Chers lecteurs! Voici une nouvelle fiction, que je publie car je viens de la terminer... En espérant qu'elle vous ravira, je vous dit à tous... Enjoy!

Chapitre 1 :

Harry rentra dans le train, après un dernier regard vers le chien qui l'avait accompagné et qu'il laissait là. Il traina sa malle à travers les longs couloirs du train, avant de s'arrêter devant le premier compartiment vide. Il s'installa aussitôt, plaçant sa malle dans le filet à bagage, et regarda vers un des piliers du quai. Le chien avait déjà disparu. Il fixa le pilier avec attention, détaillant chaque personne qui en sortait. Soudain, son attention sembla être attirée par deux rouquins qui sortaient du pilier. Ils furent rapidement suivis de deux autres, plus jeunes, un garçon et une fille, puis de deux adultes, roux eux aussi. Harry sortit un bras du compartiment, avant de leur faire signe.

« Salut Harry ! » dit aussitôt le plus jeune des rouquins mâles.

« Salut Ron, salut Ginny, salut Fred, Salut George, Bonjour Mr et Mme Weasley !

-Bonjour Harry ! » Cette salutation venait de l'ensemble des roux présents, exception faite de celui qui avait déjà parlé.

Peu après, les deux plus jeunes le rejoignirent dans le compartiment, vite suivi d'une grande brune répondant, au vu des salutations qui lui furent adressées, au nom d'Hermione. La discussion passa alors sur ce que chacun avait fait durant les vacances.

Hermione était partie en Espagne, où elle avait visité un nombre incalculable de musés, appris l'espagnol, été voir des anciens amphithéâtres, des maisons de style musulman (du 12ième siècle), et elle en avait profité pour étudier les différentes créatures magiques qui y habitaient. Elle assurait que cela avait été de très chouettes vacances, sans toutefois réussir à en convaincre Ron et Harry.

Ron était resté chez lui, mis à part pour voir les Canons de Chudley, équipe de Quiditch préférée du rouquin, et s'était bien amusé. Il avait cependant subi les incessantes farces des jumeaux, que même leur mère, pourtant autoritaire, n'avait pu faire stopper. Les jumeaux avaient un grand avenir dans la blague, assurait-il, et comptaient d'ailleurs créer un magasin de farce et attrapes.

Quand ce fut le tour d'Harry, il resta évasif, se contentant de dire qu'il avait passé les vacances chez Patmol, et que cela s'était très bien passé. Alors que les trois autres allaient insister, le chariot de confiseries passa, lui offrant une diversion. Il en profita pour acheter la quasi entièreté du chariot. Un cri l'avertit que Sirius avait eu raison : Les Malefoy adoraient les chocogrenouilles, et n'appréciaient que très peu d'en être privé. Ils n'eurent pas à attendre longtemps avant de voir arriver le trio des serpentards. Une nouvelle fois, Harry se dit que si on réunissait toutes leurs capacités, il y aurait à peine eu assez pour un homme. Malefoy avait le cerveau, Crabbe et Goyle les muscles. La seule chose qu'ils avaient en trop était un égo démesuré.

« Potter, tu as pris MES chocogrenouilles…

-Tu les achètes avant même le passage du chariot maintenant ?

-Très drôle. Alors maintenant donne-moi ça et retourne courtiser tes fans.

-Primo je ne courtise pas mes fans, et secundo, je ne vois pas en quoi ces chocogrenouilles t'appartiennent. Alors tu vas me faire une joie de quitter ce compartiment et plus vite que ça. »

Harry avait sorti sa baguette. Malefoy n'eut d'autre réaction qu'un étrange sourire.

« Très bien. Mais tu ferais bien de tenir la sang-de-bourbe et poil-de-carotte en laisse. Ce serait dommage qu'il leur arrive quelque chose, n'est-ce pas ? »

À ce moment-là, une formidable secousse ébranla le train. Celui-ci vacilla, se pencha fort, avant de retomber lourdement sur les rails. Puis petit à petit, de recommencer à se pencher sur le côté. Comprenant le danger, Harry pointa sa baguette sur une des vitres, la fit exploser, puis sauta dehors, rapidement suivi par les autres élèves qui l'avaient vu faire. Le train semblait avoir été heurté par quelque chose d'incroyablement massif, et si les wagons de queue avaient tenu et étaient retombé sur les rails, ce n'était pas le cas des wagons de tête, qui s'étaient écroulés, mettant une formidable pression sur les autres. Le train avait déraillé, et une longue trainée montrait là où le train était tombé. Puis, ils virent l'autre côté des rails.

Aussitôt, Harry attaqua. Ses sorts volaient sur des mangemorts, qui, étonnés de se retrouver face à des élèves conscients et en pleine possession de leurs moyens, eurent un instant d'étonnement. Cela suffit pour que les autres élèves ripostent eux aussi. Leurs sorts avaient beau ne pas être des sorts majeurs, cela faisait quand même des dégâts : Certains mangemorts se retrouvèrent avec des jambes dansantes, d'autres avec un cerveau hors de leur tête, d'autres encore se firent piquer par leurs capes qui se parèrent de piquants. Seuls les premières années ne pouvaient rien faire, et encore : certains enfants dont un ou deux des parents sont sorciers, avaient appris quelques sorts pour avoir une longueur d'avance sur les autres. Deux secondes années se détachèrent rapidement de l'attaque et apprirent aux premières le Protego.

Mais rapidement, les mangemorts se reprirent. Et si la majorité se contaient de stupéfixer ou désarmer leurs adversaires, de peur de toucher leurs enfants, les plus fidèles fous n'hésitaient pas à se servir du doloris, voir même de l'Avada. La bataille tourna rapidement au désastre, et les cinquième, sixième et septième années organisèrent la retraite, guidés par une élève que nul n'avait encore vue, mais qui semblait très puissantes, et qui avait neutralisée déjà dix mangemorts, emmenant les élèves dans la boucle que forme maintenant le train, afin de limiter la casse. Déjà, quelques corps sans vie gisaient sur le champ de bataille. Puis, la résistance s'organisa. Les septièmes années se mirent à attaquer alors que tous les autres élèves faisaient un cercle défensif, les premières, deuxièmes et troisièmes années se contentant de simples protego, alors que les trois autres années lançaient des sorts plus évolués destinés à arrêter les sorts plus puissants. Rapidement, l'intérieur de la boucle apparut comme vide, et les sorts furent absorbés par un grand dôme. La seule chose qui prouvait que les enfants s'y trouvaient encore était les sorts qui en sortaient. Mais les « défenseurs » s'affaiblissaient. L'usage de magie que demandait le bouclier était très élevé.

Soudain, Harry sentit une vive douleur à sa cicatrice. L'instant d'après, les mangemorts arrêtaient de pilonner le bouclier. Un grand homme, au visage reptilien, apparut aussitôt, et se contenta de lancer un seul et unique sort, prenant la forme d'un météore vert, qui monta haut dans le ciel, avant de chuter sur le centre même du train. Un bref instant, la barrière tint. Mais elle explosa aussitôt, faisant voler les chariots en tous sens. Les mangemorts eux-mêmes furent soufflés tels des fétus de paille. Mais même le sort d'invisibilité avait disparu, révélant une troupe d'élèves désorganisés, essayant tant bien que mal de ranimer les inconscients. Voldemort partit d'un grand rire froid. Avant de voler littéralement dans les airs, s'étant pris un expeliarmus en plein dos. Mais malgré le fait qu'il soit déjà relativement vieux, Voldemort parvint à se contorsionner dans les airs, atterrissant sans dégât sur le sol. Mais il n'y avait personne derrière lui. À moins que… Il sortit sa langue bifide, sentant toutes les fragrances de l'air repérant un élève devant lui. Une odeur qu'il aurait reconnu entre mille. Harry Potter. Le sort vert partit aussitôt de sa baguette, qu'il avait par miracle réussi à conserver, fendant l'air. Un sort rouge apparut aussitôt. Pressentant la catastrophe, Il se jeta sur le côté, roulant dans un mouvement exécuté à la perfection. Il se releva vivement, pointant sa baguette vers le ciel, jetant un gigantesque météore dans le ciel.

Harry vit le météore partir et bondit. Il se réfugia sous un faible protego, s'éloignant le plus possible du lieu où le sort heurterait le sol. Il fit bien. La terre vola en éclats, pulvérisée par le sort jeté. Mais rapidement, Voldemort se rendit compte qu'il avait commis une erreur. En effet, un grondement sourd retentit, avant qu'une colonne de feu ne s'élève du centre du cratère. La lave en fusion se répandit rapidement, dispersant aussi bien les mangemorts que les écoliers. Mais si les mangemorts pouvaient fuir en transplanant, ce n'était pas le cas des élèves, et encore moins de ceux qui avaient été stupéfixés, de ceux qui étaient dans les pommes, et encore moins des morts. Les élèves s'organisèrent pour faire léviter les corps, avant de courir vers la colline la plus proche. Là, ils s'aidèrent d'aguamenti afin de solidifier la lave qui s'approchait d'eux en de grandes volutes de fumées. Les élèves devaient continuellement arroser le mur de lave, afin d'éviter qu'il se liquéfie une nouvelle fois. Et la lave montait, montait, semblant se déverser sans fin.

Le sol tremblait par moments, et soudain, un des élèves vit, au sud, une des montagnes qui bordaient les rails du Poudlard Express rentrer en éruption. Le sommet explosa littéralement, envoyant en l'air des tonnes et des tonnes de pierres et de poussières en un gigantesque nuage qui prit rapidement la forme d'un pin. Pendant quelques angoissantes minutes, rien ne se passa, mis à part la lave qui dégoulinait des flancs du volcan. Puis, le nuage les atteints, de même que la pluie de pierre qui l'accompagnait. Les pierres, parfois gigantesques, chutaient dans la mer de lave, soulevant des grandes gerbes rouges. Puis, la première heurta le mur, qui se fissura aussitôt. Et alors que la poussière commençait à engloutir leur place sauve, une carriole déboula, vite suivie de toutes les autres calèches de Poudlard. Les élèves y montèrent aussitôt, y faisant léviter les morts. Malgré leur grande habileté, les sombrals ne purent tous éviter les blocs de pierre, et certains tombaient, écrasés dans la lave, fondant avant même de s'écraser dedans. Le spectacle, pourtant splendide, de la lave, dans laquelle chutaient toujours plus de pierres, ne fut regardé par aucun des élèves. Tous pensaient à leurs amis. Avaient-ils survécu ? Étaient-ils blessés ? Leurs corps avaient-ils été emmenés ?

Leur refuge s'effondra alors dans un grand fracas, faisant sursauter les élèves. Nul n'y avait fait attention. Certains élèves pleuraient sous le contre coups. D'autres pleuraient leurs amis qu'ils avaient vu tomber au combat. Les sombrals s'éloignaient rapidement de la zone sinistrée, ayant enfin dépassé la vague de pierres en fusion, et tout danger semblait écarté. Les sombrals durent se poser plusieurs fois, permettant aux élèves de voir l'ampleur du désastre. Des 500 élèves qui avaient embarqué, seuls 350 savaient encore marcher, mais certains, une cinquantaine, n'étaient que blessés, certes gravement, mais au moins étaient en vie. Partout, ce n'était que pleurs et désolation, certains élèves parlant même de demander à rentrer chez eux. Certains élèves gémissaient, une de leurs jambes ayant brulé, un de leurs yeux ayant fondu sous la chaleur. Pas un ne parlait normalement, tous ayant la voix enrouée, la gorge arrachée par les gaz toxiques.

Soudain, un chant réconfortant retentit. Un chant apaisant. Dans chaque diligence, Fumsec passa, guérissant ceux qui pouvaient encore être guéris, apaisant les pleurs, endormant les élèves d'un sommeil nécessaire et mérité. Certains avaient des membres manquant, que Fumsec ne pourrait jamais réparer, d'autres étaient morts, d'autres encore avaient des lésions si graves que Fumsec devait passer plusieurs minutes à pleurer sur eux.

Les diligences continuèrent tranquillement leur chemin, volant dans le ciel, indifférentes au fait que les élèves dormaient tous à présent. Puis, le château fut visible, brillant sous la lune qui était presque pleine. Les diligences se posèrent alors tranquillement devant l'entrée, et une armée d'elfes de maison se mit à décharger les élèves, les présentant au directeur qui acquiesçait aussitôt, puis les plaçaient dans la grande salle, où ils avaient déplacé les lits. Pour chaque élève valide qui lui était présenté, Dumbledore biffait un nom. Puis vinrent les moins valides, transportés eux aussi dans la grande salle, mais après avoir été auscultés par Mme Pomfresh. Dumbledore écrivait à côté de leur nom le problème qu'ils avaient. Puis enfin les morts qu'ils avaient réussi à ramener, peut-être moins nombreux que les vivants, mais dont le macabre cortège dura bien trop longtemps aux yeux du directeur. Eux étaient mis sous sorts de conservation, puis allongés délicatement dans l'infirmerie. Vers une heure, le recensement fut fini. Dumbledore regarda la liste d'un air las. Bien trop de gens étaient morts aujourd'hui. Et cela risquait fort de ne pas s'arranger. Mais pour un premier coup d'éclat, Voldemort avait fait fort. 96 élèves morts ou portés disparus, ainsi que les deux machinistes, qui n'avaient vraisemblablement pas survécu au choc qui avait ébranlé le train. Le Poudlard express était détruit, et toute chose sur des dizaines de kilomètres à la ronde avait été engloutie sous des tonnes de lave. Des milliers de moldus avaient dû périr, et aucun doute ne subsistait quant au fait que le lord avait déclenché l'attaque, la marque des ténèbres trônant fièrement dans le ciel. Dumbledore voyait déjà avec effarement venir le moment où il devrait annoncer cela aux journalistes, qui avaient été invités le lendemain matin, de même que les parents des élèves.


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Faenlgiec