Bonjour à tous, me voilà avec ma première fanfiction, enfin ce n'en est pas vraiment une. Disons que ce sera plutôt un recueil de one-shots, plus ou moins long de moments de James et Lily (très original je sais).

Il n'y a aucun ordre chronologique entre les chapitres, j'écris un peu par rapport aux phases dans lesquelles je suis, ce soir, c'était plutôt guimauve, le prochain sera peut-être tout l'inverse !

Soyez indulgents, j'ai écris tout d'une traite et posté dans la foulée (on choisit pas quand ça nous prend d'écrire)

En début de chapitres, je mettrais le moment où se déroule l'action.

Evidemment (et malheureusement) aucun des personnages ne m'appartient.


Dernière année

Une chaussure dans la main

- Je t'aime tellement.

Les mots lui avaient apparemment échappés, il se retourna subitement, la chaussure qu'il venait de s'enlever toujours dans la main, pour un peu il se serait fait un torticolis. Bien sûr, il savait qu'elle l'aimait quand même (ça faisait plusieurs mois qu'ils sortaient ensemble) mais jamais il ne se serait attendu à ça. Pas à ces mots balancés comme ça, la situation ne s'y prêtait pas vraiment.

Il remarqua alors qu'il la regardait comme si elle venait de Mars, une expression moldue qu'il entendait souvent et d'ailleurs il ne savait pas s'il pouvait l'utiliser à un moment comme celui là, mais ce n'était pas la question. Il lâcha sa chaussure qui tomba dans un bruit sourd. Elle le regardait les yeux plus humides qu'à l'accoutumée, elle hésitait clairement sur le bien fondé de cet aveu. Et lui, imbécile qu'il était, se contentait de l'observer.

- Hein ?

Il devait clairement faire un effort là, ce n'était pas ça qui allait la rassurer.

- Lily...

Et elle continuait juste de le fixer de ses yeux, yeux beaucoup trop larmoyants à son goût même... il fallait qu'il réagisse.

Il s'approcha d'elle, trébuchant sur la première chaussure qu'il avait enlevé. Bon, pour l'assurance, on repassera.

La jeune femme se contentait de jouer avec ses doigts, dans un état de nervosité absolue. Où était donc passé à ce moment le courage gryffondorien qui la caractérisait tant ?

James caressa l'idée d'être le responsable de l'agitation qui secouait vraisemblablement la rouquine fasse à lui. Un élan de fierté, et il dut l'avouer, de prétention naquit en lui. C'est qu'elle était pas facile à intimider sa Lily !

Le jeune homme s'approcha d'elle, presque doucement, sur la défensive, comme s'il avait peur qu'elle s'échappe de sa chambre. Ses parents étant absents pour les vacances d'avril, il avait proposé à sa chère et tendre de venir avec lui dans le manoir familial (c'était toujours mieux que de supporter la méchanceté de sa sœur qui s'était nettement amplifiée depuis le décès de leurs parents, l'été précédent) et ils rentraient tout juste d'une longue nuit avec les autres maraudeurs qui dormaient sûrement déjà comme des bienheureux dans leurs chambres respectives. Lily leur avait fait découvrir « une boîte de nuit », l'expérience avait été sympathique, ils avaient tous beaucoup bu, et par Merlin il devait avouer que les moldus étaient d'ingénieux « barmans ». Les mélanges d'alcools avaient eu raison des jeunes garçons et de sa moitié. Mais lui avait préféré rester plus sobre, il voulait garder le contrôle, avoir l'esprit clair pour chasser n'importe quel garçon qui se serait approché à plus de cinq mètres de sa dulcinée. Et il avait eu raison quand il repensa jalousement aux hommes qui avaient tenté d'entrer en contact avec la jeune femme les rares fois où il avait eu le dos tourné... Bien sûr, Lily les avait déjà gentiment remballé, mais il n'aimait pas ça. Il n'aimait pas ça du tout, surtout qu'elle avait beaucoup bu.

Et justement, l'alcool semblait avoir eu raison de sa petit-amie, elle était dans une phase transitoire, encore légèrement éméchée mais en train de dé-saouler et elle avait osé le lui dire. Enfin.

- C'est l'alcool qui parle ou bien... ? Demanda t-il doucement. Il fallait qu'il soit sûr.

Lily ouvrit la bouche une fois puis la referma, elle avait apparemment beaucoup de mal à coordonner ses pensées et ses sentiments... et surtout à les dire.

- Disons que ça aide, lâche t-elle dans un souffle... Ça aide à dire la vérité, rajouta t-elle.

- Je comprend pas, avoua le jeune homme

- Tu...tu étais là, comme toujours, toujours à t'occuper de moi, toujours à veiller... T'es toujours là. Moi, j'... j'ai jamais pu te le dire, alors que tu le mérites tellement. Je t'aime tellement.

Elle baissa la tête, son discours n'était pas la plus belle déclaration de tous les temps mais ça lui suffisait, il savait où elle voulait en venir, elle avait du mal à faire part de ses sentiments, c'était déjà énorme. Pour lui, c'était même merveilleux.

Il se rapprocha, et la prit dans ses bras brusquement. Et il sourit, bêtement.