Voici un petit texte écrit sur le coup d'une émotion,d'un contexte,d'une envie.J'y est coller toute émotions pour qu'il soit le meilleur possible. S'écartant un peu du Klaine de temps à pense plus avoir utiliser les prénoms et les personnages que leur rôle dans vous verrez ! J'espère que ça vous plaira

J'ai écrit en écoutant des chansons qui je trouve rythme bien le texte: Kiss the rain (Yiruma) Fix you (Coldplay) et Set fire to the rain (Adele)

=====REVIEW======


Set fire to the rain

La pluie tombait ce soir-là lourdement sur Seattle, noyant le bitume et faisant hurler les femmes en talons qui étaient de sorti dans les fêtes des clubs privés de la ville. Il pleut souvent à Seattle, tout le temps même mais Blaine s'en moquait, il aimait profondément ce temps que tout le monde blâmait, il aimait le frais de la pluie, l'odeur réchauffée qu'elle dégage dans les rues lui rappelant les journées passées sous la pluie avec son frère quand ils étaient petits. Blaine était assis dans un grand fauteuil, un livre à la main, sur la petite terrasse protégée que lui offrait son appartement deux pièces, où une petite cheminée laisse comme bruit de fond le crépitement lent et régulier du bois incandescent. Dehors il ressentait l'air frais amené par l'orage qui faisait frissonner sa peau blanchie par le manque de soleil. Son appartement est situé au quatrième étage d'un immeuble au cœur de Seattle et de là il voit toute la ville, cela ne ressemblait en rien à New York qu'il avait quittée quelques mois plus tôt, ne supportant plus ce bruit incessant et l'oppression de cette ville. Il avait choisi Boston au hasard sur la carte en vérifiant juste qu'il n'allait pas revivre le même enfer de vie New York. Et il avait trouvé son paradis, Seattle. Il y avait pris rapidement ses habitudes, allant chaque matin chercher un café au Starbuck du coin de la rue, passant juste âpres prendre le Boston News chez Joe le marchand de journaux d'en bas de chez lui et il remontait à son appartement pour continuer à écrire son livre. Oui Blaine avait lâché Broadway, la scène, les paillettes, les comédies musicales pour à l'âge de 30 ans changer de vie. Une vie plus calme, au rythme des saisons et de ses propres envies. SEUL. Blaine voulait être seul, en quittant New York il avait quitté Rachel sa partenaire de scène depuis ses débuts, quittait sa troupe de comédiens. Tout quitté pour tout recommencer. Son livre était la seule chose qui revenait sur son passé, bien avant son succès, bien avant d'être star. Ce livre parlait de lui au lycée, de ses amis, de son petit ami de l'époque. Et justement il ne se souvient plus de ce garçon, c'est le grand trou noir de son livre, de ce bouquin retraçant la vie d'un ado au rêve de gloire. Ils se sont séparés quand son petit ami fut diplômé. Alors Blaine écrivait ce qu'il se souvenait, de ses yeux bleus dont il sentait la puissance rien qu'en fermant les siens, un des rares souvenirs les souvenirs étaient flous. Le bouclé se souviens après la séparation avoir tout fait pour l'oublié et 15 ans après il voit qu'il a réussi à l'oublier, il ne se souvient pas. Et Blaine se demande, qu'est-il devenu depuis presque 15 ans ? Si lui se souvient. Des grandes lignes de leur amour aux plus petits détails, peut-être que lui aussi est assis dans l'humidité d'une ville ou dans la chaleur écrasante d'une autre à écrire des souvenirs flous et lointains.L'écrivain baissa l'écran de son petit ordinateur dont la luminosité était baissée au maximum pour ne pas être aveuglé par des heures d'écritures face à l'écran. Il se leva, attrapa a l'intérieur une chaîne et la plaça devant l'unique grand placard de l'appartement et il fouilla en haut, vous savez à l'endroit où on balance les choses comme pour les oublier sans vraiment les effacés et en tâtonnant l'étagère salie par la poussière il trouva cette boîte bleu nuit, il la prit et retourna dans le froid de sa terrasse. Il savait que cette boîte était là depuis son arrivée à Seattle, mais jamais il n'avait pu l'ouvrir, il voulait se souvenir sans souffrir. Car cette boîte contenait le bonheur qu'il avait vécu étant jeune et qu'il n'avait jamais su retrouver avec qui que ce soit. Il souleva le couvercle, photo…une photo, magnifique en costards de bal de promo, en dessous une peluche un petit chien aux gros yeux triste, des tat d'autre chose des souvenir insignifiante. Les souvenirs revenaient lentement, douloureusement, un prénom partout, Kurt. Blaine se souvint de la suite, Kurt … Hummel. Coup de poignard dans le cœur souvenir destructeur, trace de la douleur qui l'avait dévasté à la séparation qu'il avait subie, quand Kurt Hummel l'avait abandonné. Comment 15 ans plus tard et âpres s'être tué à oublier tout pouvait revenir ? D'un coup ? Blaine ne savait pas et ne préférait pas savoir. Alors il se leva de nouveau, rentra et s'accroupit face à feu de cheminée et lentement y plaça la boîte de carton la regardant prendre feu et disparaître en cendres. Plus aucun signe du passé, aucun, zéro, brûlé, disparu, calciné. Blaine regretta ce geste mais juste quelques jeta un coup d'œil à l'horloge qui trônait au-dessus de la cheminée, 00h50, il y aura bien un pub d'ouvert, alors il mit sa veste et partit. NE prenant même pas la peine de fermer à clef l'appartement. La pluie battante détrempée sa veste et noyaient ses cheveux. Il trouva rapidement un pub ouvert, un samedi soir de toute façon tout est ouvert à Seattle. Blaine s'asseyait à une table au fond de la salle et commanda un demi au serveur peu aimable, surement épuisé par ce travail de nuit, mais Blaine s'en foutait. Il bue une gorgé puis le verre et en commanda un second. D'une gorgé le verre fut vide, un billet posé sur la table et Blaine quitta le bar. Restant sur le perron pour fumer une cigarette il avait oublié son briquet il demanda l'homme qui se tenait à coté de lui en prêter un.

-Oui j'ai ça mais L'homme fit tomber un carnet, Merde mon bouquin va être foutu ! grogna-t-il

-Vous êtes écrivain ? demanda Blaine à peine intéressé

-J'essaye de me souvenir c'est différent ! Bon tenez et rigolez pas c'est un briquet stupide depuis quand on fait des briquets avec le prénom des gens dessus ! C'est complètement bête comme si on était fière de marquer son prénom sur l'objet qui nous sert à allumer l'élément qui nous fera crever plus tôt souri l'homme en lui tendant l'objet

-Je veux juste allumer ma clope je n'ai pas besoin d'une dissertation sur l'utilité du briquet et des effets de la clope

-Tenez

C'était marqué, Kurt Hummel, le cœur de Blaine s'arrêta. Il lâcha le briquet qui s'explosa au sol et il recula pour être en face de l'homme, pour voir les traits de son visage. Blaine remarqua que pour bien voir il devait aller sous la pluie cela ne le dérangea pas presque au contraire, il se mit devant l'homme mais rien son visage ne lui dit rien, ce même homme cracha élégamment la fumer que ça bouche contenait et ouvrit les yeux âpres avoir surement apprécié le gout délicat des fines « cigarettes pour femme » qu'il fumait. Le tonnerre grondât et Blaine sentit comme de la foudre en lui, dans tout son être, son corps, de son cœur aux terminaisons nerveuses de ses mains.

-Kurt Hummel ? Réussit-il à articuler

-Hé comment vous connaissez mon nom ? Et rester pas sous la pluie vous allez être malade.

-Blaine Anderson articula de nouveau Blaine

-Oh god je n'avais pas prévu ça comme suite à mon livre ditKurt totalement choqué

-Moi non plus répondit Blaine ne sachant plus quoi faire, plus quoi dire ensuite.

Il faut être pour se souvenir mais n'importe quel souvenir est un être sinon il n'a pas lieu d'être.

Fin

Le pingouin qui écrit