DISCLAMER : Tous les personnes et l'univers d'Harry Potter n'appartient qu'à et seulement qu'à JK Rowling. Merci à elle :)
Bonjouuur ( :
Voici ma toute première fiction sur le monde d'Harry Potter.
J'avoue que jusqu'à maintenant, je n'avais jamais pensé qu'un jour j'écrirais sur cette très bonne saga. Et puis, tout arrive. Merci à Lirys, parce que c'est en venant lire sa fic' que j'ai eut envie d'en lire d'autre puis de me lancer.
A ceux qui n'aiment pas, cette fic' sera sur un fond sombre et surement violent avec un langage assez cru. Le Rating n'est pas choisis pour rien. ;)
Merci à ceux qui liront ce prologue tumultueux et embrouillé. :3
Prologue
Elle avait peur. Non, ce n'était pas assez, encore. Elle crevait littéralement de peur. Et, à chaque respiration que ses maigres poumons réussissaient encore à produire, elle sentait qu'elle se rapprochait d'une mort certaine. Certaine et douloureuse. Violente, peut être aussi. Longue, ça, c'était sûr. Parce que maintenant qu'elle s'était faite attrapée, comme une sourire fuyante se serait faite happée par la gueule d'un félin, il n'y avait plus d'autre solution que la mort. Tout autre option n'était pas envisageable… Elle connaissait ses agresseurs, elle les avait vus à l'œuvre. On ne réservait pas d'autre sort à une personne comme elle que la mort.
Et avec la peur de la mort, venait celle de l'abandon. Parce que oui, là où elle était –et d'ailleurs où était-elle ?- on ne la retrouverait jamais. Même en cherchant partout, personne ne pouvait savoir… Et puis, y aurait-il fallut déjà savoir qu'elle s'était faite attrapée. Pis encore, qu'elle n'était pas mort, encore. Oui, avec le temps que toutes ces possibilités se mettent en place, elle pouvait bien mourir dix fois. Dix fois plus de douleur et de peur. Dix fois plus de torture. De prière jamais dîtes. Solitude…
Avec ces pensées, qui tournaient encore et encore dans son esprit, elle sentit qu'elle perdait pied. Une tristesse sans fond se posa sur elle. Une peine immense face à ceux qu'elle abandonnait. Ceux qui avait toujours donné cet éclat à sa vie. Ceux aussi qu'elle n'avait pas eut le temps de connaitre. Face à cet improbable amour qui désormais avait pris fin avant de commencer. Devant ce visage de bébé qu'elle n'avait pas eut et qu'elle n'aurait jamais. On lui avait fait avorter cette idée qui aurait pu grandir en elle, dans quelques années. Devant cette famille qu'elle n'avait pas eut le temps de retrouver. Au moins, elle ne pourrait plus la détruire en débarquant un jour devant eux. Ses espoirs aussi étaient brisés en éclats. Ce rêve d'aurore ne verrait jamais le jour. Elle n'aurait pas cette gloire de combattre le mal… parce que le mal s'était déjà emparé d'elle.
Elle avait froid. Elle avait perdue la notion du temps. Celle de l'espoir aussi. Elle essayait de se préparer à sa mort, mais c'était tellement improbable qu'elle n'arrivait pas à concevoir que c'était déjà fini pour elle. Elle aurait voulu y croire mais les conditions de sa détention ne mentait à personne, même à elle. Elle n'y voyait plus rien. Peut être était-ce dû à l'obscurité qui régnait dans la pièce. Peut être aux torrents de larmes qui dévalaient sur ses joues, lui brulant les yeux un peu plus à chaque minute. Il faisait froid. Vraiment très froid. Elle ne sentait plus rien. Plus de corps. Elle n'était plus qu'un esprit ? Pourquoi ne pouvait-elle pas flotter comme Peeves alors ? Parce qu'elle n'était pas morte, bien sur. Son corps la trainait encore par terre, trop lourd et gauche pour servir à quelque chose. Il fallait s'en débarrasser… Elle allait en être débarrasser.
Puis, peu à peu, la démence vint. Celle où l'on perd tout, même son humanité. Elle croupissait dans sa futur tombe depuis des jours, des heures, des minutes. Elle ne savait plus bien. Elle ne savait plus rien. Elle allait mourir, ça elle le savait. Ca ne cessait de résonner dans sa tête. Comme un martèlement qui tentait de lui ouvrir le cerveau à vif. A part cette vérité, elle ne savait plus. Qui elle était, d'où venait-elle, qui allait-elle perdre… Elle ne voulait plus le savoir. Elle avait froid. Elle devenait folle, à moins qu'elle ne le soit déjà. Peut être. Peut être pas. Bing. Bong. Oh. Ah. Tic. Tac.
Elle devenait folle. Elle avait froid. Tout était perdu.
Elle avait 17 ans.
Elle était prisonnière du Mal.
Elle allait mourir d'une minute à l'autre.
Et elle n'arrivait à songer à rien d'autre qu'au froid qui s'insinuait en elle.
Voila.
Suite si cela vous plait.
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