Auteur : Mikky-story

Titre : Douleur bienfaisante

Disclamer : Hélas je ne suis pas J.K Rowling, donc tous est à elle ! La vie est cruelle ! *bouhouhou*

Note de l'auteur : Un Drarry ! Un couple normale ! Non je rêve XD

Résumer : Le survivant est une façade, un masque, longtemps peaufiner pour que personne ne voie Harry. Parce qu'Harry et faible et que personne ne veut de Harry. Alors l'enfant sombre, dans l'étendue de ses pensées il ne le retrouve plus, il ne la retrouve plus, cette étincelle, cette chaleur qui l'avait, avant sa mort, tant de fois bercé. Bien sure, il la cherche, la devine mais jamais il ne la trouve. Alors tout en fixant le couteau, il capture cette espoir : celui de le retrouver.

Bonne Lecture de cette chose un petit peu morbide ! :)


Manipulation, mort, haine, peur, désespoir.

En cette période de guerre, ces mots retentissaient comme une vérité hurlée, arrachant petit à petit tout espoir de bonheur à la communauté sorcière. La guerre reprenait, les gens se cachaient et les morts affluaient. Le monde magique devenait de plus sombre : le seigneur noir était revenu et son règne de terreur était de nouveau d'actualité, redonnant cours aux craintes d'autrefois.

Harry Potter, le garçon qui a survécu, restait alors la seule lumière à laquelle les sorciers se rattachaient dans cette période d'obscurité oppressante. Il était pour eux, synonyme d'une petite étincelle d'espoir refusant de plier devant la noirceur d'une nuit qui menaçait de les engloutir : le seul être possédant le pouvoir de les protéger, quitte à devoir se sacrifier pour les sauver tousse. Pensée égoïste d'une société corrompue. Elle se foutait complètement du garçon, seul son action comptait. Ses pouvoirs étaient la seule chose importante : grâce à eux, il était possible de battre la menace du descendant de serpentard ! Et puis de toute façon quitte à mourir que le gosse le fasse bien : qu'il emporte le mage noir avec lui.

Au fond, personne ne se souciait de l'enfant. Qu'il soit blond, roux ou brun qu'importe ! Seule la cicatrice symbole de ses chaines importait : ce qu'il pensait et ressentait n'était qu'accessoire… Ce n'était qu'un pion sur le grand échiquier de la guerre qui se ferait manger par les pièces noires pour pouvoir sauver le roi, en outre eux.

Et pourtant, si elle avait seulement essayé de comprendre et d'aider le garçon… Si cette société calculatrice et immorale savait la vérité sur le soi-disant sauveur qu'elle prévoyait de sacrifier… Alors peut être…

Harry Potter, alias le garçon qui à survécu, alias celui qui ne veut pas mourir et on en passe les pires et les meilleurs, se tenait debout, en haut de la tour d'astronomie, seul. Il observait pensivement les étoiles notant juste la simplicité de celle-ci tout en les enviant pour cela. Il poussa un soupir de bien-être malgré le froid, ici, il se sentait tellement bien…

Il aimait la hauteur, le vent qui lui soufflait doucement dessus, le sentiment d'harmonie qui grandissait dans sa poitrine…

Durant ces courts instants cela lui procurait un doux sentiment de liberté, comme quand il était sur un balai : dans ces moments là, tout lui semblait possible, tout devenait réalisable. Dans ces moments là plus rien de réel ne comptaient. Il pouvait enfin être lui : ni la prophétie, ni les magouilles de son directeur ne pouvait l'atteindre. Il pouvait pendant d'infimes périodes s'échapper.

Mais tout cela n'était que provisoire et il finissait toujours par revenir à la réalité. Celle qui le blessait à chacune de ses respirations, qui à chacun de ses mouvement le frappait tel une poupée abimée.

Il frissonna et releva la tête, essayant de renfloué sa peine au fond de lui.

Il fini par fixer la lune qui brillait d'une lueur morne haut dans le ciel. Elle dégageait cependant une telle chaleur. A elle seule, elle était un point de repère : un tel poids sur ces épaules… Pourtant elle aussi portait un destin maudit. Séparé de sa moitié le soleil, elle courait après lui sans jamais pouvoir le rejoindre. Tels deux amants que la vie aurait séparés.

Il sourit de sa pensée. Sa solitude et sa peine le fessait devenir poète. Qui sait, la mort le ferait peut être devenir quelques chose de bien ?

Après sa courte pensé d'auto-dérision, les deux billes émeraudes d'Harry se mirent à se frayé un chemin dans l'immensité du ciel. Il le connaissait néanmoins par cœur : progressivement son regard dériva vers l'étoile de Sirius. Tout comme la lune, elle brillait aussi de mille feux. Un phare dans sa mélancolie : une bouée de sauvetage. Son éclat si vif semblait vouloir l'attirer vers lui tout en lui envoyant un message silencieux pour le réconforté.

Cette étoile était devenue son seul moyen de réconfort. Elle qui portait le même nom que l'être qu'il avait au court de sa vie le plus aimé, celle qui avait offert son nom à son décédé parrain.

Sirius lui manquait. Il avait t'en fait pour lui mais maintenant il était mort. Le laissant seul dans le froid si présent à chaque pas de sa vie.

Pour l'avoir sauvé et recueillit, son parrain en était mort.

Il l'avait perdu et sa solitude n'en était que plus grande : la seule personne qui tenait à lui en dehors de Remus avait disparu. Il voulait simplement la retrouver, pour pouvoir, de nouveau ressentir sa chaleur. Sa protection.

Une douleur sourde le lança, le faisait se mordre la lèvre et frissonner. Il descendit son regard vers sa main. Les violents picotements ne semblaient pas vouloir s'arrêter et s'accentuant même à chaque seconde que la terre faisait.

Jusqu'à ce que le mal devienne insoutenable.

Sa tête se mit à tourner et par automatisme, il se rattrapa au rebours des créneaux du vieux château, appuyant sur l'objet de sa douleur le faisait gémir de douleur. Une larme lui échappa. Lorsqu'elle voulu s'écraser au sol, les yeux du jeune homme la suivirent et lorsque celle-ci chuta, l'enfant sembla remarquer ce qu'il tenait fermement dans sa main. Il l'avait oublié.

L'objet, comme satisfait par son entrée en scène brilla : le couteau brilla. Une autre larme parcourue sa joue. Doucement sa main douloureuse vint caresser la lame coupable de son émoi.

Toujours adossé contre les pierres froides, Harry observait le l'objet. Il lui semblait que celui si le narguait. Le testait. Soufflant tout bas « je suis là, oses si tu peux ».

Il reporta son attention vers le ciel. Un nuage cachait la lune, seule l'obscurité semblait présente, comme celle qu'il ressentait si fort au plus profond de son être. Il avait froid… Si froid…

Puis, il tomba finalement à genoux en pleurant. Il releva sa manche, la déchirant presque par son empressement, révélant trois larges cicatrices zigzaguant dans le creux de son poignet.

Sa décision était prise. Il avait trouvé le courage de recommencer.

Même si on le sauvait encore une fois, il voulait pouvoir sentir son âme s'envoler. Il voulait encore une fois pouvoir se sentir aspirer par la mort. Se rapprocher de Sirius.

Juste partir. Oublier. Tous. S'enfuir…Loin.

Alors, reportant son attention sur son poignait, il sourit.

Son corps se mit en action et reproduis le rituel qu'il avait déjà accomplis : il s'entailla les veines.

Il passa plusieurs fois le couteau sur sa nouvelle coupure, allant de plus en plus profondément dans sa chair.

La douleur lui fessait perdre toute notion de réalité. Mais seul de léger gémissement sortait de ses lèvres. Au bout de plusieurs minutes de souffrance libératrices, il s'évanouit. Laissant alors le sang couler et emporter sa vie avec lui.

Demain, oui, demain il pourrait être un fière griffondor, luttant pour le bien collectif quitte à se sacrifier… Mais pour l'instant, le jeune brun qui en avait trop vécu pour son âge voulait juste s'évader de cette prison qu'on lui avait imposée.

Il voulait pendant quelques instants gouter de nouveau la chaleur qui l'enveloppait lorsque la mort venait le cueillir, le rapprochant un peu plus de Sirius à chaque seconde. Et ceux, jusqu'à que quelqu'un vienne le tirer de son repos éternel…

Oui, ce soir, laissons Harry jouer au vilain serpentard et toucher du bout des doigts un bonheur tant mérité. La chute n'en sera que plus dure et la marionnette n'en sera que plus docile. Ce soir, un enfant se brise pour jouer le jeu d'une société égoïste.

Demain il n'y aura plus que des cendres.


Oh, un nouvelle fic... Me taper pas ?

Oui je sais je m'excuse auprès de toute les personnes qui attendent la suite de mes autres fic... Pour vous dires la vérité, elles sont prête depuis longtemps ( j'ai 2 chapitre pour Que la vie est douce et 1 pour Battement d'aile... ) mais je n'ai pas le temps de les taper... é.è

Promis, un jour je le ferais ! ( de toute façon j'ai prévus de finir QVD même si je dois pour cela m'accrocher à la vie x))

Bref, cette fic la est prête jusqu'au chapitre 3 mais il y aura pas plus de 10 chapitres et ils seront courts ( pas plus de 2000 mots ).

Voilà review pour le prochain chapitre !.. même si pour l'instant cette histoire n'est pas très réjouissante ? XD