J'ai faim de toi !

Prompt : J'ai faim d'amour, mais ce sera plus facile de faire des pâtes. Citation d'un anonyme de ma page facebook. Bref, j'ai vu la phrase et j'ai craqué immédiatement.

Couple : Ludwig/Feliciano

Hetalia appartient à Hidekaz Himaruya.

J'en profite que l'orage soit passé pour publier des trucs !


Feliciano collait Ludwig au plus près du corps, en pensant que le contact physique pourrait déclencher un élan subit et passionné pour sa personne. Ludwig avait tendance à lui crier dessus, mais Feliciano s'accrochait à son bras avec détermination. Aujourd'hui serait le grand jour. Aïe !

« Mais ne sois pas violent, Lulu !

- Je t'ai dit de me lâcher. Je dois écrire un rapport.

- Je vais te masser les épaules ! Vee !

- Ne me souffle pas dessus. »

Alors qu'il se régalait de la musculature sous ses doigts, Feliciano doutait de l'efficacité des soins qu'il prodiguait à Ludwig. Pas même un petit soupir de satisfaction ne lui avait échappé. Il commença à lui caresser le cuir chevelu, mais se fit gronder. Pas les cheveux ! Il comprenait parfaitement. Et si… Non ! Il devrait arrêter de lire les mangas de Kiku ! Pour s'imaginer finir à quatre pattes sous la table pour détourner Ludwig de son rapport, il devait être vraiment désespéré.

Oui. Il tournait autour de Ludwig depuis des années ! Il avait compris pourquoi la veille, grâce aux précieux conseils de Gilbert, et désirait enfin passer à la casserole.

Ne se décourageant pas, Feliciano posa ses bras autour du cou de Ludwig et sa tête contre sa joue pour un câlin.

« Tu es obligé de faire ton rapport, là maintenant ? »

Ses propres oreilles entendaient le sous-entendu salace et la franchise de son intonation, donc Ludwig devrait comprendre ses intentions.

« Bien sûr. Tu pourrais me laisser respirer, Feli, s'il te plaît ?

- Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

- Je viens de te le dire. Et à manger, aussi ! »

Feliciano soupira et se dirigea vers la cuisine, prêt à épater son futur compagnon. Il avait lu dans un magazine qu'un bon repas excitait les hommes. Ce devait être pour cette raison que papi Rome avait inculqué des valeurs culinaires irréprochables à tous ses descendants. Et presque tous ses descendants passaient pour des pervers. Pas étonnant.

Très rapidement, de délicieuses odeurs envahirent l'appartement. Il espérait que ses pâtes seraient la tentation ultime ! En dernier recours, il était prêt à jouer de la guitare pendant que Ludwig mangerait son repas.

Ludwig regarda avec suspicion les bougies allumées ainsi que le bouquet de roses rouges sur la table.

« Ce sont celles de ton jardin ?

- Vee ! »

Ludwig s'assit devant son assiette et commença à manger la tête dans les nuages, alors que Feliciano tentait de lui adresser un regard langoureux. En désespoir de cause, Feliciano passa sa main sur celle de Ludwig.

« Qu'est-ce que tu fais ? »

Feliciano rougit énormément, ne sachant pas trop comment lui avouer son attirance, après autant de décennies d'amitié platonique.

« Eh bien… J'essaie un premier contact.

- Ne me dis pas que tu essaies sur moi des techniques de drague.

- Je n'essaie pas ! Je fais tout mon possible !

- J'admire ton esprit combattif ! »

Feliciano en avait les larmes aux yeux. Demain, il redoublerait d'ardeur.

Il avait faim d'amour, mais c'était bien plus simple de faire des pâtes.