Kikou tout le monde.

Voici une nouvelle « petite » fic. A l'origine ça devait être un OS, mais bon.

Ça sera que du Tibbs et peut-être, mais vraiment à la fin du Tiva.

N'hésitez pas à me reviewer, si vous aimez ou non.

Voilou, et je vous souhaite un bon début de lecture.


« DiNozzo, tu fais quoi ?

- 2 secondes encore !

- Tu vas bien ?

Tony éteint son ordinateur, se lève et enfile sa veste.

- Bien sûr, pourquoi ?

Les deux hommes se dirigent vers l'ascenseur et attendent qu'il arrive.

- Ca fait bien une-demi-heure que Ziva et McGee sont partis, on est vendredi soir et toi, tu es encore là. Avoues que j'ai de quoi me poser des questions.

- Je finissais une recherche c'est tout.

- Si tu le dis.

Gibbs et Tony entrent dans l'ascenseur qui vient d'arriver. Les portes se referment, Gibbs appuie sur le bouton du rez-de-chaussée. Chacun d'eux attendent en regardant droit devant. Tony, qui est un peu en recul, gesticule comme s'il y avait une gêne. Gibbs appuie sur le bouton d'arrêt et se tourne vers son agent.

- Me prends pas pour un idiot, qu'est-ce qui t'arrives ?

Tony sourit.

- Mais rien, je t'assure.

- Arrêtes de me mentir.

- C'est bon Gibbs.

Tony tend son bras et appuie sur le bouton marche, mais aussitôt Gibbs le stoppe de nouveau.

- Tu sais bien que tu peux tout me dire.

- Y a rien à dire.

Les deux hommes se défient du regard et Gibbs donne l'impression qu'il essaie de lire dans les pensées de Tony.

- Ma porte est toujours ouverte, si tu as besoin.

- Je sais.

- Bien.

Et sur ce, Gibbs appuie sur le bouton pour remettre l'ascenseur en route. Une, deux, trois fois mais rien.

- Me dis pas qu'il est bloqué.

Gibbs tourne juste la tête et lui lance un regard glacial.

- J'ai rien dit.

Gibbs appuie sur le bouton d'appel d'urgence mais rien. Il prend son portable.

- Plus de batterie et toi DiNozzo ?

- Pas de réseau.

Gibbs lève les yeux en l'air et soupire. Tony se laisse glisser le long de la paroi et se retrouve assis au sol les genoux pliés.

- Bon, ben plus qu'à attendre que la femme de ménage passe.

- Tony, elle est déjà passée tout-à l'heure.

- Demain alors.

- C'est le week-end, tout en disant cela Gibbs réessaie les boutons de l'ascenseur.

Tony se lève d'un coup venant de comprendre la situation.

- Oh non pas ça. Il essaie d'ouvrir les portes.

- Ça sert à rien DiNozzo.

- Il faut qu'on essaie, il sort son couteau en même temps et glisse la lame entre les deux portes.

- Tu vas le casser.

- Tu comprends pas, il faut absolument sortir, on ne va pas rester là tout le week-end.

- Tony !

- 3 nuits, 2 jours.

Gibbs pose sa main sur l'épaule de son agent et articule.

- DiNozzo, ça ne sert à rien.

Tony regarde la porte de haut en bas et range son couteau. Il se retourne et pousse un grand soupir.

- Peut-être qu'il y aura une enquête ce week, je ne dis pas que j'aimerais qu'un Marine se fasse tuer, mais un petit truc, n'importe quoi. Il se relaisse tomber au sol pour s'asseoir, suivi de Gibbs. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour voir McSauveur. Dis donc je viens de penser à un truc.

- Ça t'arrive ?

- Très drôle, nan sérieux on ne va pas boire, ni manger pendant deux jours, déjà que je n'ai rien avalé de la journée.

- Comment ça se fait ?

- Je te rappelle, que c'est moi qui suis allé chercher le témoin à midi, mais y a pire.

Gibbs fronce les sourcils.

- Pire ?

- Tu crois que tu vas tenir deux jours sans caféine, déjà que tu as du mal deux heures. Au fait, ce n'est pas pour toi que je m'inquiète, mais plutôt pour moi. Je vais devoir te supporter pendant tout ce temps.

- T'es sûr que ce n'est pas le contraire.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Pour rien.