Auteur: Alice Matsumoto
Fandom: Kuroshitsuji II –black butler-
Résumé : Ciel Phantomhive reçoit une étrange invitation d'Alois Trancy qui souhaite le défier aux échecs… Ce qu'il ne sait pas, c'est comment cette simple partie va bouleverser sa vie.
Disclaimer: les personnages ne m'appartiennent pas, tout est la propriété de Yana Toboso et à Squarenix. Cette histoire est écrite par une fan pour les fans et je ne gagne absolument rien à écrire ces lignes, si ce n'est du plaisir.
Rating : M (comme Maître-de-soi ou Mature). Cette histoire comportera, en temps et en heure, des scènes très explicites… Soyez avertis !
Warning : cette fanfic est un slash –relation homosexuelle entre deux hommes- !
Don't like it ? Don't read it !
Micro-annonce: un merci tout spécial à AissriKawaii, sans qui cet OS (qui s'est rapidement transformé en fic à chapitres) n'aurait pas vu le jour... Et oui, c'est à cause de sa fanfiction (âmes soeurs) que le virus du Ciel/Alois m'a prit...!
En espérant que cette histoire qui s'étale sur 4 chapitres vous plaira tout autant que j'ai aimé l'écrire, je vous souhaite une agréable lecture!
CHECKMATE
-Chapitre 01-
Le Lord Ciel Phantomhive était un garçon hors du commun. Ayant perdu ses parents à un jeune âge lors d'un incendie criminel, il avait rapidement acquis une maturité qui s'était ensuite affinée avec les années. Son être avait été terriblement affecté par cet évènement et, pour diverses raisons qui lui étaient propres, il s'était résolu à passer un contrat démoniaque. La marque de ce dernier s'était apposée à même son iris droit en un symbole ésotérique qu'il masquait à l'aide d'un cache-œil.
La silhouette gracile, les cheveux d'un bleu azur, Ciel avait hérité des bonnes manières que son noble rang lui accordait. Il avait cette prestance des grands princes et l'intelligence d'un grand penseur. Mais, malgré sa belle compréhension des théories les plus complexes, il y avait une chose qu'il ne pouvait tolérer : la nature humaine. Elle lui avait retiré ce qui lui était le plus cher et il la maudissait pour cela. Que les scélérats qui avaient osé pourrissent en enfer !
Misanthrope, il n'y avait bien que son major d'homme, Sebastian, qui avait le plaisir d'avoir un réel contact avec lui. De par sa nature de démon, il était le seul à pouvoir lire les sentiments de son petit protégé. Un simple regard dans son unique pupille dégagée, et il savait si son jeune Lord était anxieux. Et à la lueur qu'il avait perçu ce matin-là, la journée s'annonçait bien maussade.
En effet, du haut de ses 15 ans, Ciel n'était qu'un adolescent comme les autres, et malgré son masque d'impassibilité, ses états d'âmes le rattrapaient bien trop vite. Oh, bien évidemment, la présence de son personnel de maison lui apportait tout le confort qu'il méritait, et son maître de maison était diaboliquement efficace dans cette tâche. Mais cela ne remplaçait pas l'euphorie d'une énigme résolue, ni même la douce compagnie d'une personne d'esprit.
Soupirant tout en attrapant d'une main distinguée sa tasse de thé, il posa son œil cobalt sur les nuages qui se profilaient au dehors. Il allait pleuvoir, et il était presque certain que cela n'allait plus tarder. Lui qui avait espéré profiter un peu de sa matinée pour aller se promener, voilà qui le contrariait. Enfin, ce n'était pas grave. Il trouverait bien une autre occupation. Lire un vieux roman, jouer quelques notes de violon, ou peut-être feuilleter désespérément le journal du jour pour y dénicher un nouveau crime. Peine perdue, n'est-ce pas ? Les romans avaient tous un goût de déjà vu, le violon sonnait comme une mélodie lointaine depuis quelques temps, et les crimes s'étaient étrangement taris depuis plusieurs mois. Alors, que faire ?
Il soupira une nouvelle fois de lassitude, reposant sa tasse. La vie devenait bien monotone sans un peu de distraction pour occuper ses journées.
Alors qu'il s'était perdu dans ses états d'âmes, le major d'homme entra dans la grande salle d'un pas respectueux. Il tenait dans sa main gantée un plateau d'argent sur lequel une petite enveloppe trônait avec élégance. Il se pencha pour témoigner sa considération et présenta au jeune noble son courrier. L'adolescent fronça des sourcils : qui pouvait bien lui adresser une correspondance de si bonne heure ?
Curieux, Ciel attrapa l'enveloppe et remercia Sebastian qui, attendant ses ordres, se positionna silencieusement à ses côtés. Les mains agiles du Lord retournèrent la lettre sous tous ses angles pour espérer avoir un quelconque indice quant à son expéditeur : le papier était de qualité supérieure, un haut grammage trahissant un goût non négligeable, et une calligraphie soignée déclinait l'identité du destinataire. La sienne, en somme, ce qui ne l'aidait absolument pas sur l'origine de ce pli. A son verso, l'enveloppe était cachetée avec un sceau qu'il avait peine à reconnaître, ce dernier ayant glissé au moment de son apposition. Soit, il en apprendrait sûrement plus lorsqu'il décachetterait l'ensemble et qu'il découvrirait les mots qui lui étaient adressés. Cassant entre ses doigts la cire rouge qui avait coulé sur le papier, il entreprit de résoudre ce mystère au plus vite.
A l'intérieur, une petite feuille cartonnée se présentait dans des tons violines. Il fit glisser l'invitation pour la lire rapidement. Quelques lettres tracées avec soin lui intimaient, avec la plus noble des attentions, de se joindre à quelques évènements récréatifs :
« Cher Ciel,
Je souhaiterai me confronter à tes merveilleux talents lors d'une partie d'échecs.
En tout bien tout honneur, bien évidemment.
Alois Trancy »
Le brigand ! Il ne se lassait donc pas ? Même en l'ignorant, il continuait ! N'avait-il donc pas compris que cela ne l'intéressait pas ? Que de jouer avec lui n'était qu'une vulgaire mascarade, tout comme le reste ?
Alois Trancy était un jeune homme de deux ans son aîné. Lui aussi, de par son passé trouble, avait passé un contrat obscure avec un démon, Claude Faustus. Ce dernier était alors devenu son humble serviteur, tout comme Sebastian l'était pour lui. Ciel avait croisé le garçon au détour de ses propres préoccupations, et Alois avait immédiatement vu en lui un terrible rival. Chose que le brun n'avait d'ailleurs absolument pas compris. Le jeune Trancy avait son propre majordome, son propre contrat, alors pourquoi venir jalouser ce que lui-même avait ? Il n'avait rien que son homologue pouvait envier : tous deux n'avaient qu'un passé désastreux et leur destin n'aspirait à rien de mieux. Alors quoi ? Que lui voulait-il, à la fin ?!
Ciel soupira une nouvelle fois. Que ce foutu gosse lui foute la paix. C'était harassant, cette manie qu'il avait de toujours s'immiscer dans sa vie. D'ailleurs, il n'avait mentionné ni date ni heure sur son carton d'invitation. Quel étrange personnage ! A quoi pensait-il, sincèrement ? Convier un Lord sans même daigner lui préciser les conditions de leur entrevue, c'était d'une impolitesse !
Faisant claquer sa langue avec contrariété, l'adolescent reposa l'enveloppe et l'invitation sur le petit plateau que Sebastian lui tendait. Le majordome comprit qu'il était temps de laisser son jeune maître en paix, et il repartit à ses obligations.
La main blanche de Ciel attrapa à nouveau sa tasse. Perdu dans ses pensées, il l'apporta à ses lèvres et l'inclina pour profiter de la douce chaleur de son thé. Ce ne fut qu'après de longues secondes qu'il réalisa qu'aucun liquide ne coulait jusqu'à sa bouche. Vide ! Sa tasse était vide !
Comprenant que son erreur provenait de son esprit totalement obsédé par cette arrogante invitation, ses doigts se crispèrent sur la hanse de porcelaine. Il finit par reposer la tasse avec brutalité. Et si… ?
Décidé, il appela sans plus de cérémonie son servant.
« Sebastian ! »
Le majordome arriva rapidement, soucieux de répondre aux demandes de son jeune maître.
«- Oui, mon Lord ?*
- Prépare la voiture, nous allons rendre visite à ce cher Alois Trancy. »
A cet ordre, Sebastian fronça des sourcils discrètement mais s'exécuta. Les désirs de monsieur restaient sa priorité, et pour rien au monde il ne souhaitait aller à l'encontre de ses décisions.
Il attendait devant la porte, protégé par le large parapluie noir que Sebastian tenait au-dessus de lui. L'averse avait finalement montré le bout de son nez et se déversait dans un rythme régulier. Si ce crétin d'Alois ne se décidait pas rapidement à faire ouvrir cette porte, il attraperait un rhume carabiné. Dire qu'il ne savait même pas pourquoi il était venu jusqu'ici ! Avait-il perdu la tête ?
Non, il mourrait juste d'un ennui rémanent…
Enfin, le pan de bois s'ouvrait devant eux ! Claude les salua et les invita à entrer, ce que Ciel fit sans se faire prier. Le majordome les invita bien vite à rejoindre le salon où Alois attendait le jeune Lord Phantomhive avec impatience. Et lorsque l'adolescent entra, ce fut une tornade blonde qui lui sauta au cou.
« Ciel ! Tu es finalement venu ! »
Le petit brun eut un mouvement de recul, se hissant aussi loin qu'il le put de son hôte un peu trop collant. Il n'aimait pas ses démonstrations d'affection, encore moins lorsque son aîné s'en amusait. Il ne savait pas comment réagir, d'autant qu'Alois avait une humeur particulièrement changeante. Une fois, il l'invitait à prendre le thé, partageant une conversation agréable, et l'instant d'après, il désirait l'empaler sur son épée !
Avec les années, le jeune Trancy avait conservé ses fines hanches, même s'il avait gagné un peu d'épaule et de carrure. Il dépassait toujours son cadet de quelques centimètres et ses cheveux avaient gardé leur blondeur enfantine. Ses lèvres s'étiraient aussi souvent que possible en un large sourire, ce dernier alternant entre un bonheur innocent et un plaisir sadique. Pas que le physique d'Alois était déplaisant à regarder, il était juste dérangeant pour le jeune Ciel. Il n'arrivait pas vraiment à se l'expliquer, et il mettait ainsi cette gêne sur le compte de son comportement versatile. Oui, c'était sûrement parce que Trancy était complètement dérangé ! Il n'y avait que ça, comme explication logique et fondée !
Après l'avoir relâché, le blond l'invita à prendre place sur l'un des confortables fauteuils de son salon. D'un simple regard à sa servante, il réclama qu'on leur apporte un thé puis entama la conversation.
Derrière son maître, Sebastian se tenait droit comme un « i », attendant patiemment de voir comment son jeune Lord allait mener la bataille. Il se vit contraint de remettre ses projets à plus tard, Claude Faustus se penchant à son oreille pour lui glisser quelques mots concernant Ciel Phantomhive. Il était délicat de lui refuser un entretien privé compte-tenu du sujet évoqué. Demandant préalablement l'accord à son jeune Lord qui lui intima de vaquer à ses obligations, Sebastian s'éloigna de leur conversation non sans un remord.
Enfin seuls, Alois reprit le cours de ses pensées, gardant un large sourire sur ses lèvres. Il était de ravi de voir son cadet et cet instant avait un goût de victoire ! Il pouvait enfin jouir de la compagnie de Ciel Phantomhive sans avoir à se justifier de ses actes !
« Cela faisait tellement longtemps, mon ami ! »
De son côté, le brun avait une humeur plus mitigée. Ne touchant pas à son thé, il le fixa avec détermination avant de lui répondre d'un ton polaire.
« - Juste six mois, Trancy. Ce qui n'a rien d'exceptionnel si l'on considère que l'on ne partage aucune affinité…
- Eeeeh… ? Tu sais qu'il t'arrive parfois d'être très froid, Ciel ! Moi qui t'envoie toutes les semaines une invitation ! Pourquoi ne me réponds-tu jamais ?
- Peut-être parce que tu as tenté de me tuer plusieurs fois ? »
L'œil bleu de Ciel se plissa avec défi. Il comptait bien mettre un terme à toute cette mascarade. Il en avait marre de recevoir ses foutus cartons d'invitation ! Pourquoi s'évertuait-il à vouloir le voir ? A quoi cela les menait-il ? Nulle-part, assurément.
A ces mots, le blond perdit son sourire quelques instants avant de partir dans un éclat de rire incontrôlé. Ce que Ciel pouvait être drôle ! Lui, tenter de le tuer? Mais non, il n'y était absolument pas… ! Il n'avait pas voulu en arriver à de tels extrémités, du moins, ce n'était pas pour lui faire de mal… Non, c'était pour des raisons bien plus égoïstes. Reprenant son souffle, les yeux humides de bonheur, Alois détourna habilement ses accusations.
« - Mais non, mon ami, ce n'était qu'un jeu ! Jamais je n'aurai osé ! Je te savais bien trop bon pour te déjouer de ces situations ! D'ailleurs, j'étais assurément dans le vrai, puisque tu es toujours là ! Et tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas, de te penser bien meilleur que moi ?
- Hum. »
Les yeux pétillants, Alois observa la réaction de son invité. Ciel avait baissé les yeux vers sa tasse de thé qu'il avait attrapé pour garder contenance, ne voulant pas montrer à son vis-à-vis sa gêne. Il n'aimait pas quand on lui faisait de tels compliments, surtout lorsqu'ils provenaient de Trancy. Ça le dérangeait. Pire que ça, ça le mettait mal à l'aise. Lui, Ciel Phantomhive ! Mal à l'aise devant un simple jeu de mot, devant des simples flatteries polies ! C'était le monde à l'envers !
Enfin, il n'était pas dupe. Il savait bien que le blond ne jouait que la comédie. Ces mots n'étaient que mensonges ! Mais, enfin, ce qui lui échappait, c'était le pourquoi. Et ce petit détail suffisait à attiser sa curiosité personnelle. Il voulait comprendre les raisons qui poussaient Trancy à lui vouer un tel culte.
Il n'eut pas le temps de lancer à nouveau la conversation que, déjà, Alois se levait de son fauteuil avec un large sourire. Il fit une pirouette en tournant sur lui-même, montrant ainsi à son invité combien il était ravi de le recevoir, et s'approcha d'un pas théâtral. S'agenouillant avec cérémonies devant un Ciel hébété par un tel débordement de bons sentiments, il ancra ses yeux dans son regard. Avec délicatesse, il porta ses mains à la tasse de thé que son cadet tenait désormais avec incertitude. Ses doigts frôlant volontairement ceux du petit brun, il posa la porcelaine sur la table basse. Il était préférable de la sauver avant qu'elle ne tombe à la renverse, n'est-ce pas ?
Devant tant de douceur, la main de Ciel n'avait pas bougé, et elle fut rapidement récupérée par les doigts du blond qui l'accueillirent entre ses paumes. Ses yeux d'eau n'avaient toujours pas quitté l'iris bleu azur du plus jeune qu'il fixait avec attention. Alois voulait que le jeune Lord puisse voir de lui-même toutes les émotions qu'il ressentait à son égard. A moins que ce ne soit par pur désir personnel de détailler les réactions de son obsession ?
« Ciel, je vois bien que tu ne me crois pas… Mais comment peux-tu penser une seule seconde que je puisse te faire le moindre mal ? Je t'apprécie bien trop pour l'imaginer ! Alors de là à le faire… »
En disant cela, le blond serra un peu plus cette main entre les siennes. C'était comme s'il voulait la garder près de lui, et uniquement pour lui. Et ce détail fit l'effet d'une bombe chez Ciel. Qu'est-ce qu'Alois était en train de dire ? Pire ! Qu'était-il en train de faire ? Il était là, agenouillé devant lui, à lui témoigner de son affection.
Ces gestes qui n'étaient pourtant qu'anodins étaient tel un terrible coup de poignard pour le jeune Lord. Il avait oublié ce que c'était, que de recevoir de la tendresse. Sebastian s'employait sans cesse à couvrir le moindre de ses besoins, il s'inquiétait même pour lui et s'arrangeait pour qu'il ne manque de rien. Oui, mais qu'en était-il de l'affection ? Depuis la disparition de ses parents, il n'avait eut ce genre de démonstration. Il aurait pu en obtenir de la part de Lizzie, mais il avait trouvé cela déplacé. Il était terriblement mal à l'aise à l'idée de devenir important aux yeux de quelqu'un alors qu'il savait pertinemment que son âme appartenait déjà au diable. A qui pouvait-il imposer le prix qu'il avait lui-même déjà payé ? De qui pouvait-il recevoir de l'affection sans laisser derrière lui une impardonnable souffrance ?
Réalisant la proximité du blond ainsi que ses gestes, Ciel dut faire appel à tout son self-control pour ne pas sursauter. Il retira avec soin mais fermeté sa main de celles d'Alois avant de le fusiller du regard. A quoi jouait-il, avec ses mots qui dépassaient sûrement sa pensée ? Et puis, d'ailleurs, ce n'étaient que des mensonges ! Trancy avait essayé de le tuer, et ce à diverses reprises ! Lui faire croire que tout cela n'était qu'un jeu était le prendre pour un terrible idiot, ce qui eut le mérite de le vexer.
D'une voix froide, Ciel tenta vainement de cacher son malaise et de récupérer un peu de distance entre lui et son hôte. Il pensa alors détourner la discussion.
« Trancy, si je ne m'abuse, tu souhaitais que l'on joue aux échecs, n'est-ce pas ? »
Ne se formalisant absolument pas du rejet de son cadet, Alois se releva avec manière, un large sourire aux lèvres. Il semblait avoir tout prévu. Faisant une nouvelle courbette, il s'approcha un peu plus de Ciel en venant s'asseoir directement sur l'accoudoir de son siège. Passant un bras amical autour des épaules du plus jeune, le blond fit un ample geste de la main pour ponctuer son enthousiasme.
« Oui, je sais, je sais…Mais il est bientôt l'heure de déjeuner ! Tu ne veux quand même pas que nous jouions avec le ventre vide, si ? J'ai demandé à Hannah de te préparer tes plats préférés ! »
A cet élan passionné, Ciel soupira de désespoir. Il était vrai qu'il était arrivé en fin de matinée, sans réfléchir aux conséquences, et qu'il se devait désormais de répondre aux attentes de son hôte. Et l'idée même de devoir partager un repas entier avec un Alois débordant de joie le fatiguait par avance. Pourquoi diable n'avait-il pas ignoré cette foutue invitation, comme toutes les autres ? Et d'ailleurs, comment Trancy avait-il pu savoir qu'il viendrait ? Il ne demandait tout de même pas à sa servante de tout préparer à chaque fois, sans même savoir s'il venait, si?
-A suivre-
* je n'ai pas pu m'empêcher… j'ai même failli mettre la version originale « Yes, my Lord ? »
N'hésitez pas à me laisser un petit message d'encouragement...! A moins que ça ne soit pour me faire des menaces? Même pas peur! Je brandirai Ciel devant moi tel un bouclier humain -ceci dit au passage, un petit fort sympathique-! Et comme notre Lord préféré a Sebastian aux basques, je ne pense pas qu'il risque la moindre chose -et par la même occasion, moi non plus!-. Enfin, vous pouvez toujours essayer, c'est vous qui voyez ^_^
