Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien =D
Alors que je commençais à me morfondre parce que mon imagination était encore partie en vacance je ne sais où, ma très chère Luinwe Luthien, la meileure des binômes, a eu l'excellente idée d'un petit défi pour stimuler notre créativité. L'objectif : à partir d'une liste de 50 mots, écrire des petits textes (sachant que pour un mot utilisé, le récit à le droit de s'allonger de cinq lignes au maximum). Nous sommes tombées d'accord pour l'univers de Zelda, elle SS et moi BOTW.
Voilà, voilà ! Je vous laisse avec ces quatre petits textes =3
Ah et non, Link ne m'appartiens pas, ni l'univers de LOZ d'ailleurs (snif)
Bonne lecture ! Et n'hésitez pas non plus à aller les siens =D
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La vallée de Caltice
Il consulta pour la énième fois la carte, décryptant avec aisance les lettres Sheikahs devenues familières au cours de son voyage. Puis, relevant la tête de l'écran, il étudia le paysage lui faisant face. L'endroit était désertique, au sens propre comme au figuré. Il n'y avait pas l'once d'un ennemi à l'horizon, seulement du sable à perte de vue. Au-dessus de sa tête, le soleil continuait de taper fort, lui faisant amèrement regretter de ne pas avoir attendu la fraîcheur nocturne pour démarrer sa quête. Fort heureusement, les saphirs ornant sa tenue nouvellement acquise avaient la faculté de repousser la chaleur. Et puis, il se sentait beaucoup plus à l'aise dans ces vêtements de Sablon que dans ceux féminins qu'il avait dû porter pour se faufiler à l'intérieur de la Cité Gérudo. Là-bas, il y avait rencontré le chef de ce peuple matriarcal, une jeune fille à peine sortie de l'enfance, Riju, qui lui avait confié la mission de retrouver le trésor de son peuple, le masque du Tonnerre, nécessaire pour approcher la Créature Divine Vah'Naboris. Tel était la raison de sa présence ici, au cœur de la vallée de Caltice au fond de laquelle était niché le repaire des Yigas, une bande de voleurs fadas de bananes dont il avait déjà croisé des membres à plusieurs reprise dans les étendus sauvages d'Hyrule. Certains se camouflaient derrière un visage innocent, prenant le temps de se former une identité fictive. D'autres à l'inverse préféraient l'effet de surprise, surgissant dans les airs au détour d'un chemin pour entamer les hostilités.
Retenant un soupir, il raccrocha sa tablette à sa ceinture et, libérant le morse des Sables l'ayant amené jusqu'ici, il s'avança dans la vallée, gravissant le rocher empêchant l'animal d'aller plus loin. Il nota la topographie des lieux, idéal pour une embuscade, les imposants murs rocheux l'entourant ne lui offrant qu'un unique chemin à suivre. Çà et là, il aperçut rapidement, juchées sur les hauteurs, des statuettes en forme de grenouilles disposant chacune d'une petite écuelle pour recevoir des offrandes. Il avait déjà pu en admirer au village Cocorico. À la différence que ceux trônant dans la vallée avaient le visage couvert d'un voile blanc sur lequel était peint l'œil Sheikah qui, à l'envers, devenait ainsi le symbole des Yigas. Plus il avançait et plus ces statuettes se faisaient nombreuses, lui donnant l'amère impression d'être observé. Il arriva ainsi sur une sorte de plateau où les amphibiens rocheux régnaient en maître. Du sable s'écoulait des hauteurs, dégringolant lentement tels des multiples sabliers géants, et des cordes décorées de parchemins étaient suspendues au-dessus de sa tête. Continuant d'analyser les lieux, il put apercevoir au loin une sorte d'escalier menant à un couloir s'enfonçant dans la roche. Il l'avait enfin trouvé, la porte menant au repaire des voleurs. Soupirant de soulagement, il passa une main sur son front pour repousser en arrière ses mèches poissées de sueur. Puis il fit un pas en avant, avant de se pencher brusquement sur le côté. Le carreau fendit l'air à toute vitesse, son sifflement parvenant à l'oreille du jeune homme l'ayant esquivé de justesse. À genoux, il balaya frénétiquement les environs, à la recherche de son agresseur. Des rires se firent entendre, reconnaissables entre mille. Trois sous-fifres Yigas apparurent alors face à lui, faisant agilement tournoyer leurs arcs à double encoche entre leurs doigts. Lui s'équipa de sa lance rémige, son carquois en pénurie de flèches l'obligeant à se battre au corps-à-corps. Le voyant se relever, brandissant son arme de ses deux mains, les trois archers cramoisis rirent de nouveau avant d'activer leurs parchemins de téléportation. Le combat pouvait commencer.
Mots à placer : carte – désertique – tonnerre – banane – topographie – sablier – porte – carreaux – rémige – pénurie
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La muraille d'Elimith
Vestige d'un passé peu désopilant, la muraille d'Elimith était le témoignage visuel d'une bataille ayant eu lieu un siècle plus tôt. Bon nombre de personnes lui avait conté ce récit, chacune d'entre elles offrant une version différente des autres. Lui ne désirait pourtant que de comprendre, saisissant l'importance de ce lieu pour sa mémoire fragmentée. Aussi s'y rendait-il aussi souvent que possible, s'y attardant chaque fois pour contempler ce paysage figé dans l'instant, cherchant à reconstituer le puzzle de sa vie passée.
Une fois encore, il n'avait pu résister à la tentation. Une légère bruine s'abattait sur la plaine de Cernoir et le soleil se mourrait déjà à l'horizon lorsqu'il arriva à l'orée de la forêt où flottait l'agréable pétrichor. S'arrêtant devant la demeure de Caly, il réajusta sa capuche sur ses mèches blondes avant de mettre pied à terre. Puis, s'éloignant de sa monture, il s'approcha des remparts en ruines, la tête levée pour observer ces pierres dont il connaissait à présent la moindre faille. Du lierre grimpait çà et là, les gouttes célestes glissant habilement sur leur surface. Passant sous la grande arche, il suivit du regard la courbure d'une patte articulée enjambant la muraille. Le reste de la carcasse se trouvait en effet de l'autre côté, au milieu d'autres cadavres mécaniques, dans ce que l'on pouvait aisément qualifier de cimetière de Gardiens. Ce dernier s'étendait sur tout le marais de Ferne, se stoppant à quelques mètres seulement du relais des Géminées.
S'avançant lentement dans ce cimetière séculaire, il caressa du bout des doigts les restes des terribles créatures, leur surface dévorée par la mousse, leurs rouages figés par la boue séchée. Il en était persuadé, ce lieu recelait de nombreux secrets, des indice partiellement dissous par le siècle passé. Il en profita pour récupérer quelques matériaux nécessaires à Faras pour construire son arsenal antique. Décelant un ressort, il entendit soudainement des exclamations dans son dos. Il s'agissait d'un hylien, un voyageur supposa-t-il à la vue de l'imposant bagage présent sur son dos, qui, les yeux pétillants d'admiration, évoluait au milieu des carcasses. Il semblait converser avec lui-même, et le héros l'aurait sans doute laissé poursuivre seul tranquillement si les mots « chevalier » et « Fléau » n'auraient pas été prononcé. Alors, glissant sur le squelette mécanique qu'il avait gravi pour récupérer la pièce, il alla à sa rencontre. Le voyageur l'accueillit chaleureusement, puis Euptus, prénom sous lequel il se présenta, lui raconta ce qu'il savait à propos de la muraille et de ce fameux chevalier. Malheureusement, comme il s'en était douté, le récit était aussi flou que ceux qu'on lui avait déjà conté et, malgré l'engouement du narrateur, les mots prononcés devinrent rapidement insipides aux oreilles du jeune homme.
« Le chevalier et les soldats de la muraille ont donné leur vie pour sauver le monde. Si nous sommes en vie aujourd'hui, c'est grâce à eux ! Notre génération ne doit jamais l'oublier ! » Ce furent les dernières paroles qu'il adressa à son auditeur, reprenant ensuite le sentier menant au relais. Soupirant, lui préféra retourner à ses fouilles. C'est alors que, gravissant une énième tête de Gardien, il sentit un frisson caresser son échine, éveillant dans son génome ses réflexes de guerrier. Ainsi, n'écoutant que son intuition, il bondit de son perchoir et s'équipa de son bouclier sur la surface duquel un rayon rouge vint aussitôt se refléter. Il ne lui fallut pas longtemps pour en déterminer la source, le coupable se camouflant au sein de ses semblables morts. Un Gardien détérioré. Ses lèvres se parèrent d'un sourire. Tous n'avaient donc pas péri.
Mots à placer : vestige – récit – pétrichor – lierre – goutte – cadavre – mousse – rouage – dissoudre – squelette – insipide – génome
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Le mont de la Foudre
Une pluie diluvienne s'abattait sur la zone, rendant l'escalade des falaises encerclant le domaine presque impossible, inenvisageable. Il avait donc fait le choix de passer par la voie lacustre, remontant une à une les cascades le séparant de son objectif. La tunique Zora qu'on lui avait remise lui permettait en effet de fendre les eaux avec grâce et dextérité. Il avait cependant encore du mal à poser son regard sur les écailles recouvrant le tissu, le souvenir de sa défunte amie ressurgissant dans son esprit à chaque tentative. Naïade incarnate, princesse guerrière, son âme était à présent prisonnière des rouages de Vah'Ruta, alliée potentielle devenue geôle de tourments. Il était prêt à tout pour la sauver, détermination qui le guida aux abords du Mont de la Foudre, lieu que lui avait indiqué le prince Sidon.
La zone s'aplatissait à mesure qu'il avançait, les falaises cédant leur place à la verdure du plateau. Il avançait tout de même avec prudence, les flots célestes ayant rendu sous ses bottes le sol aussi glissant que de l'huile. Le paysage évoluait également, se peuplant de rochers et de sapins, offrant au jeune homme des cachettes potentielles. Les Zoras l'avaient en effet mis en garde contre une bête habitant la zone et, s'il en croyait les flèches électriques de plus en plus nombreuses sur les troncs, la créature ne devait plus se trouver très loin. Un à un, il récupéra ces projectiles précieux, raison de sa présence ici, s'engouffrant de plus en plus dans le territoire ennemi. Par endroits, la terre gorgée d'eau formait des petites flaques dans lesquels il tachait de ne pas mettre les pieds pour ne pas se faire remarquer. Et lorsqu'il aperçut au loin une silhouette se mouvoir, il se figea instantanément dans l'ombre d'un conifère.
Entité chimérique, elle était telle qu'on lui avait dépeint : d'une effroyable beauté. Une peau sombre prenant des traits tantôt équin tantôt humain, fournissant à la bête à la fois le corps élancé d'un coursier et le buste solide d'un guerrier. Un faciès de lion à la crinière cramoisie ornée d'imposantes cornes. Et des iris smaragdins qui se tournèrent dans sa direction, ses naseaux interrogeant l'air. Puis, bombant le torse, il émit un rugissement, faisant s'envoler les oiseaux nichant dans les environs. Il était repéré. Pestant intérieurement, il bondit de sa cachette, son arc brandi en direction de l'ennemi. Cependant, le roi bestial ne lui laissa pas le temps de décocher sa flèche, caracolant jusqu'à lui, armes en mains, pour lui asséner un violent coup de bouclier dont l'une des lames s'enfonça profondément dans la chair de son épaule. Projeté en arrière telle une vulgaire poupée de chiffon, il dévala la pente à toute vitesse, les rochers écorchant sa peau au passage, avant qu'il n'atterrisse tête la première dans une flaque boueuse. Émettant un faible gémissement, il se soustraya à cette ablution forcée en se redressant péniblement. Du sang s'écoulait de son front, dilué dans ses mèches blondes par la pluie intarissable. Une simple blessure parmi tant d'autres. Il eut alors une pensée fugace pour la princesse Mipha, pour son sourire tendre et ses prières vulnéraires. Tout ceci était dans le but de lui venir en aide, de libérer son âme, de la sauver. Qu'importe si pour cela il devait entamer une danse sulfureuse avec la mort.
Les deux adversaires s'étudièrent un instant du regard. Un combat d'anthologie était sur le point de débuter sur le Mont de la Foudre. L'impavide héros face au roi bestial. La bête renâcla, le prodige s'arma de son épée. Et, d'un même mouvement, ils s'élancèrent dans la bataille, un régicide dont dépendait l'avenir du royaume tout entier.
Mots à placer : diluvienne – cascade – naïade – huile – conifère – lion – poupée - ablution - sang – danse - sulfureux - anthologie - renâcler - régicide
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Les ruines du parc Sandine
Il avait quitté le relais de l'orée de la plaine avant l'aurore, perché sur le dos d'une biche rencontrée dans un bosquet non loin de l'auberge. Puis, laissant l'animal voguait où bon lui semblait, il avait gagnait les collines de Tabanta, plus au Nord. Il était agréable de découvrir ces paysages d'un point de vue nouveau, l'agilité du cervidé lui permettant d'emprunter des sentiers sinueux inexplorables à cheval.
Lorsqu'il arriva à proximité du lieu indiqué par Kangis, le peintre Sheikah, il fit ralentir sa monture. Le lieu était calme. Une brise légère soufflait sur la colline de Salfar, charriant dans le ciel azuré des nuages denses. Fermant un instant les yeux, il huma le parfum odoriférant des multiples fleurs champêtres, un sourire peint sur les lèvres. Sourire qui s'effaça lentement lorsque, rouvrant les paupières, il aperçut au loin les contours d'une construction. Intrigué, il serra ses doigts sur la fourrure brune, indiquant à la biche un changement de cap. L'animal quitta ainsi la flore sauvage pour gagner le sentier plus à l'Est qui les mena jusqu'au pied d'un escalier en dalles blanches. Suivant du regard les fissures gravissant les marches, il sentit comme une doucereuse chaleur lui étreindre le cœur. Alors, poussé par cette petite voix dans sa tête, il mit pied à terre, offrant distraitement une caresse à son compagnon de voyage. Celui-ci lui donna un petit coup de museau, le saluant à son tour en déposant sa truffe humide contre sa paume, avant de lui tourner le dos et de s'éloigner, s'en allant retrouver son bosquet. Il l'observa un instant disparaître dans la nature, son pelage foncé se noyant rapidement dans les verdoyantes plaines, puis, inspirant un bon coup, il gravit l'escalier. En haut de celui-ci se tenait une petite place au centre de laquelle était érigé une majestueuse statue d'albâtre, celle d'un noble cheval dressé sur ses pattes arrières. Identique en tout point à celle présente sur la photo enregistrée dans sa tablette. Kangis avait raison, il était bel et bien au parc Sandine, ou du moins ce qu'il en restait.
S'avançant sur l'esplanade des ruines, dos à la sculpture, il admira de longues minutes durant le paysage lui faisant face. Le soleil commençait à percer l'horizon, répandant ses chatoyantes couleurs, dévorant l'obscurité de la nuit, mais ne parvenant jamais à annihiler les sombres nuages encerclant le château d'Hyrule. De ce dernier s'échappait en permanence des panaches de fumée rougeoyantes et pernicieuses, l'essence même du Fléau qui somnolait sous les pierres de la forteresse, témoignage de son éveil prochain. C'était pour vaincre cet être qu'il avait ouvert les yeux il y a peu, poussé par la voix omnisciente d'une jeune femme, étrangère à sa mémoire disparu et pourtant douloureusement familière. C'était la raison pour laquelle il avait débuté cette quête des souvenirs, cherchant scrupuleusement les différents endroits présents sur les clichés enregistrés dans l'appareil Sheikah. Les dalles de ces ruines cachaient sans nul doute l'une de ces réminiscences. Alors, désireux de se remémorer, il se retourna et ferma les yeux sur la vision de la statue. Il patienta longuement, laissant le ruban des différents souvenirs qu'il avait déjà pu récupérer se dérouler dans son esprit, cherchant à replacer ce nouveau fragment. Il sentit un étau de douleur ceinturer son crâne, le mettant en garde de ne pas insister, mais il l'ignora, se laissant guider par la voix de cette jeune femme, par son rire cristallin, par l'image évanescente de ses iris absinthe scintillants de malice. Puis, à force de plonger dans son subconscient, le décor l'entourant se dessina progressivement sur la membrane de ses paupières. La vision était floue, les contours dévorés par les années d'oublie, mais l'essentiel du souvenir était intact. Ainsi se remémora-t-il cette balade à cheval qu'il avait fait avec la princesse aux abords du parc Sandine. Il nota les moindres détails : l'odeur de l'herbe fraîche sous les sabots de sa jument, les longs cheveux de la demoiselle se balançant dans son dos au rythme de son destrier, les rayons solaires que parvenaient à capturer leur blond, la mélancolie dans sa voix enchanteresse, et cette irrémédiable envie de la protéger qu'il ressentait à chaque fois qu'il se souvenait.
La douleur se fit soudainement plus intense, l'obligeant à abdiquer. Ainsi dut-il revenir à la réalité, le choc du souvenir l'obligeant à reprendre son souffle. Les doigts légèrement tremblotants, il s'avança vers la statue pour caresser sa surface, s'assurant de la réalité de ce paysage si semblable à celui onirique qu'il venait de traverser. C'est alors qu'il le vit, perdant momentanément son regard dans les étendus que surplombait le parc, la silhouette nivéale d'un majestueux étalon, reflet parfait de celui que chevauchait la princesse. S'approchant lentement pour mieux le contempler, le jeune homme se remémora alors les paroles de Tabos, un vieil homme séjournant au relais qu'il avait rencontré avant de partir. Il lui avait parlé d'un cheval blanc que l'on disait descendre directement des purs sangs élevés par la famille royale. Sérendipité, coïncidence ou jeu du destin, qu'importe la présence de cet étalon au cœur des collines de Tabanta. Tel un écho de son passé, sa simple vision suffisait à apaiser ses craintes les plus profondes. Aussi, fit-il un choix. Il capturerait cet animal et l'offrirait à cette demoiselle une fois le Grand Fléau vaincu, rendant ainsi ses souvenirs plus réels. Ni une, ni deux, il s'élança donc, sortant son paravoile pour laisser le vent le porter au-dessus de la plaine et de son occupant.
Mots à placer : biche - dense – compagnon - truffe – statue – albâtre – cheval - fumée – omnisciente – réminiscence - ruban – évanescence – abdiquer - sérendipité
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Tadaaa !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé =D Et si vous avez un défi à nous proposer, n'hésitez pas non plus =3
N'oubliez pas non plus d'aller lire l'œuvre de Luinwe. Son profil : fanfiction . net /u/5471952/ (enlevez les espaces ;))
Plein de bisous !
Chu ~
