Petite note : Ceci est la nouvelle version de ce chapitre, corrigé par ma bêta [owi, j'aie une bêta o/] xKitKat50x . Merci !
Je n'oublie pas Moonlight Sonata, si jamais quelqu'un qui lit mon autre fic passe par ici, mais j'avais juste envie de poster ça. Je n'ai pas de bêta à cette heure, et si j'attends pour poster, je ne le ferais justement pas.
C'était l'envie du moment : 6h36 du matin quand j'écris ceci, et j'ai If I Were a Boy de Beyonce dans les oreilles.
Ne chercher pas plus loin le pourquoi du comment j'écris ce truc.
Il s'agît ici d'un Yuri. Lisez ou pas, mais en tout cas, vous êtes prévenus.
Tout est à J.K Rowlling. Et, dieux merci, surtout Ron !
Si j'étais un homme.
Est-ce que tu me verrais comme je te vois ?
Est-ce que tu me mentirais comme je te mens ?
Est-ce que tu m'haïrais comme je te hais ?
Est-ce que tu m'aimerais comme je t'aime ?
Après tout, même dans l'alphabet M est à côté de N…
G et H aussi.
Aaargghh ! Ma seule obsession est de voir tes mains sur moi comme sur Lui, de voir ton sourire, le même que celui que tu as quand tu le vois Lui, apparaître quand tu me vois Moi, de voir tes yeux s'illuminer pour moi et plus pour Lui… Enfin, c'est mon frère, je ne demande pas non plus à ce que tu le détestes, mais… Je veux que tu sois heureuse avec moi, pas avec Lui.
Moi ? Jalouse ? Meuh non. J'ai juste envie de le taper quand il te prend dans ses bras un peu trop longtemps, ou quand il bave en te regardant alors que tu es penchée sur tes livres, studieuse, comme toujours.
Pourquoi est-ce que tu ne me vois pas ?
Je t'en prie, vois mon regard qui reste trop longtemps sur tes lèvres, vois mes mains qui s'égarent parfois sur ta jambe, ou qui remettent en place une mèche de tes cheveux éternellement ébouriffés dans un geste trop tendre pour être amical. Vois mes yeux qui ne voient que toi. Vois mon sourire qui n'est vrai que quand il est destiné à ta délicieuse personne.
Il est encore en train de se goinfrer. Et ton regard a imperceptiblement changé à son égard. Avant tu le regardais avec une sorte d'exaspération, maintenant, il y a toujours cette note d'exaspération, mais aussi… Une sorte d'amour tendre. Au fil des années, tout a changé.
Et tu crois que je suis folle amoureuse de Harry… Bon sang ! Si tu savais ce que j'en ai à faire de l'Élu ! D'accord, il est un garçon formidable et compréhensif, sans parler de son sourire un peu craquant, mais, face à toi, il n'est rien qu'une plume que je fais s'envoler avec mon soupir de contentement quand je te vois rire aux éclats.
J'ai été amoureuse de lui, oui. Mais ce n'était pas le bon. Vous savez, parfois vous vivez avec quelqu'un, et puis, un jour, vous vous dites, en vous en rendant compte « ce n'est pas le bon ». Parce que vous sentez que ce n'est pas lui qui fait battre votre cœur plus vite parce qu'il vous regarde avec insistance, que ce n'est pas lui qui vous fait sourire parce qu'il sourit, parce qu'il est avec vous, parce que ce n'est pas lui qui est là, à vous faire décoller de la Terre quand il vous effleure le bras, parce que ce n'est pas votre Univers que vous voyez en le regardant, mais simplement votre Monde.
C'est toi, mon Univers.
J'étais en plein match de Quidditch quand cette évidence m'a frappée. Littéralement.
Je faisais une courte pause, m'arrêtant en arrière du terrain pour visualiser calmement la situation. Machinalement, mon regard s'était porté vers les gradins, cherchant des yeux la personne qui occupait mon cœur. Et au lieu de trouver Harry, mes yeux se sont posés sur toi.
Tu étais là, les joues légèrement rougies par le froid ambiant de l'automne, avec ton écharpe autour du cou, aux couleurs de Gryffondor.
Tu t'époumonais à crier « Allez ! », comme si ton cri allait changer quelque chose à la direction des joueurs. J'avais souri, moqueuse. Et puis ton regard s'était tourné vers moi, comme si tu savais que je me moquais de toi. Tes yeux m'avaient transpercé. Mon sourire était parti d'un coup. J'avais froncé les sourcils devant ce sentiment étrange, alors que ton souffle chaud s'échappait en une légère fumée dans l'air froid, et que tu continuais de me fixer.
Le temps n'existait plus, les joueurs, les supporters, le terrain, tout, n'était plus là. Mes yeux et mon esprit n'étaient dirigés que vers toi. Toi et ton sourire que tu as décroché pour moi, uniquement pour moi, ce sourire de travers, ce sourire complice, presque charmeur. Et sur l'instant, j'en avais presque perdu l'équilibre, tes yeux s'était affolés, puis tu avais secoué la tête, ri, même si je n'entendais pas cette douce mélodie, je savais déjà que je ne pourrais vivre sans.
Et soudain, ton expression s'était changée en surprise, tu fixais toujours un point dans ma direction, mais il semblait être derrière moi. Tu avais crié quelque chose, un « attention », mémorable. Tu étais terrifiée, alors qu'un cognard me percutait de plein fouet. J'étais paralysée dans ma contemplation, et n'avais plus porté attention au fait très… Percutant, que j'étais sur un terrain de Quidditch en plein match.
La dernière image que mes yeux avaient pu capturer, était toi, disparaissant dans la sortie du gradin. Après, je me souvenais juste d'un autre choc, plus violent si cela était possible, et puis, le noir.
J'étais tombée amoureuse de toi, c'était une évidence frappante.
Plus les mois passaient après cette journée, plus je m'enfermais dans ma bulle, dans mon monde où je ne souhaitais qu'être ton ombre. Les soirées entre amies, les après-midi à la bibliothèque, les journées à Près-au-Lard, tout ça avait un sens nouveau, ma vision avait une nouvelle optique. Les heures aux Trois Balais, ton corps touchant le mien alors que tu étais prise d'un fou rire aidé par une bièraubeurre, tout cela, tout cela, était un cadeau du ciel, et en même temps une douce torture face à l'évidence : c'était de Lui dont tu me parlais. C'était avec Lui que tu hésitais à entreprendre une relation amoureuse. C'était Lui que tu voyais, que tu vois.
Pas moi.
Je voudrais tant être Lui. Être quelqu'un de spécial pour toi. Comme tu l'es pour moi.
Alors je t'observe, je m'en fiche si ça fait un mal de chien, je veux que tu me vois, je veux une âme parfaite pour qu'elle s'accorde à la perfection avec la tienne. Mais ma place n'est pas là comme je le voudrais.
Même si je te donnerais tout. Jusqu'à ma vie. Quoi que ce soit qui te rende heureuse, quoi que tu veuilles… C'est pour ça que je t'aidais à faire la part des choses, impartiale, avec tes sentiments envers mon frère. N'empêche, si cet empoté te fait souffrir, je le jure, je ne le tuerais pas, non, je le torturerais pendant des années.
Mais ma place n'est pas ici. Dans ton cœur. Alors maintenant, je te fuis. Je ne te croise qu'à de rares occasions. Fini les Trois Balais, fini les soirées pyjamas, fini tout.
Maintenant je t'observe de loin. Et, bon sang, quand tu étais ici, avant, avec moi le soir, ou même pendant ces fichues révisions que je maudissais, je ne pouvais même pas te regarder dans les yeux. Tu avais l'air d'un ange, avec tes cheveux en pagaille et ton air sérieux.
Et rien ne change : ta beauté me fait pleurer. Tu étais là, comme entourée d'une aura, comme la plume d'un oiseau blanc majestueux, flottante dans un monde merveilleux que tu définis.
Je voudrais tellement être spéciale pour toi, parce que tu es tellement particulière.
Parce que tu es délicieuse, magnifique, sublime, pas seulement physiquement, mais aussi à l'intérieur.
Parce que tu es Hermione, et que moi, Ginny Weasley, je suis amoureuse de toi.
Je ne suis pas du genre à réclamé des reviews, j'estime que parfois, certains on du mal à s'exprimer, comme c'est le cas pour moi, et puis parfois, il y a juste des gens qui ne veulent pas (eux, je les aime un peu moins 8D), mais, si je n'ai pas un peu de reviews pour ceci, je ne posterais pas de suite.
C'est à vous de décidez. ^^
