Titre : De l'autre coté du miroir

Disclaimer : rien ne m'appartient

Résumé : Quelle vie pour Gil et Sara après des années dans la police? Il y a t'il vraiment une vie après CSI?

Pairing : GSR évidemment

Rating : On va mettre M tout de suite, comme ça on sera sur!

Spoiler : Oui, la fic se place après l'épisode 10 de la saison 9

Blabla de l'auteur (Le truc pas important que vous pouvez passer...) : Ca faisait très longtemps que je n'avais pas écrit. J'ai voulu m'y remettre avec un One Shot qui s'avère plus long que prévu, avec plusieurs chapitres... J'en profite encore une minute... Un grand merci à Nanou, Angel et ma Sale mome de m'avoir (un peu) poussée à réécrire. Et un autre Grand merci à ma correctrice qui, en plus de corriger me rassure (dur, dur!). Promis, j'achète le bescherel...

Bonne lecture


Chap. 1 :

Enfin j'arrive au camp, après une longue journée de travail. Pas que le travail soit difficile, ni les journées vraiment longues. Non, au contraire même. Je dois bien avouer que j'aime mon travail ici. Encore plus depuis quelques semaines. J'ai été affectée au programme de protection des singes saïmiri. De petits singes très vifs et joueurs, mais malheureusement en voie de disparition. Du coup je passe mes journées au fin fond de la jungle à les observer, noter leur comportement, l'évolution des jeunes, prendre des photos. Bref, un job plutôt sympa. Mais ce qui est difficile c'est la chaleur et surtout l'humidité. Quoique, depuis trois semaines, j'avoue être un peu déconcentrée et être très pressée de retourner au camp en fin d'après midi. Plus que quelques mètres, plus que quelques minutes nous séparent.

A peine arrivée dans cette petite clairière où est installé notre camp, que mes yeux se posent sur lui. Du moins, sur son dos. Immédiatement mon cœur bat un peu plus vite, je transpire un peu plus, mon ventre papillonne et je ne peux retenir un sourire. Ridicule. Trois semaines qu'il m'a rejoint au Costa Rica. Trois semaines et pourtant chaque soir c'est la même surprise pour moi. Je n'arrive toujours pas à y croire. Et pourtant c'est bien lui. Aucun doute possible. Je le reconnaîtrais entre mille. Même de dos. Ce dos puissant que j'aime enlacer. Ces épaules solides sur lesquelles je pourrais toujours m'appuyer. Cette tignasse poivre et sel, ok, plus sel que poivre, mais dans laquelle mes doigts aiment tant se perdre.

Certes, il a un peu changer. Il est plus serein, plus rieur, plus démonstratif. Mais c'est bien lui. Ou plutôt, c'est de nouveau lui. Le Grissom dont je suis tombée amoureuse 10 ans auparavant, lors de ce séminaire qu'il donnait dans ma fac. Celui qui me faisait rire. Celui qui me souriait. Celui qui m'avait séduite, par sa douceur, sa gentillesse, sa prévenance, et son humour coquin. Même si je n'ai jamais cessé de l'aimer, je suis vraiment heureuse de retrouver cette facette de lui. Loin de tous soucis, de toutes responsabilités. De toutes ces choses qui encombraient son esprit et le poussaient à être plus taciturne, plus froid, moins jovial, moins entreprenant, plus distant. Non, il n'a pas changé. Il s'est juste retrouvé.

Enfin si, il a changé. Son physique. Quelques rides en plus, ses cheveux un peu plus blancs. Et depuis quelques semaines, son corps un peu plus fin et musclé, son teint un peu plus hâlé. Faut dire que le temps ici n'est pas si clément qu'on pourrait le croire. Il met les organisme à rude épreuve. Et Gil ne ménage pas sa peine à courir la jungle à la recherche d'insectes rares. Et je ne lui laisse que très peu de repos !

Et puis, il a changé de garde robe aussi. Finis les chemises à manches longues. Finis les pantalons baggy. Ici c'est manche courte et pantalon de terrain, un peu stretch, en toile qui sèche rapidement. J'avoue ne pas me plaindre de ce changement. Loin de la. J'adore ses nouveaux pantalons. En fait non, c'est surtout que je haïssais ses baggys. Trop larges, trop informes. Là au moins je peut contempler à loisir son parfait petit cul. Une vraie invitation à poser mes mains, à caresser. C'était quand même dommage de cacher de si belles fesses dans ces pantalons informes. Evidemment, il avait une excellente excuse pour porter ces baggys. Une discussion que l'on a eu quelques jours précédents me revient en tête.

Flash back :

J'étais allongée sur le lit à regarder Gil s'habiller. Il avait déjà enfilé son pantalon kaki. Un peu penché en avant, la tête dans la commode à la recherche d'un T-shirt. J'avais une vue idéale sur ses fesses, parfaitement moulées et mises en valeur par ce pantalon.

Sara : Tu sais que ces pantalons te vont bien mieux que ces baggys que tu portais sans cesse à Vegas.

Gil :Tu trouves ?

Sa réponse fut distraite. Il faut bien avouer qu'il n'a jamais été très porté sur la mode. Et moi pas particulièrement. Et encore moins ici, dans la jungle, où ce qui compte avant tout c'est des vêtements pratiques et pas trop chauds.

Je me levais pour le rejoindre. Je ne pus m'empêcher de poser mes mains sur ses fesses.

Sara : Oui, il colle merveilleusement à ton anatomie.

Gil : Oh ! Et c'est pour ça qu'ils te plaisent tant. Pour pouvoir me « mater ».

Sara : Exactement. C'était quand même dommage de cacher un si joli cul ! Même si, je comprends bien qu'il était plus pratique pour toi de travailler en baggys. Toujours à quatre pattes à chercher un indice. Evidemment, c'était bien plus confortable pour toi.

Il se retourna. Mes mains ne quittèrent pas leur place. Et les siennes vinrent se placer dans le creux de mon dos.

Gil : Pour tout de dire, il s'agissait aussi de cacher mon anatomie.

Devant mon regard plein d'interrogation, il poursuivit

Gil : Disons, que… Une charmante jeune CSI a rejoint mon équipe…

Sara : Et ?

Gil : Elle était belle, sexy, intelligente… Alors quand elle se penchait au dessus de mon épaule pour regarder un indice, sa poitrine frôlant mon dos. J'avais parfois l'impression que nous étions seuls au monde, vraiment seuls. Rien que nous deux, dans l'intimité d'un chez nous.

Sara : Oh ! Je vois.

Gil : Tu comprends, c'était gênant de me retrouver à l'étroit dans mon pantalon à longueur de journée.

Sara : A longueur de journée ?

Gil : Oh oui ! Tu n'imagines pas l'impact que tu pouvais avoir sur moi. Te voir accroupie devant moi à relever un indice au sol. Sentir ton souffle dans mon cou alors que nous consultions la base de donnée informatique… Alors ces baggys me sont devenus indispensables pour cacher mes pensées inavouables !

Sara : Rassure toi, je passais par les mêmes difficultés ! Seulement pour moi c'était plus facile à cacher.

Gil : Que tu crois !

Sara : Comment ça ?

Gil : J'en avais parfaitement conscience Sara. Tes pupilles te trahissaient. Ta respiration un peu plus difficile, forcée. Tes joues un peu plus rouge. Et crois moi, ça ne faisait qu'empirer mon problème. Je n'ai jamais aimé les baggys avant que tu n'entres dans ma vie, moment où ils me sont devenus indispensables pour cacher mon désir.

Sara : Et maintenant tu n'en as plus besoin ?

Gil : Non

Je m'éloignais de lui. Et répliquais d'un ton faussement vexé

Sara : Tu ne me désires plus quoi !

Il n'était bien entendu pas dupe. Me prit à nouveau dans ses bras.

Gil : Maintenant je m'en fous que tout le monde puisse voir à quel point je t'aime et je te désire. Et puis, je trouve ça plutôt bien que tu saches, rapidement que j'ai envi de toi. Que nous réglions ce problème au plus tôt.

Il me serra contre lui. Embrassa mon cou avant de presser son bas ventre contre mes fesses. Effectivement, il fallait que je fasse quelque chose pour lui. Il ne pouvait pas sortir du bungalow ainsi, C'eût été indécent ! Mais je n'allais pas le laisser s'en tirer à si bon compte.

Sara : En fait je ne suis là que pour assouvir tes désirs. C'est juste mon corps que tu aimes et dont tu as besoin !

Gil : Absolument

Aussitôt, il me retourna dans ses bras et m'embrassa. Pressant sa virilité contre mon ventre. Laissant ses mains glisser le long de mon dos, puis les glissant sous mon top.

A bout de souffle, il se recula, son front sur le mien. Ses mains vinrent se poser sur mes épaules.

Gil : J'aime ton corps. Si parfait.

Elles commencèrent à descendre. Et enlacèrent ma poitrine…

Gil : Tes seins si fermes, et réactifs. Juste faits pour mes mains.

…Continuèrent leur route pour s'arrêter sur ma taille. Il m'enlaça.

Gil : Ta taille fine qui me permet de te prendre dans mes bras en collant ton corps au mien, épousant le mien.

Puis il se recula et fit glisser ses mains sur mes fesses et commença à les masser sensuellement.

Gil : Tes fesse rondes, fermes qui éveillent mes sens au moindre coup d'œil.

Lentement, il s'accroupit devant moi, faisant glisser ses mains sur mes jambes.

Gil : Tes jambes, si longues, si douces, que j'aime sentir autour de mes hanches

Il remonta ses mains le long de mes jambes.

Je pensais qu'il allait s'arrêter là, mais c'était sans compter sur le nouveau Grissom. Complètement désinhibé. Assumant tous ses désirs, tous ses fantasmes. Et finalement, pour une fois, ce fut moi qui restais sur la réserve. Surprise par son comportement.

Passa une main entre mes cuisses, sa main sur le point le plus chaud de mon corps, son pouce sur le plus sensible.

Gil : Ton intimité, si accueillante, qui à chaque fois m'emmène dans cet univers où mon âme peut enfin s'unir à la tienne.

Enfin, il remonta. Posant une main sur ma nuque, l'autre dans mon dos et il m'embrassa. Pas un baiser en vitesse, un qu'on fait s'en y penser vraiment. Non. Un vrai baiser. Sensuel, profond, où il fit passer tous ses sentiments, tout son amour.

Gil : Mais tout ça, ce n'est qu'une partie de ce que j'aime chez toi.

Sa main se déplaça vers mon front dans une caresse…

Gil : J'aime ton esprit, vif, créatif, plein d'humour, qui sait toujours comment éveiller, défier le mien. Le compléter. Anticiper mes besoins, mes envies.

…Puis elle glissa sur mon sein gauche.

Gil : J'aime ton cœur, si pur. Ta sollicitude. Cette façon que tu as de toujours croire en l'avenir. Croire dans l'être humain. Croire en moi. Cet acharnement que tu mets à m'aimer, même quand je ne le mérite pas, plus. A aimer ton prochain. Cette douceur que tu sais trouver pour me rassurer quand je doute de moi, de nous, de notre avenir. A rassurer Pablo. A rassurer tes amis dans les tourmentes de la vie.

Inutile de vous préciser que j'étais déjà au bord des larmes. Jamais il ne m'avait fait une telle déclaration. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises.

Sa main continua sur mon ventre

Gil : J'aime ton courage, ta volonté. La capacité que tu as à te sortir de toutes les situations. Ne comptant que sur toi. Bien que maintenant, je serais toujours à tes cotés. Et je veux que tu me fasses confiance. Plus jamais tu ne seras seule. Plus jamais tu partiras loin de moi pour combattre un démon. On se battra ensemble. Côte à côte, main dans la main. Je ne veux plus jamais être séparé de toi. Je t'aime Sara.

A ce moment là, je ne pouvais plus retenir mes pleurs. Je me sentais enfin complète. Enfin aimé. Je savais qu'on ne serait plus jamais éloignés.

Cette fois c'est moi qui initiais le baiser. Un baiser tendre. Juste pour lui dire combien moi aussi je l'aime. Rapidement il se transforma en baiser passionné. Et ce pantalon, qu'il venait d'enfiler se retrouva vite sur le sol !

Fin du flash back

J'aime ce nouveau Gil. Celui qui parle de tout, sans tabou. Qui n'hésite pas à me dire son amour, son désir pour moi. Je sais que ses mots n'étaient pas vain. Je sais qu'il m'aime. Et j'ai confiance en l'avenir. Je me vois déjà vieille, sur le porche de notre maison, à regarder nos petits enfants courir dans le jardin. Je ne sais pas encore où, ni quand, ni comment. Mais je sais qu'on arrivera à cette image.

Mais pour le moment, il me tourne le dos. Installé à une des tables de la tente commune. Celle où l'équipe prend les repas, passe les soirées. Quoique, ces dernières semaines, je ne m'attarde pas tant avec l'équipe. Gil et moi nous nous éclipsons le plus tôt possible pour nous retrouver seuls !

Evidemment, Pablo est avec lui, à ses cotés. Les deux gamins du camp ! Ils se sont bien trouvés ces deux là. Gil, 53 ans, docteur en entomologie, reconnu dans le monde entier par la communauté scientifique, ayant dirigé une vingtaine de personne pendant presque 10 ans. Et Pablo, petit bonhomme de huit ans, orphelin exploité par un homme de son village, qui ne connaît rien d'autre que sa jungle natale et la vingtaine de personne vivant dans son village. Tout les oppose. Et pourtant, depuis deux semaines ils ne se quittent plus.

Dès que Gil a croisé Pablo, il a exigé qu'il « travaille » avec lui. Prétextant avoir besoin d'un aide pour ses recherches entomologiques. En fait Gil n'a pas supporté de le voir travailler en cuisine sous les ordres de Marco. Aide cuisine à huit ans, à passer ses journées à éplucher des légumes, sûrement pas. Ce n'est pas une vie pour un enfant. Avec son charisme, il a vite fait changer les choses. Il s'est violemment opposé à Marco pour imposer sa volonté.

Mon Gil, si calme et serein. Une semaine ici et déjà il manquait de se battre. Un vrai lion. Mais au fond il a toujours été ainsi, à se battre pour des causes justes, pour les enfants.

Seulement Marco ne concevait pas de s'occuper, nourrir, habiller un enfant qui ne rapporte rien. Soit il continuait à s'occuper de cet orphelin à condition qu'il lui rapporte, soit il ne voulait plus s'en occuper. Il n'acceptait que Pablo travaille avec Gil que s'il était payé. Solution bien évidemment inconcevable pour Gil, alors il a négocié la liberté de Pablo qui désormais est sous la tutelle du responsable du camp. Il est devenu un membre à part entière de notre groupe. Il a quitté son village pour vivre dans une petite tente attenante à notre cabane.

Et voilà comment Pablo est devenu « l'aide » du Docteur Grissom et comment ils sont devenus inséparables. Pablo passe ses journées à courir la jungle, un filet à papillons à la main pour attraper des insectes et à interroger Gil pour connaître leur nom. Et Gil court derrière lui, essayant de déterminer ces insectes avant de prendre tout un tas de renseignements, de mesures que lui seul comprend !

Je ne sais même pas comment ils arrivent à communiquer. Gil ne parle pas un mot d'espagnol et le français de Pablo est plutôt limité, bien qu'il apprenne très vite notre langue. Remarque, la moitié du temps ils parlent latin… « Morpho menelaus », « Greta oto », « Dynastes hercules » et l'autre moitié ils le passent à rire. C'est fou qu'ils soient si complices. Ils sont adorables tous les deux. Ils semblent vraiment heureux. Pablo n'a jamais été aussi souriant, quant à Gil ! Gil. Je ne suis pas certaine de l'avoir déjà vu aussi enthousiaste et heureux.

Mais en cette fin d'après midi, ils ne sont pas seuls. Quelques enfants du village se sont joints à eux. Gil, entouré d'une dizaine d'enfants de tout âge. Je me demande ce qu'ils peuvent bien faire. Les enfants semblent l'écouter, pendus à ses lèvres. Qu'est ce qu'il peut bien leur raconter ?

Je m'approche tranquillement de ce petit groupe. Tient ! Pas d'insectes sur la table. Pas de grandes explications non plus ? Non. Il leur lit simplement un livre. Dans notre langue. Ils ne comprennent probablement rien de ce qu'il raconte, et pourtant ils semblent fascinés. Comment ne pas l'être ? Comment ne pas se laisser envoûter par cette voix ? Moi même je me laisse bercer par elle. Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il lit, mais je me laisse guider par sa voix. Sa voix sensuelle, qui au fil du récit se fait forte, douce, narratrice, angoissée, tendre, amusée, méchante, émue… Juste sa voix mais toutes les émotions de la lecture.

Je n'ai qu'une envie, me blottir dans ses bras, le serrer contre moi. Oui, son corps contre le mien, même dans cette effroyable chaleur. Mais je n'y peux rien. Après cette longue séparation, mon corps semble insatiable. Toujours désireux du sien. Depuis son arrivée, dès que l'on se retrouve ensemble, seuls ou non, nos mains se retrouvent, nos corps se touchent, incapables de se séparer. Et je ne vous parle pas des deux premiers jours de nos retrouvailles ! On n'a pas quitté notre bungalow pendant ces 48 heures. Spartiate le bungalow. Une commode, un bureau et un lit. En même temps seul le lit a servi ! Je n'ai jamais été aussi heureuse d'avoir le bungalow le plus éloigné de toutes les infrastructures du camp. Cela dit, ça n'a pas suffit pour dissimuler nos activités ! Et bien que nous soyons tous deux extrêmement pudiques et malgré les sourires entendus des autres membres de l'équipe, nos sourires complices et satisfaits ne nous ont pas quittés. Aucune honte, pas la moindre gène d'afficher ainsi nos retrouvailles, notre amour. Nos visages trahissaient nos sentiments. On aurait pu placarder un immense « je t'aime », « te me rends heureuse », « je te veux pour le reste de la vie » « tu me combles de bonheur »… sur nos fronts. Et nos sourires béats ne se tarissent pas. Et ils ne sont pas prêts de disparaître.

Ca y est, Gil m'a vu. Il me tend la main sans pour autant arrêter la lecture. J'attrape cette main tendu et il m'attire à lui. Pas de place à ses cotés. De toutes façon, à coté c'est trop loin. Alors je reste debout derrière lui et me plaque contre son dos. Mes mains sur ses épaules. Il prend mes mains et les descend sur son torse. Lui aussi veut ce contact. Lui aussi en a besoin. Lui aussi le réclame. Mais je ne le laisse pas m'attirer trop à lui. Je me recule. Son corps se tend, il croit que je le repousse, que je me suis lassée de lui. Mais non, loin de la.

Toujours appuyée contre son dos de tout mon corps, je me redresse. Et je lui retire cet horrible chapeau qui m'empêche d'être vraiment contre lui. Je le pose sur la tête de Pablo qui le porte fièrement sur le crane. Enfin, sur le front. Il le repousse en arrière histoire de voir à nouveau ce qui l'entoure. Il arbore un immense sourire. Ah ces deux là. Les deux mêmes. Je ne comprends pas leur passion pour ce morceau de paille.

Cette fois je repasse mes mains sur son torse. Ma poitrine écrasée sur ses épaules, mon menton sur sa tête. Au bout de quelques minutes, je commence à déposer des baisers dans ses cheveux, pour finalement embrasser sa tempe. Puis mes lèvres se dirigent vers son oreille afin de lui murmurer.

Sara : Je vais prendre ma douche

Immédiatement je le sens se raidir. Je profite de cette légère faiblesse pour mordiller son lobe avant de poursuivre.

Sara : Qui m'aime me suive !

Son timbre de voix se voile légèrement. Les enfants ne se rendent compte de rien, mais moi, j'ai nettement perçu cette modification, comme le fait que cette voix a baissé d'un demi ton, pour se faire plus grave. Je n'ai pas non plus manqué le frisson qui lui a parcouru le dos.

Je me détache de lui pour rejoindre notre bungalow et récupérer mes affaires. Nos affaires. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il va me rejoindre très rapidement.


Si ça vous plait, je poste la suite vendredi