Voici ma participation au concours: "Garde à vous Contest" de OSContestTwilight.
L'OS en lui même est arrivé 4ème sur 5 au concours, mais c'est mon tout premier OS et j'ai envie de le faire partager.
J'ai quelques idées pour une suite éventuelle, mais ayant déjà du mal à m'en sortir avec 2 fictions en cours, si suite il y a , ce ne sera que quand les autres seront finies.
Le fruit défendu.
Edward Cullen était soldat. Depuis maintenant 5 ans il appartenait à la 3ème brigade de la 3ème division d'infanterie de l'armée de terre Américaine. Dans ses souvenirs, il avait toujours voulu être un soldat, défendre l'honneur de son pays, protéger les innocents et se battre aussi, il faut bien l'avouer. Déjà à sept ans il déjouait des insurrections à l'aide de ses G.I. Joe dans l'intimité de sa chambre. Il avait dû se rebeller contre sa famille, contre son père surtout qui ne comprenait pas se désir de s'engager à 18 ans alors qu'il était brillant et qu'il aurait pu faire de grandes études. Entendre devenir médecin, comme lui…
Edward était maintenant Sergent et était à la tête d'une escouade de dix soldats. Son groupe était revenu d'Afghanistan il y a deux mois maintenant et ils avaient retrouvé la routine monotone de leur base à Fort Stewart en Georgie, avant leur prochain déploiement.
En attendant, il continuait l'entrainement, la formation aux dernières techniques de défense, la mise à jour de tous les protocoles à connaitre une fois sur le terrain, les cours sur le fonctionnement des cellules terroristes qu'ils côtoyaient et qu'ils étaient censés démanteler. Bref, la routine militaire.
Mais depuis quelques mois, le cœur d'Edward n'était plus vraiment à la tâche, il avait perdu la foi. Depuis cette fameuse nuit où il avait perdu trois de ses hommes dans une embuscade près de Kandalar. Il avait même reçu une médaille pour héroïsme, soit disant parce qu'il avait réussi à sauver une grande partie de ses hommes grâce à son sang-froid et à son courage. Mais aussi du fait de sa détermination à ramener les corps des victimes, ses amis, à la base. Depuis ce jour, il se sentait off, out. Il regardait son étoile de bronze (Bronze Star) avec mépris et broyait du noir. Il avait dû parler à un psychiatre pendant des semaines et avait passé avec succès tous les tests psychologiques auquel on l'avait soumis, le laissant apte à effectuer son travail, mais l'envie n'y était plus. Il avait même songé à quitter l'armée, qui pourtant était toute sa vie, sa famille depuis 5 ans, mais son contrat se finissait dans 3 ans et il lui restait tout de même trop d'amour propre (et de bon sens, on ne se met pas à dos l'arme américaine si on tient à la vie…) pour devenir déserteur.
« Edward » Lança une voix forte qu'il reconnut immédiatement. « Tu veux de la pastèque ? »
« Non Merci Emmet » répondit-il sur le même ton. « Je dois partir, le Major Withlock m'a convoqué. »
« Qu'est-ce que te veulent les huiles Eddy ? » Fit Emmet, la bouche pleine du fruit juteux qui dégoulinait sur son menton.
« Je n'en ai aucune idée… Emmet, tu es dégoutant.» répondit Edward, resserrant la cravate de son uniforme qu'il était obligé de porter dans ces circonstances.
« Ok, A plus-tard »
L'image d'Emmet essuyant son visage du revers de sa manche était encore incrustée dans les pupilles d'Edward quand il sortit de ses quartiers. Emmet était son second et son meilleur ami depuis plusieurs années maintenant, parfois, il se demandait vraiment pourquoi…
Il arriva rapidement devant le bureau du major Withlock, qui sous ses airs sévère et réservé était un très bon soldat et avait tout le respect d'Edward. Il croisa quelques gradés qui sortaient et le saluèrent comme il se doit et auquel il répondit poliment par habitude. Ce à quoi il ne s'était pas attendu par contre, c'était de croiser le Général Swan, le commandant suprême de sa division, qui n'était pas souvent présent sur la base et qui, par sa carrière exemplaire et ses faits d'armes légendaires forçait l'admiration du jeune homme.
« Garde à vous sergent ». Le corps d'Edward bougea de lui-même, instinctivement il adopta la position demandé, corps tendu, tête haute, pieds joint au niveau des talons, sa main droite au niveau de sa tempe et le bras gauche plaqué contre son buste. Il avait déjà tant de fois répondu à cet ordre qu'il pourrait le faire en dormant. « Repos »
« Mon Général… » Fit-il respectueusement.
« Major Withlock, Sergent. » Dit le Général en adressant un signe de tête à l'officier qui était resté à la porte avant de s'éloigner vers une voiture sombre et luxueuse aux vitres teintées.
« Sergent Cullen, entrez »
Edward ne se fit pas prier, il était curieux et se demandait pourquoi il avait été convoqué.
Il resta debout, raide, attendant les ordres en faisant face au Major qui s'était assis à son bureau où un dossier était ouvert comme s'il venait de l'étudier.
« Asseyez-vous » Ordonna l'officier.
« Major » dit Edward en s'asseyant dans la chaise qui faisait face à l'homme blond, grand et tiré à quatre épingles dans son uniforme.
« Je suppose que vous vous demandez pourquoi vous avez été convoqué ici. Sachez qu'après l'étude de votre dossier et de vos états de services, l'ensemble du corps officier et le général Swan que vous venez de rencontrer avons décidé de vous promouvoir au grade de Sergent première classe la semaine prochaine. »
Edward était étonné, il ne s'attendait pas à être promu avant plusieurs mois, mais ce n'était ni la joie ni même la reconnaissance qu'il ressentit à ce moment-là, plutôt un vide. Voilà, il se sentait creux Ce qui l'aurait transporté de joie il y a quelques mois le laissait maintenant complétement indifférent. Sergent première classe, plus de responsabilités, plus d'hommes sous ses ordres. Il savait en avoir les capacités, mais en avait-il envie… Mais bon, on ne refuse pas ce que l'armée nous donne, on écoute, on suit les ordres et on se tait…
Après avoir été libéré par le Major, il tourna les talons et retourna dans ses quartiers où il retrouva l'ensemble de son équipe. Ils l'acclamèrent quand il leur fit part de sa promotion et l'entrainèrent dans un bar à l'extérieur de la base pour fêter ça. Mais il n'était pas d'humeur à la fête et faisait tourner en rond le liquide ambré de son verre de whiskey depuis presque une demi-heure, ses hommes ayant abandonné l'idée de le dérider, quand un mouvement attira son regard à l'entrée du bar.
Et c'est là qu'il la vit pour la première fois. Elle était au milieu d'un groupe de jeunes filles et elle était magnifique. Sa peau blanche contrastait avec le brun profond de ses cheveux. Son visage en forme de cœur, ses lèvres roses et charnues et son petit nez fin donnait à son visage des airs de madone. Elle portait un haut ajusté couvert de paillettes sur un jean slim et l'ensemble moulait ses formes féminines admirablement. Cela faisait des mois qu'il n'avait pas été avec une femme, mais il n'était pas vraiment gêné par l'abstinence, sa main droite était devenue sa meilleure amie et ça lui allait. Même s'il savait qu'il n'aurait eu aucun mal à trouver quelqu'un pour assouvir ses besoins, les filles avaient toujours eu tendance à se jeter sur lui. Mais depuis quelques temps, les relations purement sexuelles ne l'intéressaient plus, et il n'avait pas non plus envie d'entamer de relation suivie avec qui que ce soit. Bref, il fut surpris par l'intense désir que la vision de cette jeune femme lui inspira en quelques secondes. Sa queue devint instantanément dure et il du réprimer un grognement quand il la vit se pencher vers son amie pour lui souffler quelque chose à l'oreille et que ce simple mouvement fit glisser l'une des bretelles de son haut, dégageant une épaule menue, lisse et parfaite.
Il lui fallait cette fille…
Il finit son verre rapidement et réfléchis à la façon de l'aborder. Il était un peu rouillé, n'ayant pas fait cela depuis des années…
« A quoi tu penses soldat » Hurla Emmet en s'asseyant lourdement à côté de lui, probablement déjà à moitié ivre. Il suivi son regard vers la fille et étira ses lèvres en un sourire machiavélique. « Mais dites donc, mini Eddy se serait-il enfin réveillé ? Je commençais à croire que tu avais viré de bord !» Continua-t-il en lui lançant un clin d'œil graveleux accompagné d'un rire gras…
« Ta gueule Em ». Répondit Edward en se levant.
Il s'approcha de la fille, qui était maintenant au bar en train de se commander quelque chose.
« Je peux vous offrir à boire demoiselle ? » Bon, OK rien d'original, mais il n'avait pas pu penser à autre chose.
Elle se retourna lentement, les sourcils froncés. Il était prêt à se faire envoyer promener quand elle se figea, ses grands yeux bruns écarquillés par la surprise qu'elle plongea dans son regard, une délicate teinte rosée apparaissant sur ses joues. Hum, elle était délectable…
« Euh… Oh… Euh… Oui ? » Bafouilla-t-elle finalement.
« C'est vrai ? Je peux vous offrir un verre ? » Répondit-il surpris. Oh, mon dieu Edward, reprend toi…
« Oui, je veux dire, oui bien sûr. Merci » dit-elle ayant repris contenance.
Ils prirent chacun une boisson et partirent s'installer à une table au fond du bar.
« Je suis Edward » Fit-il en s'asseyant à côté d'elle.
« Bella » Répondit-elle.
« Et bien bonjour Bella. Qu'est-ce qui t'amène par ici ? C'est pas souvent qu'on croise une si jolie fille au Gata's. »
Rougissement. Hum, il aimait ça, provoquer cette réaction chez elle, elle n'en était que plus attractive.
« Pas grand-chose. Je suis dans le coin pour quelques semaines, et il n'y a pas trop de choix question sortie par ici. Et toi ? »
« Idem, coincé ici pour quelque temps. »
« Soldat ? »
« Hum… Grillé… »
Elle lui fit un clin d'œil et sa queue tressauta dans son pantalon… Putain, elle était hot…
Ils engagèrent une conversation légère et il se rendit rapidement compte que cette jolie poupée était aussi bourrée d'humour et certainement très intelligente. Il ne fallait pas trop qu'il réfléchisse s'il voulait vraiment finir entre ses cuisses sans arrière-pensées…
« Ah Bella, te voilà. » Lança une petite brunette en s'asseyant à côté de sa belle. « Tu viens, on va faire un tour chez Gilly's » Continua-t-elle en regardant Edward avec curiosité.
« Oh… Oui d'accord, j'arrive Alice. Edward, tu… tu veux venir avec nous ? » Finit par demander Bella, toujours plus rougissante.
« Oui bien sûr » répondit-il sans hésiter une seule seconde.
Il se leva et la prit par la taille. Une intense sensation de chaleur se répandit dans tout son corps, il ne se souvenait pas avoir déjà ressenti une telle attirance pour quelqu'un. Cette fille était dangereuse, mais il n'y pouvait rien, impossible de résister, il fallait qu'il l'ait.
Il fit un signe de loin à Emmet qui lui répondit par un clin d'œil et un geste obscène qui, heureusement, avait échappé à sa future conquête.
Ils arrivèrent au Gilly's qui était à deux pas… La musique était forte et la boite bondée comme presque tous les soirs. Ils se faufilèrent, toujours à la suite de la petite brunette prénommée Alice, qu'Edward avait la désagréable impression de reconnaitre sans pour autant pouvoir recaser, une ancienne conquête d'un de ses hommes peut-être ?
Bref, il tenait maintenant Bella par la main, toujours avide de son contact qui le réchauffait et l'électrisait. Arrivé au milieu de la piste, il s'arrêta et la tira doucement vers lui.
« Tu veux danser Bella ? » Demanda-t-il en glissant lentement ses mains le long de ses bras nus, vers le haut, puis vers le bas, provoquant chez elle un frissonnement prometteur.
« Oui » Couina-t-elle doucement en s'approchant de lui. Elle plaça ses mains dans son cou, massant discrètement le bas de sa nuque avec ses doigts fins. Il du réprimer un grognement et en profita pour se coller à elle, en entrainant ses hanches dans un lent mouvement circulaire. Envouté par sa présence, son odeur, son toucher, il ne put attendre plus longtemps et commença à l'embrasser dans le cou la faisant gémir doucement. Il continua son exploration de remontant le long de sa mâchoire, frottant son nez contre sa joue, attrapant le lobe de son oreille entre ses lèvres tout en continuant sa danse langoureuse.
« S'il te plait Edward… » Murmura-t-elle.
« Que veux-tu Jolie Bella ? » Susurra-t-il dans le creux de son oreille.
« Embrasse-moi.»
Il ne lui demanda pas de le répéter une seconde fois et posa doucement ses lèvres sur les siennes. Le courant qui semblait passer entre eux se fit encore plus intense, et leurs bouches se mirent à bouger ensembles, comme s'ils avaient fait cela toute leur vie. Il passa sa langue sur la lèvre inférieure de Bella qui lui répondit en entrouvrant sa bouche chaude et accueillante et il sût qu'il était perdu. Jamais un simple baiser ne l'avait à ce point chamboulé. Elle avait maintenant ses mains dans ses cheveux et griffait légèrement son scalp, cela, combiné à la sensation de sa langue caressant la sienne le rendirent fou de désir. Il descendit doucement ses mains dans son dos, puis ses fesses qu'il poussa vers son bassin. Il voulait qu'elle sente l'effet qu'elle avait sur lui. Et il ne fut pas déçu par le gémissement qu'elle ne put retenir en se frottant encore plus à lui, le faisant grogner.
Il l'écarta légèrement, quittant ses lèvres et posa son front contre le sien…
« Bella, qu'est-ce que tu es en train de faire de moi… »
Elle ouvrit des yeux de biches, brouillés par le désir. « Edward, ramène-moi chez toi ce soir, s'il te plait »
« Ok » Répondit-il, guettant dans son regard la moindre trace d'hésitation qu'il ne trouva pas. « Viens allons-y, je vais prévenir mes hommes et je t'emmène, tu devrais prévenir tes amies. »
« Oui », chuchota-t-elle en sortant son portable de sa poche.
Ils se retrouvèrent rapidement dans la voiture d'Edward et roulèrent en silence les quelques miles qui le séparait de ses quartiers. Le silence entre eux n'était pas pesant, il était empli des promesses de leur nuit à venir. Du coin de l'œil, il la voyait mordiller sa lèvre inférieure et il trouva ça tellement sexy qu'il failli stopper la voiture pour la prendre sans attendre. Il fit appel à tout son self contrôle pour ne pas appuyer trop fort sur la pédale d'accélérateur, ils étaient tout proche de la base, ça ferait mauvais genre de se faire arrêter. Il ralentit à l'approche du péage à l'entrée de la base, sortit discrètement sa carte qu'il tendit au garde par la vitre entrouverte.
« Il nous faudra la carte d'identité de la demoiselle aussi » Demanda le garde un sourire entendu aux lèvres ce qui énerva Edward au plus haut point.
Sa belle lui tendit sa carte que le garde attrapa et fixa avec de grands yeux ronds, jetant un coup d'œil trop curieux au gout d'Edward à la jeune femme assise à côté de lui.
« On peut passer ? » S'énerva-t-il au bout de cinq minutes de ce manège…
« Oh, oui, bien sûr… Amusez-vous bien sergent ! » Lança-t-il troublé.
« Eh bien, j'ai cru qu'il ne nous laisserais jamais passer ! » Murmura Bella à côté de lui, qui était devenue cramoisie sous le regard scrutateur du gardien.
« Oh, oui, j'aimerais bien savoir ce qui lui a pris… » Répondit Edward.
« Rien, c'est juste que la photo sur ma carte date un peu. »
« Ah, il va falloir que tu me montres ça maintenant ! » Fit-il amusé.
« Non » dit-elle du tac au tac, rougissant de plus belle.
« Eh Bella, pas de souci » La rassura-t-il en posant sa main sur sa cuisse.
Ils arrivèrent en bas de son immeuble. Il sorti rapidement, fit le tour de sa vielle Volvo 440 gris métallisée pour lui ouvrir la portière.
« Un vrai gentleman » Dit-elle en lui attrapant la main.
« Ma maman m'a bien éduqué » Répondit-il avec un clin d'œil. « Tu es sûre Bella, je peux encore te ramener chez toi si tu veux. »
« Non » Chuchota-t-elle. « Je suis sûr » Elle termina sa phrase en levant son beau visage vers lui, approchant ses lèvres pour lui donner un baiser.
« Ok, allons-y » dit-il doucement en se détachant d'elle à regret, caressant doucement sa joue.
Il l'entraina à sa suite vers son appartement tout en vérifiant mentalement dans quel état il l'avait laissé en partant. En bon militaire ordonné, il n'y aurait normalement pas de soucis.
Il la poussa gentiment à l'intérieur et la tourna dans ses bras pour l'embrasser.
« Tu es si Belle… » Murmura-t-il dans le creux de son oreille.
« Toi aussi tu es beau… vraiment très beau… »
Il sourit, la tête toujours enfouie dans son cou, les lèvres posées sur sa gorge qu'il suçotait délicatement.
« Mmmm » Gémit-elle.
Il la dirigea vers sa chambre où ils se déshabillèrent l'un l'autre, en prenant le temps de savourer chaque bout de peau qui se dévoilait. En sous vêtement maintenant, elle était magnifique, sa peau blanche semblait miroiter à la pâle lueur du clair de lune qui filtrait au travers des fenêtres.
Silencieusement, révérencieusement, il l'allongea sur son lit et commença à faire glisser sa bouche le long de son cou, de sa gorge, de sa clavicule… Il approchait de sa poitrine, toujours recouverte et commença à la masser, en insistant sur ses mamelons qu'il sentait durcir au travers de la fine dentelle qui les couvrait. Elle arqua son dos en réponse à ses caresses et il en profita pour dégrafer son vêtement et le faire glisser le long de ses épaules graciles. Il prit un téton maintenant à l'air libre entre ses lèvres, passant langoureusement sa langue dessus. Avec une main, il malaxait l'autre sein rond et ferme, qui s'adaptait parfaitement à ses doigts. Et de l'autre, il frôla ses côtes, son ventre. Il la sentait frémir sous lui, gémir. Ses mains à elle était dans ses cheveux, sur ses épaules, dans le haut de son dos, où elle laissait glisser doucement la pulpe de ses doigts sur ses muscles qui vibraient sous ses caresses.
Les doigts d'Edward arrivèrent finalement au niveau de l'élastique de sa culotte. Avec son index, il traça le bord du sous vêtement, sentant les muscles sensibles de sa belle se contracter sous la stimulation. Il passa ensuite son doigt sous le tissu et atteignit son intimité qui était déjà trempée par le désir. Lentement, il longea les plis humides, trouva son petit bouton nerveux et commença à le caresser déclenchant de nouveaux gémissements. Enhardi, il glissa un doigt dans le sexe de sa douce, le plongeant au plus profond, provoquant un cri de plaisir. Hum… Elle était bruyante et il adorait ça… Il espérait lui faire bientôt hurler son prénom.
Il continua ses va-et-vient avec un doigt, puis deux, tout en massant son clitoris avec son pouce. Sa bouche mordillait toujours ses tétons, alternant entre le droit et le gauche. Il sentit tous les muscles de Bella se contracter, son souffle se faisait court.
« Viens ma belle, joui pour moi. » Murmura-t-il avant de pincer fortement son mamelon droit entre son pouce et son index.
Et il fut récompensé, elle hurla son prénom, les muscles de son vagin emprisonnant ses doigts dans la force de son orgasme. Il avait hâte que sa queue remplace ses doigts. Elle était si serrée, si chaude…
« Waouh » Fit-elle à bout de souffle, alors qu'elle redescendait à terre… « Waouh répéta-t-elle. Elle agrippa les cheveux d'Edward et le fit remonter à hauteur de son visage. Elle était belle, les joues rougies par le plaisir, les lèvres gonflées par leurs baisers.
« Tu es si belle » Répéta-t-il encore une fois.
Elle lui répondit par un sourire et poussa ses lèvres contre les siennes.
«Baise-moi maintenant Edward » Susurra-t-elle contre sa bouche.
Ses mots mirent le feu aux reins d'Edward qui les débarrassa rapidement de leurs sous vêtement et attrapa un préservatif dans sa table de nuit. Il se demanda brièvement s'il n'était pas périmé, vu qu'il n'en avait pas eu besoin depuis des mois, mais écarta rapidement cette idée, trop pressé de s'enfoncer dans la chaude humidité de sa maitresse.
Il se plaça au-dessus d'elle, l'embrassa passionnément tout en la pénétrant lentement. Il savait qu'il était plutôt au-dessus de la moyenne et ne voulait pas lui faire mal en la brusquant.
« Oh mon dieu » cria-t-elle.
« Ça va ? » dit-il inquiet.
« Oh oui. Tu me remplis tellement... C'est… Waouh, tellement bon »
Rassuré, il se glissa jusqu'à la garde, il sentait ses parois palpiter tout autour de son membre, la sensation était grisante, il n'avait presque plus envie de bouger, il voulait rester là, tout au fond d'elle pour toujours.
Mais elle commença à onduler sous lui, réclamant son attention, et il ne se fit pas prier. Elle avait demandé de la baise, elle allait avoir de la baise. Il commença alors de profonds va-et-vient et elle enroula ses cuisses autour de sa taille calant ses talons dans le bas de son dos lui permettant d'aller encore plus loin. Il accéléra ses coups de butoirs, se laissant guider par les cris et les gémissements qu'elle poussait. Bientôt, elle jouit une nouvelle fois autour de lui, criant son prénom et il la rejoignit en quelques coups de rein.
Ils passèrent la nuit à baiser et à discuter jusqu'à ce qu'ils s'endorment épuisés dans les bras l'un de l'autre.
Quand il se réveilla, elle était toujours là, chaude dans ses bras, il était heureux qu'elle ne se soit pas sauvée. Il caressa doucement ses longs cheveux bruns et il la sentit s'étirer contre lui. Quand elle ouvrit les yeux, elle lui fit un franc sourire…
« Bien dormi ? » Demanda-t-il.
« Oui. Et toi ? »
« Très bien également. Tu veux rester déjeuner ? »
Son visage se rembruni. « Quelle heure il est ? » Demanda-t-elle finalement.
« 7 Heures.»
« Je suis désolé, mais je ne peux pas rester, mes parents vont se demander où je suis.»
Elle se leva rapidement et ramassa ses vêtements à la hâte. Il lui indiqua la salle de bain d'un signe de la main. Il ne put se cacher qu'il était déçu, il aurait bien aimé trainer avec elle aujourd'hui, découvrir encore son corps et apprendre à la connaitre. Tout ce qu'il savait c'est qu'elle avait 21 ans et qu'elle étudiait la musique au conservatoire d'Oberlin, Ohio. Elle jouait du violoncelle et avait été ébahi de savoir que lui-même avait joué du piano pendant des années, jusqu'à son engagement dans l'armée. Cette fille était parfaite, mais il fallait qu'il se mette dans le crâne qu'elle n'était pas pour lui. Elle vivait à des milliers de kilomètres et n'était là que pour quelques semaines, alors que lui serait probablement déployé à nouveau dans quelques mois, à la tête de toute une section maintenant. Voilà qu'il s'imaginait vivre quelque chose avec elle, lui, qui il y a quelques heures fuyait toute idée de relation, même charnelle… Qu'était-elle en train de faire de lui… Non Cullen, oubli. Tu l'as voulu, tu l'as eu, tu laisses tomber maintenant !
Elle réapparut et le regarda l'air gêné.
« Qu'est-ce qu'il y a ma belle ? »
Elle détourna les yeux, rougissante.
« Il y a que tu es toujours là, nu dans ton lit, et que je n'ai aucune envie de partir. » Murmura-t-elle timidement.
« Alors reste.»
« Je ne peux pas, vraiment, je suis désolée. Tu ne connais pas mon père, si je ne rentre pas dans 5 minutes, il va lancer la moitié de la terre à ma recherche. »
« Tu veux que je te raccompagne ? »
« Non, ne t'inquiète pas, ma copine Alice habite sur la base, elle vient me chercher dans 5 minutes. »
« Est-ce que je pourrais au moins te revoir Bella? » Souffla-t-il. Bon, ok, il s'éloignait du plan, je baise et je passe à autre chose, mais il n'y pouvait rien, cette fille l'avait complètement ensorcelée…
« Oui » Chuchota-t-elle. « Appelle-moi, voici mon numéro ».
Et elle fila hors de l'appartement d'Edward après avoir griffonné son numéro sur un bout de papier.
Les jours suivants, Edward repris l'entrainement l'esprit toujours consumé par les souvenirs de sa nuit avec Bella. Il l'avait appelé chaque soir et ils avaient continué à discuter de choses et d'autre sans pour autant convenir d'un rendez-vous.
Il avait écrit un mail à ses parents, pour les prévenir de sa promotion et de la cérémonie qui se déroulerait le Samedi suivant. S'il ne s'entendait plus vraiment avec son père, il savait que sa mère serait fière de lui. Malheureusement, ils vivaient toujours à Chicago et ne pourraient pas faire le déplacement. Il avait demandé à Emmet, qui prendrait sa place à la tête de leur groupe, et à Garret, un des autres membres d'être ses témoins.
Le Samedi arriva, il avait pu discuter avec sa mère et cela lui avait fait du bien même si elle avait confirmé leur absence lors de la cérémonie. Il n'avait pas revu Bella, mais ils s'envoyaient de nombreux messages, parfois coquins, parfois plus sérieux et ils avaient rendez-vous ce soir.
Il ajustait son uniforme de parade quand il vit arriver Emmet un tournevis à la main. Plusieurs de ses hommes habitaient le même immeuble que lui mais Emmet était le seul à avoir les clefs de son appartement. Honneur dont il abusait bien trop souvent.
« Qu'est-ce que tu fais bordel ? La cérémonie commence dans un quart d'heure» Lança-t-il brutalement.
« Oui, oui, je sais » Répondit-il, le tournevis maintenant coincé entre ses dents. « J'arrive, j'arrive. »
« Et le tournevis, tu m'expliques ? »
« Hein, quoi ? Non, c'est rien, t'inquiète. »
Edward le regarda ahuri. Puis il se rappela qu'il était en train de parler avec Emmet, parfois, c'était une explication suffisante.
D'ailleurs, son ami disparu le tournevis toujours entre les dents avant de réapparaitre quelques minutes plus-tard, tiré à quatre épingles, l'outil envolé.
« Prêt ? »
« Oui » Souffla Edward, qui n'avait pas vraiment envie d'y aller. Cette cérémonie verrait les promotions de dizaines de soldats comme lui entérinées, avec tous les flonflons dont l'armée américaine était capable.
Ils arrivèrent sur les lieux de la réception et furent accueillis par le Major Withlock qui avait à son bras une jeune et jolie brune qu'Edward remis soudain. Alice Withlock, la femme du major, qu'il avait rencontré le jour de sa décoration. L'amie de Bella était la femme du major ! Elle le regardait en souriant mais ne dit rien sur leur rencontre précédant, au grand soulagement d'Edward.
Ils échangèrent quelques banalités avec d'autres soldats tout en assistant à la remise des insignes de certains collègues.
Quand son nom fut appelé Edward s'approcha du Général Swan, encadré d'Emmet et Garret. Mais, l'instant suivant il resta soufflé en apercevant la personne qui se trouvait à ses côtés. Celle-ci aussi avait la bouche ouverte dans la surprise. Bella… Que faisait Bella au bras du Général ? Le général lui remis son insigne à trois chevron et deux arcs en faisant un petit discours dont les mots échappèrent complétement à Edward qui ne s'était pas encore remis de sa stupeur.
« Garde à vous. » Edward se redressa, plaça sa main contre son front dans une pose officielle alors que son cerveau tournait à 200 à l'heure.
« A mon commandement » Continua le général. « Feux » et une nouvelle salve de coups de feu résonna dans toute la base.
« Repos, et félicitations Sergent première classe Cullen» Conclut le Général.
Edward sentait le regard de Bella sur lui. Mais il ne pouvait pas, n'osait pas la regarder. Il avait fait le rapprochement. Bella était en fait Isabella Swan, la fille prodige de l'officier supérieur. Du chef du chef du chef de son chef. Et s'il apprenait qu'il l'avait baisé, lui, simple sergent de première classe risquerait bien plus que sa carrière militaire…
Elle n'était pas pour lui. Hors limite. Le fruit défendu auquel il avait gouté et qu'il allait devoir oublier. Cette idée provoqua un déchirement dans sa poitrine, mais il allait devoir se faire une raison… On ne sort pas avec la fille du Général, putain, on à même pas le droit de la regarder quand on est un simple trouffion comme lui…
Après avoir remercié le Général et sa tentatrice de fille comme il se doit, il s'éloigna rapidement sans un sourire pour la belle.
Il n'avait plus qu'une envie, s'enfermer dans ses quartiers et ruminer sa mauvaise humeur et son cœur brisé avec une bouteille de whiskey. Et c'est ce qu'il fit, ignorant son téléphone qui vibrait sans arrêt, ignorant les coups d'Emmet à sa porte qu'il avait bloqué en laissant sa clef dans sa serrure. Il s'enfonça encore un peu plus dans la dépression qu'il couvait maintenant depuis des mois.
FIN
