Hurlements, grossièretés, micro-onde voltigeant au sol. Ma gorge me brûlait à force d'injurierdanstous les sens ma tante agacée. Aucune n'écoutait l'autre, un véritable dialogue de sourd. Je plains les voisins, entendre un tel raffut. La femme en face de moi, la quarantaine passée frappa violement latable en boisau milieu de la cuisine. Elle se tue me laissant terminer avant de reprendre de plus belle son discourt. Entendant la nouvelle, je retins un cri disgracieux. Je la regardais de mes yeux verts durant près de cinq minutes avant de reprendre, la voix tremblante.
« -Tu plaisantes, c'est une blague ?
-Non, j'en ai ras le bol ! Tu iras, un point c'est tout.
-Non, ne me fais pas ça ! »
Elle hocha la tête avec un sourire vainqueur sur son visage. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la cuisine, toute contente et en se frottant les mains, je me jetais sur son dos en braillant dans tous les sens.
« -Tatinette chérie... Je te l'implore, ne m'envoies pas là bas !
- Oh que si ! Ça suffit de ton cirque avec la technologie ! C'est en affrontant ces peurs qu'on les surmonte, tu ne le savais pas ?
- Mais ... Mais ! Tu vas tout de même pas m'envoyer dans ce camp de torture ?
- ça ne te fera pas de mal tiens ! En plus je t'ai déjà inscrite, ça ne sert à rien de résister tu es faite comme unrat, hihi !»
Sur ces paroles, ma tante s'en alla en sautillant de joie. Tournant ma tête vers la droite, je scrutais longuement le mur, le regard vide avant de commencer à taper ma tête dedans. Je l'aurais un jour, je l'aurais ! Avec nonchalance, j'avançais dans le salon pour jeter un coup d'œil sur la feuille concernant l'inscription : durée du séjour, un mois et demi. Coup fatalgame over, Cléo rend l'âme. Je jure que ma vengeance sera terrible à mon retour –si j'en reviens un jour- et que les foudres divines s'abattront sur ma très chère maman, je le jure sur la tête du radiateur rose saumon !
