Encore une fanfic HP ! Un one shot pour le moment, mais si ça vous plaît, je continuerai et vous saurez qui est le personnage qui parle ici. Et sinon, tant pis
Disclaimer : Hp, son univers, ses personnages, etc est à JKR mais ce texte est à moi.
Enjoy ! (et n'oubliez pas : reviewez !)
Quand souffle le vent d'été
Je n'ai jamais été aussi nostalgique qu'en été. C'est toujours à cette période de l'année que les sentiments les plus forts viennent trouver refuge en moi pour ensuite me livrer en pâture au monde extérieur qui jamais ne me tourmente autant qu'en été. Mais j'accepte sans broncher la loi à laquelle mes émotions se soumettent. Car ainsi va la vie. Nous, humains égocentriques qui croyons régner sur toi, nous ne sommes en réalité maîtres de rien. Et tant mieux. Je n'ose imaginer ce qui se produirait si chacun des désirs du roi Homme pouvait être assouvis.
Mais revenons à l'été, à sa douce chaleur et à sa nostalgie familière. La première fois que j'ai éprouvé ce sentiment, j'avais huit ans. On était au cœur du mois du juillet quand j'appris l'effroyable de nouvelle : grand-mère était morte. Je me souviens d'avoir versé toutes les larmes que mon petit corps pouvait alors contenir, allongée dans le jardin, face contre terre, frappant cette herbe verte et grasse qui se repaissait tranquillement des rayons du soleil, insensible ou presque à la marche du monde. Et au moment où j'ai réalisé la cruelle indifférence de la nature, j'ai ressenti pour la première fois la douleur et le plaisir de la nostalgie, ce sentiment si complexe, si agréable et détestable à la fois, qui tord l'estomac, déchire la tête et réchauffe le cœur.
J'ai de nombreux autres souvenirs de cette nostalgie m'assaillant soudainement au cœur de la chaleur de l'été et je les conserve précieusement. Je les chéris plus que tout. Ils m'embaument le cœur, et ainsi le protègent. Mais je sais que bientôt, cela ne suffira plus. Car même si la nature sourit et le soleil brille, les hommes, eux, se préparent à l'ultime bataille. Alors, si jamais je survis, la nostalgie ne protègera plus mon cœur, mais le déchirera, sans douceur ni pitié. Et tout cela, un après-midi d'été, quand le soleil brillera et que je m'endormirai pour toujours au creux d'un vent chaud.
