Salutations ! C'est avec un grand plaisir que je commence à publier cette fanfiction et quel meilleur jour que celui-ci pour en commencer la publication^^ (je vous laisse deviner pourquoi).

Ce projet est l'aboutissement de plusieurs mois de réflexions sur le sujet, dit comme ça, ça fait très sérieux mais mon but est bien de vous divertir^^. Enjoy !


Le comics Thor, ses histoires ainsi que ses personnages ont été créés par Stan Lee, Larry Lieber et Jack Kirby et appartiennent à la franchise Marvel. La mise en scène de certains passages revient à Kenneth Branagh.

Les personnages nouveaux (O.C.) que vous ne connaissez pas ni des bandes dessinés, ni du film m'appartiennent ainsi que leurs histoires. Toute ressemblance de près ou de loin avec un évènement ou une personne réelle serait fortuit et non volontaire.


Thor

(ou l'ironie du destin)

Prologue

Assied devant un large bureau recouvert de dossiers et de documents photographiques, l'éminent archéologue Samuel Johnson buvait une gorgée de son café mélangé à de la chicorée. La pièce dans laquelle il se trouvait était dans la pénombre, seul le bureau recevait de la lumière par la grande lampe qui se trouvait posée dessus. La fenêtre se trouvant devant le bureau ne laissait voir que les lumières allumés des lampadaires à l'extérieur, dans la rue, tandis que le ciel était sombre. Les nuages cachaient les étoiles et la lune alors que le tonnerre commençait à gronder. Samuel regarda l'heure sur son imposant écran d'ordinateur qui indiquait une heure du matin.

L'archéologue n'était pas insomniaque mais il avait besoin de faire le point sur ses recherches afin d'étudier le colis qu'il avait reçu le matin même. Le vieil homme aux cheveux blanc caressa sa barbe vieille de trois jours, ayant la même couleur que ses cheveux, avant de se pencher sur le fameux colis. Il déposa délicatement le petit paquet au milieu de l'espace libre sur le bureau face à lui et le déballa très soigneusement. Une enveloppe blanche se trouvait sur l'objet emballé dans quatre épaisseurs de papier bulle. Samuel Johnson l'ouvrit et déposa le mot à coté de l'objet qu'il déballa doucement tout en lisant.

Professeur Johnson,

Je vous envoie cette tablette runique comme promis. Bien sûr, il ne s'agit pas de ce que vous cherchez mais je pense qu'elle pourrait vous aider à y voir plus clair. Cependant j'ai pris de gros risques pour vous l'expédier… Si mes supérieurs apprennent que je vous l'ai envoyé pour la traduction, ma carrière en tant qu'archéologue risque de prendre du plomb dans l'aile.

Je vous respecte énormément professeur, mais ce n'est pas l'avis de la majorité de vos confrères… Vous devez faire très vite pour la traduction et me la renvoyer en même temps que la tablette. Je sais que vous réussirez à la déchiffrer.

Bien à vous,

Jérémy. B.

Le vieil archéologue termina de retirer la dernière couche de papier bulle et observa avec délectation la tablette faite en argile qui était de petite taille mais qui comportait plus d'une centaine de caractères runique minuscules. La tablette était vieille d'un millier d'années, estima rapidement l'archéologue. Il empoigna sa loupe et commença à observer les caractères. Il prit ensuite une feuille et un stylo et commença à écrire une traduction en moins de deux minutes :

Tønsberg, Norvège

965 après J.-C.

Tout en écrivant, Samuel Johnson ne pouvait s'empêcher d'imaginer la scène qui était décrite au travers des runes.

Jadis, la race humaine avait admis une simple évidence, elle n'était pas seule dans cet univers. Certains de ces mondes étaient aux yeux des hommes la demeure de leurs dieux, ils apprirent à craindre les autres. D'un royaume de froid et de ténèbres vinrent les géants des glaces. Menaçant de plonger le monde des mortels dans une nouvelle ère glaciaire. Mais l'humanité n'affronterait pas seule cette menace.

Samuel continuait d'écrire la suite du texte parlant d'une guerre sanglante, d'un carnage indescriptible entre les géants des glaces et les… L'archéologue buta sur un mot, un mot qu'il n'avait jamais rencontré sur aucun texte runique auparavant. Il passa à la phrase suivante mais n'arrivait pas à en saisir le sens, à cause du même mot, ce qui l'intrigua au plus haut point. Ce fut Odin qui conduisait les…

La curiosité piqué au vif, Samuel sortit différents livres d'un tiroir du bureau pour tenter de déchiffrer ce mot. Un sourire béat s'était fixé sur son visage car il pensait que ce mot était certainement la clef manquante de ses recherches. S'apercevant qu'il lui manquait un ouvrage, le vieil archéologue se leva, alluma la lumière dans la pièce, laissant voir de nombreuses photos de ruines et de pierres accrochés aux quatre murs. Alors qu'il cherchait sur l'une des étagères le fameux livre, le vieil homme sentit derrière lui quelque chose bouger. Il se retourna lentement pour s'apercevoir que la tablette flottait dans les airs au dessus du sol.

Samuel pâlit d'un seul coup et accouru jusqu'à l'objet en argile avant qu'il n'arrête de flotter tout seul. A peine à quelques centimètres de l'objet en question, celui-ci tomba, s'écrasant contre le sol dans un bruyant fracas. La tablette d'argile, vieille de mille ans ne supporta pas le choc et fut réduite en centaines de petits morceaux. Il était maintenant impossible pour lui de traduire le mot manquant.

« Grand-père ? C'était quoi ce bruit ? » Demanda une petite voix.

Le vieil homme se retourna pour voir une petite fille à peine âgée d'une dizaine d'années portant un pyjama bleu, se tenant à la poignée de la porte de la pièce, les yeux visiblement encore ensommeillés.

« Ce n'était rien ma chérie. » Répondit-il en s'approchant d'elle. « J'ai juste… fait tomber la tablette qu'un de mes anciens élèves vient de m'envoyer. »

« Encore ? Plus personne ne voudras te rendre service si tu détruis toutes les pièces qu'on t'envoie papy. » Fit d'une voix endormis la petite fille.

« Ne t'inquiète pas, j'ai bonne mémoire et puis je peux toujours essayer de reconstituer ce puzzle en argile. »

« Tu veux un peu d'aide ? J'aime bien les puzzles. »

« Non c'est gentil mais il est tard, tu dois retourner te coucher. Allez, au lit ! » Lança Samuel en poussant la petite dans le couloir, jusqu'à la porte en face du bureau.

Il pénétra dans une petite chambre sombre seulement éclairée par la lumière des éclairs provenant de l'extérieur. La fillette remonta dans son lit et se tourna vers son grand-père.

« Tu n'as pas l'air bien, toi aussi tu devrais dormir. »

« Ne t'inquiète pas ma douce petite Athénaïs, je vais allez me reposer. » Un nouvel éclair tomba à coté de la fenêtre qui se trouvait non loin du petit lit de la fillette. « Est-ce le bruit du tonnerre ou un éclair qui t'as réveillé ? »

« Non, c'est le bruit de la tablette cassé. »

« Tu n'as pas peur de l'orage ? »

« Non, je suis habitué et puis, je ne pense pas que l'orage soit la manifestation de la colère des dieux, comme tu me l'as raconté de si nombreuses fois dans tes histoires. »

« Et qu'est-ce que c'est alors d'après toi ? » Demanda l'archéologue en remontant bien la couverture jusqu'au cou de la fillette qui regardait par la fenêtre.

« Je n'en suis pas sûr mais… je pense que c'est quelqu'un qui veut se faire remarquer en lançant des éclairs, comme Zeus. »

« Ça parait logique en effet. Il est tard, rendort-toi et demain matin, papy te fera des pancakes. »

« Chouette ! » Lança la petite en levant la tête.

« Mais d'abord dodo. » Renchérit Samuel en fermant la porte de la chambre de la petite avec un petit sourire sur le visage.

L'homme âgé retourna jusqu'à son bureau, observant les nombreux morceaux d'argile par terre. Cela lui paraissait maintenant impossible de pouvoir déchiffrer le reste du texte. L'archéologue prit la feuille de papier sur laquelle il avait commencé à écrire et relu ce qu'il y avait marqué, s'efforçant d'essayer d'en imaginer la suite, comme elle devait être raconté il y a plusieurs centaines d'années.

Tønsberg, Norvège

965 après J.-C.

Jadis, la race humaine avait admis une simple évidence, elle n'était pas seule dans cet univers. Certains de ces mondes étaient aux yeux des hommes la demeure de leurs dieux, ils apprirent à craindre les autres.

D'un royaume de froid et de ténèbres vinrent les géants des glaces. Menaçant de plonger le monde des mortels dans une nouvelle ère glaciaire.

Mais l'humanité n'affronterait pas seule cette menace…

« Nos armées repoussèrent les géants des glaces jusqu'au cœur même de leur propre monde. Les pertes furent immenses et finalement, leur roi fut défait. Et la source de leur pouvoir leur fut arrachée. Au terme de cette dernière grande guerre, nous nous retirâmes des autres mondes et regagnâmes notre foyer, le royaume éternel d'Asgard. Ici, nous demeurons tel un halo d'espoir illuminant les galaxies. Et bien que relégué par l'homme au rang des mythes et légendes, se sont Asgard et ses guerriers qui établirent la paix dans l'univers. »

Un homme d'âge avancé s'arrêta quelques secondes dans son récit, les mains jointes alors qu'il avait à chacun de ses cotés un petit garçon, l'un brun et l'autre blond. Tout trois observèrent silencieusement un coffret noir ouvragé d'où émanait une puissance glaciale dans une lumière bleuté.

« Mais, un jour viendras où l'un d'entre vous devras défendre cette paix. » Annonça l'homme en s'avançant, se mettant devant le coffre renfermant cette lumière bleuté.

Il fixa les deux enfants de son unique œil ayant l'autre masqué par un cache-œil, probablement à cause d'une blessure de guerre.

« Est-ce que les géants des glaces sont encore en vie ? » Demanda le jeune garçon brun.

« Quand je serais roi… » Commença l'autre jeune garçon, une main sur sa petite poitrine. « Je pourchasserais ces monstres, je les tuerais tous ! » Il illustra sa parole par des gestes, balançant ses poings en avant avec un grand sourire, comme pour frapper un ennemi invisible. Il regarda l'autre garçon avant de se tourner vers l'homme qui le regardait d'un air très sérieux, le petit étant toujours souriant. « Comme vous l'avez fait mon père. »

« Un roi avisé… s'abstient de déclencher une guerre. » Annonça ce dernier très sérieusement. « Mais… » Il regarda les deux jeunes garçons chacun leur tour. « Il doit toujours y être préparé. » Il commença à s'avancer pour traverser la salle dans laquelle il se trouvait.

Les deux garçons se regardèrent avec un sourire avant de se mettre à courir passant devant un grand marteau. Ils rejoignirent l'homme et lui prirent chacun la main.

« J'y suis prêt mon père. » Annonça le garçon blond.

« Moi aussi ! » Renchérie l'autre garçon qui était brun.

« Seul l'un d'entre vous pourra accéder au trône mais l'un comme l'autre, vous êtes nés pour être roi. » Expliqua l'homme en regardant droit devant lui, sentant les yeux admiratifs des deux garçons posés sur lui.

...

« Allo ? Qui est à l'appareil ? »

« Salut Athéna ! C'est Jane ! Comment vas-tu ? »

« Jane ? Je t'avais dit de ne jamais m'appeler sur ce numéro ! Pourquoi ne m'as-tu pas envoyé de mail comme on le fait d'habitude ? »

« Parce que c'est urgent et que je ne peux pas attendre que tu me réponde dans un mois ! »

« D'accord mais fait vite, cette ligne est peut-être déjà… Fait vite ! »

« Écoute, j'aurais besoin de toi et de tes connaissances sur les tempêtes au plus vite. Mes recherches m'ont menés à me rendre quelque part au sud des États-Unis. Il faut que tu viennes me rejoindre. »

« Tu sais bien qu'en ce moment je ne peux aller nulle part pour des raisons personnelles… »

« Oui je sais bien, malgré le fait que tu ne m'as toujours pas expliqué pourquoi. Mais c'est vraiment urgent ! »

« Je suis vraiment désolée mais je ne peux pas ! »

« S'il te plait Athéna ! J'ai vraiment besoin de toi ! »

« C'est que… je suis en France actuellement Jane. J'ai… du travail sur le feu et… »

« Athéna, je ne connais personne d'autre à qui le demander ! »

« Pourtant les spécialistes des phénomènes liés aux tempêtes tu dois en connaître d'autres, alors pourquoi moi ? »

« Parce que… Il y a quelque chose qui m'intrigue au Nouveau-Mexique, des formations de tempêtes comme je n'en avais jamais vu. Il faut que j'étudie ça de plus près car je crois que ça pourrait aider mes recherches. J'ai contacté Erik et il va venir aussi. »

« Tu as dérangé Erik pour ça ? »

« Je pense que tu as compris que la chose est importante sinon je ne lui aurais jamais demandé de venir d'aussi loin et toi non plus. »

« Mais moi ce n'est pas pareil Jane ! Je n'ai pas la même expérience que lui, je suis même plus jeune que toi ! »

« Oui mais… je te fais confiance, c'est ça la différence qu'il y a entre toi et les autres spécialistes. Si mes recherches et mes suppositions s'avèrent exacts, ont va se retrouver face à une énorme découverte ! Et il ne faudra pas que ça s'ébruite pour l'instant… C'est pour ça que j'ai besoin de toi. »

« Bon très bien… Je te rejoins au Nouveau-Mexique. Envoie-moi par mail les informations nécessaires et je te rejoins par le premier avion. »

Une jeune femme qui s'était assoupie, ayant rêvé de sa dernière conversation téléphonique, se réveilla dans son siège dont le dossier était légèrement incliné vers l'arrière. Elle se trouvait à coté d'un hublot d'où elle pouvait voir une ville en dessous.

« Ladies and Gentlemen, merci d'avoir choisit notre compagnie pour assurer votre voyage. D'ici cinq minutes nous aurons atterrit à l'aéroport de Santa Fé. Merci d'attacher vos ceintures et de redresser vos sièges pour l'atterrissage. » Annonça une hôtesse de l'air.

La jeune femme referma sa ceinture et pris sa sacoche qu'elle avait calé entre ses pieds. Elle l'ouvrit et fouilla à l'intérieur où se trouvaient plusieurs liasses de billets en dollars et en euros, un ordinateur portable, une boite en plastique bleu ainsi que ses papiers. Elle en sortit un boitier renfermant des lunettes rectangulaires qu'elle mit et se coiffa d'une queue de cheval laissant dépasser quelques mèches. Elle sortie également une paire de gants de cuir fins qu'elle enfila malgré la chaleur qu'il semblait faire à l'extérieur.

Une fois que la manœuvre d'atterrissage fut terminée, les passagers descendirent calmement. La jeune femme alla directement récupérer sa grande valise à roulettes puis passa devant les douaniers tandis qu'on contrôlait ses papiers. L'un des douaniers lui tendit enfin son passeport.

« Bienvenue au Nouveau-Mexique mademoiselle Adélie Fablet. » Déclara-t-il en essayant de parler avec un accent français déplorable.

« Je vous remercie. » Répondit cette dernière en américain, avant de remettre son passeport dans sa sacoche et de se diriger rapidement vers la sortie de l'aéroport.

Arrivée à l'extérieur et éblouie par la lumière du soleil, elle eut du mal à apercevoir la femme qui lui faisait signe.

« Athéna ! Je suis là ! »

« Salut Jane ! Ça fait plaisir de te voir ! » Fit cette dernière en enlaçant avec son bras libre la femme en question. « Erik n'est pas là ? »

« Non, il n'est pas encore arrivé, il sera là dans la soirée. » À coté de Jane se tenait une jeune fille qui devait avoir environ le même âge qu'Athéna. Elle portait des lunettes et arborait un grand sourire. « Je te présente Darcy Lewis mon assistante. »

« Bonjour ! » Salua cette dernière en tendant sa main droite.

« Enchantée de te connaître Darcy. » Elle serra la main de la jeune femme qui acquiesçait. « Je suis Athénaïs Fabre. »


Ceci n'était que le prologue... Avec le prochain chapitre commence l'histoire ayant pour base le film^^

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A la prochaine pour la suite ! Leonem ;)