Master and Servant

Prologue : C'est contre-nature

« Pourquoi me fais tu ça ? Comment oses-tu me faire souffrir de la sorte ? Comment oses-tu te marier avec ce connard de Lupin ? Victoire répond ! » Criais-je à ma sœur. Elle me regarda alors d'un air désespéré et me répondit : « Louis, j'aime Teddy et je veux vivre le restant de ma vie avec lui ». Cette salope me parlait de l'amour qu'elle lui portait alors qu'elle le trompait avec moi tous les jours sans état d'âme ! Voyant que je ne lui répondais pas elle continua : « Et puis Louis, il est temps que nous arrêtions de faire ce que nous faisons. C'est abominable, c'est contre-nature. » Quand j'entendis ces mots, je la giflais. Elle cria de douleur. Je répliquais alors d'un ton moqueur « Si ce que nous faisions était si abominable ma chère Victoire, pourquoi l'avons-nous fait pendant dix ans ? Alors ma chère sœur, tu ne répliques pas ? Mais je vois que tu pleures ? Serait-ce à cause de moi ? J'en suis navré alors. » Elle me regarda bien en face et me dit que je n'étais qu'un monstre. Je la giflais alors à nouveau et lui de partir avant que je ne lui fasse pire. Ce qu'elle fit.

Dès qu'elle fut partie, je sortis une bouteille de bourbon et commença à la boire. Elle venait de détruire dix ans. Dix ans de passion, de secrets et d'amour. Tout ça parce qu'elle avait peur du regard des autres. Mais l'amour ne dépend que de deux personnes pas du reste du monde. On etait frère et sœur. Et alors ? Il y' avait pire crime que d'aimer sa sœur ! Et puis ne valait-il pas mieux vivre avec quelqu'un que l'on aimait mais qui nous était interdit à cause des conventions sociales ou vivre avec quelqu'un que l'on n'aimait pas tout cela parce que cela était « bien ». Mais pour vivre cet amour interdit il fallait du courage et Victoire en était dépourvue. Dire qu'elle était allée à gryffondor !

C'est sur cette dernière pensée que je finis ma bouteille.