Un décor sombre peut en cacher un autre. Ici, s'était une grotte au départ sombre et lugubre dans laquelle un immense lac prenait place au fur et à mesure dans le fond vide quelques secondes plus tôt.
La silhouette d'un adolescent y prit place. Il semblait flotter sur l'eau. Cela se voyait à la façon dont ces pieds baignaient dans une lumière bleue cyan, qu'il utilisait un moyen quelconque pour réussir à se tenir droit sur une matière liquide.

En face de lui, de petite feuille verte s'envolaient un peu partout autour de lui entraîner par la brise qui s'échappait de l'entrée. C'était comme un tableau. On ne pouvait pas s'empêcher de chercher la signification de tout cela.

Peu d'indices étaient à notre portée. Les vêtements du jeune homme étaient peut-être mêmes la seule chose qui pourrait nous aider à comprendre. La tenue qu'il portait n'était pas actuelle. On savait que cela venait d'une autre époque, celle des shinobis probablement. Il avait une veste ouverte blanche, au manche courte, et un col relevé. Il portait une sorte de bermuda bleuté maintenus par une grosse corde mauve au niveau de la hanche en guise de ceinture.

Une goutte tomba dans l'eau. Mais ce n'était pas la pluie. En le regardant de face, on remarque qu'il pleurait. Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, la brise gagna légèrement en intensité. Une silhouette encore transparente mais visible gagnait en opacité au fur et à mesure qu'il se rapprochait du garçon. Au bout de quelques secondes, s'était une autre personne qui était devant le jeune homme qui pleurait.

D'un revers de la main, il sécha doucement les larmes de la personne en face de lui. Il était habillé légèrement différemment. Une énorme veste bordeaux qui servait à cacher le manque de présence d'un tee-shirt au-dessous. Il avait un pantalon fin de couleur noir qui lui arrivait jusqu'au-dessous de ses sandales, à la manière d'un ninja. Cependant, il y avait bien une chose qui pouvait surprendre. Sa peau était craquelée comme de l'argile. En plus de son teint pâle, il avait le globe oculaire noircit accompagné d'une pupille blanche qui donnait l'impression qu'il venait de perdre la vue de cet œil et le deuxième était rouge, et contrairement au premier, avait l'air de déborder d'énergie.

Cet homme, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau au jeune garçon, lui sécha ses larmes puis lui posa une main derrière la tête en collant son front sur le sien. Il était facile de remarque que ces deux-là se disaient à dieu, mais ce fut les dernière paroles du plus vieux qui confirma la chose.

- Tu n'as pas à me pardonner. Peu importe ce que tu feras à partir de maintenant. Je t'aimerais toujours, petit frère. Et sur ses mots, le peu qu'il restait de lui s'évapora finalement dans l'air en fine particule désormais invisible à l'œil nu dans la lumière qui émergeait de la grotte.

Cependant, cette dernière devenait de plus en plus intense, éblouissant le jeune garçon qui entendait au loin :

– Hyori, réveille-toi !

Tout à coup, le plan de la grotte se brisa comme du verre, et la lumière éclatait comme jamais. C'était un rêve. Tout avait disparu, puis quelques secondes plus tard, la personne appelée répondit :

– Encore une minute Maman, s'il te plaît.

Oui, il s'agissait bien d'un rêve, dont ce jeune garçon caché sous son oreiller venait tout juste de sortir.

La femme à qui il venait de répondre était ravissante, elle possédait une longue robe et un magnifique tablier qui m'était en valeur son magnifique rôle de mère. Il était difficile de lui donner un âge, son visage donnait l'impression qu'elle avait à peine la vingtaine, sauf que le jeune garçon était inévitablement son fils.

Justement, en parlant de lui, ce dernier se fit retirer l'oreiller par la mère furieuse qui venait de le réveiller.

– Allez lève-toi paresseux ! C'est ton premier jour dans l'académie de Kuoh!

– Hein ? Mon premier jour ? Dit-il en baillant et en retirant l'oreiller des mains de sa mère pour le remettre sous sa tête.

La femme quitta la chambre du garçon comme ayant abandonné le combats. Elle était certaine qu'il allait se réveiller très rapidement.

C'est sans problème que sa prédiction se réalisa.

– Attend. Mon premier jour ? Dit-il une bonne minute plus tard en sursautant. Je n'ai pas le temps de dormir plus ce matin, direction la douche !

Et sur ceux, il s'exécuta. Il ne lui fallut pas longtemps pour se doucher complètement. À peine terminé, il enroula la serviette autour de ses hanches, de sorte à cacher ses parties intimes puis il se dirigea devant le miroir.

On avait enfin une vue complète de son visage. Il avait un visage plutôt bien fichu. Il possédait les cheveux blanc hérissés et ceux-ci s'écartent sur les deux côtés de son visage encadrant à peu près ses joues. Ses yeux étaient noirs et sombres, mais débordaient de joie de vivre. Le tout accompagné d'une peau bien blanche et d'une silhouette type d'un adolescent.

Cela semble difficile à expliquer, mais il était le portrait craché du jeune homme de son rêve. La seule différence était la couleur de leurs cheveux.

– Bon, c'est aujourd'hui le moment de vérité. Je vais enfin la revoir !

Il n'en dit pas plus, et se tapota les joues avec ces paumes de mains pour se motiver.

Plus bas dans la maison, sa mère l'appela :

– Hyori ! Descends pour le petit-déjeuner.

Hyori, venait tout juste de finir de mettre son uniforme composé d'une chemise blanche et d'un uniforme noir. Juste avant de descendre, il saisit une lettre sur son bureau. On pouvait y lire « Lycée de Kuou » marquée sur le devant de l'enveloppe ainsi qu'une petite phrase « A l'attention de Hyori Kaminari, dix-sept ans ».

Sans aucun doute, il s'agissait d'une lettre d'admission à son égard. Il la déposa dans son cartable et retrouva ces parents dans la cuisine. En plus de sa mère, il y avait un homme la trentaine. C'était son père. Il gardait la classe naturelle qu'on pouvait retrouver chez son fils, les cheveux blancs, les yeux noirs, tout y était.
Le lycéen prit une tranche de pain sans dire un mot. Son père prit alors la parole.

– Tien Hyori ! Tu as bien dormi mon garçon ? ! Lui demande-t-il.

– Bonjour Papa ! Je vais très bien merci. Je suis désolé, mais je pars directement au lycée. On se voit plus tard !

– Une petite minute ! Interrompit la mère, tu comptes aller au lycée le ventre vide ?

– Je n'ai pas très faim, la tranche de pain suffira, merci maman ! Remercia Hyori, avant de sortir de chez lui.

– Bonne journée ! Lui répondit les deux parents en cœur, même s'il était déjà trop loin pour l'entendre.

Et c'est ainsi que Hyori se retrouva sur la route de l'école, la tête dans les nuages. Pensif, il se perdit rapidement dans ces pensées.

« Je vais enfin la revoir. Akeno-Chan, ma meilleure amie ! Je me demande si elle se souvient de moi ? Remarque, de toute façon si je me trompe, ce sera juste une nouvelle année ou je reste dans mon coin, ça ne me dérange pas vraiment au final. »

Sans avoir le temps de pousser la réflexion plus loin, il se retrouva devant l'entrée. Comme s'était un nouvelle élève, il n'avait aucune idée d'où pourrait bien être sa classe et se lanças à sa recherche.
Sur le chemin, il entendit une conversation qu'il ne pouvait pas ignorer. C'était deux autres élèves de son âge.

– Ça m'énerve ! Issei et Kiba sont les deux seuls garçons du club occulte avec toutes ces jolies filles… Je hais ces sales chiens ! S'écria le premier.

– À tous les coups, ils doivent fantasmer sur leur présidente Rias-senpai et sa vice-présidente Akeno-Senpai… Répondis le second.

Il se stoppa net. Avait-il bien entendu ? ! Venaient-ils de parler d'Akeno-chan ? Elle serait donc extrêmement populaire dans ce bahut à l'encontre de l'image que les gens avaient d'elle en primaire autrefois ? Trop d'idée se bouscula dans sa tête.

« Bah, ce n'est pas très important. Elle ne doit plus ce rappelé de moi. Ce n'est plus la même personne qu'avant. Être seul me suffit amplement de toute façon. »

Il allait donc reprendre son chemin, certain d'avoir fait le bon choix. Cependant, Hyori ne s'attendait pas à ce qui allait se passer. C'est une main douce est chaude qui vient se poser sur son épaule délicatement.

- Euh, excuse-moi ? Entendit-il sans s'être encore retournée.

Il commença donc par ce retourné. Il vit une ravissante jeune femme aux yeux violets. Elle avait de longs cheveux noirs maintenu en queue-de-cheval par un ruban orange. Son physique n'était pas commun, une carrière de mannequin serait plus qu'envisageable pour elle.
Le garçon à la crinière blanche fut surpris par ce qu'il voyait.

- Qu… Qu… Qui es-tu ? Demande Hyori tout rouge.

- Haha, je crois qu'il ne se souvient pas de toi Akeno, tu serais-tu trompé ?

Juste à coter, une fille largement plus charismatique que la première arriva. Elle ne palissait pas niveau physique, leur forme était assez similaire. Ces longs cheveux étaient rouges cramoisis et flottaient dans l'air libre comme s'ils volaient. Ces yeux étaient d'un bleu cyan des plus magnifiques. Le plus étrange dans tout cela reste l'aura qu'elle dégage. Ces longs cheveux étaient rouges cramoisis et flottaient dans l'air libre comme s'ils volaient. Pas de doute, c'est la présidente du club occulte, Rias Gremory.
Hyori comprit de suite. Si l'autre fille est bien la présidente, la personne en face de lui ne peut-être…

- Akeno-chan ? C'est bien toi ? Lui demande-t-il, en hésitant.
- Je retire ce que j'ai dit, il s'en souvient, interrompît la rouge.

Après ces quelques mots, la femme en face de lui le serra fort contre elle et notre héros se retrouva la tête dans la poitrine imposante de la jeune femme. Il ne put s'empêcher de rougir à l'instant même tandis qu'elle émerveiller par cette découverte lui répondit :

- Hyori-Kun, tu n'as pas du tout changé ! Dit-elle en souriant. J'ai plein de chose à te demander. Que fais-tu ici ? Tu es venue pour étudier ? Comment vont tes parents ?

Hyori, sans avoir le temps de répondre se retrouva couvert de question. Il commença donc par ce dégagé doucement de la poitrine de son amie et lui répondit quelques secondes après avoir retrouvé son calme.

- C'est marrant, tu es toujours aussi câline qu'avant haha !

- Oups ! Répondit son amie embarrassée. C'est une mauvaise habitude !

- Et tu n'as encore rien vu ! Affirma la présidente en se moquant de son amie la vice-présidente.

Hyori regarda encore une fois la jeune femme aux cheveux rouge. Il décida que ce présenté serait une bonne idée.

- Désolé, je n'ai pas vraiment eu le temps de me présenter. Je m'appelle Hyori Kaminari. Akeno-chan est mon amie d'enfance. Enchanté de te connaître Rias-Chan.

- Tien, s'étonna la rouge, comment connais tu mon prénom ?

- Eh bien, j'ai entendu dire que la vice-présidente et la présidente du club de recherche occulte était immanquables dans cette académie. Vous êtes toute les deux beaucoup trop charismatique pour vous louper haha !

- Il essaie de nous draguer, tu penses Akeno ? Dit-elle en rigolant.

- Haha, je n'en sais rien ! Répondit l'amie d'enfance en renvoyant le sourire.

Hyori soupire un coup, cette blague l'avait mis mal à l'aise, il devait faire quelque chose.

- Et donc, commence-t-il, vous êtes toutes les deux gérantes d'un club ?

- Oui, c'est exact, répondit Rias, d'ailleurs, je dois y retourner haha. Tu devrais bien t'intégrer ici, je pense, dit-elle en s'en allant. Akeno tu viens ?

- Oui, j'arrive, répond-elle. Hyori-Kun, j'ai des obligations, mais ce soir, on peut rentrer ensemble si tu veux ? Questionna-t-elle.

- Bien sûr ! À plus tard.

La jeune femme partit alors rejoindre ça supérieur. Hyori se retrouva alors seul, mais il en avait l'habitude depuis l'année de départ d'Akeno.

« Bon, il faut que je trouve ma classe. Voyons voir, logiquement, elle devrait être… » Commença-t-il à penser.

En regardant de plus près, il remarqua qu'il était juste en face. Voyons voir, logiquement, elle devrait être…

« Tien, c'est étrange, comment se fait-il que deux coïncidences se produisent en même temps ? Non, ce n'en était pas. Elle avait tout calculé. »

Il regarda dans la direction de Rias, un peu plus loin. Leur regarde se croisa, puis elle lui sourit comme pour lui dire « bien joué » avant de reprendre sa route comme si de rien était. Elle s'adressa alors à Akeno juste derrière elle.

- Il a compris aussi vite ? Ton ami est vraiment intéressant comme je le pensais. Voir même bien plus.

- C'est assez compliqué de le voir, mais oui, il a un sens de la déduction assez aiguisée, je trouve. Répondit-elle à la présidente.

- Non, il y a quelque chose de plus. Difficile à mettre la main dessus, mais il a effectivement un truc. Ce n'était pas évident de comprendre que nous avions arrangée cette rencontre de A à Z. Mais vue le regard qu'il m'a lancé à l'instant, je donnerais ma main à couper qu'il la comprit.

- À ce point ? Donc nos craintes son confirmé n'est-ce pas ?

- Exact. Il faudra le surveiller. C'est assez compliqué de le voir, mais oui, il a un sens de la déduction assez aiguisée, je trouve. J'ai un très mauvais pré-sentiment.
À la fin de leur conversation, la cloche sonna. C'était l'heure de rentrer en cours.

Hyori s'ennuyait clairement, même si ce n'était que la première heure qu'il passait ici. S'il y a bien une chose que notre héros avait compris, c'est que chaque professeur se ressemble. Ils se fichent de voir si un étudiant écoute ou non les cours, tant que leur paye n'en souffre pas. S'il y a bien une chose que notre héros avait compris, c'est que chaque professeur se ressemble.

« Bon très bien. Encore une année fantôme ou personne ne me remarquera. » Pensa-t-il.

Relâchant totalement son attention des cours, il regarda autour de lui. Les élèves aussi se ressemblaient tous. Certains avalaient toutes les informations que donne le prof, d'autre s'en fiche.

Cependant, il y avait une élève qui l'intrigua. Cette dernière était tout aussi charismatique qu'Akeno où Rias. Mais elle, personne ne semblait la remarquer. Elle était blonde aux yeux bleus. Impossible de la manquer pourtant.

Alors qu'il la regarda, elle tourna la tête et lui fît un sourire enjôleur avant de recommencer à suivre le cours.

Hyori soupira.

« Elle m'a fait peur. Comment se fait-il qu'elle eût l'air de savoir que je la regardais ? De la confiance en soi, surestimation d'elle-même, ou coïncidence ? Je me fais probablement des films, mais c'est indéniable, cette fille est bizarre. » Se questionnait-il.

Une heure passa, l'interclasse venait d'arriver. Il est généralement dans la nature humaine de jeter au moins un regard dans la direction de là où il se passe quelque chose. En l'occurrence, personne mit à part la blonde ne s'en alla. Personne ne s'en souciait. Il est généralement dans la nature humaine de jeter au moins un regard dans la direction de là où il se passe quelque chose.

Fin des cinq minutes, la cloche sonna à nouveau. Tout le monde état à sa place, mais pas elle. Elle ne s'était même pas donner la peine de revenir, ce qui intrigua Hyori.

« À quoi joue-t-elle ? Ne pas revenir en cours, c'est quand même intriguant. Surtout que personne n'as mentionnée une absence depuis le début de la deuxième heure de cours. »

Notre héros se gratta la tête, puis il se résolut à faire ce qu'il aurait dû faire depuis le début : suivre ce que disent les professeurs. Finalement, la journée passa rapidement et l'heure de rentrer arriva.

-Cette journée n'était pas terrible. Vivement, que je rentre à la maison. Dit-il en sortant du bâtiment principal.

Hyori se dirigea vers l'entrée là où il devait attendre Akeno pour qu'ils puissent rentrer ensemble. Une nouvelle fois la blonde passa dans le coin, comme si elle n'était jamais partie. Personne ne la regardait toujours pas. Cette fois-ci, elle s'avança vers lui, le dialogue entre eux allait être inévitable et son regard permettait de le comprendre assez facilement. Elle se retrouva donc en face de lui, sure d'elle.

- Salut ! Commence-t-elle.

- Yo, on se connaît ? Répond-il d'une voix sèche.

- Oh, tu te méfies toujours des gens qui t'abordent ? Je me nomme Ayano Yui, je suis nouvelle également. On est tous les deux dans la même classe.

Hyori réfléchit un instant.

« J'ai un doute. Pourquoi est elle aussi à l'aise avec moi ? Et tant bien même, son discours ne tient pas la route. À quel moment je devrais croire que c'est une nouvelle élève ? Sa manière de faire laisse largement comprendre qu'elle savait ce qu'elle faisait. Je dois me méfier. »

- Je suis Hyori Kaminari.

- Enchanté, haha ! Lui répond-elle en souriant. Dis, tu attends bien Akeno chan ?

Hyori ne pouvant pas masqué çà surprise lui répondit :

- Euh, en réalité… Ouais. Pourquoi ? Demanda-t-il curieux.

- Juste comme ça. Je l'ai vue avec son petit ami pas loin de son club, tu devrais éviter de t'approcher d'elle.

Une fois de plus, Hyori fut une nouvelle fois surpris. Mais cette fois, il ne pouvait pas le montrer, il en était hors de question.

- J'en suis ravi, c'est juste une amie d'enfance de toute façon. Elle fait ce qu'elle veut.

- Difficile de s'apercevoir que tu ne t'en fiche pas réellement, je me trompe ? Lui renvoya-t-elle un regard moqueur.

- Oui, tu te trompes, intervient une voix derrière eux.

C'était Akeno qui était arrivé juste à temps, retirant un énorme fardeau à Hyori.
La tension venait de monter d'un cran. Les deux jeunes femmes se fixèrent, des éclairs dans les yeux.

- J'aimerais bien savoir qui a bien pu te souffler une telle idée. Je n'ai jamais eu de petit copain et je pense pouvoir être la seule à devoir l'annoncer à quelqu'un si c'est réellement la vérité. Lui annonce la vice-présidente.

- Alors dit lui la vérité. Ne lui ment pas plus que ça, Madame Hyoudou.

Je n'ai jamais eu de petit copain et je pense pouvoir être la seule à devoir l'annoncer à quelqu'un si c'est réellement la vérité. La blonde avait apparemment touché une corde sensible. Satisfait de son coup, Ayano repris.

- Bon, je vous laisse entre vous, il y a sûrement plein de chose que vous devriez vous dire. Haha ! Dit-elle en s'en allant, un air satisfait.

Le malaise tenait compagnie à ces deux amis. Il était palpable. Certaines choses devaient vraiment être dites. Mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit. La seule chose à faire est de faire comme prévue : rentrer chez eux.

Les deux amis avancèrent donc vers le chemin du retour, en prenant bien leur temps. Il s'en était passé des choses depuis qu'ils ont été séparés. À un certain moment, Hyori n'en pouvait plus.

- Akeno-Chan, puis-je te demander quelque chose ?

- Oui, évidemment.

- Eh bien, repris Hyori, je me demandais ce que voulais dire Ayano-Chan, plus tôt. Ton nom de famille est bien Himejima, alors pourquoi tas t'elle appelée Hyoudou ? Tu as vraiment un petit ami alors ?

- Oh là oh là, commence-t-elle, ce n'est pas comme si j'entretenais une quelconque relation avec un garçon. Il est vrai que je suis tombé amoureuse de lui, mais ce n'est plus le cas. Répondit-elle gênée. Il m'a juste rejetée d'une certaine façon.

Hyori regretta amèrement d'avoir posé la question. Il était évident que l'imaginer n'était pas très plaisant.

- Je suis vraiment désolée d'avoir demandé. Je voulais absolument éviter tout mal entendue. Le but d'Ayano était de nous séparer pas vrai ? Dans ce cas, j'ai une autre question. Si elle était nouvelle, comment se fait-il qu'elle en sache autant sur toi, l'emplacement de ton club ? Puis, pourquoi personne ne la remarque pas ? Je veux dire, une fille comme elle devrait logiquement attirer le regard de tout le monde non ?
- Hé bien… Hé bien…
- Si tu le sais déjà très bien, il t'a juste prise au dépourvue avec son sens de la déduction assez développer.

Et oui, bien évidemment, c'est Ayano qui intervint après Akeno. La rivalité est tellement présente entre elle que s'en est presque affolant. On pourrait jurer que ces deux-là se tuerais s'il le fallait. En a arriva alors le moment tant attendu : la naissance du conflit.

- Toujours en train de chercher les problèmes ? Interrogea Akeno
- Peut-être bien, mais qui pourrait intervenir pour m'en empêcher ? Ce moqua-t-elle-t-elle ouvertement.

Les deux se fixèrent quelques secondes du regard en témoignant le plus possible leur haine l'une pour l'autre.

Hyori témoin de la scène ne savaient pas quoi faire. Elle allait toute deux se battre. Malheureusement, il était loin de comprendre les réels enjeux.

« Je ne sais vraiment pas quoi faire… Les regards qu'elles échangent ne laissent rien présager de bon. Je dois agir avant que les choses ne dérapent totalement. » Pensait-il.

Les deux jeunes femmes persistaient. On avait l'impression qu'en une minute, dix s'étaient écoulé. Les secondes étaient aussi longues que les minutes, mais leur regard ne faiblit pas d'un pouce. Hyori devait briser le silence, calmer les choses était la meilleure solution.

- Allons-bon, vous ne devriez pas vous chercher autant entre vous. Vous n'allez tout de même pas vous faire du mal non ? Intervient-il dépasser par les évènements.
- Et pourquoi pas ? Se moque encore une fois la blonde. Madame la Vice-présidente est trop affolée et préfère s'enfuir en courant ?

À la suite de ces mots, Akeno baissa les yeux. Elle venait de perdre son sang-froid, impossible de ne pas le voir.
- Hyori-Kun, tu devrais reculer un peu, conseille Akeno en serrant les poings.

Elle dégageait beaucoup trop de puissance pour que Hyori ne l'écoute pas. Il s'exécuta sans broncher.

Une aura entoura Akeno, une sorte d'effet d'optique transparente. Ces vêtements se métamorphosèrent aussi, laissant place à un Kimono au haut blanc et au bas-rouge. Le style de vêtements qu'elle possédait ressemblait beaucoup à ceux du rêve de son ami Hyori.

« Que se passe-t-il, pensât-il dépasser par les évènements. D'abord, comment Akeno-Chan parvient-elle à changer de vêtements aussi vite et qui plus sont très ressemblant à ceux de ce garçon dans mon rêve ? Et ensuite, pourquoi toute ces auras m'afflige autant de pression ? » Se questionna-t-il.

Ayano ricana. À son tour, une aura l'entoura. Cette fois, elle était bien plus sombre que celle d'Akeno. La jeune blonde semblait porter un cosplay en cuir cachant ces parties intimes et découvrant toute celle autour.

Sans dire un mot, cette dernière fonça vers Akeno qui n'eut pas le temps de comprendre. Lors de son sprint, une sorte d'épée noire apparut dans sa main. Ses intentions étaient claires. Elle voulait tuer Akeno.

Même si Hyori ne savait pas ce qu'il se passait devant lui, il savait bien qu'Akeno était en danger de mort. L'hésitation n'avait plus sa place. Il fonça devant elle dans l'espoir de servir de bouclier humain.

Dans sa trajectoire, Ayano ne remarqua qu'à la tout dernière seconde qu'il était devant.

- Si rapide… Comment est-il arrivé aussi vite ?

Akeno ne réagissait pas, elle-même était prise au dépourvu. Ayano qui avait réagi au quart de tour, aucun être humain ordinaire n'aurait eu le temps de réagir. Même elle avait eu du mal à bouger.

Sauf que ce n'était pas cela. Hyori avait visiblement prévu qu'elle allait attaquer une fraction de seconde avant son premier déplacement. La vitesse à laquelle l'information monta au cerveau était phénoménal combiné à sa vitesse de déplacement. C'était son instinct sauvage.

Cependant, même en prévoyant à l'avance cette attaque, il n'avait pas les capacités pour la stopper. L'épée vient donc terminer sa course dans le bras de Hyori, qui l'avait ramené devant son visage pour encaisser au mieux le choc. Elle l'avait transpercé, mais il l'avait stoppée, même si c'était de la façon la plus horrible à voir.

Il hurla de douleur. Arriva alors, l'odeur du sang et de la sueur. Cela ne laissait absolument pas un bon mélange. Notre héros ne broncha pas plus que cela, même si cela se voyait qu'il souffrait le martyre.

-Je ne sais pas ce qui se passe, intervient-il. Mais je ne te laisserais pas toucher à Akeno-Chan ! Reprit-il en retirant l'épée de son bras.

Son regard avait changé. Il était passé du garçon timide et distant à une personne sûr d'elle-même. On en avait presque la chair de poule tellement il en était charismatique.
Ses yeux teintaient au rouge vif.

Ayano recula, repoussé par l'étonnement

« C'est bien lui, je ne me suis pas trompé, maître sera heureux d'apprendre que son rival est sur le point de naître. » Pensa-t-elle.

- Héritier du Sharingan, ravis de te rencontrer, débuta-t-elle. Tu vas gentiment me suivre ou je devrais employer la force.
- Et puis quoi encore ? Je ne suis l'hériter de rien du tout, espèce de monstre. Retourne là d'où tu viens !

Akeno s'énerva. Trop de chose s'était passé en peu de temps sans qu'elle ne puisse rien dire. De longues larmes coulèrent sur ces joues tandis qu'elle serait ces poings le plus fort possible.

- Tu… Tu… Tu vas me le payer, sale ange-déchu ! Dit-elle en la fixant le plus méchamment possible.

L'aura de la vice-présidente en devient alors électrique puis cela se dirigeait vers le creux de sa main gauche, elle rassemblait de l'énergie. Au bout de quelques secondes, elle lança de toute sa force ce qu'elle avait en main vers Ayano.

- Mange-moi ça ! Hurla-t-elle prise dans l'action.

De la foudre se propageait vers son adversaire. On aurait même dit qu'elle était à l'aise. Malheureusement, cela ne semblait pas vraiment l'affecter. On aurait même dit qu'elle était à l'aise.

- La seule chose que je mange actuellement, ou plutôt que je savoure, c'est la tête que tu fais en voyant que ton attaque ne me fait rien. Se moqua-t-elle encore une fois.

En effet, Akeno resta bouche bée au vu de la situation. Que devait-elle faire face à son incapacité à infliger de dégâts à son adversaire ? Plus qu'une solution. Bien que son point fort ne se trouve pas dans sa force physique, elle devait y songer cette fois-ci.

Cependant, Ayano qui elle en profitait toujours finie par arrêter de jouer avec l'électricité que venait de lui envoyer la vice-présidente.

- Eh bien, assez de rire, dit-elle en devenant sérieuse. Il est temps que je te montre ma véritable force !

D'un revers de la main elle envoya valser la décharge au loin. Puis elle se jeta sur Akeno en la ruant de coup. Elle enchaîna son adversaire à la manière d'un boxeur. C'était comme du combat de rue, avec une puissance surhumaine. Akeno finit sa course encastrée dans un rocher, elle semblait avoir perdu conscience lors du choc.

C'était le spectacle qu'admirait Hyori, le bras troué et ensanglanté. Il ne comprenait plus rien. Dans quelle sorte de conflit était-il impliqué ? Etait-ce un rêve ? Rien n'indiquait que s'en était un et la douleur elle était bien réelle.

Il ne lui restait plus qu'un seul choix. Il devait intervenir, car il n'était pas compliqué de voir qu'Akeno était en très mauvaise posture.

-Hé sale monstre ! Intervient Hyori. Tu vas laisser mon amie tranquille ?
- Hum ? Se retourna Ayano brusquement.

En se retournant, elle vit Hyori qui tenait son bras blesser de l'autre main. Il avait les iris d'un rouge sang. L'une des deux contenait deux tomoe autour de la pupille tandis que l'autre un seul.

- C'est donc toute cette pression que ces yeux ont le pouvoir d'envoyer ? Le Sharingan est vraiment effrayant. Dommage que tu ne sache pas t'en servir.

Sur ces mots, elle essaya de se jeter sur lui, mais d'un bond en arrière, il esquiva facilement l'attaque.

« Je sauverais Akeno-Chan ! » Pensait-il de tout son cœur.

- Amaterasu ! Hurla-t-il.

En un instant, une énorme quantité de flamme noire s'échappa de son œil gauche. Du sang s'en échappa également, et il fut contraint de fermer cet œil pour stopper le plus possible la douleur.

Les flammes enrobèrent en un coup d'œil Ayano et la consumèrent d'une traite, ne laissant plus que de la poussière sur le sol. Elle avait été tué. Cette pensée suffit à Hyori pour retrouver le sourire, puis il s'effondra sur le sol, car il venait de dépasser ces propres limites.

Un jeune homme regardait depuis le ciel le combat, avec deux belles ailes de démon.

« Eh bien, il est quand même sacrement balèze le nouveau ! »

Il avait une tignasse brune et des yeux d'un brun qui teintaient vers l'or. Il avait la tenue de l'académie Touou également et juste en dessous un tee-shirt rouge.

« Je vais les ramener au club. » Pensa-t-il en se rapprochant.

Il se dirigea donc d'abord d'Akeno et la retira tant bien que mal de la pierre dans laquelle elle avait été envoyée. Avec son manque cruel de douceur, ce dernier la réveilla par mégarde.

En recouvrant ces esprits, Akeno regarda autour d'elle avant de se rendre compte qu'Ayano avait disparu et que Hyori était affalé sur le sol. Puis en dernier lieu elle vit Issei.

-Tien, tu ne me vois que maintenant ? Je ne veux pas avoir l'air de quelqu'un de prétentieux, mais d'habitude, on remarque la personne la plus proche de nous en priorité haha.
-Issei-Kun ! Que s'est-il passé ? Et Hyori, que lui est-il arrivé ? Dit-elle totalement larguée.

Issei soupira un coup.

-Je n'en suis pas sûr, mais je crois que ton ami à réduit en cendres l'autre ange déchu en une attaque.
-En une attaque ? Répondit la vice-présidente surprise. Cela explique pourquoi il est au sol alors. Il ne devait pas avoir assez d'énergie pour pouvoir lancer un sort aussi puissant sans perdre connaissance.

Akeno se rapprocha de son ami d'enfance. Elle lui saisit la nuque et la posa sur ces genoux. Elle remarqua que son œil gauche était ensanglanté aussi.

-Issei-Kun, tu peux nous ramener avec un portail Gremory vers le club s'il te plaît ? Demande poliment Akeno.
-Très bien.

Et d'un geste, un portail avec des symboles jaillit du sol. Le jeune garçon rejoignit alors les deux blessées à l'intérieur. Ils disparurent tous les trois en un instant.

Tout le décor changea, passant de la rue à une sorte de bureau. C'était le club des recherches occulte. Devant Hyori se trouvait un bureau. Rias étaient appuyées dessus. Elle fut la première à parler, et semblait garder son calme.

-Que s'est-il passé ?

-Eh bien, commenças Akeno, nous avons été attaqués par un ange déchus infiltré dans l'académie. Il semblerait qu'elle était à la recherche de Hyori pour lui voler ces yeux.

-Et tu sais pourquoi exactement ? Questionna la présidente intriguée.

-Elle a mentionné que son maître serait ravi de les avoirs. Je crois que le mot Sharingan était utilisé pour ces yeux. De plus, tout à l'heure Issei m'a appris qu'il avait brûlé vif notre agresseur. Cependant, les flammes viennent de son œil gauche uniquement, je l'ai découverts tout à l'heure, mais au vu du sang qui s'en était échappée, je dirais que des vaisseaux sanguins éclatent à l'utilisation de cette technique.

-Donc elle est risquée. Conclu Rias en regardant Hyori.

Issei à coter était complétement ailleurs, il ne comprenait pas tout.

-Excusez-moi, en quoi cette technique est risquée pour l'œil de ton ami ?
Rias le regarda, un air de mépris.

-Tu ne changeras donc jamais ? Tu le saurais si tu ne dormais pas toujours en cours quand on l'explique. Les vaisseaux sanguins qui éclatent dans l'œil montrent sa fragilité. L'irritation peut amener à une cécité de l'œil fragile.

-Ha… Je vois. Dit-il en n'ayant toujours pas compris totalement l'explication.

Un silence régna dans la salle, il faut le dire, la stupidité d'Issei est vraiment lourde parfois.
Rias savais cependant très bien s'occuper de tout cela en changeant de sujet.

-Akeno-chan, ce soir, tu utiliseras la magie de guérison sur Hyori-Kun. Tu penses que ces parents seraient contre que tu dormes chez eux ce soir ?
-Je ne pense pas, mais je ne peux pas arriver chez eux avec lui dans cet état. Répondit Akeno.

« Si c'est le même rituel auquel j'ai eu droit, ce petit veinard va avoir Akeno-chan nue contre lui pendant toute une nuit ! » Pensa-t-il en saignant du nez.

Akeno et Rias le regardèrent toutes les deux. Il semblait reparti pour un autre de ces délires pervers. Il n'avait aucune limite. La présidente était offensée.

-Alors vous dormirez tous les deux dans le canapé du club. Issei passera la nuit ici à monter la garde à l'extérieur.

Issei sursauta.

-Mais que dis-tu Rias ? Tu ne veux plus qu'on dorme ensemble ? Et ma récompense pour être allé les aider ?

- Issei-Kun, ferme-la. Tu m'énerves. Puis ta récompense, tu viens de l'avoir imbécile, je t'ai vue saigné du nez.

« Et zut de zut ! J'ai vraiment été stupide sur ce coup. Elle va me détester. Je ne pourrais plus la toucher du tout. » Pensa Issei, triste.

Et c'est avec un Issei qui commençait à pleurer et une Rias énervée qui quittait la pièce, laissant Hyori et Akeno seul pour la nuit.

La vice-présidente se déshabilla et s'allongea auprès de son ami d'enfance.

« J'avais vraiment envie de l'avoir contre mon corps. Il le mérite aussi après tout, il m'a sauvé deux fois aujourd'hui. »

À l'extérieur, Rias et Issei s'asseyaient dans les marches devant le club tandis qu'un homme apparut devant eux. Un homme apparut devant eux. Il était vêtu d'un long manteau rouge et d'un pantalon de couleur gris. Il avait des cheveux noirs et des mèches blondes et ces yeux étaient grenat.

-C'est vous Azazel. Vous êtes en retard. Commença Rias.

L'homme la regarda, un léger sourire au coin des lèvres.

-Désolée, je me suis pourtant dépêché.

Rias avait l'air inquiètes. Issei lui ne comprenait rien, comme d'habitude.

-Vous aviez raison sur toute la ligne. L'ange déchu, le Sharingan, les capacités de Hyori… Tout était juste. Vous n'avez pas tout manigancé n'est-ce pas ?

Azazel rigola soudainement.

-Tu veux rire, commença-t-il, si je voulais réellement le garçon, j'aurais très bien pu le prendre depuis le départ et en faire mon serviteur. Et puis s'il avait le choix, il choisirait de rester près d'Akeno-Chan. Il ne faut pas le vexer, après tout, tu possèdes maintenant une toute nouvelle arme.

Fin du chapitre !