lui qu'elle conserverait ses paroles d'encouragements.
Elle serait à lui... éventuellement.
NON! Ne pense pas à ça, ne pense pas à
ça!
L'idée d'Allen et d'Hitomi ensemble dans le même
lit attisa la colère de Van et ce-dernier marcha en tremblant vers
le couple. Ils était toujours enlacés et ne semblaient
pas remarquer sa présence. Intentionnellement, Van mit le
pied dans une flaque et fit la grimace lorsqu'il sentit l'eau gelée
et poisseuse contre son pied. Hitomi l'apperçu et le sourire
de bonheur qui éclairait son visage s'éteignit aussitôt.
Elle recula un peut et intrigué par son comportement, Allen se retourna
également.
Van laissa son désespoir couler en dehors de lui.
Il le sentait suinter à travers chaque pore de sa peau et vit la
transformation du visage d'Hitomi. Elle eut pitiée de lui
mais ne savait pas pourquoi et dans son regard, Van ne put trouver l'image
de lui-même qui l'habitait toujours par le passé. Il
ne voyait qu'Allen. Retenant ses sanglots, Van se retourna et traîna
les pieds jusqu'à ce qu'il soit hors de la vue du couple.
Le fait de les avoir vu ainsi, devant lui et réagissants à
sa présence lui avait suffit à se convaincre qu'il ne cauchemardait
pas. Le roi de Fanelia n'eut plus qu'une envie, se recroqueviller
dans un coin et se laisser aller à la misère.
Il courut, courut jusqu'à en perdre le souffle et jusqu'à
ce que ses jambes ne le supportent plus. Il s'arrêta en nage
au milieu des bois et se laissa tomber sur le sol dans un bruit d'herbe
écrasée. Il serra les poings si fort que le cuir de
ses gants craqua.
"Hitomi..."
C'était un gémissement, une plainte, si faible qu'elle
ne dérangea même pas le silence. La forêt se referma
sur lui lentement, étendant son ombre humide sur la clairière.
Des frissons se mirent à agiter son corps de part en part.
Van releva des yeux vides et marcha vers le hangar de son seul réconfort.
Escaflowne... Le géant de métal était sa seule
consolation dans ce monde devenu froid et vide. Il le serrerait contre
son coeur et dormirait dans ses bras jusqu'à l'aube...
************************************
Ben voilà! C'est tout pour l'instant! Commentaires
commentaires s.v.p! Si vous m'écrivez pour me dire que je
suis un monstre et que jamais Hitomi ne trahira Van ne lisez pas la suite
je vous en prie! je vais mourir sinon... *cours dans un coin et se
cache*
