Voila un petit OS sans prétention. :)

À la base, c'était un devoir pour le collège, mais il se pourrait que j'écrive une fanfiction à partir de ce début.


Je tenais à peine debout. La fatigue accumulée de cette longue semaine de cours y était pour quelque chose. Heureusement, c'était vendredi soir, fin de la semaine de cours et début du week-end. Je pourrais enfin me reposer un peu.

Je levais les yeux vers le panneau d'affichage où étaient marquées les horaires des trains, puis laissais mes yeux dériver vers la petite plaque placée à côté. Elle devait bien avoir cinquante ans si ce n'est plus, le numéro était légèrement effacé, mais on pouvait facilement deviner le dix indiquant la voie sur laquelle nous nous trouvions. De l'autre côté du muret de pierre, trônait lâchement un numéro neuf, gravé sur une plaque de fer du même genre. À ce moment là, quelque chose se réveilla dans mon esprit, tandis que je laissais mes yeux parcourir le muret, à la recherche d'un quelconque indice, une preuve de ce que mon esprit endormi avait imaginé.

Je pouvais presque voir la ribambelle de rouquins, poussant des chariots, traverser cet obstacle qui n'en était pas un. Alors je m'imaginais, les mains gelées par le froid d'une fraîche matinée de septembre, emmitouflée dans un épais manteau, le nez dans une écharpe en laine bien chaude. Devant moi, un chariot de fer, rempli de livres et grimoires de potions et métamorphoses, un chaudron en étain ainsi qu'une cage où hululerait une chouette destinée à l'envoi de courriers. Je me voyais, courant rapidement, pour éviter de me faire voir par un quelconquemoldu, puis traversant le muret, qui était aussi la porte d'entrée pour la voie 9 ¾.

De l'autre côté, attendait lePoudlard Express, écarlate et resplendissant. Je pouvais voir la fumée grise s'échapper du toit de la locomotive, annonçant un départ prochain. La voie était remplie de sorcier. Je voyais les mères serrer leurs enfant dans leur bras, les grand frères pousser gentiment leurs cadets vers les wagons, les plus petits lancer des regards jaloux à leurs aînés, je voyais les couples échanger un baiser d'adieux et les solitaires grimper d'un pas ferme dans le train. J'étais étrangement consciente du monde alentour, c'était tellement réel que ça ne pouvait pas l'être. Je trouvais un compartiment libre et sentais le train avancer sous mes pieds, tandis que, les yeux perdu dans le paysage défilant de l'autre côté de la vitre, mes pensée s'éparpillaient en tout sens.

Dans quelle maison pourrais-je aller ? M'entendrais-je bien avec mes camarades de dortoir ? Mes professeurs seraient-ils gentils ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête alors que je plongeait lentement dans un sommeil profond, ne faisant plus fi du fait, qu'en réalité, j'attendais un tout autre train devant m'emmener dans un tout autre endroit...


Voila voila !

Vous seriez choux, si vous me laissiez des reviews. (Z'avez vu ?! Je fais des rimes :D)