Les personnages appartiennent à Square Enix. La chanson vient du film : Il était une fois. Elle est chantée par Pascal Lafarge.

Si près

Seul toi et moi, on ne voit plus personne.

Tu es l'ombre de moi-même, la partie obscure de mon cœur. Tu es moi sans être moi. Une entité distincte de ce que je suis et notre apparence n'est pas la même et pourtant...

La musique plane et donne du blues au cœur.

Nous nous affrontons, impossible d'y échapper. Tu cherches à me rendre plus fort pour forger une Keyblade spéciale et moi, je veux survivre et t'arrêter !

Si près, tous les deux, serrés dans tes bras.

Le sang coule mais cela n'ébranle pas notre esprit combatif. Arme à la main, personne aux alentours, nos regards se fixent et nous croisons le fer inlassablement.

Si près, pour la première fois.

N'y a-t-il donc aucun moyen d'échapper à ce funeste destin ? Une entente entre nous est-elle vraiment impossible ?

J'oublie mes rêves, je ne peux plus y croire.

Mes amis Aqua et Terra sont ma force. C'est cette phrase que je me répète sans cesse avant chaque bataille.

Je leur dis au revoir, et je suis là.

Je ne me bats plus uniquement pour préserver ma vie. Je voudrais te faire comprendre ce que je ressens au fond de mon cœur, mes pensées les plus secrètes.

Si près, j'attendais d'être près de toi.

Je n'arrive pas à te faire entendre raison. Tes pensées obscures demeurent plus fortes que ma conviction à te faire quitter ces ténèbres mais jamais je n'abandonnerais ce combat.

Pourtant, je savais déjà que tu me prendrais dans tes bras.

Je souhaiterais que tu sois un humain normal pour que nous puissions nous connaître davantage. Même si tu es moi, il n'y a pas plus difficile personne à connaitre que soi-même.

Si près, si fort, je rêvais mais je ne rêve plus.

Mon nom est Ventus, ce qui signifie le vent en latin quand au tien Vanitas, il veut dire : la vanité. Une brise se levant légèrement dans le ciel pour nous rafraichir face à un sombre sentiment propre à une majorité d' humains. Il n'en demeure pas moins véridique que ce nom te va bien. Je ne saurais dire pourquoi car je ne le sais pas moi-même.

Alors, je ne crois plus en ce prince inconnue.

Il y a tant de choses que nous pourrions partager, sauf que le temps ne nous le permet pas encore.

Encore, serre-moi, jamais je n'aurais crû...

J'adorerais être contre toi, ma tête reposant contre ton torse pendant que tu respires le parfum d'un œillet rose : et tu réponds favorablement à mes sentiments.

L'amour, un jour, si près...

Nous nous ne quitterons plus, là où nous sommes au palier de l'éveil, personne ne nous dérangera. Ensemble, toi et moi, pour toujours peut-être... l'avenir est indécis, qui sait ce qu'il nous réserve ? J'attendrais ton réveil Vanitas, tout comme toi tu attends le mien, je le sais.

Le vent se lève et les fleurs environnantes s'envolent. Les roses, les jonquilles, les lys... Même si je ne peux pas bouger correctement je sens tout ce qui m'entoure. Quelle belle danse ! Chaque pétale vole autour des autres dans un somptueux mélange de couleurs aux teintes semblables à celles d'un arc-en-ciel. C'est aussi harmonieux qu'une mélodie joyeuse et gaie que l'on joue au piano.

Et il subsiste en moi une pensée... pense à moi comme je pense à toi Vanitas.

Oh comment garder, un peu d'espoir, si je te perdais ce soir.

Je ne crois pas que nous serons séparés, ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais ! Le désir que j'ai concernant le fait que tu doives redevenir ma part d'ombre est moindre, voire même inexistant. Pourquoi devrait-on être séparés ?

Tu es si près, de m'aimer, de forcer le destin.

Main dans la main, un vaste horizon tapissé de fleurs autour de nous. Nous sommes actuellement dans un sommeil empli de candeur en un lieu qui n'est autre que le paradis de mon subconscient.

Jamais n'abandonne, tes rêves en chemin.

Mon seul regret est, qu'à l'heure actuelle, on n'ai pas pu s'embrasser. Même une seule fois.

Aimer comme personne, dans l'amour sans fin.

Ce rêve d'être ensemble ne verra le jour que si nous parvenons à nous libérer de ce sommeil éternel.

Si près, si près, et pourtant, si loin.

Je sens la chaleur de ton corps à travers nos doigts entrelacés, ma main droite entre ta main gauche. C'est toi qui serre fermement la mienne, tu ne veux pas me lâcher n'est ce pas... moi non plus.

La noirceur d'un cœur n'en est pas moins le reflet de la pureté que celui-ci possède.

Prochain chapitre : point de vue de Vanitas avec une autre chanson.