Informations à propos de cette traduction
Note de traducteur : L'histoire est à bookworm1993 (original writer) sous le nom de Simply Irresistible et comporte 28 chapitres et 2 bonus. Je traduis cette fic avec l'aide de Shirashi et lililoo à qui je dis un énorme merci pour mes problèmes de syntaxe, de conjugaison, d'orthographe (bla-bla-bla) !
Pour toutes félicitations concernant le contenu de l'histoire vous pouvez contacter directement l'auteur ou me demander de lui transmettre vos félicitations. Pour toutes remarques sur ma façon de traduire (critiques positives ou négatives pouvant me faire progresser) je vous écoute avec plaisir ! Pour discuter, donner votre avis sur la trame de l'histoire (ce qui peut m'aider à sélectionner les prochaines traductions), vous êtes aussi les bienvenus.
Je souhaitais également vous faire part d'une note de l'auteur, qui je pense est importante car est un problème récurrent dans le monde des fanfictions et je vous souhaite une bonne lecture !
Note de l'auteur : Il y a quelques semaines certaines personnes ont porté à mon attention que mon histoire avait pu être copiée, non pas mot pour mot dans son intégralité, mais pour certains dialogues. J'ai passé du temps à imaginer et à travailler sur cette fanfiction afin de vous la faire partager. Imaginez si vous étiez à ma place et que quelqu'un prenne votre travail pour le publier comme le sien.. Alors s'il vous plaît, résistez à l'envie de copier ma fiction comme étant la vôtre.
Irrésistible
Chapitre 1
Hermione regarda des deux côtés de la rue si aucune voiture n'arrivait, avant de traverser pour rejoindre le café. Elle sourit en le voyant par la fenêtre.
« Ron ! » s'exclama-t-elle joyeusement tout en s'approchant de leur table habituelle. Alors qu'elle se penchait vers lui, il fit mine de relever la tête pour l'embrasser. Au dernier moment, il se déplaça légèrement ne la laissant qu'atteindre sa joue. Surprise, elle le dévisagea mais décida de laisser couler ; récemment avec l'approche du mariage, il avait toujours l'air un peu absent.
— Hermione...
— Oui ? Tout va bien ? questionna-t-elle précautionneusement tout en s'asseyant.
Ne lui répondant pas, il laissa le silence s'installer. Elle l'interrogea alors du regard.
— Je ne peux pas faire ça.
Hermione le regarda.
— Oh, je peux prendre à emporter. Je suis désolée, j'espérais que l'on pourrait manger ensemb…
— Je ne parle pas du déjeuner, déclara-t-il avec force.
— Oh, soupira-t-elle.
Peu sûre de ce qu'elle devait dire, elle attendit son explication. Des heures semblèrent s'écouler avant qu'il ne laisse quelques traîtres mots s'échapper de sa bouche, dans un moment d'honnêteté.
— Hermione, je ne peux pas t'épouser, murmura-t-il avec douceur. C'est juste que tu es la seconde personne avec qui je sors et que je suis ton premier copain.
Elle le dévisagea, choquée.
— Alors qu'est-ce que tu veux ? Profiter de ta jeunesse et aller voir ailleurs ?
— Non, ce que je veux dire Hermione, c'est juste qu'il n'y a plus de passion dans notre relation. Tu es juste..
— Je suis quoi ?
Ron ne répondit rien.
— Qu'est-ce que je suis Ron ? répéta-t-elle, légèrement hystérique.
— Tu es ennuyeuse. Tout ce qui t'intéresse quand tu es à la maison est de lire. Tu m'engueules pour n'importe quoi. Et tu... tu t'habilles encore plus mal que ma mère. Tu ne te mets jamais sur ton trente-et-un ou prends du temps pour te maquiller, ou fais un quelconque effort vestimentaire.
Hermione ne parvenait plus à respirer. L'oxygène semblait fuir son corps. Avant de s'en rendre compte, elle était debout.
— Tais-toi maintenant. Tout ce que tu pourrais dire te rendrait encore plus pitoyable. Je suis vraiment désolée de ne pas être la petite nunuche ou la bimbo accrochée à toi que tu m'espères être. Tu sais quoi ? Je vais te faciliter la tâche, explosa-t-elle en retirant sa bague. C'est fini. Il n'y a plus rien entre nous. Je ne le dirai à personne - Ron soupira de soulagement - mais tu ferais mieux de le dire rapidement à ta famille.
Son désormais ex-fiancé grimaça.
— Je suis désolé Hermione.
— Moi aussi Ron, déclara-t-elle en essayant de retenir le flot de larmes qui menaçait de surgir. Je dois quand même te féliciter, c'était bien joué d'utiliser le repas du midi. Maintenant, j'ai une bonne raison de te détester pour les prochains siècles, dit-elle sur un ton sifflant. Oh, et Ron, tu ne penses quand même pas que tu es mon premier copain ? Le nom de Victor Krum ne te rappelle-t-il rien ?
Sur ces derniers mots, Hermione quitta le café, laissant son ex petit-ami paralysé.
Un coin retiré enfin trouvé, elle transplana chez elle. À la minute où elle arriva, elle récupéra toutes les affaires de Ron. Appliquant un sort de réduction, elle les balança devant la porte de l'appartement, regroupées dans une boîte. Ainsi, s'il souhaitait les récupérer, il n'aurait pas besoin de voir son visage. Pour finir, elle changea la serrure de la porte.
Sa tâche achevée, Hermione se sentit perdre toute son énergie et les larmes jaillirent. Ce soir-là, elle s'endormit dans la chambre d'ami, pleurant jusqu'à tomber de sommeil.
La lumière du matin, faiblement diffuse au travers des volets, réveilla Hermione. Pendant plusieurs minutes, elle s'évertua à tirer la couverture au-dessus de sa tête, continuant malgré tout à sentir les rayons sur elle ; avant d'abandonner. Sortant rapidement des draps, elle tituba jusqu'à la salle de bain. « BAM. » Au lieu d'y entrer, elle venait de s'écraser contre un mur, conséquence d'un léger oubli : elle n'était pas dans sa chambre.
« Aïe. » fit-elle en se massant la tempe. Entrant finalement dans la salle de bains, elle saisit l'opportunité de s'observer dans le miroir ; et après quelques secondes d'observation, le regretta: ses yeux étaient rouges et bouffis par les pleurs. Ses cheveux étaient – oh mon dieu, elle aurait pu parier que le yéti et elle étaient en compétition pour le prix du « style de cheveux le plus affreux ». Seul un tirage au sort aurait pu les départager.
« Bâtard de Ron », murmura Hermione en faisant couler l'eau rafraichissante de la douche sur elle. Elle était désormais à court de larmes et seul demeurait un immense regret. Leur mariage était supposé avoir lieu dans deux semaines. Elle aurait dû être Mme Weasley dans deux semaines. Ce jour, tant attendu et fantasmé depuis quatre ans. Maintenant, à 22 ans, elle ressentait uniquement une amère colère. Comment avait-il pu lui faire ça ? Oui, bien sûr, elle était parfois ennuyante, préférant la lecture à d'autres activités. Mais qu'importait qu'elle prenne soin d'elle et ressemble constamment à une poupée ? Quel intérêt puisqu'elle avait déjà l'homme de ses rêves ? Ou du moins, c'est ce qu'elle avait cru.
Peut-être qu'elle aurait dû s'habiller un peu plus classe, comme Ginny le lui avait conseillé, et alors peut-être que Ron n'aurait pas... Finalement, ses larmes n'étaient pas épuisées puisque les pleurs se joignaient à nouveau au fil de ses pensées. Malheureusement, elle ne savait pas pourquoi elles continuaient de couler : Les larmes étaient-elles toujours pour Ron ou désormais uniquement pour toutes les fois où elle avait vainement essayé d'être celle qu'il avait toujours voulue ? Chercher une réponse à cette question la calma un peu et alors qu'elle continuait d'y réfléchir, elle sortit de la douche, enfila une robe et se fit un café. « Pattenrond, bouge de là, » s'exclama-t-elle en remarquant le chat étalé - et maintenant assis sur la Gazette du Sorcier. Immédiatement, elle regretta d'avoir lu la une :
Ron Weasley et Sadie Rayne surpris en plein baiser.
Mais où sont Hermione Granger et Drago Malefoy ?
Hermione frissonna en fixant la photo de son ex-fiancé, qui, moins de vingt-quatre heures après avoir rompu, embrassait une jolie - non - ravissante femme brune. Ses mains faiblirent alors que son café glissait et se renversait sur le sol, mais elle n'y fit pas attention. Elle fixait toujours la femme sur la photo. Elle avait de magnifiques cheveux raides d'un noir ébène, qui feraient baver des millions de femmes, des dents blanches parfaitement alignées, des lèvres roses gourmandes, le tout complété par des yeux bleus rayonnants. Elle était belle et le savait, l'archétype même de la femme parfaite.
Drago Malefoy fixait le journal d'un air incrédule. Il le relut une fois de plus, juste pour être sûr que ce n'était pas une hallucination : sa petite-amie avec la Belette, la nuit dernière. Que soit maudite la femme qui l'avait trompé avec Ron Weasley ! De plus, fiancé ! « Enfin, il ne doit plus l'être désormais », réalisa-t-il en secouant sa tête de dépit. Il imaginait déjà l'avalanche de sortilèges que Granger lui avait préparée pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle devait avoir progressé désormais, et les oiseaux, lancés autrefois sur Ron, devaient être transformés en armes plus dangereuses, peut-être des hippogriffes.
Mais les faits étaient là ; de tous les hommes du monde, Sadie avait choisi Weasley pour le tromper. Certes, ces derniers temps, il n'avait pas autant pris soin d'elle qu'il l'aurait dû : mais signer un contrat de plusieurs millions de gallions dont se souviendrait son arrière arrière-petit-fils ne pouvait connaitre aucun rival. En plus, cette femme lui demandait bien trop d'affection. Elle était presque aussi chiante que Parkinson, sans pour autant lui donner des surnoms débiles, et restait diablement belle, avec ou sans habits.
Il jeta brusquement le papier, ne souhaitant pas voir plus longtemps l'image de Weasley comme aspirant Sadie. Comment osait-elle l'humilier ainsi ? Il savait qu'elle l'avait fait exprès, la photo ayant été prise au Club Nero - lieu infesté de paparazzi. Rien de ce qui s'y passait ne pouvait être effacé et les pires secrets y étaient exposés au monde entier.
Il continuait de fixer le morceau de papier lorsque Blaise arriva.
— Ah, tu as vu, dit Blaise en remarquant le papier posé sur le bureau de Drago.
— Bien sûr que j'ai vu, toute la population sorcière l'a vu !
— Bon, au moins tu vas mieux qu'Hermione, déclara Blaise alors que Drago le fixait d'un regard perçant.
— Hermione... tu veux dire Granger ?
— Bien sûr, tu connais d'autres Hermione, toi ?
— Et depuis quand tu as remplacé Granger par... Hermione ?
Drago eut du mal à terminer sa phrase, trouvant perturbant d'utiliser son prénom sans ajouter « Granger » juste après. C'était différent et pour une raison inconnue, il avait l'impression d'aimer ça.
— Depuis que je travaille avec elle au ministère, ce qui fait - laisse-moi réfléchir - déjà deux ans, asséna sèchement Blaise.
— Ah ouais, c'était lorsque tu as décliné mon offre de travailler pour moi, se renfrogna Drago.
— Et tu n'en es pas mort, rétorqua Blaise en attrapant un siège.
— Attends, qu'est-ce que tu as dit ? Granger a l'air pire que moi ?
— Oui.
— C'est à dire ?
— Ça t'intéresse maintenant ? le dévisagea Blaise avec méfiance.
— Pas du tout, réfuta son ami.
— Oh si, tu es intéressé Drago. Je vois bien que tu as un air de conspirateur.
— Pas du tout.
— Si.
— Non ! s'énerva Drago.
— Parfait, dit Blaise en calculant son coup.
— Très bien, tu as raison. Maintenant raconte-moi.
Blaise l'observa avec suspicion mais finit par tout lui raconter. Après tout, ils étaient meilleurs amis.
Hermione ne supportait plus les regards compatissants de ses collègues de travail. Elle avait l'impression que sa mère venait de mourir, ou une autre catastrophe du genre. Elle aurait presque voulu ne pas venir travailler aujourd'hui ; mais bien sûr, si elle n'était pas venue, cela aurait été encore pire. Elle les imaginait racontant de nombreux ragots sur elle, aux sonorités telles que « Hermione est à Sainte-Mangouste, elle n'a pas supporté La Nouvelle et a fait une tentative de suicide après l'avoir apprise. ». Un accord tacite semblait avoir été conclu pour nommer la trahison de Ron ainsi, comme lorsqu'on appelait Voldemort « Vous-savez-qui ».
Hermione nettoya son visage en utilisant le savon des toilettes des filles, puisque ses yeux, rougis d'avoir pleuré jusqu'à s'endormir, ne l'aidaient pas. Même son visage semblait usé et effacé, justifiant pleinement la décision de Ron, de rompre leur fiançailles. Même son air de zombie contrastait avec la magnificence de Sadie Rayne. Rien de surprenant donc, qu'il l'ait quittée pour la jeune mannequin. Cette fille était même sortie avec Drago Malefoy, connu pour son côté tombeur, pendant trois mois, un vrai record. Pas qu'elle y fasse attention, mais elle l'avait lu accidentellement alors qu'elle gardait Teddy chez Harry et Ginny.
Hermione retourna à son bureau, se sentant un peu mieux. Voyant son assistante l'observer avec nervosité, elle l'envoya manger.
— Oh Hermione, tu ne m'avais pas dit que… Pas étonnant pour Ron et Sadie Rayne... Tu es trop chanceuse, c'est vraiment un bon choix, lui répondit Anna avec un clin d'œil tout en partant déjeuner.
Hermione la regarda s'éloigner, en se demandant ce qu'elle voulait dire. Elle finit par secouer la tête d'un air dépité et entra dans son bureau.
— Par Merlin, tu as l'air d'une clocharde. Pas étonnant que Weasley t'ait quittée pour Sadie.
Hermione sursauta et se retint de crier en reconnaissant cette voix. Bien qu'elle ne lui ait pas parlé depuis des années, elle ne pouvait oublier cette intonation aristocratique si naturelle chez lui.
— Malefoy, qu'est-ce que tu fous dans mon bureau ? Et franchement, si c'est pour venir me dire ça...
— Tu voudrais que je te plaigne d'avoir perdu ton fiancé ?
— La ferme, se renfrogna-t-elle. J'imagine que tu ne pouvais pas t'empêcher de faire une réflexion. Maintenant, pourquoi es-tu là ?
Drago lui fit un sourire arrogant.
— Je vais te relooker.
— Pardon ?
— Tu m'as compris Granger, je vais te transformer ce qui rendra chaque homme fou de toi et fera mourir Weasley de regret. Tu seras tout simplement irrésistible.
