Note de l'auteure : Avant même que vous ne commenciez à lire ce fanfic, je voudrais d'abord prévenir que ce dernier est le premier réel Fanfic dans lequel j'ai décidé de m'investir. J'essaierai donc d'ajouter des chapitres au moins une fois par moi, qui selon mon horaire de travail sera en soit un miracle. Soyez indulgent, je n'ai pas lu le livre le Hobbit, bien que j'aie adoré le film. J'ai toujours pensée que les nains étaient sous utilisé dans les nombreux fanfic que j'ai lue et j'ai toujours eu un faible pour les hommes avec des barbes :P.
Juste pour termine, je ne possède aucun des personnages sauf bien sur le mien, ni l'histoire. Je m'excuse en avance pour les fautes, bien que je passe du temps à les corriger je ne suis pas une pro de la correction. N'hésiter par à me dire ce que vous en pensez….. Ne soyez pas trop brutal si vous n'aimez pas.
Chapitre d'introduction
À l'est des Montagnes Bleu et à l'ouest de la Baie glacial de Forochel, dans un petit village au nord de la Terre du milieu, les choses allaient lentement. Même très lentement. L'hiver avait pris possession du territoire, plongeant dans un profond sommeil les plantes, arbres et petits animaux des alentours. Recouvrant tous d'un long manteau de blancs.
Les rivières et les lacs gelées étaient devenus d'immense étendus de givre, sorte de patinoires pour les gens du village qui le bordaient. Les habitants allaient et venaient, comme au ralenti. Certains esquivaient des sourires alors qu'ils glissaient, tournaient et virevoltaient sur cette étendue d'eau glacée. Petits et grands, jeunes et moins jeunes, tous s'étaient assemblés pour célébrer cette douce journée d'hiver.
On pouvait voir au loin un groupe de petit enfants, à peine plus haut que trois pommes qui pourchassaient un autre groupe avec à la main une boule de neige à titre de seule arme. Les cries et les rires de ces derniers se mêlaient aux discussions des adultes et des anciens, une tasse d'un breuvage chaud entre les mains pour se réchauffer, ou encore une pipe sur le coin des lèvres et un nuage de fumé sortant de leur bouche. Ils amusaient les tous petits en formant des formes en exhalant la fumée de leur poumon. S'était à qui d'entre eux réussissaient à avoir le plus d'acclamation du public.
Oui, tout était calme et la vie allait bien lentement dans ce petit village du Nord de la Terre du milieu. Ce n'est pas plus mal puisque ce dernier, habitué aux longues journées tranquille, ne connaissaient ni la souffrance de perdre un être cher au combat, ni la peur de se voir attaquer par un village ennemi. Le seul village qui entrait en contact avec eux se trouvait à l'ouest de la forêt, sur la gauche du village, tout près de la Montagne bleu. Ils leur échangeaient les produits du village contre des outils et autres objets de pierre et de métal. N'ayant jamais été en guerre, les habitants du petit village tranquille ne pouvaient savoir ce que cette dernière représentait, ou même imaginer qu'une chose aussi terrible pouvaient leur arrivée. Eux qui n'avaient de conflit avec personne et qui se contentaient de vivre leur petit quotidien bien tranquille.
Non loin des gens assemblés, assise sur une vieille souche de chêne recouverte d'un doux manteau blanc se trouvait une petit fille. Oh, elle ne devait pas avoir vue plus de 7 hivers dans sa courte vie. Les joues rougies par le froid auxquelles elle s'était rapidement habitué dans cette froide comté, foulard serré autour du coup, chapeau de fourrure blanche et couverte d'un long manteau blanc avec aux pieds ses traditionnelles bottes de fourrures que les villageois semblaient tous portée, elle tenait dans ses mains crispées par le froids, un livre. Qu'elle dévorait de ses doux yeux bleus. Ces derniers semblaient scintiller devant les mots qu'elle parcourait sur les pages jaunies par le temps.
Dans ce petit village où jamais rien d'exceptionnel ne se produisait, se livre d'aventures lui permettait de voyage loin, très loin au-delà de la Baie et de l'éternel forêt blanche de Forochel qui semblaient encercler ce village qu'elle n'avait encore jamais quitter. Une histoire mettant en scène des elfes, ses être anciens, premiers occupants de se monde, dont on décrivait l'apparence physique d'une beauté pure et à la fois surnaturel. Ou encore de nains, valeureux dans leurs montagnes, haches, pieux et pics à la main afin de trouver et de faire jaillir les richesses cachées à même le cœur de la terre. Tous lui semblaient si excitants. Combien de fois avait elle demander à son père de l'amener faire une aventure, même si ce n'était que d'aller voir ses villageois à l'ouest dans la Montagne Bleu. Ou encore, ses fois où elle avait suivit son frère aîné, espérant le surprendre, comme si elle pourchassait un voleur ou une proie dans la forêt. Car pour une jeune fille n'ayant jamais vue le monde de ces propres yeux, celui raconté dans ces vieilles pages jaunies lui semblaient si beau et en même temps tellement hors d'atteinte.
Cette journée là, alors que tous, festif, ne se préoccupaient pas du danger, un sombre crie, venant de l'ouest vint mettre fin aux batailles de boules de neiges, aux rires des enfants et aux discussions des anciens. Vous savez, un de ces rires de désespoir qui vous glace le sang plus rapidement que n'importe quel vent du nord, plus froid encore qu'une baignade impromptue dans la Baie glacial alors que l'automne cède sa place à l'hiver.
Tous, sans exception, demeurèrent figer sur place. Les têtes se tournèrent d'un commun accord vers l'ouest, les yeux scrutant la forêt. Quelques hommes poussaient leur femmes et enfants derrière eux, les protégeant de ce crie qui n'étaient en soit que le commencement.
Boum…..Boooumm….BOOOUUUMMMM….
On aurait dit le tonnerre lors d'un jour d'orage. Ce bruit qui se faisait de plus en plus présent, de plus en plus fort fit rapidement accompagné de secousse. La terre se mis à trembler sous les pieds médusés des villageois. À travers les pleurs et les reniflements des plus petits, on aperçu un homme sortir de l'ombre de la forêt. Ce dernier, armé, courait vers le village. On pouvait voir du sang sur son long manteau blanc. La présence d'une flèche coupée qui lui transperçait la poitrine en était la cause. Les marques tatouées sur son visage nous disaient qu'il était un patrouilleur, un de ceux qui devait s'assurer la sécurité du village en patrouillant autour, arc et flèche à la main. C'était également le frère ainé de la jeune fille assise sur la souche, dont les yeux bleu étaient rivés sur sa blessure.
Dans le petit village du Nord dont l'hiver était la principale saison, jamais ses habitants n'avaient vue une telle chose se produire. Les patrouilleurs existaient pour protéger le village, certes, mais contre des bêtes sauvages qui s'en aventuraient de trop près. Quelle sombre histoire se e cachait derrière cette flèche noire qui empoisonnait son corps, lui laissant à peine le temps de souffler pour qu'il puisse murmurer aux autres de fuir.
Le bruit du vent, voilà ce que la jeune fille entendit avant de voir une nouvelle pointe de flèche traverser une seconde fois le corps de son frère qui tomba à genou sous l'impact, crachant par terre une gorgée de sang.
C'est alors qu'on les vit, des êtres énormes, aux moins plus grands que n'importe quel des villageois. Leur corps noir était recouvert de peau sale de sang et trouée. Arc et épée à la main, ils portaient au cou un collier d'os et de dent de grandeurs variés. Ils sortaient de la forêt, criant, grommelant des mots incompréhensible pour les gens du village et grognant, laissant voir leurs dents noircies. Alors que certains villageois tentaient de courir vers leurs maisons, pris de paniques et cherchant un refuge. Ces êtres immondes les pourchassaient, faisant tournoyer leurs épées créant des mares de sangs aux pieds des hommes, femmes et enfants qui gisaient sur le sol. D'autres de ces créatures infectes arcs à la main faisait tomber des rafales de flèches enflammées, tuant et brûlant les maisons. N'offrant aucune issue.
La jeune fille, jusque là resté immobile tomba de son siège, regardant, cachée derrière cette vieille souche, son village si tranquille brûler aux sons des cris de ces habitants et des rires sinistres de ces créatures odieuses. Les mains encore crispées autour de la vieille reliure cuivrée de son livre, elle observa, terrifié et pétrifié, cachée dans la neige ne sachant trop quoi faire.
Voyant son frère, gisant près d'elle à l'entrée de la forêt, elle esquiva, d'un mouvement rapide un pas vers son corps inerte. Ayant vue un poignard accroché à sa ceinture. Prenant bien soin de ne faire aucun bruit, elle prit l'arme et recula doucement dans la neige, à moitié accroupie, espérant ne pas être remarqué. Elle finit dissimuler par l'ombre des arbres, agenouillée. Les joues ruisselants de larmes, elle attendit, grelottant de froid que ces montres disparaissent, probablement assoiffé du sang de leur prochaines victimes.
Épuisée, elle s'assoupit, ayant perdu le décompte des heures passées là à attendre, espérant ne pas être repérées, ou qu'encore son père vienne la cherche. Elle rêva de ce dernier, de son étreinte réconfortante. Lorsqu'elle se réveilla, il faisait nuit. Les maisons enflammées semblaient être les seules sources de lumière dans les ténèbres. Bien qu'elle fut endolorie et frigorifiée, elle se mit debout. Portant l'oreille à tous bruits étranges.
Après une attente qui lui sembla être l'éternité, elle tenta sa chance, sortant de sa cachette et repoussant les cries qu'elle sentait monter en elle alors que ses yeux se posaient sur les corps inertes de ses amies, voisins et finalement des deux seuls membres de sa famille.
Elle s'élança alors, courant sur cette neige rouge avant de tomber aux pieds de son père, sanglotant alors qu'elle lui prit sa mains glacée dans la sienne.
Papa? Murmura-t-elle d'un ton incertain.
Papa…je t'en supplie ouvre les yeux Papa, finit-elle par suppliée, la voix tremblante.
Le voyant là, gisant sur la neige, immobile et le teint aussi blanc que neige. Ses dernières forces l'ayant quittée dans un dernier crie alors qu'elle s'écroula sur la poitrine de son père.
C'est ainsi que l'aube la retrouva, appuyée sur la poitrine ensanglantée de son père. Les doux rayons timides du soleil d'hiver vinrent illuminer sa douce chevelure blanche, semblant faire jaillir des reflets argentés. Alors elle l'entendit, un murmure pour commencer, puis un bruit plus fort. Des pas sur la neige, près du village, qui se rapprochait de plus en plus. Un hennissement. S'était un cheval qui venait de l'Est, elle se tourna rapidement et le vit là. Sortir de la forêt. Elle se dressa sur ses genoux, empoignant au passage la dague de son père et celle de son frère de l'autre. Le métal scintillait presque autant que ses cheveux, lui donnant un air d'une de ses nymphes de l'hiver que les anciens décrivaient dans leurs vieux contes afin d'endormir les enfants. Ses yeux ne clignaient même pas alors que le vieil homme descendit du cheval, vêtu de gris et à la longue barbe, son chapeau pointu décrivait des ombres sur son visage lui donnant l'air de sortir d'un autre monde.
Les yeux du vieil homme se posèrent devant toute cette destruction, puis ses yeux se posèrent sur elle, la survivante de ce massacre. Une petite fille d'à peine 7 ans, accroupie devant le corps de son père. À peine fît-il l'esquisse d'un mouvement vers sa direction que la jeune fille, bondit sur lui tendant une main devant elle, dague droit devant alors que l'autre était au-dessus de sa tête, son bras recourbé. Après quelques secondes de lutte, alors que la jeune fille s'écroula au pied du vieil homme, il la serra contre lui.
Ne t'inquiète pas. Mon pauvre flocon de neige, ne t'en fait pas, dit-il d'une voix grave.
Il la serra encore plus fort contre lui alors qu'elle sanglotait, murmurant toujours la même chose. Pourquoi?
Partons de ce triste endroit, ma petite, fait-moi confiance. Je connaissais ton père mon petit flocon et je vais prendre soin de toi. Tu n'as plus rien à craindre, ma pauvre enfant. Vient avec moi, lui chuchota-t-il a l'oreille alors qu'il la hissait sur son cheval.
Il fit quelques pas avant de se retourner, la laissant sur le cheval et se penchant pour ramasser quelque chose. Un objet quelconque que la jeune fille ne put identifier avant de tomber endormi une nouvelle foi, le petit corps empli de fatigue. La dernière image dont elle se souvient de ce jour maudit, fut celui d'un village tranquille, dans lequel jamais rien d'intéressant ne se produit et qui , à la minute même ou elle, le vieil homme et le cheval avançaient dans la forêt à l'est de ce qu'elle avait toujours connu, partait en un une sombre fumée noire dans une tranquille et immuable forêt de givre blanche, miroitant un passé qui lui semblait bien loin et un avenir encore très incertain.
