Enfermé aujourd'hui, dans la haute tour qui domine mon monde, je me demande à quoi tu penses.
Suis-je autant dans tes pensées que tu es dans les miennes ?
A mon réveil, on m'a dit que c'est toi qui m'avait sauvé. Présentant mon corps blessé à Unohana-taicho, tu étais resté auprès de moi jusqu'à ce que le Sôtaicho vienne. Tu t'es rendu à lui et aux autorités, sans rien demander, sans rien dire,sans sourire.
Je n'ai toujours pas le courage devenir te voir. C'est stupide non ? Après tout, j'ai souhaité pendant des mois te revoir et là,,,,,je ne trouve pas le courage et la force nécessaire pour affronter ton regard.
Je regarde la Tour et soupire. Diable comme la vie se joue de nous! Je sais très bien que tu te laisses dépérir , tout le monde cancane sur le fait que tu as perdu ton « sourire ». Moi, la professionnelle des ragots déteste entendre toute histoire faisant allusion de près ou de loin à toi.
En y repensant bien, je me demande ce qu'il va advenir de toi,,,et de moi. On peut se voiler la face tous les deux, mais pour ma part je sais bien que sans toi, je ne tiendrais pas.
J'ai toujours cru en toi. J'ai toujours prêté oreille à la moindre de tes paroles, y décelant les non-dits. J'ai toujours vu ta souffrance même si je n'ai rien pu faire pour t'aider. J'ai bien vu , combien tu aimais te moquer des autres, pour masquer tes propres faiblesses. Armure de fourberies et de mesquinerie que tu as construite afin que l'on ne pénètre ton cœur.
Plus j'y repense, plus mes pas me dirigent vers toi. Mais une fois face à ton visage, que devrais-je faire? Tu m'as déjà détruite lors de ton départ : ta voix, ton visage et ton sourire exprimaient clairement pour moi ta tristesse.
Voilà je suis devant les portes. J'ai depuis longtemps l'autorisation de venir te voir. Je pénètre dans tes geôles. J'ai peur. Peur que tu me rejettes,peur que tu m'abandonnes encore une fois. Peur de te perdre.
Les portes s'ouvrent. Encore un interrogatoire? A cette heure-ci? Il fait nuit noire dehors; m'enfin peut importe.
Les pas résonnent. Étonne par ce que je ressens, je n'ose y croire. Tu es venue!
Sans m'en rendre compte, j'ouvre les yeux et me lève afin de sortir de la pénombre de ma prison.
La seule que je voulais voir. La seule pour qui je suis toujours revenue. La seule personne à laquelle je tiens. La seule personne qui a fait que pendant des mois je me suis ronger les sangs. La seule pour qui j'ai eu peur. La seule personne pour qui je vis encore.
Rangiku tu es vraiment celle qui a vu mon cœur et l'a capturé. Lors de mon départ,je te l'ai laissé en déposition, afin d'être sur de ne pas perdre ce sentiment que tu m'inspire. Ma raison a ta voix et mon ame ne cesse de faire écho de joie face à toi.
Pour la première fois depuis longtemps,je souris à nouveau. Ce sourire qui t'est réservé. Celui qui ne peut apparaître que lorsque je suis complet.
Tentons le tout pour le tout. Ton sourire me donne unpeu de curage .
okaeri,,,Gin
Oui, je vois bien cette lueur dans tes yeux rouges. Je ne comprends pas pourquoi les gens ne les aime pas. Je te souris à on tour et m'approche un peu plus.
tadaima
Oui, toi comme moi, revenons de loin. Nous partirons à nouveau mais ce sera toujours vers l'autre que nous reviendrons.
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Je ne sais pas pourquoi, mais voilà une fic de plus
Hoshiyo-chan , pour moi, elle ne rentre pas dans le pari
