Avertissement : Toute référence à Albator et à tout ce qui s'y rapporte dans cette œuvre de fiction est la propriété de Leiji Matsumoto.
Cette fanfiction, Horatio Melchior, est l'œuvre de Robotophe. Si cela était possible, elle serait placée sous licence Creative Commons by-sa, ce qui signifie qu'est tacitement autorisée toute diffusion ou réutilisation compatible avec cette licence. Vous pouvez donc notamment la distribuer, la copier, la traduire, créer une œuvre dérivée, l'utiliser pour allumer votre barbecue ou même en faire du papier toilette si ça vous chante, à la seule condition de respecter les mêmes obligations que celles posées par la licence CC by-sa 3.0 disponible sur le site Creative Commons.
Et veuillez bien noter qu'il s'agit d'un contrat moral que propose l'auteur et que cela se limite au travail qu'il a effectué sur cette fanfiction. En effet, la nature même d'une fanfiction limite intrinsèquement les travaux dérivés qui peuvent être faits, par le simple fait qu'elle est basée sur une œuvre protégée par copyright et qu'elle profite simplement d'une tolérance faite à l'égard des fans. Gardez surtout bien cela à l'esprit si vous souhaitez réutiliser cette œuvre de quelque manière que ce soit.
Et bien évidemment, même si ce n'est nullement une obligation, l'auteur serait ravi que vous lui signaliez vos travaux basés sur son œuvre.
Notes de l'auteur : Cette fanfic est la troisième et dernière que j'ai écrite dans l'univers d'Albator. Je ne suis pas ce que l'on pourrait appeler un fan d'Albator (bien que j'apprécie son univers, et tout particulièrement Endless Odyssey) et c'est en fait pour une amie que j'avais écrit mes fanfics sur Albator…
Ah ! Et pour ceux que ça intéresse, ce texte date de 2009 et les trois chapitres ont tous été rédigés en écoutant Piraat de Ars Arcana. ;-)
HORATIO MELCHIOR
Chapitre Premier
Recherche…
Voilà des mois que le capitaine Melchior traquait Albator, faisant naviguer son vaisseau, le Babylone, jusque dans des endroits inexplorés de l'univers, mais en vain. Ce diable d'homme restait aussi insaisissable qu'un fantôme, n'apparaissant que ponctuellement pour un raid avant de disparaître à nouveau, ne semblant pas suivre d'itinéraire précis, voguant au gré d'une incompréhensible lubby, de quelque fantaisie mystérieuse, voire selon un plan abscons et tortueux qui n'avait d'autre but que de perdre d'éventuels poursuivants – et ça fonctionnait !
Mais Melchior ne renonçait pas, il ne renoncerait jamais ! Il faisait partie de ces hommes obstinés qui se plaisent à relever des défis toujours plus importants, toujours plus dangereux. Et terrasser Albator était un défi sans commune mesure ! Quelque aient été les crimes qu'il ait pu commettre, tenter ne serait-ce que de le trouver forçait déjà le respect. Un homme tout à la fois capable de défier la galaxie et de demeurer ainsi hors de portée ne pouvait qu'être un fou ou un génie. Bien que le génie parut plus probable que la folie puisque cette dernière l'aurait forcément poussé à commettre suffisamment d'erreurs pour qu'il finisse par se faire attraper. Non, ce ne pouvait être qu'un capitaine hors du commun, et cela ne faisait qu'augmenter l'envie de Melchior de l'affronter.
Il espérait d'ailleurs bientôt le trouver. En effet, il était sur le lieu du dernier raid d'Albator, qui avait eu lieu il y avait peu de temps.
– Capitaine, il y a un écho sur le radar longue portée. Un vaisseau de grand gabarit est repéré à quatre heures.
Melchior ne put réprimer un sourire, le moment tant attendu était-il sur le point de se produire ?
– Quelle est sa vitesse et sa direction ?
– Il se dirige vers le système planétaire du Centaure et avance à petite vitesse. S'il continue ainsi, on peut le rattraper en quelques minutes.
Le capitaine se tourna vers les écrans et marqua une pause. Il voulait savourer cet instant de grâce avant de se lancer dans une possible course folle à l'issue incertaine. Après quelques secondes, il lâcha de sa voix de baryton :
– Lancez les machines à plein régime, direction : dix-sept degrés sud-sud-est.
Puis il ajouta dans un chuchotement :
– Me voilà, Albator ! Tiens-toi prêt…
