Disclamer: Si j'étais George , Theon n'aurait jamais trahi Robb, il ne serait pas aux mains de Ramsay et les noces pourpres n'auraient jamais eu lieu.
Résumé: - C'est bien fait pour elle. Pensa Sansa. Ce n'est que Justice.
Note de l'auteur : Cet OS a été écrit pendant mes vacances en Alsace, où mon esprit a été assez prolixe.
Justice
Pour se rendre dans sa chambre, Sansa devait passer devant la porte de la chambre de celle de sa sœur cadette, Arya.
Ce jour-là, à travers la lourde porte de bois, la jeune Stark entendit de faibles sanglots, accompagnés d'un nom :
- Nymeria...
La louve d'Arya, que sa maîtresse avait fait fuir pour la protéger de l'ire royale.
Sansa aurait pu, aurait du même, aller la consoler. Elle ne le fit pas. Pour une raison toute simple.
Sansa détestait Arya.
Cette pensée était sans doute indigne d'une Stark. L'hiver venait, comme les mots de son clan, et pendant l'hiver, il fallait se serrer les coudes.
Cette pensée était sans doute indigne d'une Tully, dont les mots étaient Famille, Devoir, Honneur.
Mais c'était la triste vérité, Sansa Stark détestait Arya Stark, sa petite sœur.
Les deux sœurs ne s'entendaient pas de base, étant aussi différentes que le feu et la glace. Sansa était douce, belle, délicate tandis qu'Arya était un garçon manqué, ingrate, rustre. S'il n'y avait eu que cela, l'aînée aurait ignoré la cadette. Non, les crimes d'Arya envers elle étaient bien plus graves. Elle avait énervé Joffrey, sa louve l'avait mordu, elle l'avait humilié et jeté son épée dans la rivière, elle avait fait fuir Nymeria. Elle avait sans doute gâché toutes les chances qu'elle avait avec son royal promis. Et pire encore, ses actions avaient mené à l'exécution de l'innocente Lady, sa chère louve. Pour ces raisons, Sansa n'eut aucune compassion envers Arya, dont la compagnie de Nymeria lui manquait.
- C'est bien fait pour elle. Ce n'est que Justice. Je n'ai plus Lady. Ne plus avoir Nymeria est sa punition.
La jeune fille passa alors son chemin, un sentiment presque de jubilation dans le cœur.
FIN
