Fiction Naruto Shippuden : Battle Royale.

Cette fiction est une adaptation de Battle Royale, dans le monde de Naruto, et librement inspirée du roman éponyme. Le roman étant l'un de mes préférés, je l'ai dévoré, presque littéralement, en deux trois jours. Un jour m'est venu l'idée de créer une fic où je pourrais user du scénario de Kôshun Takami l'auteur du roman. J'ai aussi regardé les deux films, et un peu du manga, qui par contre m'a déçue... Mes personnages préférés étant Noriko Nakagawa, Shogo Kawada, Hiroki Sugimura, Shinji Mimura, Yuichiro Takiguchi... Bref tout ça pour dire que je suis dingue de cette histoire géniale, humaine, et surtout actuelle. On a beau dire, tout ce qu'à pu déclarer Shogô Kawada est vrai, du moins pour moi...

Et vu que j'avais envie de faire mourir des personnages pour me faire du bien, c'est ainsi que s'est imposée cette idée...


Jeudi 8 mars

Rapport de sûreté

Ce soir à trois heure trente le système a été introduit par trois hacker, qui ont dérobé le dossier sur le projet la perle Harbor. D'ici à demain, nous les aurons tracés, veuillez prévenir sa grandeur le Reichfhürer, que les données ont été sauvegardés sur le système Amatera.

Les autorités informatique de la grande République d'Asie.


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De la pluie encore et toujours. Les élèves de la 3-C auraient pu avoir du beau temps pour le voyage de fin d'année, prévu en début mars, juste avant la remise des diplômes, mais il en avait été décidé autrement par des autorités qui les dépassaient. Ils passaient dans un petit village,et toutes les personnes qui sortaient dans la rue étaient accompagnées de leurs fidèles parapluies, une expression sans grande signification sur le visage. Les parkas des piétons ruisselaient sous la pluie et tombaient à grosses gouttes par terre. Mais tous étaient rapidement dépassés par le bus qui roulait vers le sud en direction de Nagoya, pour visiter la ville, son château dans un voyage de trois jours et une nuit dans le bus, étant donné les moyens du lycée qui ne permettrait pas trois nuits à l'hôtel. Dans le bus, en revanche, l'ambiance était beaucoup plus joviale, et le professeur principal, Mr. Ebisu était légèrement dépassé par la conduite de quelques élèves.

Shikamaru Nara jouait à sa console DS avec ses écouteurs, mais entendait toujours du raffut autour de lui. Il daigna regarder un instant sa montre, il était huit heure vingt-cinq du soir, de marque, japonaise bien entendu, car on ne pouvait trouver de marques étrangères sur le territoire nippon, étant donné la politique d'isolationnisme du Japon, ou plutôt de la République démocratique de grande Asie. Cette montre qui lui avait été offerte par son père, pour son anniversaire il y a quelques mois, en septembre dernier. Il aimait bien cette montre, sur laquelle était inscrite les kanji signifiant « intelligence » et « raison » sur le centre du cadran. On n'aurait pas pu trouver mieux n'est-ce pas, papa ? pensa le jeune garçon. Son meilleur ami Choji Akimichi se retourna pour voir Mr. Ebisu tenter de calmer le groupe de fille de Sakura Haruno, Ino Yamanaka, Tenten Wen et Hinata Hyûga, qui elle, n'avait pas besoin d'être calmée. Lui aussi tenta de se dégager de sa ceinture de sécurité pour voir se qui passait dans son dos. Sakura Haruno était la déléguée des filles, et son visage fin au grand front se plissait en un grand sourire de pardon, après s'être excusée du bruit causé par ses amies, au professeur. Shikamaru l'avait toujours trouvée gentille, un peu susceptible, marrante avec ses cheveux roses, une fantaisie du moment, mais sympathique dans l'ensemble. Pas vraiment mon genre de fille... Trop soupe au lait, j'aime les filles tranquille...

Ebisu ramena ses lunettes sur son nez, et les sermonna. Hyûga Hinata était toute rouge de se faire réprimander, quoique qu'elle ne parlait pas beaucoup, même à ses amies proches. Une jeune fille timide, avec un visage doux, pâle, aux grands yeux gris, qui des fois ne semblaient avoir de pupille et de longs cheveux bruns brillants. Hinata faisait partie du club d'astronomie, et venait d'un ancien clan très puissant, qui se succédait à la succession des plus grandes entreprises de la région.

Elle jouait nerveusement avec ses doigts et gardait son regard résolument vers le sol. Déjà, ça c'est plus mon style de nana... Dommage qu'elle soit tellement amoureuse de cet idiot d'Uzumaki.

Peu de personne le savait, mais Hyûga aimait Uzumaki, et Shikamaru l'avait remarqué sans le dire à l'intéressé. Shikamaru sentit le coude de Choji lui frôler la joue, puis la cogner. « Hé mais, tu fais pas attention ou quoi ?! lui dit-il ». Choji lui demanda pardon en souriant d'un air désolé. Son meilleur ami et lui se connaissaient depuis l'enfance et leurs pères avaient toujours été amis.

Choza Akimichi et Shikaku Nara les avaient présenté l'un à l'autre à un âge où ne se souvient de rien, pas même par bribes. Choji était un garçon châtain corpulent déjà à douze ans, mais en grandissant était heureusement devenu plus costaud. Il portait ce prénom, Choji qui signifiait papillon qui jurait tellement avec son apparence que ça lui allait comme un gant. Un mètre soixante-dix, pour quatre-vingt kilo. Une vraie machine de muscle et de graisse. Mais Choji était un garçon gentil, pas désagréable pour un sous, toujours à sourire au gens qu'il croisait. Shikamaru l'appréciait pour ce trait de caractère, un brin jovial mais restant toujours fidèle, et aimait la bonne nourriture. De temps en temps, on le voyait regarder la fenêtre avec une sorte de mélancolie qu'on aurait juré que c'était un vieux papi, à sa place.

Derrière eux, Neji Hyûga, le cousin d'Hinata, du club d'arts martiaux, plutôt taiseux, était assis à côté du bruyant Lee Rock, du club d'athlétisme et d'endurance, un garçon énergique et dynamique, qui clamait souvent à haute voix les bienfaits du sport de et de l'effort comme un présentateur télé promouvait un produit ou une émission. On ne dirait pas qu'ils sont amis ces deux-là, non ? se dit Shikamaru en esquissant une mouvement d'épaule pour constater le fait que Neji restait tranquille, sa main accrochée à l'accoudoir, les yeux mi-clos, le regard vide. Lee envoyait des messages sur son portable et lançait des œillades à Haruno, qui bien entendu l'ignorait superbement. Sakura Haruno était l'une des amies de Naruto Uzumaki et Sasuke Uchiwa.

Lesquels se trouvaient à l'avant. Uzumaki, du club de karaté, faisait office du gentil voyou un peu crétin et décoloré en blond de la classe de 3-C et ne se lassait jamais d'enquiquiner son ami d'enfance Sasuke Uchiwa, un garçon brun du club d'aïkido, taciturne et sombre, mais l'un des meilleurs de la classe, un jeune homme doué dans toutes les matières. Shikamaru ne se souvenait pas de l'avoir vu échouer à quoique ce soit. Il était lui aussi né dans un clan influent et puissant, le clan Uchiwa, dont on pouvait retracer les origines jusqu'à l'ère Genna d'Edo. Il est vraiment spécial celui-ci...

S'il ne faisait pas parti d'un clan aussi prestigieux, Shikamaru était le grand espoir de son club de shogi, il était devenu joueur pro lors de sa troisième année de collège et gagnait déjà sa propre pitance de lui-même, de son lycée et de l'association de sa ville. En effet, il avait commencé à douze ans, dans l'association de son quartier, formé par un homme de renom, un grand maître nommé Sarutobi Azuma. Il était le voisin de Shikamaru et le connaissait depuis longtemps. Un jour, lors de sa première année de collège, excédé par la conduite du jeune homme, il lui aurait filé entre les mains un manuel détaillé et complet sur les techniques d'attaque du jeu. Il l'avait fini en quelques heures, et pour montrer ses compétences, avait défié le maître, qui n'en revenait. Il lui avait fait passer un test de Q.I et le résultat avait été impressionnant : presque deux cent ! Pour un jeune garçon plutôt paresseux, cela restait surprenant. Lors de sa troisième année son maître était mort de maladie laissant derrière lui un petit garçon et sa femme, professeur au lycée où étudiait maintenant Shikamaru.

Le lycée de Kyoto où tous étudiaient ici. Le Konoha Gakuen, un lycée comme tous les autres. Ou presque : les classes étaient constituées de seulement vingt-cinq à trente élèves. Avec ses clubs, ses cours sur l'importance de la nation, de la patrie dans un pays unis et soudé. Des foutaises, il le savait bien. À côté d'Uzumaki, Inuzuka Kiba, encore un excité accro aux animaux et à son chien Akamaru, il était châtain et portait toujours un sweat à capuche sous son uniforme à col mao,et à sa droite, un autre élève nommé Shino Aburame, un grand bavard... Toujours caché sous un masque sanitaire et des lunettes opaque Shino était l'un des amis de Kiba, et Shikamaru se demandait bien comment ils pouvaient s'entendre ces deux-là, ils n'avaient rien à se dire...

Si quelques personnes devaient vivre leurs vies sans trop se faire de soucis c'étaient bien Tenten Wen, une brune énergique, et Ino Yamanaka, une blonde plutôt sexy, assises l'une à côté de l'autre papotant, qui sans être de parfaites dindes, n'étaient pas non plus de grandes philosophes, peut-être Tenten plus qu'Ino, mais dans l'ensemble les membres respectivement du club d'art martiaux et d'arrangement floral ne se faisaient pas trop de soucis quand à leur avenir. Ino appartenait à un vieux clan, pas vraiment renommé mais assez connu malgré tout. Tenten était d'origine chinoise, et la République de Grande Asie encourageant les échanges entre pays alliés, permettait à tous chinois ou coréen possédant des papiers en règle de passer sur le territoire. Shikamaru aimait bien Ino, lorsqu'elle ne se mettait pas en colère bien sûr, car elle restait gentille après tout, c'était son amie d'enfance à lui aussi. Bon sang, elles en font du bruit pour des broutilles... Il entendait leurs voix bien présentes malgré la présence d'écouteur bien vissés sur ses oreilles, elles discutaient du voyage et des étudiants de Nagoya et de la Daigaku.

En revanche des élèves qui ne s'en préoccupaient pas tant que ça, du voyage, pouvaient être cités : les deux frères Sabakuno qui étaient dans sa classe depuis trois ans, et depuis ce temps-là, le seul mot qui a pu être prononcée par l'un deux, ou plutôt le mot qu'avait adressé Temari à Shikamaru, était : « Pardon » car il bouchait le passage devant une salle de classe. Son frère semblait de la même trempe mais en pire, Shikamaru ne s'était jamais senti à l'aise avec ce garçon. Gaara Sabakuno était roux, fait déjà étonnant en soi, solitaire, souvent absent, et obtenait d'excellents notes à chaque test auquel il avait décidé de se pointer. Jamais il n'avait prit la parole en classe. Jamais adressé la parole à quelqu'un, pas même un élève. Il est muet ou quoi?s'était un jour demandé Shikamaru. Ils étaient côte à côte, sa sœur les sourcils froncés, comme si tout cela l'ennuyait au plus haut point, et son frère aussi fermé qu'une huître qu'on essayerait d'ouvrir de force.

Shikamaru cessa d'observer ses camarades de classe, et se fit craquer la nuque en remuant son cou vers le haut et le bas. Après s'être étiré il se laissa glisser d'un air ensommeillé dans son siège, tapotant doucement le bras charnu de Choji, qui lui accorda un peu d'attention : « Qu'est-ce qu'il y a Shikamaru ?

- Je vais dormir un peu, tu veux ? Tu me réveilles dans une demi-heure...

- D'accord. »

Et il plongea dans un demi-sommeil entre les bavardages des élèves et le rêve comateux dans lequel il dérivait. Il resta ainsi, à moitié sur son siège et sur le sol pendant dix minutes, puis une odeur vint le réveiller. Hé bah, j'aurais pas dormi longtemps moi... C'est cette odeur bizarre... Je me sens encore plus mou que d'habitude... Une odeur bien dissimulée mais que l'on pouvait décerner malgré tout. Shikamaru remua la tête, et vit tout autour de lui les élèves qui dodelinaient de la tête, et d'autre dans des postures grotesques, comme Naruto Uzumaki qui était tombé par terre, retenu seulement par sa ceinture de sécurité. Shikamaru ouvrit grand les yeux mais ses paupières tombaient d'elles-même sur ses pupilles, masquant sa vision du monde. Choji ronflait fort et dur, et Haku Yuki, un garçon du club de gymnastique, l'un des seuls, respirait doucement devant lui. Le professeur avait disparu et le quatuor des filles de derrière se taisait dans un silence pesant. Seuls restaient Shikamaru et Saï, un autre type bizarre, que peu de monde pouvait supporter. Bon sang mais qu'est-ce qu'il fait ?! Il se tenait au repose-tête de son siège avant et de grosses gouttes de sueur coulaient de son visage si pâle. Une femme équipé d'un genre de masque, ça devait être un masque à oxygène, comme dans les films ou les avions, Shikamaru en était sûr, s'avança dans l'allée du bus et assomma d'une matraque Saï qui tomba le nez contre son siège. Shikamaru finit en désespoir de cause par fermer les yeux et à s'assoupir de nouveau. Moelleux cet univers dans lequel il flottait...