Disclaimers : rien n'est à moi, apparemment ma lettre au Père Noël n'est pas arrivée à destination !!!

Bon ça fait un p'tit moment que je n'ai plus rien écris, j'avais perdu toute inspiration, ça et puis un nouveau job, donc voilà, j'ai eu un peu peur d'avoir perdu la main mais je suis quand même arrivée à écrire cette fic !!!

Petits remerciements à Isajackson, c'est grâce à son chapitre 6 de Irrésistible Rodney, que j'ai eu l'idée d'écrire ce qui suit, donc MERCI Isa !!! Et si vous ne l'avez pas lu, courez-y, c'est une super fic !!!

Au début cette fic se passe après l'épisode « Possédés » de la saison 2 donc après le baiser entre John et Elisabeth (précision importante !!!)

Rodney entra dans ses quartiers, il enleva sa veste qu'il jeta sur le petit lit et se dirigea, sans même allumer la lumière, devant la baie vitrée. Il contempla un instant le ciel inondé d'étoiles de toutes tailles. C'était vraiment une vue qui l'émerveillait à chaque fois et qui l'apaisait quand il était énervé ou anxieux. Et à ce moment précis, toute une foule de sentiments l'envahissait, la colère, la tristesse, la peur. Il ne savait pas comment gérer tous cela, d'autant plus qu'il ne pouvait parler à personne de ce qu'il ressentait.

Depuis peu, il s'était rendu compte que son attirance pour le Colonel Carter s'était amenuisée et il ne pensait plus à elle aussi souvent qu'au début où il était arrivé dans la cité. En fait pour être franc avec lui-même, il ne pensait plus tellement à elle, car une autre personne avait pris la place dans son cœur. Malheureusement, malgré le fait qu'il s'en soit douté, cela n'était pas réciproque et il venait d'en avoir la démonstration. Il se demandait encore comment il avait pu tomber amoureux d'un autre homme, il n'avait jamais pensé que cela puisse lui arriver même s'il se disait que les sentiments qui liaient deux personnes ne s'arrêtaient pas au fait qu'il soit du même sexe ou non.

Il se laissa glisser lentement contre le mur, une fois assit par terre, toujours fixant l'océan, les tours qui s'élevaient devant lui et le ciel, il ramena ses jambes à lui qu'il entoura de ses bras. Il posa son menton sur ses genoux. Ses yeux brûlaient tellement il retenait les larmes de couler. Il ne voulait pas se mettre dans un état pareil pour une simple désillusion. Il repensa à ce qui avait déclenché cette peine.

Il revoyait distinctement les deux corps l'un contre l'autre échangeant un baiser interminable. John et Elisabeth. En train de s'embrasser. Bien sûr ils étaient possédés et ce n'étaient pas eux qui agissaient mais il revenait à l'instant de l'infirmerie où le chef militaire et la diplomate passaient la nuit et leurs regards ainsi que les insinuations de John ne trompaient pas. Cette petite expérience avait du leur ouvrir les yeux. Et les siens par la même occasion, pourquoi était-il allé penser qu'il pouvait avoir une relation avec John Sheppard. Et dire qu'il y a quelques jours de ça, il voulait parler au militaire. Celui-ci aurait bien ri. Ce qui lui pesait le plus, c'est de n'avoir personne à qui en parler. Il devait garder ça pour lui.

La radio qu'il avait jetée sur le lit en même temps que sa veste se mit à grésiller.

/ Rodney /

Il décida de ne pas se lever. Il avait reconnu, sans trop de peine d'ailleurs, l'accent prononcé du médecin en chef. Mais c'était sans connaître la détermination de ce dernier qui réitéra plusieurs fois son appel.

- Quoi ? Fit-il finalement.

/ Je ne vous dérange pas j'espère /

- A votre avis ?

Rodney s'en voulait un peu d'être aussi froid avec son ami mais il n'avait pas envie de discuter ce soir.

/ J'aimerais vous voir un instant. /

- Ecoutez je suis très fatigué et j'aimerai dormir, je n'ai pas envie d'attendre que vous traversiez toute la cité.

/ Ce ne sera pas la peine, je suis devant vos quartiers. /

Sur ces mots, Rodney entendit doucement taper contre la porte.

Il murmura quelque chose contre les écossais mais se décida quand même à ouvrir. Au passage, il alluma la lumière qu'il avait laissé éteinte jusqu'à présent.

Derrière la porte, Carson attendait. Quand Rodney ouvrit, il vit son ami tenant une bouteille de whisky à la main.

- Vous n'aviez pas l'air bien tout à l'heure, fit-il en entrant. Alors je me suis dit qu'un petit verre ne vous ferez pas de mal.

Il se tourna pour faire face au canadien et c'est là qu'il vit à quel point son ami n'allait pas bien. Il avait les yeux rouges et un air abattu sur le visage.

- Qu'y a-t-il Rodney ? Vous savez que vous pouvez me parler.

- Rien, répondit Rodney simplement. Vous avez raison, un verre me fera sûrement du bien.

°o°o°o°

Au même instant, à l'infirmerie, John cherchait le sommeil. Malgré tous ce qu'il avait vécu durant la journée, il n'arrivait pas à s'endormir. Une chose l'ennuyait plus que tout, le comportement de Rodney. Tout le monde avait été ravi que lui et Elisabeth retrouve leurs corps et leurs esprits mais quand ils s'étaient tous retrouvés autour d'eux, ici même à l'infirmerie, le scientifique n'avait pas eu l'air heureux comme les autres. John en était venu à penser qu'il y avait peut être des séquelles liés à ce qui leur était arrivés et que personne ne voulait rien leur dire, cependant Rodney était un très mauvais menteur. Ou alors il y avait autre chose et étant son ami, il devait savoir ce qui le tourmentait pour pouvoir l'aider. Après tous, Rodney l'avait déjà souvent tiré d'affaire et il le considérait un peu comme un frère, c'était le moins qu'il pouvait faire. Il décida que dès le lendemain, il essayerait de savoir ce qui n'allait pas chez son ami. Finalement il arriva quand même à s'endormir.

°o°o°o°

Avant même d'ouvrir les yeux, Rodney pensa que la journée qui venait allait être difficile. Un mal de tête commençait à faire son apparition. Il se sentait nauséeux et avait la bouche pâteuse. Il n'osa pas ouvrir un œil de peur d'aggraver la douleur de sa migraine.

« Qu'est ce qui m'arrive ? » pensa-t-il puis tout d'un coup la soirée de la veille refit surface.

Carson, la bouteille de whisky et puis plus rien. Ils n'avaient quand même pas autant bu ? Tout en gardant les yeux fermés, il essaya de bouger afin de se mettre sur le dos. Il esquissa un mouvement quand il sentit quelque chose à côté de lui ou plutôt quelqu'un. Il commença à se demander s'il n'avait pas fait quelque chose qu'il n'aurait pas du quand Carson était partir. Il n'osait pas ouvrir les yeux, cette fois, par peur de découvrir qui était avec lui.

« Allez un peu de courage ».

Il allait ouvrir les yeux mais il se rendit compte qu'il ne devait être vêtu que de son caleçon.

« C'est déjà ça. Bon à 3 j'ouvre les yeux. 1… 2… »

Il n'eut pas le temps de finir son décompte qu'il entendit une sorte de cri étouffé. Par réflexe, il ouvrit instantanément ses yeux pour découvrir, en face de lui, un Carson tout décontenancé.

D'un même mouvement, ils se levèrent d'un bond, chacun d'un côté du lit. Rodney attrapa la couverture qu'il drapa tant bien que mal autour de lui. Carson, aussi peu vêtu que lui, prit son pantalon et l'enfila à grande vitesse.

- Mon Dieu, que s'est-il passé ? Demanda le médecin sans regarder Rodney.

- Je pensais que vous alliez m'éclairer là-dessus, répondit Rodney.

- Comment ça ? Demanda Carson d'un air soupçonneux.

- C'est vous qui m'avez fait boire non ? Et je ne me rappelle de rien.

- Eh bien figurez-vous que vous n'êtes pas le seul, s'insurgea le canadien. Et puis si vous insinuez que je vous ai fait boire pour faire je ne sais quoi avec vous, c'est très mal me connaître.

Aucun des deux n'avez bougé. Ils se faisaient toujours face.

- Bon je vais m'habiller et quand je reviens, il faut qu'on parle de ce qui s'est passé. Ou non.

Rodney prit ses affaires et se dirigea vers la salle de bains. Carson récupéra son t-shirt et l'enfila.

Chacun de leurs côtés, ils pensaient à ce qu'ils avaient bien pu faire cette nuit-là. Chose qui, de manière ou d'une autre allait changer leurs vies. A tous les deux.

Alors à votre avis, l'ont-ils fait? L'ont-ils pas fait? Réponse dans le prochain chapitre (normalement!!!)

Et sinon vos impressions?