Naître, vivre, profiter, partager, rencontrer, aimer, imaginer, rêver, vivre, se sentir vivre, être en danger, frôler la mort, survivre, rêver à nouveau, s'excuser, regretter, pleurer, mourir, réaliser, pleurer. Ne jamais pouvoir s'arrêter.

Aujourd'hui, la une des journaux était consacrée à une seule et unique chose.

La mort d'un héros. La mort d'un soldat. D'un super soldat. L'Amérique a perdu sa plus grande fierté. Captain America est mort.

Au fond de son laboratoire, Tony Stark, blessé, tant bien physiquement que moralement, pleure. Sans cesse. Depuis une semaine. Depuis cette bataille. Cette foutu bataille. Oui. L'Amérique a perdu sa plus grande fierté. Mais lui, Anthony Stark, a perdu bien plus. Son âme. Sa perle rare. La prunelle de ses yeux. Celui qui le faisait sourire chaque matin à l'aube. Ne vous demandez pas si la vie aurait pu en être autrement. La réponse est simple. Elle aurait pu. Elle aurait dû. Désespérer et perdu. Au bord du gouffre et hésitant. Ne sachant pas s'il devait le rejoindre ou s'il devait honorer sa mémoire. L'homme de fer. Iron Man, ce devait de rester. Mais la vie en décida encore une fois autrement. Dans sa villa à Malibu, cette villa dans laquelle il avait passé sa vie au côté de Steve Rogers. Cette même villa dans laquelle régner des souvenirs Allait être le lieu de prédilection. Le lieu de la fin d'un mythe. Le mythe de l'homme le plus riche de Californie. L'homme qui était devenu un héros. Car en ce jour pluvieux. Ce jour où le temps était clément en faveur des pleurs. Tony Stark allait sauter dans le vide. Il ne souciait point d'où se retrouverais son corps. La seule chose qu'il voulait, c'était redevenir heureux. Sourire à nouveau. Retrouver son super-soldat. Son Steven Rogers. Il l'aura aimé. Il l'aime. Il l'aimera. Il l'aimera pour toujours. Leur amour était plus fort que la mort. Leur amour était éternel. Le seul couple de super-héros allait être honoré. Aller vivre à travers le temps. Ils sont éternels. Eternels tel était le mot de la fin. Eternels et amoureux.

Steven Rogers, je t'écris cette lettre pour te dire à quel point ma vie aura été heureuse auprès de toi.

Je t'aime. Ce mot n'a aucune limite. Toi aussi aime moi. Mais surtout pardonne moi. Pour tout.

Pardon.

Aujourd'hui encore, la une des journaux était consacrée à une seule et unique chose.

La mort d'un héros. La mort d'un homme. D'un homme de fer. La Californie a perdu sa plus grande économie. Iron man est mort.

Et c'est ainsi que prit fin le règne de deux hommes éternels et amoureux.

Un amour éternel.