Premier petit O.S en deux parties sur le couple Calzona que j'adore, et dont le fiasco des épisodes 23 et 24 m'ont donnée envie d'écrire quelque chose de joyeux et heureux sur elle.

Désolée pour les fautes s'il en reste ^^

Les personnages ne m'appartiennent évidemment pas, sinon la série s'appellerait Calzona Anatomy... u.u

Bonne lecture ! :)


Grey's Anatomy


Le soleil brillait haut dans le ciel. Les oiseaux gazouillaient. Les enfants jouaient joyeusement, leurs parents les surveillant attentivement. Des couples d'amoureux se promenaient main dans la man ou s'abritaient à l'ombre des arbres. Des groupes de jeunes se formaient et se déformaient au grès de la journée. Cette journée était typique d'un mois d'août au Belltown Cottage Park . Tout comme la promenade hebdomadaire d'Arizona Robbins, chirurgienne pédiatrique très réputée, respectée et adulée de Seattle, accompagnée de son fidèle compagnon, Pepito, son labrador noir de trois ans.

Elle s'installa sur l'herbe, près de la mare, comme à son habitude, et empoigna un bout de bois qu'elle lança à son chien. Il aboya, comme pour la remercier et courut attraper le bâton. Il le rendit à sa maîtresse, qui le lui relança, et ainsi de suite pendant une bonne dizaine de minute. Quand elle en eut marre, Arizona s'allongea sur le dos, les bras croisés sous sa tête, le regard rivé sur l'étendue aussi bleu que ses yeux. Son chien vint s'allonger à côté d'elle, sa tête sur le ventre de la blonde. Elle lui grattouilla derrière les oreilles avec affection et repris sa contemplation du ciel.

Du repos lui faisait du bien. Elle travaillait H24 depuis des mois, n'ayant pas plus de 4 heures de sommeil par nuit, ayant beaucoup de petits patients à s'occuper. Malgré l'amour qu'elle portait à son travail, elle n'avait pas le temps pour porter de l'amour à une femme, ce qui lui avait valut plus de rupture que d'engagement. Mais à force, elle s'y été habitué, et n'apportait plus autant d'importance à cela que de partager sa vie avec quelqu'un. Elle avait abandonner depuis un moment l'idée de se trouver une femme avec qui se marier, avoir des enfants, construire une vie, ne se consacrant qu'à son travail.

Soudainement, elle sentit Pepito se redresser et l'entendit aboyer comme un possédé. Elle se redressa pour voir son labrador noir courir vers une forme clair. Un autre chien. Super.

Elle soupira, se releva, pris ses affaires et alla vers son chien qui faisait la fête à une femelle.

- Pepito ! Aux pieds ! Tout de suite ! claqua sèchement Arizona.

Son chien aboya et retourna vers la blonde.

- Whoua ! Il est beau ton chien ! s'exclama une voix de petite fille.

La blonde baissa la tête vers la voix et vis une petite fille d'environ 7 ans regarder son chien, les yeux brillants.

- Merci, dit Arizona en souriant, son instinct maternel prenant le dessus automatiquement. TU veux le caresser ? Il ne mord pas.

La petite sourit, et sautilla de joie. Arizona rigola et s'agenouilla.

- Comment il s'appel ? demanda la petite fille, qui, selon Arizona, devait avoir des origine hispanique, vu la couleur ambré de sa peau.

- Pepito, il a trois ans, dit Arizona.

- Et toi, tu t'appel comment ?

- Arizona Robbins, répondit la blonde, sans cesser de sourire.

- Moi c'est c'est Sofia Lucia Torres, et elle, c'est ma chienne, Julia. Ça s'écrit "Julia", comme en français, c'est ma maman qui me l'a dit, mais ça se prononce "Roulia", dit la petite, sans reprendre son souffle. Tu fais quoi comme métier ?

La blonde fut étonner de la rapidité avec laquelle la petite parlait.

- Je suis docteur, dit la blonde.

- Comme ma maman ! s'exclama Sofia, les étoiles dans les yeux. Elle travail dans le service chirurgie ortho... orthopadrique ! Et toi tu es dans quel service ?

Arizona rigola.

- Ça se dit orthopédique, la corrigea-t-elle avec un sourire. Je travail en chirurgie pédiatrique, avec les enfants, comme toi. Et en parlant de ta maman, tu es toute seule ? demanda Arizona.

- Non, ma maman est là-bas, avec mon papa, dit la petite en montrant le bout du parc. J'ai emmenée Julia faire du sport avec moi,et quand j'ai vu qu'elle s'était arrêter, bin, je me suis arrêter aussi, et j'ai vu ton chien...

- Sofia ! s'exclama une voix féminine, paniquée. Oh mon Dieu, tu es là ! Je te cherchais partout, tu mettais trop longtemps à faire le tour du parc !

Une brune aux yeux d'un noir ténébreux venait d'arriver, essoufflée, un franc soulagement d'avoir retrouvée la petite sur le visage. Elle s'accroupit devant la petite fille qui avait baisser la tête, honteuse.

- Ne me refais plus de peur comme ça, petit ange, dit la brune en prenant la petite dans ses bras.

- Lo siento, mamá, dit la petite, mais Julia s'est arrêter en chemin, et j'ai rencontrer Pepito et Arizona !

Sa mère fronça les sourcils, pensant que c'était encore un personnage imaginaire de la part de sa fille, et leva la tête vers la personne que sa fille lui désignait. Elle fut surprise de constater que la femme existait bel et bien, et qu'elle était plutôt jolie. La femme était de taille moyenne, de long cheveux blonds, légèrement en bataille, des yeux aussi bleus que l'azur lui-même et un sourire qu'elle qualifia de magique.

- Arizona Robbins, je suis désolée, votre fille et moi avons parlées et nous n'avions pas fais attention que cela faisait un long moment qu'elle n'était pas revenue vers vous, dit la blonde, vraiment désolée.

- Ce n'est rien, dit la brune, ne pouvant s'empêcher de se dire qu'elle avait déjà entendu ce nom quelque part, alors que sa fille jouait avec les deux chiens. J'ai eu peur sur le coup, mais quand je vois en quelle charmante compagnie ma fille était, je ne peux qu'accepter.

Arizona rougit légèrement, et bredouilla des paroles inintelligible.

- Mamá, Ari' est chirurgien pardriatrique ! Comme toi ! s'exclama soudainement la petite en souriant de toutes ses dents manquantes.

Les deux femmes ne purent s'empêcher de rigoler.

- Pédiatrique, mi corazón, dit Callie, et je suis en orthopédie, je te l'ai déjà dit.

- Oui mais c'est pareil, vous êtes chirurgiennes toutes les deux ! dit la petite, commençant à bouder.

Arizona éclata de rire, suivit de près par la brune.

- Dr Robbins, alors, dit la brune quand elle eut finis de rigoler. J'ai beaucoup entendue parler de vous. Callie Torres, enchantée.

- Torres... je me disais que j'avais entendue se nom quelque part, dit la blonde en souriant. Vous faites partie du Seattle Grace Hospital, je me trompe ?

- Euh... non, du tout, mais...

Callie avait l'air troublée. Cette chirurgienne autant réputée pour son talent que pour sa liste incroyable de conquête féminine à son actif avait entendue son nom ?

- Comment ai-je entendu votre nom ? finit la blonde, un sourire énigmatique sur les lèvres.

La brune hocha la tête, l'esprit complètement chamboulé par la magnifique blonde lui faisant face.

- N'est-ce pas vous qui avez inventer un nouveau procéder excellemment ingénieux pour les gens amputer ?

Callie rougit face à se souvenir.

- Euh... si, mais... ça remonte à loin, bredouilla-t-elle.

- Deux ans, je n'appel pas ça loin, s'esclaffa Arizona.

A ce moment là, une voix d'homme retentit, appelant Sofia et sa mère.

- Merde, Mark ! chuchota Calllie en faisant les gros yeux. Je suis là ! ajouta-t-elle plus fort pour qu'il l'entende.

- Putain, ça fais un quart d'heure que je vous cherche, où... oh ! dit-il, en changeant complètement d'intonation en voyant Arizona.

Avant qu'il n'ouvre la bouche, Callie le devança.

- Gardes tes idées perverses pour toi, Mark, dit-elle en soupirant.

- Mais j'ai rien dit ! s'offusqua-t-il.

- Non, mais je te connais, dit la brune avec un sourire.

Pendant l'échange, Arizona n'ouvrit pas la bouche, se demandant ce qu'il avait pu pensé.

Un éclat de rire les firent se retourner. Ils virent Sofia allongée dans l'herbe, les deux chiens lui léchant le visage.

- Pepito ! Arrêtes ! dit Arizona, autoritaire, mais ne pouvant s'empêcher de sourire en voyant cette belle image.

Le chien se redressa et aboya.

- Whoua, que d'autorité, roucoula Mark en s'approchant de la blonde. Mark Sloan, chirurgien plasticien au Seattle Grace Hospital.

Il lui tendit la main, qu'Arizona accepta.

- Arizona Robbins, chirurgienne pédiatrique à l'hôpital John Hopkins, et... lesbienne, dit-elle en lui faisant un clin d'œil sur le dernier mot.

Le sourire de Mark retomba, faisant éclater de rire les deux jeunes femmes.

- Pourquoi les belles nanas sont toujours de ton bord, Callie ? dit-il, désespérer.

- C'est la vie, lui dit la brune en lui tapotant lentement l'épaule, un sourire moqueur aux lèvres.

Mais ce qui ne se voyait pas - et heureusement pour elle - c'était que son cœur battait la chamade en sachant que la belle chirurgienne savait qu'elle était comme elle.

- Papa ! Je veux une glace ! s'exclama Sofia, la sortant de sa rêverie.

- Bonne idée ! dit-il. Je noierais mon chagrin de finir en vieux célibataire dans une bonne glace !

Les deux femmes rigolèrent.

- T'es pas possible, toi, dit Callie. Bon, Dr Robbins, ce fut un plaisir de vous rencontrer, peut-être à une prochaine fois !

Le sourire que lui lança la brune troubla quelque peu Arizona, mais elle sourit.

- Appelez-moi Arizona, ce sera plus simple, dit-elle.

- D'accord !

Elles se sourirent pendant un petit instant, juste avant que Sofia vienne troublée leur échange en enlaçant la blonde.

- A bientôt Ari', j'espère te revoir très vite ! dit la petite, arrachant un sourire à Arizona.

- J'espère aussi, Sofia, dit Arizona.

Sofia sourit grandement, salua Pepito avec un bisous sur le museau, ce qui amusa la blonde, et courut derrière Julia, en lui jetant un bâton, que l'animal s'empressait de lui ramener.

Alors que Callie lui lançait un dernier sourire et allait rejoindre sa fille, Mark se tourna vers elle et la fixa quelques secondes en silence.

- Demain soir, 18h, au bar chez Joe, en face du Seattle Grace, vous y serez ? lui demanda-t-il.

Arizona sourit.

- Avec joie, dit-elle.

Il acquiesça avec un petit sourire et tourna les talons, rejoindre sa meilleure amie et sa fille.

Tout au long du chemin du retour, elle avait un sourire idiot graver sur les lèvres, ce qui fit que les gens se retournaient sur son passage, la fixant bizarrement, mais elle s'en fichait. Elle était heureuse, et cela surpassait tout le reste. Cela faisait plus d'une dizaine d'années qu'elle n'avais plus été aussi heureuse rien que par la présence d'une femme, et cela allait remettre ses résolutions en doute, mais elle s'en fichait. Les papillons dans son estomac n'étaient pas là par hasard, elle le savait.

Elle jeta ses affaires sur son canapé et fila à la salle de bain se prendre une bonne douche. L'eau chaude lui fit du bien et elle se permis de rester plus longtemps sous le jet, savourant ses jours de congés comme il se devait.

Elle sortit de la salle de bain en peignoir et alla à la cuisine, se prendre une bouteille de bière, qu'elle but devant la télé, Pepito allongé à moitié sur elle. Malgré les images et le son, elle n'avait pas le cœur à regarder ces émissions complètement débiles, repensant à sa rencontre avec Callie Torres. Cette jeune femme magnifique qui avait réussis à la troublée et à lui faire pensée à autre chose qu'un coup d'un soir. Cette jeune femme qui lui avait fait de nouveau croire à l'amour en l'espace d'un regard.

Ce qui lui faisait peur, c'était la déception, comme avec toutes les autres.

Mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que les craintes étaient partagées.

La bonde alla se mettre en pyjama, ce qui se résumait en un tee-shirt ample à l'effigie de la division militaire dans laquelle était son frère, et un short court. Elle alla se préparer un repas rapide et se cala devant la télé, Pepito endormis sur le canapé.

Elle zapa, jusqu'à trouver un vieux film qu'elle n'avait plus vue depuis des années et mangea son plat. Quand elle eut finis, elle posa ses couverts sur la table basse et se cala plus confortablement dans le canapé, ne voulant rater ne serait-ce qu'un morceau de son film préféré.

Elle s'endormis à la fin du film, son chien lover à ses pieds, l'image d'une magnifique brune graver dans sa tête.


A suivre dans la suite et fin ^^

Alors, vous en avez pensé quoi ?

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A bientôt pour la suite !