Hello ! Alors voilà, un Charlie Weasley - OC. Je ne sais pas encore en combien de chapitres tout ça va se dérouler, j'ai juste la trame (qui risque de changer vu les aléas de mon inspiration), et je ne peux donc promettre de publications régulières... J'essaierai toutefois de faire de mon mieux, c'est promis ! J'espère que vous prendrez plaisir à lire ce premier chapitre très court (histoire de jeter les bases en fait)... Vos avis sont très importants, puisque je les prendrai évidemment en compte pour la suite de l'histoire, alors... Une petite review en partant, ça ne fait pas de mal ? :D (sourire absolument angélique)

Kirley Duke est le nom d'un membre des Bizarr'Sisters (vive l'Encyclopédie), c'est absolument normal et voulu. j'ai simplement choisi d'utilisé la version du traducteur français qui les a décrites comme des femmes alors que pour JKR ce son des hommes. Voilà !

Disclaim' : Of course, tout est à JKR même la famille de Kirley.

BONNE LECTURE


Charlie Weasley ne goûtait pas vraiment le succès que sa nomination au poste de Capitaine lui avait apporté auprès des filles. De toute manière, il ne savait pas s'y prendre avec elles, alors toute cette histoire l'arrangeait bien; elle, elle n'attendait rien de lui et lui permettait d'avoir une paix un peu moins relative... Jusqu'à Bill qui, ayant toujours bénéficié d'un don avec les filles de sa promo, se moquait ouvertement de son célibat. Désormais chose presque révolue.

De son côté Kirley voyait en Charlie un formidable ascenseur social qui lui offrait le luxe d'un groupe d'amis plutôt populaire.

Chacun des deux était conscient de l'avantage qu'il tirait de cette relation. Tout avait débuté à Poudlard l'année précédente, pendant qu'elle regardait un entraînement de l'équipe. Ils en étaient venus à parler stratégies et Coupe du Monde, et c'était d'ailleurs à ce moment qu'il avait appris qui était sa mère (Il en était resté fort impressionné).

Puis durant l'été précédent leur Sixième année...

Été 198, Bristol, dans un appartement sur Oakfield Road...

Esseulé, un petit chat gris aux grands yeux verts miaulait dans la cuisine cradingue du logis. Guidé par la faim, il sauta souplement de la table, et parcourut l'appartement, vide. Au bout du couloir morne au papier peint floral défraichi, il entra par la porte ouverte dans une chambre. Le lecteur CD crachotait Tunnel of Love, dernier album en date de Bruce Springsteen.

La lampe de chevet restée allumée commençait à faiblir, et grésillait tristement. Le chat s'approcha du matelas posé de travers à même le sol. De sous la volumineuse couverture rouge et jaune dépassait une longue tresse de cheveux blond vénitien (et non roux !), dont il s'approcha. Lorsqu'il commença à jouer avec, la masse de cheveux s'anima.

Une jeune fille repoussa violemment la couette en baillant, surprenant le chat, qui tomba à côté du matelas, faisant sourire sa propriétaire. Elle se leva, et arrêta la musique en soupirant.

Kirley Duke était de taille moyenne, mais ses cheveux immenses la faisaient paraître plus grande qu'elle n'était. Elle possédait une très longue tignasse raide blond vénitien, qu'elle attachait invariablement en tresse, de laquelle, malgré ses efforts, s'échappaient de longues mèches. Elle laissa glisser ses yeux de couleur qu'elle jugeait « vaseuse », sur le bazar qui régnait dans sa chambre. Ses livres de cours jonchaient le sol accompagnés de piles de parchemins, des tas d'habits à la propreté toute relative cachaient le parquet et au milieu de ce fatras trainaient encore sa guitare, sa baguette et ses précieux CDs.

Elle éteignit la lampe de chevet, et sortit de la pièce. En longeant le couloir elle vit que la porte de la chambre de sa mère était fermée. Invariablement, celle-ci avait dû rentrer tard, accompagnée ou passablement éméchée. Voire les deux, suivant chez quel ancien coéquipier de l'équipe Pride of Portree elle avait festoyé. Tout cela avait gravement empiré depuis que sa soeur, Meaghan, était partie jouer dans l'ancienne équipe de sa mère.

Haussant les épaules, elle suivit le chat, jusque dans la cuisine.

Sans vraiment y faire attention, et tout en regardant le courrier, elle se saisit d'une Bièreaubeurre dans un placard de la même couleur verte abimée que le reste de l'aménagement de la cuisine et passa de l'autre côté de la pièce, qui constituait le salon. Un vieux canapé avachi et recouvert de coussins dépareillés finissait ses jours au milieu de ce bout de pièce, devant une table basse qui semblait avoir subi une guerre. Sur le côté, les stores pleins de poussière des trois fenêtres tombaient en ruines. Seul élément un tant soit peu décoratif de la pièce, un poster grandeur nature de sa mère, Catriona McCormack entourée de ses anciens coéquipiers ornait le mur derrière le canapé.

S'écroulant sans grâce aucune entre les coussins, Kirley posa sa Bièreaubeurre entamée sur le carrelage marron-ocre et ouvrit une lettre au hasard. C'était certainement sa soeur -qui d'autre aurait l'idée de lui envoyer deux tickets pour un match Pride of Portree vs Ballycastle Bats pour le lendemain, sans le moindre petit mot.

Ce devait être un match important, puisqu'il se jouait dans les Marais de Queerditch, lieu de naissance du Noble Sport. Et Meaghan ne l'invitait pas souvent à ses matches.

Deux tickets. Qu'allait-elle faire du ticket de trop, sa mère ne viendrait certainement pas. Et puis d'ailleurs comment allait-elle se déplacer jusque-là bas ?

Finissant sa Bièreaubeurre d'une traite, elle se mit à la recherche de Poudre de Cheminette, le félin sur les talons. Elle finit par la dénicher dans sa chambre, rangée dans un petit coffret de bois à la fermeture cassée et rouillée, sous un tas de tee-shirts.

Puis sans vraiment savoir pourquoi, et après avoir avalé un carré de chocolat d'une tablette subitement retrouvée, Kirley se saisit du coffret et sortit de l'appartement d'un pas rapide. Sans faire attention à sa tenue pour lors constituée d'un débardeur bleuâtre tâché et d'un short informe rayé beige et bleu pâle, elle frappa chez le voisin de l'étage. Elle entra sans attendre de réponse, et voyant ledit voisin accaparé par son journal, elle se contenta de lui annoncer qu'elle utilisait la cheminée, qu'elle n'en avait pas pour long.

Été 1988, Le Terrier...

Il avait rarement l'occasion d'être tranquille dans cette fichue maison, surtout depuis que Fred et Georges avaient atteint l'âge de se déplacer il y avait pas mal d'années de ça. Et Merlin savait qu'à seize ans, chacun recherchait un peu de tranquillité.

Etre assis sur le rebord de sa fenêtre les pieds ballants dans le vide représentait donc un rare et appréciable moment de solitude et de calme. Les rires des jumeaux lui parvinrent depuis le jardin, et si Charlie avait été un peu plus intéressé par la Divination, il aurait sans doute immédiatement compris qu'un bruit en entraînant un autre, cela venait de marquer la fin de son cher silence.

En effet, un cri l'interrompit dans sa contemplation du ciel bleu azur qui s'étendait au-dessus de la vallée.

« - CHARLIE ! Il y a quelqu'un pour toi dans la cheminée ! »

Cette phrase aurait été pour le moins saugrenue si elle n'avait été prononcée dans une famille de sorciers. Charlie sauta dans sa chambre, en sortit en trombe et descendit plusieurs étages les fesses sur la rambarde d'escalier. Il n'en sauta qu'au dernier moment évitant ainsi que l'extrémité, surmontée d'une étrange sculpture sur bois, de la rambarde ne lui ôte toute occasion de procréer plus tard. Ce fabuleux réflexe qui dénotait d'une habitude inlassable et maintes fois travaillée n'impressionna en aucun cas Molly Weasley, qui lui lança un regard menaçant.

Il s'avança jusqu'à la cheminée de son pas détendu d'étudiant en vacances estivales, les cheveux en bataille. Il fut plutôt agréablement surpris par la tête qui sortait de l'âtre.

« - Kirley ?
- Ecoutes, j'ai un billet en trop pour un match à Queerditch. Tu veux être mon « en trop » ? Demanda-t-elle en lui faisant les yeux doux.

- C'est si gentiment demandé, je me sens véritablement désiré... ironisa-t-il en souriant, de ce sourire si étrange qui découvrait jusqu'à ses canines.

- C'est d'accord, on se retrouve demain là-bas. »

En moins de temps qu'il ne lui aurait fallu pour le dire, la visiteuse avait disparu de la cheminée et les flammes avec elle. Charlie s'adossa au mur en croisant les bras, faisant ressortir ses muscles de sportif. Au bout du couloir, Bill Weasley eut un sourire amusé.

Eté 1988, Marais de Queerditch...

Kirley regardait toujours les matches de Quidditch avec une petite pointe de tristesse.

Elle-même avait été une joueuse plutôt bonne durant ses premières années à Poudlard (elle avait ça dans le sang bien sûr), puis lors d'un match contre Serpentard, elle avait fait une chute d'une quinzaine de mètres. Dès lors elle avait jugé qu'elle avait un motif suffisant pour haïr chacun de ces gamins vert et argent : en effet, il lui était depuis impossible de monter à plus de deux mètres sur un balai sans avoir un vertige monstrueux.

Cela dit, elle devait admettre que le match était plutôt bon quoique les supporters des Ballycastle Bats tous vêtus de noir étaient pour le moins flippants, songea-t-elle.

Elle observa Charlie, qui venait de saluer en hurlant un arrêt de Meaghan. Décidément, son sourire était vraiment étrange; pas déplaisant, mais étrange. Elle reporta son attention sur le match.

Dix minutes plus tard, au moment où Meaghan n'eut d'autre choix pour stopper un tir que de se pendre à son balai par les pieds, Kirley se serra en sursautant contre le bras musclé de Charlie. Sur son visage se peignit une expression de peur qu'elle jugea très convaincante lorsqu'il la regarda.

Et pendant que Meaghan renvoyait le souaffle eut lieu de premier baiser de Charlie Weasley et Kirley Duke.


Fin du premier chapitre qui est très, très court... je m'améliorerai pour la suite, promis ! Une petite review en partant, ce serait adorable (et comme vous êtes tous très gentils... hihi)... J'attends vos avis chers lecteurs :)
Bye et merci d'avoir lu !