Titre : La mort de l'âme
Auteur : c'est moââââ... vous savez, la dépressive.
Disclaimer : Pas à moi, à JKR. Je sortais de philo. On a parlé de l'histoire et de la mémoire. Passionnant... dodo... Bon, comme d'habitude, quelque chose de très joyeux. Je n'ai pas internet donc, je publie un peu à la va comme je te pousse étant donné que ce OS dormait dans mon tiroir depuis deux mois.
Résumé : Tristana est quelqu'un qui a une tendance névrotique à s'imaginer les pires scénars et en tirer des textes plus que morbide. je sens que je vais me faire jeter de J'espère pas.
La mort de l'âme
Le problème de la vie, c'est qu'elle n'est pas éternelle. Pour la plupart en tout cas. Étant immortelle, je ne peux pas répondre à cette question. Mais lorsque quelqu'un meurt, il se trouve toujours une personne pour dire que les morts ne le sont pas vraiment tant que l'on pense à eux.
C'est là le nœud du problème. Devoir à jamais porté ce fardeau, cette mémoire. Ces souvenirs de temps heureux qui ont été recouvert par la fange d'un cimetière. Se rappeler que ceux qui ont partagé notre vie ne seront plus jamais là. Ils vivent en moi, dans mon cœur. Et ils le griffent de remords.
Je me souviens de sourires, de rires d'enfants. Est-ce un souvenirs ou un rêve ? Je ne sais pas. Cette lumière. Éphémère. Détruite par une lame acérée. Les courts instants de bonheur que j'ai connu avec toi ont été ternis, annihilés par cette image. La dernière vision de ton visage d'ange à l'instant où la Mort t'as frappé. Un éclair sanglant. Tu ne verra plus l'aube se lever. Ni le soleil se coucher.
Je ne veux plus de ces souvenirs, ils m'entraînent. Ils m'enchaînent. Je sombre dans un océan de larmes amères. Larmes de regrets. Les larmes qui coulent sur ce que je n'ai pas dit ou fait. Pardonne-moi.
La douleur est trop intense. Elle me lacère le cœur, glace mon âme. Je ne veux plus vivre. Il faut que reste en ce monde cruel. Champs de bataille immense où les corbeaux se repaissent de corps encore tièdes.
Je suis dans un jardin d'hiver. La fontaine couverte de glace. La neige à tout recouvert. Elle est tombée sur mon cœur. Les arbres sont noirs et les corbeaux immobiles. Ces lieux si pleins de ta présence. J'ai mal. Une main de fer se referme sur moi. M'étouffe, je ne peux plus respirer. J'ai l'impression d'entendre un violon. Des notes plaintives. La complainte d'une âme brisée, d'un amour en ruine.
Amour et bonheur me sont étrangers. Je n'ai plus le goût de vivre. Je n'en ai plus la force. Je m'assois pour contempler les lambeaux de mon passé. Litanie de morts atroces. De sang et de larmes.
On ne prend conscience de ce qu'on a que lorsqu'on l'a perdu. Je n'aurais jamais pu croire que perdre quelqu'un soit aussi douloureux.
Ce sont mes souvenirs qui te rattache à moi. Je vois ton sourire. Tous ces souvenirs que je chéris plus que ma propre vie. J'aurais aimé te dire que je t'aime. Je ne l'ai jamais fait. Je n'étais qu'une ombre chargée de veiller sur toi.
J'ai failli. Mon erreur attira la mort à toi. Je ne pourrais jamais oublier. A moins de mourir. J'ai peur de mourir. Je suis beaucoup plus lâche que tout ce que tu aurais pu imaginer. Tu as eu les courage de te dresser contre ceux qui pouvaient te détruire.
Mon ange. Ils t'ont arraché les ailes. Tu es mort en pleine gloire. Tu n'as pas vu l'épée. Je l'ai sentie. Alors qu'elle te transperçait, je l'ai sentie à travers mon propre corps.
Elle t'a tué. J'aurais voulu mourir. Mais je t'ai enterré et devant ta tombe je pleure. Larmes de rage, de douleur. Un chagrin dont je ne peut me défaire. Pourquoi ne m'as-tu pas attendue avant de partir ?
Le poison dans mes veines cours. Hâte-toi, mon ami. Un long voyage m'attend. Un voyage vers l'enfer. A la poursuite de mon amour enfuit. Le corbeau attend pour prendre mon âme.
A/N : J'ai écrit ça en écoutant Memories de Within Temptation. Grosse déprime... Snif snif... Isilyaaaaaaaaaaaaaaaa, passer moi la boîte de kleenex STP !
