Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve après plusieurs semaines pour une nouvelle histoire et mon tout premier cross-over, en espérant qu'il vous plaira autant que ma première histoire sinon plus ! Cette fois-ci je combine Naruto au monde de One Piece ( nan sans blague c'est dans le sommaire...) avec quelques petites surprises un peu plus tard dans l'histoire. Le premier chapitre peut être peut-être un peu chiant mais faut bien quand même expliquer le contexte, le prochain chapitre, plus long sera un peu plus actif. Les parutions de chapitres seront aléatoires, tout dépend de ma motivation, de mon envie et du temps que j'ai. Je répondrait à TOUTES LES REVIEWS parce que j'aime les reviews, que c'est super motivant et que c'est du respect pour la personne qui l'écrit d'y avoir mis son temps. Une dernière chose, j'ai réecrit ce premier chapitre avec la colaboration de NVJM qui a gentiment accepté de le corriger en tant que beta, merci encore à lui ! Voilà, voilà !

Profitez-en!


Chapitre 1 : Akumakei

Je cours. Encore. Toujours. Depuis le début. Les cris derrière moi sont sauvages, désordonnés et réclament vengeance. Pour un crime que je n'ai pas commis. Mais c'est moi que l'on accuse. Encore. Toujours.

Je dévale des escaliers en pierre, manquant de trébucher, et je continue ma route sur les pavés de ces rues que je connais si bien. Elles sont si semblables et si nombreuses que beaucoup de gens pourraient s'y perdre. Pas moi. Mais c'est compréhensible, un enfant de la rue comme moi y passe sa vie. Pourtant, en cet instant, Il le sens bien, l'adrénaline m'empêche de réfléchir correctement, alors Il m'aide du mieux qu'il peut.

-Tourne à droite !

Je dérape sur le sol glissant, avant de bifurquer brusquement vers la direction demandée. Je jette un coup d'œil derrière moi. Ils sont encore à ma poursuite, leurs ombres se mouvant sur les murs, inquiétantes, grâce aux torches qu'ils tiennent à bout de bras. Ils me font penser à des monstres qui veulent me dévorer.

-Plus vite !

Sa voix me ramène à la réalité. Secouant la tête, j'accélère. Mes jambes me font mal. La plante de mes pieds nus me fait tant souffrir que je dois me mordre les lèvres pour ne pas crier de douleur. Mon souffle est haché, brûlant, contrastant avec la fraîcheur de la nuit que je peux sentir couler sur mes jambes. Mais je ne m'arrête pas, parce que je sais que si ces gens m'attrapent, c'est la fin pour moi. Pour nous.

-Cache-toi dans ce tonneau, à gauche !

Je lui fais confiance et me faufile dans la grande barrique, à l'abri des regards. Je n'ai pas besoin de me tasser. Je suis minuscule. Refermant le couvercle sur moi, je les entends qui viennent. Ils se rapprochent. Je serre les dents, et enfouis ma tête dans mes genoux pour qu'ils ne m'entendent pas sangloter.

-Où est-il passé ?

-J'ai rien vu !

-Hey, j'ai entendu du bruit là-bas !

- Suivez-moi, le démon ne nous échappera pas.

-Oui !

Passant à quelques mètres de moi, les paysans s'éloignent, me plongeant dans le noir complet.

-Tu t'es montré très courageux, kit.

Je ne dis rien, mais je sais que mon silence lui en dit plus long qu'un grand discours. Alors il se contente d'ajouter.

-Rentrons.

Sortant de ma cachette, j'observe les alentours et je pars plein sud, ma cape volant derrière moi.


Le royaume était sur une île, organisé en anneau autour d'une immense montagne au centre. Entre ces deux paysages, une vallée constituait le point de raccord.

Après quelques minutes de course, je sortis de la ville, quittant les murs crème et les rues pavées. Bien vite, mes pieds se fondirent dans l'épaisse masse d'herbes hautes. Ces dernières étant si grandes que mes mains les frôlaient du bout des doigts alors que je continuais à filer. Je ne ralentis l'allure que lorsque je fus arrivé à l'orée de la forêt qui tapissait la grande montagne de ses arbres. D'après ce que j'avais entendu des villageois, on l'appelait le Mont Myuboku et la ville se nommait Konoha, drôle de nom, allez savoir pourquoi.

Je fis quelques pas dans la forêt, prenant le temps de me repérer. J'ai contemplé les racines opulentes des arbres qui sortaient de la terre, les feuilles immensément grandes, et les lianes démesurées et tellement épaisses que je ne pouvais pas en faire le tour complet sans les encercler de mes bras. Il m'avait expliqué que beaucoup d'îles étaient comme ça : que ce soit les animaux ou les végétaux, tout y étaient gigantesques. Selon lui, l'air autour de ses îles était chargé de machins qui faisaient grandir vite les choses. Il avait utilisé des mots comme « atmosphère », « particules » et « exponentielle ». Au début je ne comprenais pas trop, Il avait alors soupiré et m'avait expliqué en long, en large et en travers avec plein de mots compliqués. J'ai finalement compris. Au bout de la douzième explication. Qu'est-ce que c'était dur la langue des adultes !

J'ai ralenti pour finalement m'arrêter devant un arbre géant, dont les dernières branches ne se voyaient plus, passant au-dessus des arbres environnants. M'approchant du tronc, j'ai fixé les couteaux plantés profondément dans l'écorce, à intervalles réguliers. Saisissant une liane à proximité et me soutenant avec, j'ai posé le pied sur le premier couteau, avant de tirer sur la liane, m'équilibrant pour atteindre le deuxième, planté plus en hauteur. J'ai grimpé ainsi, à la force des bras et des jambes.

C'était Lui qui m'avait soufflé cette idée, m'évitant de trop m'écorcher les pieds contre l'écorce. C'est aussi Lui qui m'avait expliqué comment construire mon propre abri dans l'arbre.

Arrivé devant ce dernier, au sommet de l'arbre, j'ai pénétré précautionneusement dedans, écartant les lianes bouchant l'entrée, avant de m'écrouler sur le plancher, fixant le toit constitué d'un entremêlement de lianes, de branches et de feuilles. Contemplant le ciel par les ouvertures du toit, j'ai observé la lumière de Nartès nous illuminer d'une faible clarté.

On racontait qu'une créature légendaire était enfermée dedans et que cette grosse sphère blanche avait été créée par le Shodaï Nõryokusha.

Akuma no Mi no Nõryokusha, littéralement « Utilisateur de Capacité ». Il m'avait expliqué que c'était la base de notre monde, alors c'est l'une des seules leçons que j'ai écouté. Il a dit que nous étions des centaines dans le monde, se répartissant en trois groupes.

Les Chõjinkei, aussi appelés Paramecia, signifiant littéralement « Système Surhumain ». Ils ont des pouvoirs affectant leurs corps, leurs environnement ou ils peuvent produire une substance quelconque.

Les Dõbutsukei, les Zoan ou désignant précisément « Système Animal ». Les utilisateurs peuvent se transformer en animal ou en hybride animal-humain à volonté.

Et enfin les Shizenkei, les Logia, traduit exactement par « Système Nature ». Leurs possesseurs ont la capacité de prendre la forme d'un élément naturel, de le produire et de le contrôler à volonté. C'est considéré comme le plus puissant des trois types selon les Grandes Personnes.

Mais ils se trompent.

Il existe une dernière catégorie d'Akuma no Mi, de Fruit du Démon, connus seulement par une poignée de personnes. Des gens qui peuvent Leur parler. Des gens qui ne sont ni Paramecia, ni Zoan, ni Logia. Des gens additionnant les trois pouvoirs. Des gens qui sont la clé du « Siècle Oublié ». Des gens qui ne devraient pas exister. Des gens se comptant sur les doigts des mains. Les Akumakei ou Akuma, signifiant « Système Démoniaque ».

Les gens comme moi.