La Marionnette du Diable
Titre : La Marionnette du Diable
Auteur : Ayasheri
Pairing : surprise !
Raiting : aucun en particulier
Disclaimer : je les aurais un jour je les aurais ! oO (rêve toujours !)
Note de l'auteur : je dois vous prévenir que ma fic est… euh comment dire… chaotique !!! ^^'' je passe souvent d'un extrême à l'autre, vous comprendrez en lisant !! lol ! ne m'en voulez pas ! *ton suppliant* Mais malgré tout, j'espère qu'elle vous plaira.
Chapitre 1 : Prise de conscience
Je ne me rappelle plus comment cela avait commencé. Enfin si ! Je m'en souviens. Ce que je ne me rappelle plus c'est comment on en était arrivé là. Je me demande même si je l'ai su un jour. Il ne m'a jamais expliqué. Je ne lui ai jamais demandé. Peut-être que je ne voulais pas savoir. Sa présence à mes côtés, son corps contre le mien me suffisait peut-être simplement. Même le fait de n'être qu'un « coup » de temps en temps – souvent – me suffisait. Je sais, c'est lamentable, mais c'était ma façon à moi de me dire que j'étais quelque chose pour lui. Que je n'étais pas qu'Uruha, un guitariste, un ami. Que j'étais aussi Atsuaki, celui qui lui donnait son corps, son cœur… Même s'il ne prenait que mon corps. J'étais conscient de ce que j'étais pour lui. J'étais conscient que je le partageais avec d'autres, hommes ou femmes. Je le savais… mais je l'aimais. Ce que je savais également mais ne voulais admettre, c'est qu'un jour je souffrirais de cette relation. Je repoussais inconsciemment l'échéance. Mais elle avait fini par arriver. Je la fuyais mais elle m'avait rattrapé. Cette fois-ci je devais l'admettre : je souffrais de cette relation. Je voulais plus. J'en avais marre d'être dominé par mes sentiments, mon envie irrépressible de me sentir vivant dans ses bras, de me sentir exister pour lui. Je me refusais à n'être qu'une marionnette entre ses mains. Je devais arrêter. Il le fallait, pour moi. Dorénavant, je refuserais. Ses mains sur mon corps, ses lèvres, sa chaleur, son corps… je refuserais tout ça, je me l'interdirais. Je devais me désintoxiquer de cette drogue si douce. C'étai décidé et rien ne me ferait changé d'avis.
Je continuais cependant à me poser des questions. Pourquoi moi ? Pourquoi m'avait-il choisi ? Etait-il au courant des sentiments que je lui portais ? L'avait-il deviné ? Si c'était le cas, s'il s'était moqué de moi, il le paierait. Je lui ferais amèrement regretté de s'être servi de moi. Mais si au contraire il ignorait tout ? Que ferais-je ? Pourrait-on redevenir comme avant comme si de rien n'était ? Comme s'il ne s'était jamais rien passé ? Dans les deux cas, de toute façon, il s'était servi de moi comme d'un jouet. Je ne m'en rendais compte que maintenant. Et ça je ne l'acceptais pas. Je ne l'acceptais plus. D'autres questions me taraudaient. Arriverais-je à m'en passer ? A me passer de lui ? De son corps, du plaisir qu'il me procurait, de l'attention qu'il me portait durant ces instants, durant ces nuits entières où il me faisait l'amour ? Où il me possédait ? Ce serait dure, même très dure d'oublier ce que je ressentais en ces instants… Mais l'important n'était pas d'oublier mais de résister à cette attraction, à cette emprise qu'il a sur moi. L'amour est un sentiment bien cruel… surtout lorsqu'il n'est pas partagé. Atsuaki, tu as toujours été trop sensible. C'est ce qui te perdra. C'est ce qui t'as perdu. Mais à partir d'aujourd'hui, ça va changer. Tout va changer.
Je poussais la porte du studio avec dix minutes de retard. Quand j'entrais, ils relevèrent tous la tête. Ils ne dirent rien mais je pouvais lire le reproche silencieux dans leurs yeux.
-Désolé… J'ai eu un… petit problème.
Ce qui n'était pas totalement faux. Le problème en question étant une certaine prise de conscience et les réflexions qui s'ensuivirent.
-Et tu as réussi à le régler?, s'enquit Reita.
-Oui, c'est bon…
Du moins pour le moment. Ce qu'il adviendrait après, je ne savais pas.
-Bon maintenant que tout le monde est là, on va commencer, annonça Kai.
Je posais mes affaires et attrapais ma guitare avant de me mettre à ma place habituelle. Je sentais son regard sur moi, et rien que le fait de savoir ses yeux noirs posés sur moi déclenchait des frissons dans tout mon corps. Comment faisait-il pour déclencher autant de sensations avec si peu de chose ? Je ne poussais pas ma réflexion plus avant et me concentrais sur le morceau qu'on répétait. Plusieurs fois je le sentais se rapprocher de moi comme il le faisait souvent lors de nos solos mais aujourd'hui, dès qu'il faisait mine de venir vers moi, je me rapprochais de Reita, m'éloignant de lui. Pourtant, Dieu sait que mon cœur et mon corps réclamaient sa présence, sa proximité. Mais cette fois-ci, je ne leur céderais pas. Je voyais par moment le regard interrogateur de Reita mais aussi la parfaite incompréhension d'Aoi, son air dépité. Ne pas céder.
Durant toute la répète, je faisais bien attention à ne pas croiser son regard, 'était son arme la plus redoutable, ce qui me faisait le plus peur car c'était ce à quoi j'étais le plus sensible. Après ses caresses, cela va sans dire. C'est pourquoi je concentrais toute mon attention sur ma guitare et me laissais porter par la mélodie. Enfin, la pause arriva.
-Uru…, commença Aoi.
Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase.
-J'vais fumer une clope.
Et je sortais. J'entendis Reita me suivre.
-T'es sur que t'as réglé ton problème?, me demanda-t-il.
Je le regardais étonné.
-Beh oui pourquoi ?
-Je sais pas tu te comportes bizarrement aujourd'hui, surtout avec Aoi. Il s'est passé quelque chose ? Vous êtes plus proches que ça d'habitude…
-Oui, un peu trop même, murmurais-je.
-Quoi ?
-Non rien.
-Tu ne m'as pas répondu.
-…
Je sentais son regard braqué sur moi, interrogatif. Je laissais échapper un soupir et m'appuyais à la rambarde.
-Bon, comme tu veux…
Il écrasé sa cigarette et commença à rentrer.
-Rei, attends…
Les mots étaient sortis sans que je ne m'en rende compte. J'avais besoin d'en parler et je savais que Reita serait le plus à même de me comprendre, parce qu'il était mon meilleur ami. Il revint vers moi et posa sa main sur mon épaule.
-Tu sais Reita, il y a certaines choses que tu ne sais pas à propose de moi…
-C'est-à-dire ?
-A propos d'Aoi… Tu as raison, il s'est bien passé quelque chose…
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-Eh bien… ce n'est pas facile à dire… Je… j'avais des sentiments pour Aoi.
Je rougis de ma révélation. Cela me faisait tellement étrange d'en parler. Je tournais la tête pour voir sa réaction. Il souriait.
-Ca, tu vois, ça fait un moment que je m'en doutais !
-Qu… Quoi ? Comment ?
-Enfin Uru, ça fait longtemps que je te connais maintenant, il y a certaines choses que je suis capable de décrypter !
-…
-Mais cela n'explique pas ton comportement étrange… Qu'est-ce qu'il s'est passé?
-Eh bien, tu te rappelles pour mon anniversaire ?
-Euh oui. Attends ça remonte à… plus de trois mois maintenant… Et alors ?
-Tu te souviens de la fin de la soirée ?
-Oui. Kai, Ruki et moi on est parti. Aoi était resté un peu plus longtemps pour t'aider à ranger un peu si je me souviens bien… Pourquoi ?
-Eh bien… disons que…
Mon Dieu, c'était vraiment gênant !
-Que quoi ?
-Que… qu'on n'a pas fait que ranger…
-Comment ça vous… Oh !
-…
-Tu veux dire que vous…
-Hmm hmm…
-Je vois… Et c'est pour cette raison que tu agis ainsi maintenant ? M'enfin, ça remonte à… A moins que… Tu… Vous… continué ?!
Je baissais la tête.
-Ah ! D'accord… Euh… Et qu'est-ce qui a changé maintenant ?
-Disons que j'ai eu une prise de conscience.
-Laquelle ?
-Que je n'étais qu'un jouet pour lui. Qu'un coup. Qu'il se servait de mon corps. Ca ne me gênait pas au début mais je m'étais juste voilà la face. Je l'aime Rei. Tu comprends ? Je suis amoureux de lui ! Et je ne veux plus être qu'une poupée entre ses mains…
-Je comprends… Ne t'inquiètes pas Uru, je comprends tout à fait. Tu ne lui en a pas parlé je suppose ?
-Non… Je sais que sinon je ne pourrais pas résister…
-C'est si fort que ça ?
-Tu n'imagines même pas.
-… Bon on continuera la discussion plus tard, ils vont nous attendre. Ca va aller ?
-Oui, t'inquiète… Rei ?
-Oui ?
-Merci…
Il sourit.
-Pas de quoi ! A quoi ça sert les amis ?!
On prit la direction de la salle. En parler m'avait fait du bien. Surtout en parler à Reita, c'était important pour moi. On reprit la répète et je dus supporter sa présence jusqu'à la fin. Enfin, ce fut fini, je rangeais mes affaires, seul, quand mon sang se glaça et mon cœur s'affola. Deux bras enserraient ma taille…
..........
Voilà c'est le premier chapitre ^^ c'est à partir de cette fic que j'ai commencé à m'améliorer, 'fin de mon point de vue é_è ! ^^ dîtes moi ce que vous en pensez =P
