Hello, je viens vous présenter un petit projet qui a germé il y a peu dans mon esprit mais que je me suis empressée de faire car étant très motivée, il s'agit de Molliarty du point de vue de Moran

Disclaimer: Aucun personnage ne m'appartient, ils sont à Moffat, Gatiss, la BBC et surtout Conan Doyle

Bonne lecture !


Molly Hooper, une gentille et toute douce petite demoiselle, incapable de faire du mal. Comment une femme comme ça peut t-elle avoir un tel effet sur Lui ? Lui c'est mon patron, certains disent que je le considère comme plus que ça, peut être, je ne le sais même pas moi-même. Il est tout ce que j'ai en tout cas. Je ne la déteste pas pour le fait de l'attirer ainsi. Je ne la déteste même pas du tout. Il y a peu d'ailleurs, je la trouvais encore charmante et avais bien envie de l'avoir sous mon emprise. Mais je dois avouer que tout cela a disparu lorsque Jim m'a avoué ressentir quelque chose pour elle. Ça c'était passé deux semaines après qu'ils se soient "rencontrés". Ça ne comptait pas vraiment comme une rencontre vu que Jim avait récolté des tas d'informations sur elle pour justement entrer en contact et la séduire. Ça ne s'était pas passé exactement comme il l'avait prévu cependant...

Donc, deux semaines après qu'il ai enfin décidé de mettre son plan à exécution, il venait de rentrer d'un de ses rendez-vous avec elle, il est rentré la tête basse, il avait l'air mal à l'aise. Je l'attendais assis sur la canapé de notre salon, je m'étais déjà préparé à écouter ses plaintes qui suivaient toujours ses rendez-vous avec elle. Mais ces plaintes ne vinrent pas. Il se contenta de s'asseoir à ma droite, gardant toujours les yeux au sol.

-Est-ce que vous allez bien ?

Ma voix n'était pas très assurée, je ne voulais pas poser une question à laquelle il ne voudrait pas répondre. Il leva la tête vers moi, je n'avais jamais vu une telle expression de douleur sur son visage. Là, la peur s'infiltra en moi, avait t-il était attaqué ? J'étais censé le protéger, avais-je mal fait mon travail ?

-Je ne sais pas.

Sa réponse était désespérée, elle ne correspondait pas au James que je connaissais même si je ne le connaissais que peu.

-J'ai fais une erreur, Sebastian.

-Quelle erreur ?

Je n'osais pas me rapprocher de lui, il avait l'air sur le point de se perdre dans une de ses crises de folies.

-Mon plan n'a pas fonctionné.

Mon inquiétude descendit légèrement, si ce n'était que ça, ça allait encore. Il trouverait un autre moyen de s'approcher de ce Holmes.

-Elle a découvert votre véritable identité ?

Il resta silencieux quelques secondes, de très longues secondes.

-Non, ce n'est pas ça, je me suis compromis d'une autre façon.

La peur avait refait surface.

-Je ne sais pas si c'est ton rôle d'entendre ça.

Mon cœur se serra, de quoi parlait t-il ? Quel rôle ?

-Je jouerai le rôle qui vous sera nécessaire monsieur, peu importe ce dont il s'agit, je suis prêt à vous écouter.

Il tourna sa tête vers moi, ses yeux étaient plongés dans les miens, j'étais de plus en plus mal à l'aise.

-Je ressens des sentiments bien supérieurs à ceux que je m'attendais à ressentir pour elle.

D'accord, je n'étais peut-être pas prêt à entendre ça.

-Pourriez-vous clarifier un peu ?

Je failli ne pas réussir à finir ma phrase, ma voix était étranglé, il ne sembla cependant pas le remarquer.

-Faut t-il vraiment que je précise Moran ?

Il soupira et plaça ses mains sur son visage.

-Je l'aime.

Je ne peut pas décrire ce que j'ai ressentis à ce moment là. C'était comparable à la douleur de la toute première balle qu'on se prend en plein ventre. On la sent déchirer la chair car on ne peut pas penser à autre chose, on amplifie ce que l'on ressent car c'est la première fois.

-Je...

Une boule s'était formée dans ma gorge. J'avais compris dès qu'il avait commencé à parler que moi aussi je ressentais des sentiments bien supérieurs à ce que je pensais ressentir pour lui. Et il avait fallu que je réalise ça alors qu'il m'avouait aimer une autre. James Moriarty, amoureux... Je ne m'attendais vraiment pas à ça.

-Qu'allez vous donc faire ?

J'avais dû puiser dans mes dernières ressources de calme pour former cette phrase, je voulais paraître sérieux, pas attaché surtout pas dépendant. De toute façon, Molly Hooper était bien trop gentille pour que mon patron reste vraiment avec elle. C'était impossible.

-Continuer le plan. On verra ensuite.

Il s'était levé et avait quitté la pièce, marmonnant qu'il devait réfléchir en silence et sans être perturbé par la présence d'un simple sniper. Je savais qu'il ne me considérait pas comme simplement cela, il ne me garderait pas sinon. Mais un Jim perturbé était du genre à rabaisser tout son entourage et, aussi spécial que j'étais à ses yeux, je n'échappais pas à cette règle. Mes jambes me portèrent jusque ma chambre sans que je le réalise, la journée de demain pouvait s'avérer pire, bien que c'était très improbable, autant profiter du repos durement mérité.


J'espère que ça vous a plus ^^, la suite arrive le plus vite possible !