Boussah les gens !
Olala ! ça fait des lustres que j'ai pas été faire un tour du côté auteur et non lecteur… ! mais ça commençait à me manquer :-$ surtout quand un reçoit quelques reviews auxquels on ne s'attendait pas. Enfin vous l'aurez compris, ça motive !
Donc voilà je vous est pondu un petit prologue, et j'espère avoir rapidement vos avis sur la chose ;-) histoire de savoir si je dois préparer une suite où arrêter le carnage
Merkiki les gens !
PS : je sais pas si vous avez lu mes autres fics (que je n'est pas continué honte à moi !!) mais j'aimerais bien avoir un avis sincère de ce que ça donne parce que j'avoue être un peu (beaucoup) paumé et que sa fait un bail que je les ai pas lu, donc la grande question di jour (certes un peu vague :S)
qu'est ce que j'en fait ???
résumé : ma n'histoire est dans un univers alternatif, c'est bien évidemment un Lily/ James (héhé) et elle n'a rien d'extraordinaire je l'avoue, c'est juste une envie d'écrire que je n'ai pas pu ni voulu arrêter
on s'en fout :
« Bienvenue aux pays des vermeilles »
alors je sais pas d'où m'est venu le titre, (enfin si je sais, mais si je vous l'explique ça va être long et chiant) mais il a une signification assez ironique étant donné la situation social que je veux conférer aux personnages, d'où le « vermeille » qui peut avoir plusieurs sens (ben oui, anagramme de merveilles, et synonyme de rouge…etc.)
topo (poil ô dos !) : Lily n'a plus son papa et à un caractère particulièrement borné, en gros elle est dans sa période « j'aime rien ni personne »… au grand désespoir de sa mère et de sa sœur (of course !) qui ne supportent plus ses renvois intempestifs et ses rejets de la société d'adolescente pitoyable (quelqu'un se reconnaît ?! loOl), donc Mme Evans, en grande aventurière de la life décident de déménager histoire de changer son petit monde (et surtout sa merdse de fille huhù)… et enfin bref j'ai pas trop la tête à faire un résumé surtout pour un prologue… donc vous lisez et je le mettrais la prochaine fois si je continue ;)
PrologueEt merde.
Elle avait jamais demandé à déménager, elle ! c'était sa mère et seulement sa mère qui l'avait décidé. Bon peut-être un peu sa sœur, aussi. Mais c'était seulement pour la contredire, sinon, elle savait qu'au fond Pétunia n'avait jamais eu envie de changer de vie.
Changer de vie. La bonne blague ! encore un idéal éphémère que Mme Evans s'était mise dans la tête. Comme si c'était parce qu'elle changeait de maison, de boulot, de lycée et peut-être de fréquentations qu'elle allait –qu'elles allaient– repartir à zéro !
Il était vrai qu'elle avait un peu exagéré… fourrer la tête de Mélissa Carlton dans la cuvette des toilettes du lycée privée de Carlson Street ne s'était pas avérée la meilleure idée qu'elle avait eue jusque là. Mais on ne la cherchait pas impunément non plus ! et puis qu'elle idée sa mère avait-elle eue de la coller dans le seule lycée privée qui lui mangeait plus de la moitié de sa paie. Comme si ces bourges coincés réussiraient à la remettre « dans le droit chemin » en fonction du nombre de billets colportés.
Ça faisait 16 ans qu'elle ruminait sa vie, elle allait pas s'arrêter du jour au lendemain. Mme Evans, disait que Lily avait hérité de la ténacité de son père. Bien sûr, elle ne disait jamais ça avec le sourire aux mirettes, c'était plutôt un reproche dissimulé tant bien que mal qui servait à la culpabiliser. En vain.
Enfin, Lily s'était faite virée du Carlson Street. La troisième fois en un an qu'un lycée la mettait à la porte. Sa vie était un véritable cauchemar.
Au début, pourtant, ça avait plutôt bien démarré : un papa mielleux, une maman adorable et une grande sœur charitable. Tout ce petit monde logé dans une sublime maison en banlieue d'Oxford avec grand jardin et balançoire en prime. Mais un jour la lettre était arrivée : maman avait crié, pleuré et papa promis. Dangereuse promesse qu'il n'avait pas tenu. Papa était parti.
L'enfoiré avait dit maman.
Papa était joueur. Autant avec l'argent qu'avec les femmes. Oh bien sûr, il aimait sa famille, mais l'amour du jeu était fort, trop fort. Il avait jouer, sans compter, sans même s'apercevoir que plus il perdait, plus l'argent amassé sur son compte en banque disparaissait. Jusqu'à laissé un vide sans fond…
Et puis, la sentence était tombé et désormais il faudrait se serrer la ceinture.
Depuis, papa avait comme disparut de la circulation et Lily n'en gardait comme souvenir que les chaussures vernies qu'il avait oublié et sa montre en argent comme lointaine pensée : maman avait tout jeté.
Et Lily avait accumulé.
Elle avait accumulé les bévues, les disputes continuelles qui semblaient n'en jamais finir, les problèmes d'argent, de scolarité… en un mot, sa existence était un enfer. Elle s'en rendait compte, mais c'était sa façon de s'exprimer : les colères, les emmerdes c'étaient sa vie.
Et puis, maman, pour la dixième fois depuis le départ de papa, avait pris La décision. Déménager. Encore une fois.
Tout les mois, Mme Evans, prenait La décision qui transformerait leur vie :
arrêter d'acheter par correspondance chez l'épicière du coin, désormais elles feraient comme tout le monde et iraient au supermarché,
changer ses filles d'établissements scolaires, ce n'était pas bon de côtoyer toujours les mêmes personnes
rénover toute sa garde robe et jeter ce qui restait de sa vie de couple
déménager
Mais cette fois, c'était différent. Elle semblait persuadé de son choix, fini les appartements étroits avec vue sur décharge, désormais c'était villa coquette avec vue sur le parc.
Fini lycées privés rachitiques qui ingurgitaient sa paie du mois, laissant tout juste de misérable fin de mois, maintenant se serait lycées publiques moitié moins chers. Et elles vivraient bien. Toutes les trois. Elles avaient pas besoin de luxe pour être heureuse, seulement d'amour.
Telle était l'idéal de Mme Evans. Mme Evans, femme naïve, trop souvent déçue par la vie, continuait malgré tout à croire en sa bonne étoile. Elle rêvait d'un monde sans homme, de vivre d'amour et d'eau fraîche, d'un monde où le mot facture serait banni, et où il suffirait de faire des grasses matinées les unes plus longues que les autres pour gagner sa vie.
Enfin, en attendant de gagner le nirvana, Lisa Evans continuait à changer les draps d'un miteux hôtel deux étoiles, dont le patron ressemblait à un cerbère et avait les mains plus souvent sous les jupons que dans la paperasse.
Mais cette fois c'était différent. Lisa avait trouvé un nouvel emploi, et une petite fortune économisée depuis bien longtemps commençait à prendre forme. Elle allait enfin aspirer à une vie sereine avec ses filles.
Mme Evans était rêveuse. Car tout ça, c'était sans compter sur le caractère borné de sa fille Lily et de son indissociable insociabilité…
« Umbrella » (trop belle chanson )
« La nuit des temps » René Barjavel
je vous nems fort kissouiilles !
